L'Eglise Aristotelicienne Romaine The Roman and Aristotelic Church

[Lorgol]

HRP/ Pour des raisons pratiques, le procès se déroulera, pour le moment, sur la place d'Aristote. Chacun peut y intervenir librement, mais dans le respect du RP, encore et toujours. Vous êtes dans une salle de tribunal, comportez vous comme tel, et assumez vos choix. Merci. /HRP

Il régnait une ambiance lourde dans la chapelle Saint Arnvald, alors que les membres de la rote apostolique venaient prendre place sur l'estrade. L'encens rendait l'atmosphère épaisse, presque irrespirable, et faisait dans l'air des volutes d'une fumée jaune si dense qu'elle retombait lentement sur le sol. A l'extérieur, le froid était vif, mais dans cette nef bondée et surchargée des exhalaisons fétides d'un auditoire crasseux, la toilette n'étant pas, loin s'en faut, dans les habitudes de tous, il régnait une chaleur moite.

Les cardinaux toisaient gravement l'assistance, pendant que les prisonniers furent introduits. Le bruit que faisaient leurs chaînes résonnait dans la bâtisse. Ils portaient les mitres de papier que l'on réservait aux hétérodoxes, et sur lesquelles figuraient des inscriptions infâmantes. On les fit mettre à genoux pour faire face à leurs juges.

Le camerlingue ayant déclaré le procès ouvert, Lorgol, en qualité de procureur, fit son réquisitoire...

Aujourd'hui, mes chers frères et soeurs, nous avons une occasion unique. En effet, se trouvent là, entre les vénérables mains de la justice de Dieu, ce qui se fait de plus abject en matière d'hérésie.

Sont-ce les apologètes de quelque culte hétérodoxe, reniant ouvertement les enseignements du Livre? Non. Sont-ce les assassins d'un éminent membre de notre clergé? Pas davantage. Sont-ce de pauvres ères égarés sur les voies obscures du schisme? Non plus.

Ce sont, mes chers frères et soeurs, et j'ose le dire, les créatures les plus viles qui se puissent être. Sous les apparences de l'aristotélisme, car chacune d'elle peut se prévaloir d'un certificat de baptême, sous les oripeaux de la foi, car chacune d'elle prétendra être le plus zélé des serviteurs de la cause de notre église, ces boules de vice instillent le poison de l'hérésie dans l'esprit de nos fidèles. Ces accusés sont la pire menace qui puisse jamais peser sur notre céleste institution: celle des faux croyants. Ils se cachent sous des masques de vertu pour propager leurs bien vilains principes.

Et il faut dire, mes chers frères et soeurs, qu'ils ne sont pas les seuls. Qui d'entre nous n'a pas constater que certains sont si prompts à se réclamer de notre foi, ils rejettent cependant le magistère spirituel de notre très sainte église?

Lorgol marqua un pause, puis s'adressant à Madame Pouyss et à Julien Offray...

Accusés, vous avez proprement insulté, devant moult témoins, certains des membres du clergé aristotélicien, révélant par là même vos penchants pour l'hérésie, en particulier cathare. Nous pouvons considérer qu'il vous est toujours possible de faire amende honorable, et de demander pardon pour vos fautes.

Je vais donc vous le demander une première fois: abjurez-vous votre erreur, reconnaissez-vous la très vénérable église de Rome comme seule et unique dépositaire de la vraye foy, et respecterez-vous, à l'avenir, ses représentants?

Le cardinal attendit une réponse...

[MmePouyss]

Madame Pouyss avait éré amenée devant l'autel, à côté de Julien Offray, les deux ayants été enferrés et forcés de se mettre à genoux devant le cardinal au mystérieux masque. Elle en profita pour tenter de regarder à nouveau le terrible visage déformé du procureur, puis déclara à son co-accusé, d'une façon qui se voulait discrète mais qui ne l'était vraiment pas:

"Hé bé, l'est vraiment aussi laid qu'bavard, l'loustic en robe."

Devant l'agacement perceptible de Lorgol, l'embarras d'Offray, la stupeur de l'assemblée et l'agacement des gardes, la matrone comprit qu'il valait mieux se taire pour l'instant.

[Ossian Maccumhail]

Ossian arriva à moitié essouflé dans le couloir qui conduisait à la salle... il s'appuya contre le mur pour non seulement reprendre son souflle mais réfléchir à la manière de s'y prendre ... il en profitait aussi pour écouter les réactions de la salle... quelques clercs au dernier rang avait fait répercuter les derniers mots prononcés par Mme Pouyss par les badauds qui se trouvaient dans la galerie...

Vous avez entendu çà???... Quelle audace...oser dire que son aimée sainteté Eugène V est un con????

Ossian entendant cela laissa sa tête se cogner contre le mur de désespoir...
*Oh non c'est pas vrai!!! Adélaïde!!! mais qu'est-ce qu'elle fiche... Elle veut vraiment finir cramée!!! c'est pas possible!!! * Ossian se redressa en frottant son front, il réajusta ses vêtements, se recoiffa... S'auto-encouragea... *Allez il est temps mon grand... Siegneur donnez moi la force et les mots pour capter l'indulgence des juges et tenter de la remmettre dans le droit chemin... * Il prit une grande inspiration traversa la galerie ne laissant personne indifférent. Ca chuchotait un peu partout derrière son passage...

C'est qui ce guignol en jupe courte???
C'est pas une jupe c'est un kilt cet homme est écossais...
Ah bon??? Ils sont aristotéliciens ceux-là????
Benh oui faut croire...

Ossian se forçait pour ne pas réagir...
Il se présenta calmement dans la salle en montrant son laissez-passer d'avocat... comme il l'avait fait jusqu'ici... Il passa et se plaça à coté de sa cliente qui était à genoux en train de maugréer...

Il salua les juges en s'inclinant et se présenta calmement non sans cacher ses origines scots:

Vos Emminences, Messeigneurs, my respects,
Je vous prie d'excuse mon retard qui n'est pas de mon fait... view que j'étais en train d'attendre qu'on daigne me laisser entrer pour voir Mme Pouyss, quand j'entendis que le procès avait déjà comencé... I'm Ossian Maccumhail, diacre à Bayeux en Normandy, j'ai la heavy tâche de défendre Lady Pouyss pour son procès... J'avoue pour être honnête que je n'ai unfortunately pas eu le temps ni l'oportunity de parler à ma cliente pour savoir ce qu'on lui reproche comme l'exigerait toute digne défense... cela malgré ma présence à Rome très tôt et mon attente interminable devant la grille de la prison... Il me semble very difficult de pouvoir l'aider dans ses conditions... Je suppose que dans votre saint discernement vous comprenez dans quelle embarrassante situation je suis... Je vous demande donc humblement de bien vouloir suspendre la séance de manière à ce que je puisse m'entretenir avec elle...

Ossian s'inclina à nouveau. Il se disait en lui-même: * C'est quand même roccambolesque... Les avocats qui arrivent à la bourre qui savent même pas ce qu'ils doivent défendre... Pourvu qu'il n'y est pas d'hérétiques cachés ici... Tout cela va leur donner du grain à moudre... Je vois déjà d'ici les commentaires: "La voilà donc la justice de l'église... même pas faire respecter dans de bonnes conditions le droit de défense des accusés accordé par le droit canon..." Pourvu qu'ils acceptent ma requête... On peut pas dire que j'ai demandé méchamment..*
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[Odoacre]

Odoacre avait marché à grand pas jusqu'à arriver juste derrière l'Ecossais... à l'entrée du tribunal, un mendiant plus ou moins ivre titubait, une bouteille d'alcool fort à la main....

Le vieux diacre la lui arracha des mains et avant toute protestation, lui glissa l'extrémité de son bâton d'olivier et fit tomber le mendiant.

Odoacre vida la quasi totalité de la bouteille au sol et en conserva un fond, et tout en s'avançant dans la salle du tribunal, il rangea la bouteille dans sa bure noire.

Il fendit également la foule amassée dans le plus grand désordre jusqu'à aller au premier rang près d'Offray.... il voyait rouge... l'Ecossais s'inclina... décidément, il aimait également lever son kilt devant les Romains en plus des Anglais... quelle abomination était-ce là.

Quand il eut terminé, Odoacre prit la parole à son tour.


Odoacre de Corinthe, Missionnaire de la Congrégation pour la Diffusion de la Foi nommé à Brest et pas encore relevé de ses fonctions bien que n'ayant pas accompli ma mission, ces ivrognes de Bretons qu'on prétend le peuple le plus Aristotélicien qui soit m'ayant toujours bien tenu en respect hors de leurs terres toutes imbibées de leur chouchen infect, et Diacre de Laval, quoique n'y résidant point encore tout à fait, la Garde Episcopale étant d'une telle présence et efficacité qu'on penserait qu'ils font rôtir les pigeons qu'ils reçoivent et les dévorent en oubliant qu'il faut les renvoyer avec un message, et devenant par là même si gros et si gras que même cette....

Désignant MmePouyss

...force de la nature paraitrait svèlte à leurs côtés, voire même apte à autre chose qu'à la poliorcétique.

Il fit claquer son bâton d'olivier au sol pour faire taire les murmures.


J'ai été commis selon le Droit Canon à la défense de Julien Offray, Procureur du languedoc au moment des faits qui lui sont reprochés, et en tant que son avocat, devais pouvoir le rencontrer pour préparer sa défense, ce qui me fut dénié. Puis les geôliers romains prétendirent sous vos ordres me vouloir fouiller pour pouvoir recontrer Julien Offray et préparer son procès, alors même qu'il ne se trouvait plus dans les geôles, visiblement discrètement évacué par je ne sais quelle porte et présenté par devant cette Cour, sans même que nous leurs avocats en soyons informés...

Votre Eminence, si je ne vous savais pas si pleine d'humour et de sainte malice, je croirais qu'il s'agit ici d'une mascarade.... mais j'imagine que les meilleurs histoires étant les plus courtes, nous allons procéder avec civilisation et selon les règles et prendre le temps de conduire de vraies discussions, et de véritables échanges entre la Procure et la Défense, entre la grosse dame et le damoiseau inconséquent et le Tribunal Divin, via leurs avocats que cet Ecossais et le Grec que je suis.

Votre Eminence.

Et le vieil homme s'inclina sèchement.
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Primat de France, Archevêque de Rouen et Inquisiteur de la Foi
Odoacre est sur Twitter !

[Julien Offray]

Les choses s'étaient déroulées très vite, et Julien avait un peu de peine à suivre le déroulement des évènements.

Il avait d'abord été question de l'emmener dans une cellule vide afin que Madame Pouyss puisse recevoir une visite, et que tous deux puissent s'entretenir avec leurs avocats respectifs.

Finalement il avait été mené quasiment directement devant le tribunal, et il ignorait si Madame Pouyss avait pu recevoir la visite qu'elle attendait.

Il fut tiré de ses pensées par un commentaire pour le moins incongru de sa camarade d'infortune :

[Gandalf_Nim]

Gandalf était venu au procès, car il se disait qu'il serait peut-être amené à comparaître...

Dès les premières minutes, il sentit que ce procès n'allait pas être un moment facile. Alors que le Cardinal Lorgol offrait aux accusés la possibilité de se repentir, Mme Pouyss refusait avec obstination...

Pire, elle se permettait d'insulter Sa Sainteté. A ces mots, Gandalf tressaillit. Voilà qui était proprement intolérable.

Puis intervinrent les avocats...

A son habitude, la Garde Papale avait visiblement fait du zèle, et les deux avocats n'avaient pû préparer correctement la défense. Voilà qui n'était guère surprenant.

La diatribe d'Odoacre le fit sourire et Gandalf n'était pas loin de penser qu'il y avait du vrai dans ce que disait cet homme.

Cela dit, il se reprit, car les accusés avaient tout de même été odieux et injurieux envers l'Eglise, et envers le Cardinal Lorgol.

[PouyssWJr]

Un jeune homme attendait au sein de la foule. Discrètement, il sourit pendant que les gens autour de lui exprimait leur colère devant ce qu'ils considéraient comme un scandale. Décidément, cette forte femme avait bien le caractère qu'on lui avait décrit. Quel dommage qu'il ne l'ait pas connue plus tôt.
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[jandebohem]

Après la relève de la garde et la visite des geôles, l’excursion romaine de JandeBohem s’achevait à la chapelle Saint Arnvald

[Lorgol]

Lorgol écouta avec détachement la diatribe des avocats qui venaient de faire irruption dans les débats. Puis il prit la parole...

Je ne crois pas que le sacré tribunal de la rote apostolique vous ait autorisé à intervenir. Mon interrogatoire s'adresse aux accusés, et vise à savoir si iceux seraient prêts à s'amender, ce qui aurait peut être pu nous éviter de fastidieuses discussions, et surtout d'avoir à subir la mauvaise foi de ceux qui se refusent à admettre une évidence pourtant manifeste. Mais enfin, aux dires de Madame Pouyss, il ne semble pas que la détention ait fait réfléchir les intéressés, loin s'en faut.

Quant à la garde pontificale, frère Odoacre, elle a toute ma confiance pour nous garantir des trames obscures des hétérodoxes, que nous savons enclins à toutes les bassesses.

Puis, s'adressant à Madame Pouyss...

Comment osez-vous, misérable ribaude, insulter ainsi sa sainteté le Pape Eugène! Regardez-vous, vile créature: le vice dégouline de votre bouche comme la graisse suinte de tous vos pores. Vous vous laissez manifestement aller au plus pitoyable des penchants, à savoir celui de la gourmandise. Souvenez-vous des enseignements du prophète, qui à l'occasion du siège d'Aornos déclara...

[muad_dib]

Muad ecoutait tout le monde avec un profond interet. Il savait que a cause de son impulsivité, qui bien souvent lui faisait dire des choses depassant sa pensé, il se retrouverait un jour sur le banc des accusés.
Il sourit cependant aux paroles de Mme Pouyss. Plus que de l'audace c'etait du courage dont elle faisait preuve.
Muad se dit que cependant que meme si sa sainteté le legume n'etait pas vraiment un exemple comme il devrait l'etre il ne falait pas se montrer aussi agressif a son encontre. Quelqun avait il pensé a l'arroser d'ailleur??

[jandebohem]

c'est sûr, ils trépignent déjà derrière la porte les lourds torchés incendières avec leurs gros fagots

[Julien Offray]

Julien avait patiemment attendu que tout le monde se calme, et que l'on lui donne l'ordre de formuler sa réponse.

Une multitude de choses lui tournait en tête, il avait tant à dire pour rendre sa défense cohérente...
Il jugea cependant plus opportun de répondre le plus clairement possible à la question de Lorgol, feignant ainsi une soumission respectueuse qu'il n'éprouvait évidement pas :

J'abjure mon erreur, je reconnais la très vénérable Eglise de Rome comme l'unique dépositaire de la vraie foi, et je jure de respecter ses représentants à l'avenir.

Il avait prononcé ces paroles d'un ton monocorde et calme, en fixant le masque du cardinal d'un air froid et neutre.

Il se demandait comment les choses évolueraient à présent...
Il n'osait croire que cela serait si facile...

[MmePouyss]

[Lorgol]

Lorgol fut quelque peu surpris de la réponse de Julien Offray. Il s'attendait à ce qu'une nouvelle fois, celui-ci déverse sa bile sur le clergé, l'église et tous les saints, mais il n'en fut rien. Le cardinal ne put s'empêcher de l'écouter avec délectation, sentant bien qu'il se faisait violence. Il esquissait un sourire invisible derrière son masque.

Il fit cette réponse...

Alors, mon fils, au nom du Tout-Puissant, de Christos et d'Aristote, sois lavé de tes péchés. Le sacré tribunal de la rote apostolique t'infligera pénitence, que tu seras tenu d'honorer.

En attendant, tu es libre.

Puis, médusé par les propos de Madame Pouyss, il rétorqua...

Pauvre folle. Non contente de proférer des insultes contre ton clergé, tu fais acte de l'apostasie la plus crasse. Sois maudite!

Bien sur que Dieu existe. Il existe parce que chaque effet a sa cause, et que chaque cause est l'effet d'une autre, puis d'une autre, puis d'une autre, jusqu'à la cause première de tous les effets, qui est Dieu. Ton affirmation est aussi stupide que révoltante pour qui n'est pas un ignoble hérétique comme toi.

Lorgol fit signe à Ossian Maccumhail...

Oui, je vous conseille de fort bien préparer la défense de cette créature repoussante. Elle en aura bien besoin.

Qu'on la renvoie en cellule!

[Odoacre]

Odoacre s'apprêtait à répondre à Lorgol pour lui signifier qu'il était en droit de s'exprimer lorsqu'il le déisrait dans la mesure où la Rote avait commis la première une infraction en précipitant les choses sans respect d'aucune forme...

Mais son "client" qu'il défendait à titre bénévole le prit de cours en abjurant piteusement...

Odoacre pinça les lèvres... il pensait bien que le jeune homme n'était pas un .... soldat dans l'âme mais tout de même... il l'aurait imaginé en train de vouloir tourner les choses de façon tarabiscoter et exhumer de vieux privilèges languedociens accordés par un Pape de l'ancien temps autorisant les procureurs languedocien à conférer le Titre d'Asmodée à un Cardinal de son choix.... ahem...

Il se racla la gorge pour parler lorsque la grosse Pouyss explosa.





Il sentit un silence de mort se faire dans l'assemblée... un silence horrifié par le blasphème...

Puis Lorgol qui tout simplement accorda son pardon à Offray... c'en était un peu trop....Odoacre détestait se sentir écarté de la sorte et il décida de suivre son plan d'urgence malgré tout, ne serait-ce que pour pouvroi se défouler un peu verbalement et enrichir le procès.

Après l'injonction aux gardes de Lorgol, le vieux diacre vit une ouverture pour reprendre la parole sans autorisation, car il n'en aurait plus l'occasion, même s'il savait pertinemment que cela serait très mal venu et que cela attirerait l'inimitié du Tribunal contre son client... il haussa les épaules, il répétait toujours qu'au pire... il ferait plus que mourir en fait car il n'était certainement pas sincère... mais bon... le Droit Canon lui imposait de le défendre.... il démontrerait ainsi l'ineptie de ce Droit Canon qui permettait de sauver des flammes ceux qui méritaient d'y rôtir... même si le pardon si facilement accordé par Lorgol révélait en vérité la plus grande force de l'Eglise... qui était en même temps sa plus terrible faiblesse.... le PARDON.... on s'en souvenait encore à Canossa....

Il s'exclama donc





Votre Eminence !!! Voyez ceci !!!!


Et il sortit de sa bure la bouteille de liqueur presque vide qu'il avait arraché des mains du mendiant à l'entrée du tribunal.



Je ne peux en conscience et par amour de la Vérité laisser ceci caché... et je ferai injure à Julien Offray en ne permettant pas que soit fait une véritable lumière sur les tenants et les aboutissants qui le conduisirent en ce lieu !!!

Voici ce que je trouvai sur Julien Offray, Procureur du Languedoc, plus précisément dans l'un de ses grandes poches de chausse juste avant qu'il ne se fasse arrêter par la garde.... la bouteille tomba alors lors de l'arrestation, et je crois bien qu'un miracle me permit de la sauver de la destruction par impact sur dallage aristotélicien !

Il s'agit d'une liqueur très particulière....


Il leva bien haut la bouteille devant le tribunal, puis devant l'assistance en marchant. Elle n'avait pas d'étiquette, ce qui arrangeait bien l'avocat.

Un mélange artisanal de Calva et de Chouchen.... oui... vous pouvez être horrifié ! La boisson sainte des immondes Phokaiste Normands et en somme des Normands en général dont la majorité sont des crypto-phookaistes mélangée avec le breuvage détestable qui rend les Bretons si particulièrement obtus et hermétiques dans leur grande majorité à toute finesse intellectuelle.

En bref, il s'agit d'un alcool, mais avant tout d'une Liqueur Sans Nom tout droit sortie de l'Alambic de la Créature Sans Nom, l'esprit normand instillant l'hérésie dans le sang, et l'esprit breton répandant la bêtise et les caractère de mule qui fait soutenir et défendre avec force tant que la boisson agit les positions les plus hérétiques qui soient !


Julien Offray était ivre de cette boisson en venant à Rome... qui la lui a fait boire, qui la lui a vendue ??? Telle devrait être en vérité la seule question que devrait se poser ce Tribunal, et je dépose ici une demande officielle pour qu'une enquête soit diligentée par la Très Sainte Inquisition afin que l'on retrouve les personnes qui ont fabriqué cette boisson, qui la lui ont procuré, voire les personnes qui auraient forcé Offray à la boire presque entièrement avant de se rendre en place d'Aristote !!!

Car j'ai bien senti son haleine alcoolisée pendant que me trouvé près de lui lorsqu'il commit son crime, et je me dois d'insister sur ce point car, Votre Eminence, je crois volontiers que votre masque et le martyr que subissâtes vous ait ôté à jamais le sens d'Odorat.

Et il s'inclina devant la Cour, faisant claquer son bâton d'olivier sur les dalles, et reculant d'un pas pour se remettre aux côtés de son clien.
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Primat de France, Archevêque de Rouen et Inquisiteur de la Foi
Odoacre est sur Twitter !