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[RP-union]Adelphe Casalièr (Remiremont) y Magoalona Eufrasia
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Remiremont



Inscrit le: 03 Juin 2020
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MessagePosté le: Jeu Juin 04, 2020 3:55 pm    Sujet du message: [RP-union]Adelphe Casalièr (Remiremont) y Magoalona Eufrasia Répondre en citant

[4 juin, la Bête enfin sur la Belle fondra ]

Depuis que la Bête a enlevé la Belle, il n'est pas un jour où elle ne la surveille. Du Languedoc où elle l'a emprisonnée, à Rome où son père et sa si belle mère un cachot lui ont baillé pour que la Belle jamais ne puisse s'échapper. La Bête l'épie, la garde, l'enserre dans ses griffes sans pitié. La Belle jamais ne pourra la quitter ! 

Le jour est venu où enfin la Bête ses envies libérera. Plus de jeux, plus de façades, plus rien ! La Belle sera à elle, livrée pieds et poings liés pour que jamais personne ne puisse lui enlever ! La Bête sourit et montre ses crocs dégarnis. Elle exulte ! Flamboie ! Dépose la peau de la Bête qu'elle n'est pas ! 

Et c'est ainsi, qu'il était une fois, une Bête docile qu'au bras d'une belle arriva. La fourrure sauvage pour une disciplinée échangée, noire toujours mais de belle qualité. Le regard émeraude, luisant, du fauve pour celui d'une mousse inoffensive posée sur une pierre, échangé. La crinière raccourcie et peignée, sage image de la Bête domptée. La traque fut la sienne mais c'est la Belle qui a gagné, la Bête elle a domestiquée. 

Regard de la pauvre Bête sur sa Belle maîtresse, émeraudes fouillant ses ténèbres. 

Rappelle toi, tu m'as déjà dit oui. 
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Magalona_Eufrasia



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MessagePosté le: Jeu Juin 04, 2020 6:24 pm    Sujet du message: Répondre en citant

[4 juin, la Belle, tête haute, à la Bête se donnera ]

Pas un jour sans que ses yeux n'épièrent le moindre de mes gestes depuis ce moment où elle avait poussé la porte du couvent où je m'étais recluse depuis toutes ces années. J'y attendais la Mort, résignée. C'était la Bête qui m'y avait trouvé... Ses griffes s'étaient resserrées sur mes bras et m'avaient entraînée à sa suite. Un petit détour en Languedoc nous donna le temps des annonces administratives et du renouvellement de serments initiés par d'autres. Puis, rapidement, la direction de Rome fut empruntée. Après tout, ne dit-on pas que tous les chemins y mènent ? Des dispositions y avaient été prises afin que je tienne la promesse que je lui avais concédée des années auparavant, avec l'appui d'un feu ardent qui avait laissé ses traces dans mon être.

Nous étions arrivés depuis quelques jours, logés à la Villa d'Azayes, chez Valentina, la dernière des filles du couple del Casalièr, Skip et Ariana. Je m'étais ébahie de cette architecture propre à l'Italie que je n'avais vue, jusqu'alors, que sur des gravures ou dans des livres. La maison était typique du Trastevere près duquel coulait le Tibre. Même loin de la France, alors que je ne connaissais pas les lieux, le fauve n'avait pas relâché sa vigilance à mon encontre. Nous avions partagé de longues discussions jusque tard dans la nuit. Parfois même, le grincement qui me tenait lieu de rire avait résonné entre les murs de la villa ou dans le jardin où nous devisions, accompagné du feulement de la Bête.

Et puis la journée des cérémonies et rites était arrivée. Je n'étais pas superstitieuse, c'est donc à son bras que je me présentais, prête à ce que soit renouvelé mon engagement dans la Foi Aristotélicienne puis celui que j'avais pris auprès de mon féroce Ami. Il fallait voir la Bête dans ses vêtements frais ! Elle avait dompté sa tignasse dont j'aimais l'aspect embrouillé au quotidien. La sagesse de cette crinière raccourcie rendait encore plus vive la fébrilité de la Bête.

Pour ma part, en guise de préparatifs à l'offrande qui serait faite, j'avais revêtu l'une des robes que mon gardien avait ait confectionner pour moi. Sa coupe était simple, mais les tissus, s'ils étaient riches et doux au toucher, avaient surtout pour avantage de ne pas être trop lourds. Ainsi, ma maigre carcasse pourrait en supporter le poids et ne serait pas gênée dans ses mouvements. J'avais laissé Valentina tresser mes longs cheveux ébène en deux savantes torsades qui touchaient le sol avant que nous ne les emprisonnions dans un joli filet de soie garni de perles aux reflets irisés. Aussi étrange que cela puise me paraître, car je ne me savais pas aussi sentimentale, la dernière touche que j'avais tenu à ajouter à ma tenue était un présent que feu mon père avait offert à feue ma mère. Une petite broche dorée, en forme de croix languedocienne, émaillée de vert.

Dernière inspection avant que de consentir au sacrifice ? La Bête plongea ses yeux dans les miens, avec une douceur brutale et infinie, comme à chaque fois que son regard sombrait dans les Ténèbres de mes prunelles. Je crus, un instant, y voir une peur intense, faisant écho à celle qui, longtemps, avait été la mienne.


Rappelle, toi, tu m'as déjà dit oui.

Un rictus léger se dessina sur mon visage ingrat. C'était ce qui me tenait lieu de sourire depuis toujours. Mes maigres doigts se refermèrent sur son bras, en une pression emplie de toute mon affection.

Et je compte bien te le redire. Tu le sais.

Libération.

Ce n'était pas une Bête et sa proie qui se présentaient ici aujourd'hui. C'étaient deux âmes en peine qui allaient gagner la liberté en se liant l'une à l'autre.
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Skip Lo Casalièr



Inscrit le: 25 Jan 2015
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MessagePosté le: Jeu Juin 04, 2020 11:03 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Alors que la Belle et la Bête se préparait et se faisait les yeux... doux?, le vieil ours, l’Aîné parmi tous les aînés, aussi se préparait. Seulement, contrairement à la Bête, l'Ours n'est pas mal léchés. Bien au contraire! Si le fils est tout de noir vêtus, c'est de blanc immaculé qu'est fait la fourrure du géniteur. Cheveux, barbe, habit. Il n'y a que la canne à tête de serpent qui reste de cet ébène finement ciselé.

Et pourtant, aussi immaculé qu'il soit, la Lumière jouant dans ses cheveux avec des éclats éblouissant, le vieillard est loin d'être aussi beau et grandiose que le couple qui le devance.

Depuis leur arrivé à Rome, à la Villa d'Azayes, il s'était amusé de les entendre rire et avoir le coeur léger. Les températures confortable, ni trop chaude, ni fraîche, avait surement contribué à la général ambiance de fête qu'il y avait dans le palais. Tout le monde s'amusait, riait. Une maison pleine de tous ses enfants! Le vieillard était parfaitement heureux et voudrait que ce temps soit éternel. Tout ce qu'il a toujours rêvé enfin réalisé. Une belle grande maison abritant une belle grande famille. Seul ombre au tableau, il manquait quand même l'un de ses fils. Son héritier. Mais Skip avait décidé de ne pas trop s'émouvoir et de profiter de la célébration.

Heureux, donc, comme jamais, au bras de son épouse, sa Douce Fleur, souriant, il entre dans la chapelle. Ce sera une journée mémorable!

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Cristòl De St-André



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Messages: 1

MessagePosté le: Ven Juin 05, 2020 12:07 am    Sujet du message: Répondre en citant

[4 Juin 1468, Un Chevalier, Un Général et une Princesse]

Aujourd'hui, Papa épouse Lona. Suau et moi on s'est préparé toutes la semaine pour arriver au dernier jour et être complètement à la bourre. C'est pas ma faute, je vous le promet. C'est la faute des amis de Suau et de Chouette. Hier soir, il y a eu des bruits étrange dans la ville et on a entendu des loups hurler, enfin, je pense que c'était des loups. Du coup, pour être certain qu'aucun des amis de Suau ne soit dévoré, on les à tous fait entrer en douce dans la maison, sans que personne ne soit au courant. Je sais pas si vous avez déjà essayé de cacher dans une chambre deux furets, une hermine, deux lapins, deux ratons (les parents de Castor), un renard, cinq chien et un chat, mais ça fait beaucoup de monde et beaucoup de bruit. Suau a été capable de les faire se taire, mais au matin, il a fallu refaire en sens inverse le trajet sans se faire voir par Papa, Pépin, Memina, Lona, Aubernard, Joanet et Anna, qui sont tous des lèves tôt.

Alors on est un peu à la bourre, mais ça parait même pas. On s'est habillé super vite. Suau et moi on avait mis des vêtements aux couleurs de St-Félix. J'ai décidé que ce ne serait pas poli d'avoir nos épées dans la chapelle et Suau a décidé qu'on devrait porter nos belles botte.

Quand je regarde mon oncle, je sourit. On dirait un Général d'armée avec son air sérieux et sa main droite glissé dans sa boutonnière. Ses bottes ciré donne encore plus de force à l'image. Ça lui ressemble beaucoup. Pépin m'a déjà dit que j'étais le portrait tout craché de Pépin Cristòl, quoi que plus blond. J'imagine qu'aujourd'hui je doit beaucoup lui ressembler aussi, parce que j'ai vu Joanet me regarder à deux fois avant de me saluer. On aurait dit qu'il avait vu un mort. Ça m'a fait rire.

Après s'être préparé, Suau a été donner les consignes aux animis*. Pour ceux qui connaissent pas ce mot, ça veux dire "animaux amis". C'est moi qui l'ai inventé. Oui oui! Bref, pas le droit de courir dans la maison, pas le droit de manger les oiseaux du voisinage, pas touche au jardin et, surtout, pas de chamaillerie. Non les ratons, vous avez pas le droit d'aller fouiller dans le compost, si vous avez faim, il y a de la nourriture là. Et on partage!

Enfin, il est l'heure d'aller à la chapelle. Mais pas sans notre Princesse.

Direction les appartements de la maîtresse de la maison. C'est moi qui frappe à la porte pour que Tina nous laisse entrer. Mais c'est elle qui sort. C'est qu'elle est très jolie notre Princesse.


Sias belor princessa qu'ai jamai vist!

Je lui sourit pour accompagner le compliment et demande l'approbation de Suau qui répond par un sourire lui aussi. Bon, son sourire parle plus que le mien. Je sais pas comment il fait, mais sans dire un seul mot il arrive a être plus expressif que moi qui ne rechigne pas à parler.

Devèm i anar, serem tardièr senon.

Ajouté de quelques geste pour signifier l'empressement. Mais, encore une fois, c'est Suau qui arrive à exprimer le plus avec un simple regard. Il y a longtemps que j'ai arrêté d'essayer de comprendre comment il faisait. Ce que j'ai dit en une phrase et plein de geste, lui, il le dit avec un battement de cil. Le résultat est là pourtant. C'est à la princesse de nous guider maintenant.

*"Nos Animis les Animaux" est de François Perrusse.

Trad:
- Tu est la plus belle princesse que j'ai jamais vu!

- Nous devons y aller, nous serons en retard sinon.
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Valentina DC



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MessagePosté le: Ven Juin 05, 2020 12:14 pm    Sujet du message: Répondre en citant

[4 juin, la princesse n'est plus un bébé !!!]

Quand j'avais appris la nouvelle, j'avais sauté partout et embrassé mon Castor. Ça y était, mon grand-frère le Bougon se mariait !! Et avec Tatie Magalona en plus ! Bon bientôt il faudrait que je l'appelle autrement que Tatie puisqu'elle allait devenir ma sœur...ça, ça me faisait encore plus bizarre que la nouvelle du mariage ! Je me mettais à la place de Cristòl et Eléos, ça devait pas être facile à accepter que sa tatie devienne sa maman...c'est comme si ma maman à moi se mariait avec Oncle Tacitus...Pouah ! Alors là c'était pas possible du tout ! J'adore mon Oncle Tacitus mais je ne pourrai jamais l'appeler papa à la place de papa...ça ferait vraiment trop drôle ! Heureusement, je savais que ça n'arriverait jamais ! J'en étais sûre et certaine de ça. Jamais ma maman ne se marierait avec quelqu'un d'autre que papa, la preuve, elle s'était mariée trois fois et bah c'était toujours avec lui ! C'était un signe ça !! Et moi quand je serais grande, je serai pareille que maman. Je n'aimerais qu'une seule personne qui ne me ferait jamais de mal pas comme Amore, lui il fallait que je l'oublie pour de bon. Il n'était pas fait pour moi, il aimait trop les dames pour s'intéresser à une petite fille comme moi...bête, vilaine, pas drôle et que personne ne comprend quand elle parle en plus...

Ce matin, j'avais eu envie d'en parler à Tatie Magalona pour lui demander ce qu'elle aimait chez mon Bougon de frère. Parce que lui aussi il était étrange, comme nous tous dans la famille, alors il doit bien avoir quelque chose pour se marier déjà deux fois ! A chaque fois que je passais une mèche de cheveu d'un côté puis de l'autre, j'inspirais pour me lancer et je me dégonflais comme une peureuse. A la place j'ai parlé de Pairin Arnault à qui appartenait la maison et que c'est parce qu'il était mort que maintenant elle était à moi. Je crois que Tatie Magalona avait aimé habiter ici et le Bougon aussi parce que parfois, en furetant dans les jardins, je les avais entendus rire et beaucoup parler. Moi aussi autrefois je parlais et je riais avec Amore, mais c'est du passé. La seule personne aujourd'hui avec qui je peux rire et parler librement c'est Cristòl mais c'est comme mon frère et ça aussi ça me perturbe, je ne sais pas encore bien pourquoi ni de quelle façon. 

Pour être aussi jolie que la mariée, moi aussi j'avais tressé mes cheveux et je les avais relevés en chignon. Je venais juste de finir quand je suis allée ouvrir la porte pour chercher mon cavalier du jour. C'est là que je suis tombée pas en pâmoison mais presque parce que le garçon devant moi il était trop beau ! Tellement beau que j'ai mis une minute à reconnaitre Cristòl ! Un moment il m'a fait penser à quelqu'un d'autre, un messer que j'avais vu sur une miniature un jour que je fouillais dans la bibliothèque de papa pour chercher un nouveau livre à lire. Je ne savais pas qui c'était mais lui aussi il avait ces yeux, et cette tunique avec des armes dessus. J'ai senti mon cœur faire un boum bizarre avant de reprendre son rythme normal. Et quand il me dit que je suis la plus belle princesse qu'il ait jamais vue, je sens que je rougis. Je ne pense pas qu'il n'a pas dû en voir beaucoup des princesses sinon j'aurais ri. Bref, j'étais toute heureuse, contente, oublié Amore et qu'il ne m'aimait plus, j'avais tout oublié !! Jusqu'à ce que je vois que mon prince charmant avait un vilain écuyer à côté de lui. Ah mais non alors !! Je ne vais quand même pas être accompagnée de mon frère pour tenir le bras de mon cavalier !! Ça se fait pas des choses pareilles à la fin !!  
Toute ma joie reflue et j'ai envie de les laisser tous les deux et d'y aller avec mon Castor mais je sais qu'il n'a pas le droit d'entrer dans l'église, je suis coincée !! Je n'ai plus le choix, je prête un bras à mon chevalier et l'autre à mon frère-chaperon-gardien et nous voilà partis pour suivre papa et maman jusqu'à l'église. 

Quand on arrive, j'ai un peu oublié ma rancune parce que l'église est très jolie. Je lâche mon frère mais je garde mon bras sous celui de Cristòl, ma tête me montrant des images de nous deux avec quelques années de plus. Ça me fait sourire et je secoue la tête en riant parce que c'est trop bête !! Je regarde mon frère le Bougon et ma future sœur et je vois qu'ils se parlent en se regardant, je les trouve beaux tous les deux même si Tatie Magalona est encore un peu pâle et mince, je me dis que j'aimerais bien être comme elle un jour.  

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ArianaAnthea Del Casalièr
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MessagePosté le: Ven Juin 05, 2020 5:00 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Le grand jour était arrivé et elle se sentait aussi fébrile qu'une pucelle le jour de ses noces ! Pourtant elle n'était ni pucelle, ni ne convolait ce jour là. Mais, de savoir que ces deux êtres qu'elle aimait sincèrement aller s'unir, cela la rendait heureuse, vraiment heureuse. C'était donc la raison de sa bonne humeur des derniers jours, du fait que partout où elle passait, elle chantonnait, et que pour l'occasion elle avait accepté de poser sur sa tête la dernière coiffe à la mode en espérant n'éborgner personne ou, tout simplement, voir choir l'édifice perché sur sa tête. Lorsque l'on est marraine puis témoin, cela faisait tout de même un peu désordre. 

Ils partirent donc en une sorte de cortège riant et discutant joyeusement, surtout la fin du cortège, car elle voyait bien que devant eux, les futurs époux semblaient fébriles, enfin surtout le futur époux. Cela, elle ne l'aurait jamais cru possible. Lui qui était toujours soit sur la défensive, soit en pleine colère ou tout bonnement complètement indifférent, là, elle sentait qu'il n'était pas à son aise comme si, en un instant, il était passé du chasseur à la bête traquée, c'était intriguant...Certes, elle n'avait pas connu son époux dans sa prime jeunesse, c'est à dire à l'âge qu'avec Adelphe à présent, mais elle n'arrivait pas à se le représenter avec cette sorte de qui vive qu'elle apercevait chez son beau-fils. Elle se rappela ses propres noces et son inquiétude, à elle, en pensant que son promis ne viendrait pas tout cela parce que le dit promis était en retard...pour, sans doute, la seule et unique fois de sa vie ! Elle sourit en y repensant et, doucement, posa sa tête contre l'épaule du dit ex promis devenu époux et elle lui murmura doucement...

Tu sais que cela me rappelle plein de souvenirs ? 
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Skip Lo Casalièr



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MessagePosté le: Sam Juin 06, 2020 2:51 am    Sujet du message: Répondre en citant

En entendant sa Douce, Skip tourne la tête vers elle et sourit. Il n'arrivera pas à lui avouer qu'il ne se souvient de rien. Enfin, pas de rien. Mais les gestes et les mots, il n'en a aucun souvenir. Il ne garde que la joie, la surprise et la méfiance de ses amis de l'époque. Il se souvient des joies extrêmes et des douleurs extrêmes. Alors qu'il n'avait d'yeux que pour cette jeune femme de 17 ans, on lui disait qu'elle en avait qu'après son argent. Qu'elle ne voulait que les titres et la notoriété qui était à lui. Il avait dû convaincre tout le monde que Ariana n'étais pas ce genre de fille. Que l'argent et le pouvoir ne l'intéressait pas. Il avait une confiance absolu en cette femme.

Il la regarde et se souvient des jaloux, des médisants. Puis son sourire s'agrandit! Ah comme ils sont maintenant. plus de vingts années de mariage. Une ribambelle d'enfants. Et tous le monde l'adore. Lui le premier.

Il se souvient surtout d'une chose, c'est qu'il a toujours été prêt à renoncer à tout pour elle.


Il faudra que tu me raconte! Moi je ne me souvient que de toi.

Il regarde le couple devant lui. Un fils et une fille. Qu'il aime tendrement. Qui s'aime tendrement.

Comme toi et moi, tous les séparaient. Une rencontre fortuite, improbable, par l'entremise de quelqu'un d'autre dont les intentions était loin du résultat.

Le Très-Haut fait les choses étrangement. Mais le vieillard doit avouer que le résultat est merveilleux.

S'ils s'aiment au moins à moitié autant que je t'aime, ma Douce, je suis prêt à parier qu'ils auront eux aussi beaucoup de souvenir agréable.
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ArianaAnthea Del Casalièr
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MessagePosté le: Sam Juin 06, 2020 3:42 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Et elle rit avant de lui répondre !

Tu mériterais que je t'éborgne avec ma nouvelle coiffe pour ce que tu viens de dire ! Tu n'as pas honte ?

Mais à la place, elle se redresse et va déposer un baiser sur sa joue, c'est que, tout de même, ils sont dans une église !

Si tu m'offres une soirée au coin du feu alors je te promets de tout te raconter, absolument tout.

Elle repose doucement sa tête contre son épaule et avisant les futurs époux...

Je n'ai aucun doute sur leurs sentiments mutuels. Adelphe, bien que plus réservé, te ressemble traits pour traits dans ses attachements, Et Dòna Magalona...je sais que, comme moi, ce n'est pas le genre de femme à se laisser approcher par un homme pour qui elle n'aurait pas de tendres sentiments. Ils seront heureux, j'en suis certaine.
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Constance Elyse DC



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MessagePosté le: Lun Juin 08, 2020 1:53 am    Sujet du message: Répondre en citant

Je suis en retard. J'ai eu beau passer la semaine dans la Villa, avec tout le monde, je suis quand même en retard. J'ai eu des courriers à faire et lire les comptes rendus de l'AEF. Le plaisir c'est bien, mais il faut aussi travailler un peu. Mais enfin, quand tout est terminé, revenue à la Villa après un détour au Vatican, je me dépêche pour être à l'heure avec tous les autres. Avant de partir du Vatican, j'avais envoyé un message a Carlòta pour qu'elle me prépare une bassine chaude et mes vêtements. En arrivant dans mes appartement, Carlòta ne perd pas de temps et m'aide à me dévêtir. Elle me lave les cheveux pendant que je m'occupe du reste. Une chance que je l'ai, sinon je serais si en retard que j'arriverais après la cérémonie.

Cheveux propres, correctement séchées, j'enfile mes vêtements en vitesse pour cette journée qui sera la célébration qui rendra mon frère peut-être plus aimable. Pas qu'il soit franchement désagréable, bien au contraire. J'adore la conversation avec lui et les débats d'idées sont intéressant. C'est un libre penseur et il est toujours amusant de voir ses idées affronter les miennes. J'ai souvent tort avec lui, mais ça ne me dérange pas, bien au contraire. Je suis heureuse pour lui. J'espère seulement arriver, moi aussi, à me trouver quelqu'un qui saura me prendre comme je suis et m'aimer malgré mon caractère.

Toute à mes réflexions, je réalise que Carlòta a terminée de me tresser les cheveux. Rubans, léger voile et me voilà prête. Je ne porte pas les coiffes que Maman porte. Je préfère encore montrer, légèrement, mes cheveux. Ils ne sont pas tout à fait aussi long que ceux que Lona, mais ils sont certainement au moins aussi beau. Je rêve d'avoir des cheveux comme ceux de Lona, ce serait magnifique!

En sortant de mes appartements, je repense à nos soirées, Adelphe et moi, quand nous parlions des temps anciens, des philosophes. Comparer les paroles d'Aristote et des tous les autres, moi qui parle de la Foi et lui qui essaie de me contredire, n'y arrivant pas sur ce sujet, mais arrivant à me coincer dans d'autres sujet. Je ne pourrai plus avoir ce lien privilégié avec lui et ça me fait un peu de peine.

Oui, je suis contente pour lui, mais n'empêche, je me sent un peu abandonnée, encore. Olivièr, d'abord, puis Adelphe. Il ne me reste plus personne avec qui je peux avoir de conversation intéressante.

Quand j'arrive devant la chapelle, avec tous les autres, je suis en fin de cortège. Ils sont tous accompagnés et je suis seule. Très-Haut, mon Amour, j'ai besoin de Toi. Porte-moi comme Tu a porté Ste-Raphaëlle jadis. Tient ma main et Guide moi pour être témoin de cette union. Et je T'en supplie, aide-moi à trouver un homme qui pourra me tenir la main devant Ton autel et faire ce serment que je désir tant.

_________________
Son Excellence Monseigneur Constance Élyse Von Frayner Del Casalièr, Comtesse Palatin de St-Jean de Latran, Évêque d'Orléeans, Évêque Sine Cura du Puy en Velay
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Gregorius



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Messages: 2787

MessagePosté le: Lun Juin 08, 2020 6:03 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Le grand jour était arrivé, un jour tout à fait exceptionnel pour les futurs mariés y compris leur famille, mais complètement ordinaire du point de vue de notre vieillard qui enchaînait les cérémonies liturgiques au fil des semaines. Que l'on ne s'y prenne pas, ce devoir plaisait notre vieil homme qui demeurait même en l'âme un liturgiste. Fort bien vêtu de sa tenue d'albâtre, l'ecclésiastique se pressa à l'extérieur de la sacristie toujours accompagné d'une petite armada de serviteurs d'autel. C'est en qu'il fallait beaucoup de monde pour assurer cet événement d'une manière tout à fait convenable. Muni de sa crosse, le pourpré approcha d'abord les visages connus à savoir celui d'Ariana et Skip. Tant pis si il troublait un petit échange hein !

Bien le bonjour Messeigneurs, comment allez-vous ?

Il se retourna vers les autres visages bien moins méconnus, saluant ceux-ci avec le même respect.

Bonjour, soyez les bienvenus à l'église Saint-Louis-des-Français. J'imagine que les jeunes mariés se trouvent parmi vous ?
_________________
in progress...
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chloé de Volpilhat



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MessagePosté le: Lun Juin 08, 2020 11:11 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Volpilhat débarqua paumée. Devenue un peu plus bronzé, le début de l'été est venu, elle profite du soleil, bien que plus rare en Maine, si lointain du Languedoc, berceau de son enfance. Tristesse c'est invité sur le visage de la jeune vicomtesse, mais sourire est pourtant présent en venant, pour faire honneur à la journée. Sous le bras, un cadeau et de bleu, elle c'est vêtue. La grande fille était présente, bien sûr.


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Remiremont



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MessagePosté le: Mar Juin 09, 2020 12:28 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Sourire de biais affiché quand elle serre son bras et lui répond. Mais sourire figé et sourcils arqués quand il entend rire derrière eux. Tête tournée pour le trouble fête trouver. L'un de ses fils, un frère, une soeur ? Qui oserait rire dans une église où un sacrifice sera fait dans moins d'une heure ? Et puis regard qui tombe sur elle, sa si belle mère, ange tentateur de ses premières années auprès de son père, devenu, depuis, la mère du fils qu'il leur a abandonné. Il a compris, l'amputé, comment ses frères ont été élevés. L'amour que cette femme leur a donné et que lui n'a jamais fait qu'espérer. Sourire qui revient sur son visage enfin serein. Quelle mère elle aurait été pour lui ! Douce, compréhensive, compatissante au lieu de la sienne, vile putain ! Garce ! Catin ! Haine qui passe dans son regard enflammé, il n'aurait pas dû l'évoquer ! Alors yeux plongés dans ceux de sa presque femme, main portée à ses lèvres et main baisée, talisman salvateur qui a son âme délivrée. Sourire retrouvé et à elle seule murmuré. 

Ce soir tu seras à moi et je te promets le bonheur qu'ils connaissent.
 

Lèvres qui s'étirent en rictus amusé et yeux portés sur eux. 

Regarde les, on dirait que ce sont eux les futurs mariés. 

Mais échange avorté par un homme l'arrivée ! Yeux curieux qui le détaillent, de la mitre à la crosse. Blanc comme un Pape, mitré comme un évêque, sourire de biais amusé, serait-ce à lui qu'elle les a confiés ? Et puis regard porté sur une autre, Chloé, petit oiseau en Languedoc rencontré. Émeraudes qui fouillent son visage et ses parages, seule, encore seule, sans Gaelan son invisible amant tellement prévenant. Sourire qui s'étire, Chloé je t'avais prévenue ! Tu t'entêtes mais regarde par toi même ! Il n'est pas venu ! Yeux enfin reportés sur sa belle mie, visage de faune d'elle si connu et quelques mots à elle prononcés.  

Présente nous s'il te plait. Je m'en voudrais de déplaire à l'homme qui doit nous marier. 

Ajout, amusé.

Nous avons une invitée, si ton Dieu n'est pas pressé, ensuite je te la présenterai. 
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Magalona_Eufrasia



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MessagePosté le: Mer Juin 10, 2020 1:11 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Nos regards qui se croisent, c'est toujours comme une parenthèse dans le temps qui aurait pu durer une éternité et me semble bien trop courte. Déjà la réalité nous rattrape. C'est le bruit de ceux qui se joignent à nous qui m'arrache douloureusement à ce moment de partage. Il murmure quelques mots et leur écho, durant l'espace d'un battement de cils, me fait prendre conscience que d'autres choses se jouent aujourd'hui. Car il est bien question d'un sacrifice dans cette promesse que je lui ai faite et que je compte renouveler. "Ce soir tu seras à moi"...

Lucidité, dans un éclair.

    "Ce soir, je serai... à lui ?

      Que le Très-Haut me garde !

        Mais...

          Et si...

            Comment ?...

    Je..."


Mon cœur s'affole ; il bat la chamade.
J'avais éludé cette question épineuse des suites logiques d'une union.
De ce qu'elle signifiait.
De ce qu'elle cachait.

J'avais esquivé l'évidence...

Mariage : union des âmes ; union des cœurs, éventuellement, ... et union des corps...

Quelques secondes de terreur sourde.
Un éclair de frayeur dans les ténèbres de mes prunelles.
Le tambour battant d'un cœur affolé.
Le tumulte d'un esprit qui s'agite.


Regarde les, on dirait que ce sont eux les futurs mariés.

Attention détournée. Longue inspiration. Mon visage se tourne et ma bouche se tord un une sorte de grimace que certains pourraient appeler sourire. Longue expiration aux senteurs et saveurs giroflées. Mon souffle reprend son cours. Ma vie n'est plus en suspens. Un clignement de cil qu'il saura signifier « Tu as raison ».

Mon regard est alors attiré par l'esprit éthéré qui se présente à nous avec bienveillance.


Bonjour, soyez les bienvenus à l'église Saint-Louis-des-Français. J'imagine que les jeunes mariés se trouvent parmi vous ?

Je m'incline, pliant largement l'un de mes genoux cagneux et baissant mon visage, afin de marquer mon respect et ma dévotion. Avec l'accent chantant qui caractérise les provinces du Sud, je procède donc tout en relevant mes maigres traits de fantôme vers l'ecclésiastique.

Òc.
Oui Votre Éminence.
Voici Adelphe Casalièr, dit Remiremont. Le futur époux.
Je suis Magalona Eufrasia d'Alanha. Je vais confirmer ma Foi aujourd'hui avant d'unir ma vie à la sienne.


Et pour conclure cette présentation, je tends ma main osseuse et maigre pour présenter mes respects au Cardinal afin de porter à mes lèvres desséchées la bague qui symbolise sa fonction, si cela m'est permis.
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chloé de Volpilhat



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MessagePosté le: Mar Juin 30, 2020 9:11 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Gaelant :

Maiiiiiiiiiiis non : Gaelant était bien là, aux côtés de Chloé. Le garçon se complaisait simplement dans l'art de l'appel/contre-appel (fallait être à l'aise techniquement).
En mode « On me voit... On me voit pas ! » Bon, force était d'admettre que, la plupart du temps, on ne le voyait pas, ou si peu. La rareté faisait la valeur, paraissait-il. Ainsi Chloé était-elle comblée de bonheur - et de richesses - à côtoyer pareil diamant.

Plus prosaïquement, Gaga se la jouait discret depuis quelques mois. Soi-disant qu'il avait fait « une entrée fracassante » dans le petit milieu de la noblesse mainoise, dont certains congénères voulaient le condamner sans jugement. Misère de la paresse et de la tristesse. Éphémères cela dit car, finalement, toutes et tous étaient devenus copains comme cochons. Le renardeau leur avait dégainé son arme fétiche : son fromage. Et sa gentillesse accessoirement parce que s'il était fantasque et, parfois, incisif dans les débats, il ne demeurait ni rancunier ni belliqueux.

Bref, deux renardeaux entraient dans la cathédrale, l'une plus à l'aise que l'autre, naturellement méfiant face aux inconnus.


[JD Gae-chou étant encore pire que moi, pour son côté réfractaire aux fofo externe, voici de sa part : ]
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Tymothé de Nivellus
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MessagePosté le: Mer Jan 19, 2022 1:41 pm    Sujet du message: Répondre en citant

[Repris du RP - Toujours le 4 juin 1469]

"Il faisait beau ce jour, je m'en souvient, lorsque je suis entré dans le carrosse cardinalise pour arriver à la cérémonie, il y faisait bouillant, vous connaissez l'expression le feu au cul? Ben ce n'était pas tout à fait ça, mais je peux vous dire que je me suis brûlé les fesses! et ce malgré la soutane! D'ailleurs, pas mécontent de la porter celle-ci, ça permet d'aéré. Non puis en plus, tu n'es pas vraiment obligé d'avoir quelque chose en dessous. Qui le saura de toute manière? "

Le cardinal a-t-il quelque chose sous la soutane pour protéger son séant? Seul l'auteur de ces quelques lignes le sait, mais cela vous permet d'imaginer.

_________________

Père Tymothé de Nivellus | Cardinal-Evêque de Saint Trufaldini à la Porte Latine | Cardinal-Camerlingue de Rome et Chancelier de la Chambre Apostolique | Archevêque Sine Cura d'Avignon | Vicomte d'Andenne
"La puissance de Dieu donne toute sa mesure dans la faiblesse"

Cabinet du Cardinal
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