L'Eglise Aristotelicienne Romaine The Roman and Aristotelic Church

[Ode]

Ode écoute le chant en observant les présents et les vitraux de l'endroit.
Puis une fois invitée à le faire, c'est doucettement qu'elle entonne le Crédo.

Je crois en Dieu, le Très-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote,, son prophète,
le fils de Nicomaque et de Phaetis,
envoyé pour enseigner la sagesse
et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu’après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Très-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Éternelle.

AMEN.

Une bien jolie cérémonie.
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[Benedycte]

La duchesse de Valromey en avait gros sur le cœur, et si ses actes avait poussé Dieu à la mettre à l'épreuve en lui prenant coup sur coup mari et enfant ?
Cela avait ébranlé la jeune brune, au point qu'elle effectua une politique de prosélytisme sur ses propres terres. Elle nomma un chapelain et ordonna la consécration de la chapelle castrale.

Bénédycte avait émis le souhait de faire un pèlerinage à Rome.
Accompagnée de son désormais fiancé et répondant à l'invitation du cardinal breton, elle se rendit à Saint-Yves pour commencer son pieux périple.
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[Romain]

L'Infant aimait la ville aux sept collines et affectionnait de s'y rendre lorsqu'il en avait la possibilité tant son âme avait toujours été à la Sainte Eglise.

Cette fois il était là pour celle qui était devenue sa fiancée et l'accompagner durant cette jolie pérégrination.

L'air y était bon, doux et pur, comme si le Très Haut avait balayé de son souffle divin ce qui aurait pu gâcher la venue de visiteurs dans la cité éternelle.
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[Gregorius]

Le vieux prélat s'était empressé de soutenir la démarche de la duchesse et son fiancé, elle lui avait émis le souhait de renforcer sa foi devenue éprouvée par tout un flot de malheurs à en faire gémir toute âme un tant soit peu dotée d'un coeur. Le vieillard connaissait très bien ce genre de douleurs, et pensa l'idée fort bonne. Un pèlerinage dans Rome, rien d'inhabituel.

Il se préposa pour faire l'organisation de ce petit parcours de la foi à l'intérieur de Rome, à commencer dans son église dédiée à saint-Yves. Sur les instructions du prélat, les reliques de saint-Yves furent exposées en face du jubé. S'avançant avec le jeune futur couple à l'intérieur dans la nef, il s'adressa à eux en ces termes :

Commençons notre pèlerinage en méditant sur la vie de saint-Yves. Il consacra sa vie à dire le Droit et à rendre justice aux pauvres en Bretagne. Pour autant, son sens de l'équité n'était pas altéré. Que l'on soit pauvre, riche, sa justice s'inspirait de celle de Dieu. Sans partialité. Il donnait ses vêtements aux pauvres, et sa nourriture.

Le Cardinal les guida au plus près de relique, chacun d'eux disposait d'un prie-Dieu pour s'agenouiller. Quand il se mit à genoux, l'homme d'Église pria.

Ecoutez les prières de tous ceux qui viennent vous invoquer au pied de votre relique.
Vous, le Père des pauvres, prenez pitié de tous les pauvres de notre temps : les mendiants, les veuves et orphelins, les malades, tous ceux et celles qui, d'une manière ou d'une autre, ont été blessés dans leur dignité d'hommes et de femmes.
Vous, le Patron des avocats et hommes de loi, nous vous prions pour ceux qui ont la lourde mission de rendre justice, et nous vous prions aussi pour toutes les victimes de l'injustice sous toutes ses formes. Amen.
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in progress...

[Benedycte]

Bénédycte se positionna sur le Prie-Dieu et écouta le discours de son chapelain.
Saint-Yves encore un bienfaiteur du Droit, décidément tout cela parlait à la brune duchesse.
Elle joignit ses mains et pria.
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[Gregorius]

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in progress...

[Romain]

L’Infant d’Aragon s’était préparé la veille de son mariage. Il était resté en prière durant de longues heures, songeant à son passé, à ses parents, à ses amis et surtout à son engagement.

Quelques caraques aragonaises et valenciennes étaient arrivées la veille au port d’Ostie provoquant un petit embouteillage.

Le Prince Gropaj ignorait encore qui serait présent mais espérait secrètement que ses amis aient effectué le voyage pour l’occasion.

Il sortit au petit matin de la chapelle où il avait veillé pieusement pour être ensuite pris en main et préparé par ses valets et servantes.

C’est un homme frais et élégant qui s’avança dans l’Église Saint-Yves-des-Bretons, impatient de retrouver sa fiancée.

Il cherchait du regard sa filleul, la jeune Ahenor, Vicomtesse de Saint-Gilles, sa petite protégée qui devait avoir bien grandi depuis tout ce temps. Cette dernière serait son témoin.

Il passa la grande porte et s’avança a pas lent dans la nef.
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[Benedycte]

La duchesse de Valromey s'était installée quelques jours auparavant dans un hôtel particulier qu'elle avait loué pour l'occasion, entourée de ses dames et serviteurs.
Bénédycte profita de ce temps pour faire des achats, visiter la cité des Papes et la ville de Rome. Instants culturels de premiers ordres.
Ce le jour J, tout était prêt, notre belle avait prit un bain aux huiles essentielles de lavande et de roses. Elle fut coiffée longuement avec attention, méticuleusement, apprêtée de la même manière, soigneusement et avec attention.

Pieusement, elle pria de longues minutes en attendant son oncle.
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[Monderakalbarrasin]

The temple master had received an invitation to the wedding of the Prince of the Crown of Aragon and a good friend.
He could not fail such an invitation, he arrived at the cathedral and placed himself in one of the benches.
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[Ahenor]

Un mariage... Encore un mariage... Et comme il était incongru d'être le témoin d'un mariage quand on ne connaissait pas l'épousée mais étonnement, elle était heureuse de s'y rendre.
Des mois qu'elle n'avait plus vu Romain et cette occasion leurs permettrait, l'espérait-elle, d'échanger un peu. Puis elle était curieuse de rencontrer sa future épouse. Lors de ses écrits, lorsqu'il l'évoquait, on pouvait sentir à travers l'encre, une tendresse sincère qu'elle ne lui avait pas connu jusqu'à lors.
Sans doute donc que cette fameuse Benedycte, balayerait d'un coup de petit doigt, la meringue de la précédente noce.

Elle loucha malgré tout sur l'invitation...

AUGUSTIIIIINE !

La pauvre chambrière accouru.

Madame ?

Augustine, préparez mes malles, nous filons à Rome.

Mais Madame...

Regard interrogateur vers l'impertinente...

...vous avez à faire ici, vous rendez-vous compte du temps qu'il doit faire là-bas ? Vous allez mourir de froid durant le trajet, et l'enfançon ? Pensez-vous qu'il soit sage...

Augustine, mon parrain se marie, je ne peux manquer cet évènement, je prendrai pour moi pour survivre aux faibles températures automnales. Faîtes embarquer des fourrures, la nourrice et toute la smala, nous partirons après le déjeuner.

La chambrière resta interdite. Elle n'avait aucune envie de se taper un trajet interminable avec sa maitresse, totalement illuminée depuis quelques temps...
Devant cet immobilisme, la Vicomtesse s'impatienta....

Augustine ! Zouh ! Vous perdez un temps précieux à rester plantée là !

Quelques heures plus tard, la voiture était presque prête et la chambrière tirait la gueule.

Allons Augustine, ce petit voyage nous fera le plus grand bien, vous verrez, Rome est magnifique et ce sera pour nous l'occasion d'acheter quelques tissus introuvables dans nos contrées, si vous en voyez à votre goût, nous les prendrons, bien entendu.

Il n'en fallut pas plus à la chambrière pour accrocher un sourire à sa face et faire soudain preuve d'un engouement qui amusa Ahenor.

Allez Bébert, dépêchez-vous de finir de charger bon sang !

Le voyage fut interminable, comme tous les voyages. La petite troupe prit ses quartiers dans une jolie auberge et le lendemain, Ahenor, pomponnée, coiffée, parfumée et accessoirement, habillée, se rendit à la chapelle. Un Agaronais qui épousait une savoyarde en l'Eglise Saint-Yves-les Bretons, de quoi faire fuir le premier sujet français venu. Mais taratata elle était là.

Romain de Castellbó Gropaj Lancaster, Prince Gropaj, Infant d'Aragon, Marquis de Melilla, Seigneur de Gotor, dîtes donc, vous pourriez venir saluer votre filleule non ?
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[Romain]

Après avoir aperçu son vieil ami le Grand Maître des Chevaliers du Temple, Romain alla le saluer avec un grand sourire. Il avait toujours eu un grand respect pour ce saint homme et ce serviteur zélé de la Sainte Eglise et était heureux de sa présence.

Puis quelques paroles lui firent tourner la tête...

Oh ma petite Ahenor ! Viens là que je t'embrasse !

Il sauta presque sur sa petite filleule qui n'était visiblement plus si petite que ça, la regardant en détail comme si quelque chose avait changé chez cette dernière.

Eh bien si je me doutais que depuis les quelques mois qui nous ont séparés depuis que je ne suis passé en Languedoc tu étais devenue une si jolie dame ! Je suis ravi que tu sois déjà là en tout cas, cela m'évitera un torticolis en te cherchant parmi tout ce monde. Tu es absolument radieuse.

Puis il lui prit le bras.

Nous allons attendre ma fiancée si tu veux bien.
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[Neirin]

L'Assemblé des fidèles Aristotélicien se nourrissait de diversité, on y trouvait des parasite comme Namay et des gens bien comme Romain. Son départ du Poitou l'avait du coups affecté. Comme celui d'Otto partit au P.A. et qui se mariait au même moment avec sa sœur.

En appercevant l'annonce du mariage, Neïrin avait évidement envoyé ses vœux de bonheur, et à l'invitation en retour, il avait hésité. Mais le plaisir de revoir le jeune homme, quoi que plus vieux que lui, et de lui faire savoir qu'hier comme aujourd'hui, il pouvait compter sur lui l'avait motivé. En plus il aimait bien les cérémonies de son Eminence Iaudas. Il entra donc, discrètement, et en silence.
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[Salacie]

La jeune Baronne n'aurait loupé pour rien au monde le mariage de son ami et mentor le Prince Romain de Castellbó.

Elle s'était habillée pour une fois en demoiselle et avait troqué ses vêtements de marin pour une jolie robe aux couleurs de la Couronne d'Aragon. Cheveux bien attachés et regard pétillant elle était enfin prête pour le grand jour.

Elle entra alors dans l'Eglise en se faisant aussi discrète que possible, trempa ses doigts dans le bénitier, se signa puis alla poser ses fesses sur un banc pour ne rien louper de la cérémonie.
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[tuatha]

Encore un mariage !
Depuis quelques temps elle ne faisait que çà , aller d'un endroit à un autre , à croire que tous les amoureux de la terre s'étaient mis en tête de convoler durant septembre et octobre de cette année de grâce 1467 .

M'enfin , elle prit , pour la toute première fois de sa vie , la route pour Rome . Et de Bretagne autant dire qu'il fallut du temps , voir un temps certain pour arriver avant la noce .
Mais elle ne pouvait dire non à l'invitation de Romain qu'elle connaissait de longue date , même s'ils se perdaient de vue de temps en temps .
Amis d'un jour , amis toujours , c'était un peu sa devise à la Flamboyante .

Arrivée quelques jours avant les noces , elle avait pu visiter Rome , en long en large et en travers , enfin si l'on peut dire , car c'est une ville tellement magnifique que l'on ne termine jamais de la visiter et de l'admirer .

Le jour J elle était fin prête et se fit escorter jusqu'à l 'église Saint-Yves-des-bretons . Pour une bretonne c'était un signe çà non ?
Bref , elle passa le parvis et entra dans l'édifice religieux , cherchant parmi les quelques personnes présentes des signes de connaissances , mais que nenni , mis à par le futur époux , elle ne connaissait personne ici lieu .

Un salue de rigueur aux invités , à l'officiant et un sourire à Romain qu'elle ne pouvait louper vu sa position face à l'autel .
En route " Duduche " va t'installer non loin pour admirer la cérémonie se dit elle .
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[Anastasya]

Sa cousine se mariait, enfin un mariage de la famille auquel elle pourrait assister depuis son retour au sein de la famille. La jeune Cassel déambule impressionnée dans la cité de Rome jusqu'à rejoindre l'hôtel de la duchesse.

Est-elle prête ?

On lui indiqua que oui et l'intendant de Bénédycte la guida auprès d'elle.

Puis-je ? C'est Ana.

Qui connaît la tête blonde savait se qui suivrait. Elle entre dans la chambre ducale sans même attendre une réponse et tadam elle découvrit sa cousine somptueuse, ses yeux pétillant d'admiration. Et elle s'approche pour lui remettre un présent façon Cassel.

Tu es magnifique ! Père n'a pu se libérer mais nous tenions à t'offrir cette broche qui s'est transmise dans la famille en ce jour particulier pour toi.

Elle détacha les liens refermant dans un tissu de soie la broche familiale représentait un C de perle.
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Anastasya de Cassel