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[FR]Hagiographie du Pape Grégoire VII

 
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Jolieen



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MessagePosté le: Jeu Juil 04, 2019 10:13 am    Sujet du message: [FR]Hagiographie du Pape Grégoire VII Répondre en citant

Citation:

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Hagiographie du Pape Grégoire VII

« Rares sont les bons que, même en temps de paix, sont capables de servir Dieu. Mais très rares sont ceux qui pour les Vertus ne craignent pas la persécution ou sont prêts à s'opposer aux ennemis de Dieu. »

Présentation


La vie pieuse et productive d'Ildebrando de Soana, qui fut Diacre, Prêtre, Legat Apostolique, Évêque, puis Pape et grand réformateur et défenseur de l'Église. Exemple vivant des Vertus, il n'a jamais hésité à s'opposer aux puissants qui abusent de leur position contre la Foi et les faibles. Aujourd’hui il siège en la communion des saints comme le Saint patron des gouvernants et des législateurs, qu'il conduit par l'exemple et la prière à suivre la Foi et les Vertus dans leurs fonctions.

Enfance

On sait peu de l'enfance d'Ildebrando de Soana, le futur Pape Grégoire VII : naît à Soana en Toscane au plus tard vers 1020 dans une famille d'origines humbles, le fils d'un charpentier comme le Second Prophète.
Enfant, il fut envoyé pour étudier à Rome, où son oncle était abbé d'un monastère sur l'Aventin. Le jeune Ildebrando avait créé un lien très fort avec son professeur, Giovanni Graziano, qui devint plus tard le Pape Grégoire VI.
Le lien entre les deux était si fort que, lorsque le pape Grégoire fut forcé d'abdiquer pour de fausses accusations faites par l'empereur, Ildebrando le suivi en exil en Allemagne.
Ici, le saonais continua ses études et entra en contact avec les mouvements de réforme de l'Église, contacts devenus plus fréquents après son transfert à l'abbaye de Cluny après la mort de son ancien maître.
C'est précisément sur la proposition de ces réformateurs qu'Idebrando fut initié à la carrière ecclésiastique.

Carrière Ecclésiastique

Le premier pas d'Ildebrando fu la nomination au prestigieux poste de Sous-diacre du Saint-Siège, une tâche dans laquelle il s'engagé avec tant de dévouement qu'il fut plus tard nommé légat apostolique en France.
Dans le rôle de légat apostolique, confirmé par plusieurs papes, il réussi à vaincre différentes hérésies et, résultat étonnant pour l'époque, à obtenir par la cour impériale la reconnaissance officielle de l'autonomie du clergé dans l'élection du pape, sur lequel les Allemands faisaient encore des revendications illégitimes.
Seulement deux ans plus tard et à la suite de la reconnaissance obtenue, le Pape publié l'édit qui sanctionnait pour la première fois que seul le Collège des Cardinaux pouvait choisir légitimement le successeur de Titus.
En reconnaissance pour ses excellents services, Ildebrando fut nommé abbé de Saint Sylphaël Hors-les-Murs et devint bientôt le principal promoteur et créateur d'une politique pontificale qui obtint de nombreux succès.
Le 22 avril 1073, juste un jour après la mort de son prédécesseur, l'abbé Ildebrando fut élu Pape par les Cardinaux tandis que le peuple de Rome acclamait déjà son nom dans les rues.
Lettre de Saint Grégoire VII à un ami a écrit:
Vous m'êtes témoin, bienheureux Pierre, que c'est malgré moi que votre sainte Église m'a mis à son gouvernail.

Bien que réticent, il accepte l'élection et choisit le nom pontifical de Grégoire, en hommage à son ancien ami et maître. Un signal au monde entier que son pontificat n'accepterait pas les injustices et les ingérences souffertes dans le passé.

Pontificat

Ayant appris son élection, puisqu'ils avaient peur de sa sévérité en respectant le dogme et le droit canon, de nombreux évêques corrompus et éloignés de la Foi essayèrent de mettre l'empereur Henri IV contre lui, déclarant qu'il n'avait pas autorisé l'élection comme il prétendait pouvoir le faire.
Le nouveau pontife, montrant à nouveau son dévouement et sa confiance dans les Vertus, écrivit au souverain allemand l'informant de son élection à la papauté en accord avec le dogme et les lois de l'Église. Ceci sans faire mention et donc en niant les revendications impériales sur la nomination.
Henri, face aux indéniables raisons de Saint Grégoire, ne pouvait s'empêcher de saluer l'élection du nouveau pape prétendant, avec peu de succès, qu'il avait choisi l'élu.

La lutte contre la simonie et la défense du célibat

Dans les décennies précédentes, profitant de la faiblesse de l'Église, de nombreux souverains avaient illégalement nommé des évêques en échange de grosses sommes d'argent, sans que celles-ci soient dignes de l'épiscopat.
Beaucoup d'entre eux vivaient maintenant comme des comtes laïques, ils avaient pris une femme et quelques-uns encore avaient généré des enfants.
Le résultat fut la présence de nombreux évêques totalement ignorants de la doctrine et des règles de l'Église, qui ne pensaient qu'à s'enrichir et à jouir de leur position.
La priorité du pape Grégoire fut donc de rétablir l'ordre à un clergé complètement éloigné du message des Prophètes et de l'exercice des Vertus afin de restaurer enfin la dignité et la mission de l'Église.
Lettre de Saint Grégoire VII à l'abbé de Cluny a écrit:
Si alors avec les yeux de l'esprit je regarde à l'ouest, au sud ou au nord, à peine je trouve des évêques légitimes par élection et par conduite de vie, qui se laissent guider par les Vertus.

Le pontife convoqua alors un concile au Latran pour prendre des mesures contre la simonie et le concubinage : c'était le début de la Réforme Grégorienne.
Le concile déposé tous les évêques qui avaient acheté leur nomination et condamné à l'excommunication tous ceux qui n'avaient pas renoncé aux avantages obtenus par simonie.
Peu de temps après, Grégoire confirma le célibat pour le clergé en imposant des peines sévères pour ceux qui avaient violé et libérant les fidèles de l'obéissance à ces évêques qui avaient permis aux prêtres de se marier.
Mais surtout, il condamna et interdit, sous peine d'excommunication, la nomination des évêques par les souverains temporels, crime contre l'apostolat et le Très-Haut lui-même.
Cela le mettait inévitablement en contraste avec de nombreux souverains et en particulier avec Henri IV, qui obtenait une énorme richesse des nominations illégitimes des évêques.
Saint Grégoire savait bien que Henry et les évêques qu'il avait nommés feraient tout pour l'arrêter.
Lettre de Saint Grégoire VII à l'évêque de Canterbury a écrit:
Vous comprendrez à quel point il est dangereux pour nous d'agir contre eux et combien il est difficile de leur résister et de juguler leur méchanceté.

Malgré l'opposition, il poursuit son travail de réforme et de renouveau et de nombreux autres souverains, mus par la Foi, se reconnaissent vassaux du Siège Apostolique et se soumettaient à la primauté du Successeur de Saint Titus.
En 1075, le Pape composé le Dictatus Papae : une collection de vingt-sept propositions qui réaffirmèrent les principes sur le rôle de l'Église et du Pape en son sein dictés par les Écritures. (Pour plus d'informations voir le texte et le commentaire)

L'affrontement avec le souverain allemand

Dans un premier temps, Henri, engagé à étouffer les révoltes de ses sujets contre son gouvernement tyrannique, eut prétendu de soutenir le Pape.
Il fait même acte de soumission au Pape et demandé pardon pour les nominations illégitimes qu'il avait faits, promettant de soutenir la réforme de l'Église.
Dès qu'il a résolu les problèmes internes, cependant, il retourné à nommer les évêques et au lieu de maintenir sa promesse il promut des excommuniées comme ses conseillers personnels.
Le pontife, toujours ému par sa forte foi, écrivit une lettre à l'empereur lui demandant de changer son comportement et lui proposant de trouver un compromis pour maintenir l'unité de l'Aristotelité.
La réponse d'Henri ne tarda pas à venir : la nuit de Noël de 1075, pendant la masse, un partisan d'Henri kidnappé Grégoire essayant de le faire sortir de l'église pour le tuer.
Peu de temps après, cependant, Saint Grégoire sorti indemne de l'église et calmait les gens qui s'étaient levés pour défendre leur pasteur.
On dit que l'agresseur se convertit après avoir parlé au pape et qu'il passa le reste de sa vie à prier en tant que moine.
Dès qu'il sut ce qui s'était passé, déçu par l'échec de ses machinations, Henri décidé d'agir ouvertement : le janvier suivant, avec le soutien des évêques qu'il avait nommés, organisa un concile illégal qui déposa Grégoire. Après un crime aussi grave, Grégoire ne pouvait qu'excommunier Henri et le dépouiller de son trône.
Excommunication d'Henri IV, lu par Saint Grégoire VII aux évêques réunis à Rome a écrit:
Confiant dans le povoir de lier et de délier, sur Terre comme au Ciel, que m'a été donné de Dieu, je conteste au roi Henri, fils de l'empereur Henri, qui s'est élevé avec un orgueil sans bornes contre l’Église, sa souveraineté sur l'Allemagne et sur l'Italie, et je délie tous les aristotéliciens du serment qu'ils lui ont ou qu'ils pourraient encore lui prêter, et leur interdis de continuer à le servir comme roi.

Immédiatement tous les sujets de l'empire se révoltèrent contre Henri, même ses amis évêques l'abandonnèrent et il se retrouva complètement seul.
Quand il réunit un synode pour nommer un nouveau pape favorable à lui aucun autre se présenta.

Le pardon de Canossa

Les princes allemands demandèrent à Grégoire la permission de poursuivre Henri et de lui destituer, mais en même temps le souverain allemand arriva en Italie pour demander une rencontre avec le pape.
Le pontife, se trouva alors face à la croisée des chemins : il pourrait laisser poursuivre Henri, obtenir gloire et prestige et briser un rival; ou étendre la main de la miséricorde, offrir à nouveau le pardon à un croyant perdu, indiquer le chemin de la pénitence et de l'absolution.
Saint Grégoire, Pasteur du Monde et Serviteur des Serviteurs de Dieu, inévitablement choisi le second chemin.
Il répondit aux principes, et implicitement à lui même, qu'Henri devait demander pardon et faire pénitence et qu'il l'attendait à Canossa, où il était invité de la femme pieuse qui possédait ces terres.
Henri vint seul aux portes de Canossa comme un humble pénitent, vêtu seulement d'un froc usé. Pendant trois jours, dans le froid de l'hiver, sans nourriture ni eau, il attendu d'être reçu par le pape.
À l'aube du quatrième jour, un messager sortit de Canossa en lui disant que le pape était prêt à lui pardonner et par conséquent Henri fit acte de soumission à la papauté.
Il que pour le propre orgueil avait osé s'élever au Très-Haut lui-même, était contraint à s'humilier s'humilier pour obtenir le pardon et à reconnaître qu'il était loin en dessous de Dieu et de son Vicaire.

Dernières années et Décès

Sa bonté et sa magnanimité, cependant, ne furent pas rendues par Henri, qui après quelques années déclara à nouveau Gregoire déposé et nomma un antipape.
Cette fois, cependant, Henri décida d'éliminer définitivement le pape qui s'était tant battu pour défendre l'Église et s'installa avec son armée contre Rome.
Grégoire, était vieux et fatigué, décidées de laisser la ville pour sauver le peuple de la guerre et il se retira en exil à Salerne.
Le succès d'Henri ne dura pas longtemps : en guerre contre ses propres enfants, il fut finalement déposé et mourut seul et en disgrâce.
Peu de temps après le grand pontife expira sereinement et réconforté par la prière, certain qu'il atteindrait finalement le Paradis Solaire.
Les fidèles, qui avaient tant aimé son bon gouvernement de l'Église, lui rendirent les honneurs dus à un pape et en attendant qu'il pût revenir à Rome ils écrivirent sur son cercueil :
Épitaphe de Saint Grégoire VII a écrit:
Dilexi iustitiam, odivi iniquitatem, propterea morior in esilio.
J'ai aimé la justice et détesté l'iniquité ; c'est pourquoi je meurs en exil.

Son successeur, Victor III, avait toutes ses décisions confirmées et il excommunia et punit l'antipape usurpateur qui avait forcé Gregoire à fuir.
Aujourd'hui, Saint Grégoire est considéré à juste titre comme un grand réformateur et l'initiateur de ce mouvement de renaissance dans l'Église qui a culminé dans le Renouveau de la Foi, dont il est le principal précurseur.



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Cardinal-Deacon of the British Isles -Bishop In Partibus of Lamia - Prefect to the Villa of St.Loyat - Expert to the pontificial collages of Heraldry - Assessor to the Developing Churches
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