L'Eglise Aristotelicienne Romaine The Roman and Aristotelic Church

[Max12]

Il enlevait ses bottes en l'écoutant, il avait hâte de plonger dans l'eau.

- Faisons ainsi ! Vous êtes en sécurité ici de toute façon.

Il se pinça la lèvre, il avait vrai qu'il n'avait pas de rechange vu qu'il se baignait nu d'habitude...

- Je vais éviter de mettre une robe ! Je garderais mes braies et je nettoierai ma chemise dans l'eau point trop le choix...

Il regarde l'endroit que lui indique Ode et hocha la tête en guise d'accord.

- Cela me va et je ne vous importunerais pas, le lac est poissonneux au faite pour information.

Il lui sourit en défaisant lentement sa chemise, il marcha dans l'eau fraîche, qu'elle agréable sensation.

- Il faut se méfier de l'eau qui dors et je ne parle pas que du lac !

Il rit doucement en l'observant.

-Et je ne pense pas que vous soyez à une branche d'un de mes voisins si vous traversez vite leurs contrées !

Il la regarda en lui parlant calmement.

- Prenez tout votre temps car moi, je compte le faire...
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[Ode]

La jeune Kerloc'h grogne en détournant le regard de lui qui commence à se dévêtir avant même qu'elle ait amorcé son propre effeuillage.
Pourtant elle ne manque pas de rire à ses allusions taquines en s'éloignant plus prestement et s'assurant d'être à l'abri de son regard pour laisser choir sa robe en dégageant ses bottines alors que son équidé est attaché à l'arbre le plus proche de la rive.

Poissonneux!
Ahem, pourvu que ce soit pas le moment du fraie.

Vêtue légèrement, pénétrant doucement dans l'onde fraîche, la jeune femme frémit de tout son être en soupirant d'aise tellement la température de l'eau soulage celle du corps.
Dos à l'endroit où doit se situer le Comte, Ode s'immerge pleinement, même sa longue chevelure est préalablement détachée pour flotter un moment avant de disparaître totalement quand elle fait quelques brasses sous la surface.
C'est tellement agréable qu'une fois sous l'eau, elle en oublie presque la présence masculine.
En remontant à la surface, elle perce cette dernière d'une profonde inspiration et sent frétiller entre ses cuisses un écailleux de bonne taille.

Hééééééé!
Rassurez moi les brochets ne viennent pas si près du rivage?

Est-il dans l'eau encore ou non?
Il lui a dit prendre son temps et elle aussi donc...
Quelques brasses pour revenir plus près de la rive à l'endroit où elle a pied.
Immergée jusqu'aux épaules, la jeune femme regarde malgré elle dans la direction où il est censé se trouver.

Votre chemise est nettoyée?
Je ne savais pas que les hommes pouvaient faire la lessive!

Replace ses lippes dans l'eau pour rire et observer devant son nez les bulles se profiler.
D'accord elle est taquine mais ce n'est pas méchant, il reste assez rare de voir un homme faire ce genre de choses, surtout un noble.
Profite de l'eau pour laver au mieux ses cheveux et frotte vigoureusement son corps tout en sautillant d'un pied sur l'autre pour éviter la vase qu'elle aime bien moins.
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[Max12]

Max enleva sa chemise avant de glisser doucement dans l'eau et d'immerger sa chemise entièrement, il rejoignit la rive afin de l'étendre et retourna ensuite dans le lac, la fraîcheur de l'eau lui fit un bien fou !

Il fit quelques brasses avant de plonger sous l'eau, le silence régnait en ces lieux, il ferma les yeux en se frottant la tête, qu'est qu'il aimait ce lac ! Il remonta à la surface et entendit la Vicomtesse, il lui répondit en haussant la voix.

- Je n'ai jamais eu de problème avec les brochets !

Il nagea un peu et tourna le regard en direction de Ode.

- Je l'ai rincé simplement, ce n'est pas une tache immense ! Est-ce l'eau vous plaît ?

Qu'elle chance d'avoir un lac se dit Max, il replongea sous l'eau observant les poissons.
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[Ode]

Bah quoi?
C'est pas carnivore un brochet?
Sa grand mère lui dirait "qu'une petite bête ne peut pas manger la grosse" alors les propos du Comte confirme cette phrase ce qui amuse la jeune femme.
A sa question, la jeune femme ferme les yeux un instant avant de lui répondre.

Elle est parfaite!
Vous avez bien fait les choses.

Odinette rit doucement car c'est le Très Haut qui offre aux hommes ces magnifiques espaces de jeux et de détentes.
Comme lui sans même le voir, elle repart sous l'onde pour explorer un peu plus loin les merveilles du lac.
Elle remonte de temps à autre à la surface sans se préoccuper de Max avant de se décider à sortir car son équidé commence à s'impatienter pour elle ne sait qu'elle raison, la faim peut-être?

Pour le coup, elle prend soin de dissimuler ses atours que l'eau gardent collés à son corps, laissant deviner plus aisément sa silhouette féminine que lorsqu’elle est vêtue de ses humbles robes de couleur sombre.
Prestement en évitant de regarder dans la direction où le Comte se trouve, la jeune femme sort petit à petit des eaux du lac avant d'enfin parvenir sur la rive et se tourner vers le lac pour l'admirer en ajoutant sans même savoir si il l'entendra.

Je ne sais même pas si il y a un lac sur la Vicomté...

Une chose est certaine, elle l'espère grandement.
Tout en profitant du filet d'air qui traverse les feuillages, la jeune Kerloc'h presse le linge humide pour qu'il sèche plus rapidement sans quitter le lac du regard.
Plénitude totale, se sent beaucoup mieux et vive grâce à cette eau salvatrice.
Elle saura le remercier comme il se doit pour avoir partager l'eau de son lac.
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[Max12]

Il remonta à la surface au moment au Ode lui adressa la parole. Il passa ses mains sur son visage en riant, drôle de Bretonne pensa le comte.

Il rejoignit ensuite la rive en faisant quelques longueurs sous l'eau, il aimait l'eau, mais point les navires, bizarre...

Max secoua la tète et passa une main dans sa chevelure afin d'enlever l'excédent d'eau et s'assit sur la rive en observant devant lui.

- C'est mon petit plaisir ceci...
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[Ode]

Un fin soupir de contentement, peu à peu le vent léger et la chaleur ambiante sèche ses sous vêtements et elle envisage déjà d'enfiler une tenue propre, une longue tunique noire, humble, sans ornement, sans fioriture, sans froufrou ou rien, le plus simple du monde dans un tissu léger.

Lentement elle quitte le spectacle que lui offre ses yeux pour se diriger vers son équidé, flattant son flanc avant de prendre dans sa besace la tunique. L'instant fraîcheur, revigorant est terminé, il lui faut songer au futur départ mais avant un bon repas et du foin pour son cheval.
La tunique enfilée, Ode essore légèrement ses longs cheveux avant de les remonter en un chignon bordélique, oui elle a pas le temps de se mettre à les coiffer là.

Elle sourit à la phrase du Comte sans mot dire, laissant le silence et le chant des oiseaux conclure sur ce moment de sérénité, de plénitude. Nouveau soupir et elle range son linge sale et détache son équidé en claquant de la langue l'invite à faire demi tour.

J'aime la mer!
J'aime l'océan!
J'aime l'eau dans tous ses états.
Des fois je me dis qu'à force il me pousserait des écailles.

Elle rit doucement en s'éloignant de la rive sans pour autant chercher à rejoindre le Comte ne sachant dans quelle tenue il se trouve et la rencontre est déjà incongrue alors elle évite d'en ajouter.

Avez vous déjà vu la mer en colère?
Le tonnerre , les éclairs, les vagues immenses...
Superbe spectacle dont je ne me lasserai jamais.

Pensivement elle stoppe ses pas afin de reporter son attention sur le lac, l'eau elle adore et pourtant la navigation c'est pas du tout son truc, c'est bien pour ça que ses voyages sont longs, c'est qu'ils se font souvent à pieds ou à dos d'équidés.
Mais ça... elle n'imagine même pas le lui signifier, il pourrait la prendre pour une folle. Soit elle l'est un peu mais tout de même!
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[Max12]

Il se leva et remit sa chemise qui était quasiment sèche, il observa Ode qui se trouvait de dos.

- J'ai vu et je vais éviter de revoir cela dans le futur !

Il remit ses bottes avant de repositionner sa dague en souriant, la fraîcheur étant encore un peu présente, il fit quelques pas en sa direction.

- Vous voulez marcher ? Votre équidé peut rester ici sans problème à vous de voir.
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[Ode]

Ses azurs perdus vers l'onde du lac, se nourrissant de ce magnifique spectacle qu'offre la Nature, elle l'écoute sans chercher à le regarder.
Déjà elle a toute confiance en lui, s'il avait voulu être désagréable il l'aurait déjà été, alors c'est confiante qu'elle détache son équidé avant de se tourner vers Max et de lui sourire en le rejoignant.

J'aimerai qu'il puisse lui aussi se sustenter, à l'auberge cela doit pouvoir se faire.
Mais marcher me sied parfaitement, il doit en avoir assez de m'avoir sur le dos.

A sa hauteur, elle se laisse guider par lui, des pas doux nus pieds, ses bottes sont encore accrochées à la selle de son cheval, marcher pieds nus dans l'herbe est une sensation qu'elle apprécie grandement, s'emprisonner les petons dans des bottes est utile mais quand elle peut l'éviter, elle le fait aisément.

Son minois se tourne délicatement vers l'homme qui a également pris un bain, Ode s'autorise à le détailler des pieds à la tête avant de lui signifier le plus simplement du monde:

Vous avez bien meilleure allure Votre Grandeur.

Un sourire amical avant de revenir regarder où elle pose ses petons tout en conservant le rythme de marche de son hôte, laissant ses questions passer le seuil de ses lippes.

Vous disiez être Comte ici depuis des années, mais si ce n'est pas indiscret de quelle région d'origine êtes vous?
J'ai cru reconnaître le chant des cigales dans votre voix.

Un nouveau sourire en cherchant du regard une habitation, l'auberge, le château, c'est qu'elle est curieuse la Odinette faut pas croire... Comment ça c'est une femme? Bah vi et alors? Tssss!
Son équidé ravi marche à ses côtés sans être contraint de la supporter, pour autant il ne cherche pas à la ralentir.
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[Max12]

- Pas de problème ! Il a fait une longue route lui aussi, un peu de foin ne lui ferra pas de mal.

Il marcha à ses côtés doucement afin d'aller à Magione et lui sourit simplement au compliment.

- Merci bien ! Je vous retourne le compliment Vicomtesse Ode.

Il observa devant lui, ils devaient traverser un bois avant d'arriver sur la route.

- Je viens de Provence, j'y vis depuis des années maintenant, mais j'ai pas vécu en bons nombres d'endroits, et vous ? Vous avez un léger accent breton, j'ai l'impression.

Il rit légèrement.

- Puis il faut dire que vous dites des mots bretons avec un accent bien de la haut!
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[Ode]

Ode sourit amusée à son compliment, il faut avouer que ça aurait pu être difficilement pire qu'avant son bain. Là, elle est presque présentable quoi que pas assez pour paraître devant le pape, mais bon, Max n'est pas Sa Sainteté alors il ne lui en tient pas rigueur d'autant que lui même peu avant n'était pas des plus élégant non plus.

Trugarez!

Le bois en approche, un peu d'ombre en prévision un sourire avant de répondre à ses questionnements.

C'est joli la Provence il paraît. Hé oui! Vous êtes fins observateur, je suis bretonne, et j'y ai presque toujours vécues sauf quelques mois passés en France avec ma soeur jumelle.
Mon accent me trahit souvent, mais je n'arrive point à m'en débarrasser.

Légère déglutition, son sourire s'estompe quelques secondes avant de revenir orner ses lippes. Parler de sa soeur dont elle n'a plus de nouvelle est toujours difficile alors elle change de sujet.

Vous êtes un voyageur alors!
Moi aussi j'aime voyager,

A quelques mètres du bois, Ode observe les arbres et la végétation environnante, toujours à apprécier ce que Dieu à permis à Dame Nature d'offrir à l'Homme.
Un cadre superbe, un Comté agréable à vivre, Max doit se plaire en ces endroits aussi curieuse elle demande.

Et vous venez souvent par ici?

Puis taquine , elle fouine les branches du regard.

Toujours pas de pendu mais un lieu ombragé et agréable.
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[Max12]

- Pourquoi vouloir s'en débarrasser après tout ? Pour ma part, je l'ai pris petit à petit l'accent du sud, je suis en né en Champagne.

Il marche doucement profitant de l'ombrage du bois, la différence de température restant cependant légère, mais fort agréable.

- Hé bien, ce n'est pas évident Magione et loin de Provence...

Il lui sourit, le bois faisant place à une route sur une légère cote menant au village.

- Je viens dés que je peux avoir 3 à 4 semaines, et vous alors première fois que vous y allez, vous avez été anoblie quand dites ?

Max regarde les branches en souriant.

- Ho on les a juste enterré parce qu’au bout d'un moment les cadavres se décomposent...
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[Ode]

Ode est amusée de l'entendant parler des accents puis dodeline de la tête au mot Champagne.

Ha? Pourquoi avoir quitté la Champagne alors?

Si elle s'imagine pas quitter la Bretagne, parfois, elle se dit que ça serait mieux. Mais pour l'instant la question de se pose pas et puis elle est de toutes façons rarement là bas.
Le petit bois est traversé tranquillement tout en conversant avant de découvrir la route pentue qui leur fait face.
Avant de répondre à son questionnement, la jeune Kerloc'h ne peut contenir un éclat de rire en l'entendant badiner sur les pendus.

Ahem!
Vous faites bien.

Mèches qu'elle replace derrière ses oreilles en réfléchissant à cette journée mémorable où elle a été anoblie par le pape. Une journée qui l'a touchée particulièrement, déjà pour l'honneur fait par le pape à son égard puis plus tristement le décès de Son Éminence Hull.
Léger soupir imperceptible avant le regarder pour lui répondre.

En février, je partais en voyage juste en suivant c'est la raison pour laquelle je n'y viens que maintenant... Et comme vous pouvez le voir, je ne suis pas encore arrivée!

Elle lui sourit avant de poursuivre

Donc là vous venez d'arriver ou vous êtes sur le point de regagner la Provence?

En avançant le long de la pente menant au village probablement, Ode aperçoit des mottes de terre sûrement du à des taupes aussi elle lui dit amusée.

Les tombes semblent bien fraîches.

Lui sourit taquine

Pourquoi avoir choisi la Provence?
Car vous m'avez dit avoir vécu un peu partout, en Bretagne aussi?

Curieuse?
Oui et elle assume pleinement.
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[Max12]

Les souvenirs se rappelèrent à lui, la peste.. Ses parents qui succombèrent et sa fuite effrénée à travers champs pour être recueilli par des moines à Bourbon, son regard s'assombrit quelques instants avant de faire bonne figure et de lui sourire.

- J'étais jeune, je voulais voir des lieux différents, la soif de l'aventure, vous voyez ?

Ils avancèrent le long de la pente, quelques paysans saluèrent le comte au passage.

- Je repars sous peu, je laisse mon comté en de bonne main avec mon intendant.

Il sourit en coin à Ode.

- Non, je n'ai pas vécu en Bretagne, mais je fus durant des années ambassadeur du Marquisat au Grand Duché.

L'entrée de Magione se profilait, le fracas des travaux se fit entendre.

- J'ai choisi la Provence, car j'ai vu que ce comté était une terre de liberté, ils s'étaient libéré eux même du joug de l'Empire, ils avaient créé un Marquisat en élisant un Marquis.

J'ai rapidement trouvé ma place en Provence, j'y suis arrivé quelques mois avant la guerre avec la France, et vous savez quoi ? J'y ai vu des gens se battant comment un seul homme face au royaume de France et à l'Empire, j'ai adhéré à leur combat et nous avons gagné.

La Provence est une terre de caractère avec des habitants déterminés à se battre face à quiconque qui voudrait les abattre.

Il fit un salut martial aux gardes surveillant l'entrée.

- Vous pensez peut être que j'en fais trop mais la Provence est un Pays qu'il faut voir aux moins une fois, je vous invite à y venir en rentrant de votre Vicomté tiens !
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[Ode]

Ode a vu son regard s'assombrir, elle a perçu en lui la profonde tristesse, une forme de mélancolie qu'il chasse bien vite d'apparence. Mais elle est empathe alors elle ressent parfois ce que ressentent ses interlocuteurs mais elle passe comme eux à autre chose en déglutissant légèrement.

Je vois parfaitement et l'on dit que les voyages forment la jeunesse.

Elle lui sourit simplement en poursuivant ses pas à ses côtés, sachant qu'elle aussi elle laissera le tout à un bon intendant, elle n'a pas le choix c'est qu'elle a à faire.
Ailleurs!
Où?
Elle ne sait pas encore.
Mais là où ses pas la guideront!
C'est certain.

Elle l'écoutait parler d'un passé qu'elle est trop jeune pour avoir vécu mais pourtant elle en a entendu parler par ses grands parents et ses parents, est-il si vieux que cela?
Ou a-t-il fait la guerre jeune?
Elle l'observe du coin de l'oeil curieuse de découvrir des petites ridules sur sa peau avant de signifier simplement.

Je ne me permettrais jamais de juger ce que vous pouvez faire pour la Provence!
Je pense que pour Nos Terres nous sommes prêts à faire de grandes choses. Et pour moi la Provence est un peu à vous ce qu'est la Bretagne pour moi!

Alors je vous comprends , je crois... Même si actuellement je n'ai jamais eu à me battre.

Elle sourit à ceux qu'ils croisent et les salue simplement d'un geste délicat de la main

Par contre j'en ai souvent entendu parlé de cette guerre... Mais désormais votre pays n'est plus en guerre et comme le mien, il a parfois des passes difficiles.

Ode aime à écouter les gens parler, et s'il désire s'épancher, elle l'entendra avec plaisir.

Et puis vous savez, les femmes ont la réputation de ne pas trop penser, je ne voudrais pas faire illusion!

Ode éclate de rire , puis elle lui dit plus sérieusement

Malgré les travaux visibles et audibles, c'est un bien joli endroit que vous avez là.

Ode tourne son minois vers lui et lui sourit sincèrement.
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[Max12]

La Guerre..Si seulement le Comte en avait fait qu'une seule.. Il regarda Ode en riant, non pas pour se moquer d'elle, mais parce qu'il aimait son cotée insouciant, Max l'avait perdu depuis longtemps, il avait vu tellement de combats, de massacres...

- Ho il y a des femmes qui pensent pour plusieurs personnes vous savez ? Ou elles vous empêchent de penser aussi !

Ils arrivèrent devant un bâtiment assez commun, mais dont la façade fut rafraîchie, il s'arrêta et lui montra l'entrée en lui souriant.

- Après vous Vicomtessa !
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