L'Eglise Aristotelicienne Romaine The Roman and Aristotelic Church

[urbs]

d'Urbs dit de Serves, Marquis de Dreux, Comte de Gravelines, Baron de Serves et accessoirement pair de France; arriva à la place d'Aristote, tôt le matin. Urbs accompagné de sa garde personnelle avait mis plusieurs jours afin d'arriver en ce lieu si éloigné qu'était Rome.
Il souhaitait présenter une requête auprès de la haute assemblée ecclésiastique, la Curie. Il demanda audience afin de statuer sur un problème bureaucratique et personnel à la fois. L'hérauderie avait statué sa mort et le transfert d'héritage à son fils.
Urbs n'avait pu rester en royaume de France, ni voir sa famille, lui déchirant le coeur. Cette douleur, il la passait dans la croisade contre Grenade et un long siège à Murcie.
A son retour, tout le monde le croyait mort dû à son absence et à des rumeurs véhiculés des faubourgs de Paris. Urbs tentait de retrouver ses biens légitimes, repoussant la date où son fils hériterait lorsqu'il serait réellement mort. A l'hérauderie, il lui avait été opposé des funérailles mené par un curé, puis une reconnaissance de sa mort par un curé et enfin un acte officiel de l'Eglise aristotélicienne sur sa mort. Suite à une nombreuse correspondance avec les cardinaux et autres hommes d'Eglise, il lui avait été suggéré de venir à Rome-même. Beaucoup de surprises et d'interrogations entouraient cette soi-disant mort prouvé par des actes inconnus des cardinaux eux-même ou de vue sans qu'il y ait un seul témoin d'un cadavre ou d'un enterrement d'une boîte vide...
La situation était complexe. Urbs le savait en revenant mais certains faits qui l'avaient fait partir, s'atténuaient et l'appel de sa famille en son coeur l'emportait face à la bureaucratie de l'Hérauderie de France et de l'Eglise Aristotélicienne non informé de sa disparition selon les différentes discussions avec les cardinaux.

Urbs se présenta à des gardes afin d'être conduit à proximité de la curie pour rencontrer le camerlingue et les cardinaux. Il n'y avait point de rendez-vous fixe pris, puisque la longueur d'un tel voyage ne peut se juger à l'heure près... Il attendit patiemment accompagné de deux hommes sur un ban en l'attente de voir l'habit si unique des cardinaux. Quelque soit le rang d'un noble, en la maison d'Aristote, nul ne peut déranger la réunion en ces lieux sans manquer de respect à la religion aristotélicienne...
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Comte de Gravelines, Baron de Serves.
Directeur du Grand Festival de la Couronne.
Serviteur de la Couronne de France et d'Aristote

[MarcLancien]

Le bruit de l'arrivée de ce qui semblait être un haut noble et sa suite en place d'Aristote avait été rapporté au secrétaire pontifical.

Des gardes lui ayant signalé que cette noble personne souhaitait rencontrer le camerlingue, Marc sortit sur la place et se dirigea en souriant vers Urbs.

Bienvenue à Rome, que le Très Haut veille sur vous,

Je suis frère Marc l'ancien, secrétaire pontifical. Si, comme il m'a été rapporté, vous souhaitez un entretien avec son éminence Anguillerusée notre Camerlingue, je vous propose, après vous être rafraichi et restauré, de vous rendre dans les Bureaux des cardinaux où vous pourrez faire connaitre votre requête. Je préviendrai alors son éminence de votre arrivée.

Marc désigna de la main l'entrée des bureaux.
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[urbs]

Urbs salua le secrétaire pontifical et lui répondit:

Je vous remercie de cet accueil. Que le Très Haut soit avec vous.
En effet, une correspondance accrue a conduit à venir en ce lieu et de m'entretenir de vive voix avec le Camerlingue et les cardinaux. Pour votre proposition, je me suis déjà rafraichi et restauré, tôt ce matin.
Je vais donc dans le lieu que vous m'avez indiqué
Bonne journée et prière.

Le Marquis, après avoir salué le secrétaire pontifical se dirigea vers l'entrée des bureaux des cardinaux, toujours escorter de ses deux compagnons.
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Comte de Gravelines, Baron de Serves.
Directeur du Grand Festival de la Couronne.
Serviteur de la Couronne de France et d'Aristote