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[F]Le Livre des Hagiographies - Les Saints Canonisés -
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Kalixtus
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MessagePosté le: Mar Nov 16, 2021 7:57 pm    Sujet du message: [F]Le Livre des Hagiographies - Les Saints Canonisés - Répondre en citant

Citation:

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Dernière édition par Kalixtus le Mar Sep 26, 2023 4:47 am; édité 1 fois
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Kalixtus
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MessagePosté le: Mar Sep 26, 2023 3:23 am    Sujet du message: Répondre en citant

Citation:

    Hagiographie du Saint Abysmo, patron de Luxeuil et de la Garde Papale.
    Rien n'est impossible pour les serviteurs de Dieu.



    Abysmo, cardinal aristotélicien, est présenté à la canonisation en tant que bâtisseur de l'Eglise. Ce visionnaire n'apporta pas simplement une pierre à l'édification de notre Eglise, mais peut, bien au-delà, être considéré tel un maître compagnon tant ses actions et ses projets renvoient à une vision fondatrice de notre Eglise.


    UN PARCOURS RELIGIEUX EXEMPLAIRE.

    De naissance franc-comtoise, Abysmo vivait et priait à Luxeuil lorsque le père Tyr, alors curé de la paroisse, fut nommé évêque de Franche-Comté. Abysmo, très pieux aristotélicien, avait déjà fait part à ce prélat de son désir de suivre la Voie de l'Eglise et Monseigneur Tyr, ayant éprouvé les qualités de ce jeune templier lui proposa sans hésiter de devenir curé de Luxeuil.

    S'impliquant grandement dans la vie de la paroisse, dont il fut par ailleurs maire, il initia notamment une soupe populaire en direction des plus démunis. Cette action eut un grand écho auprès de la population qui y vit la grande générosité et la prodigalité de l'Eglise. La ferveur religieuse populaire n'en fut que renforcée.

    Abysmo a écrit:
    Tendre la main au plus faible ne l'enrichit pas seul mais nous enrichit également. Car la charité ne se situe pas uniquement au niveau matériel mais elle commence également là où commence l'écoute de l'autre.


    Représentant également Monseigneur Tyr dans les affaires publiques du diocèse, celui-ci, sur sa dernière couche, encouragea Abysmo à lui succéder sur le chemin qu'il avait lui-même arpenté. Le curé de Luxeuil devint alors évêque de Franche-Comté. Il s'impliqua là aussi fortement dans la vie de sa contrée, n'hésitant pas à conseiller les édiles francs-comtois quant à l'importance de la vie spirituelle et occupant également le poste de recteur de l'université Franc-comtoise.

    Puis vint le temps de la réforme liée à l'arrivée d'Eugène V sur le Saint Siège. Si Abysmo n'était guère partisan de la réforme dogmatique, il ne prit cependant pas ombrage de la réforme liée au statut des clercs. Remplacé au poste d'évêque de Franche-Comté, il s'occupa alors de la paroisse de Luxeuil, le temps que la cure soit de nouveau attribuée. Car il ne souhaitait qu'une chose, que les fidèles puissent toujours entendre la parole de Dieu.

    Il participa ensuite quelques temps au conseil diocésain de Besançon, aux côtés de son éminence Césars, avant de devenir à son tour cardinal. Il fut présent à la Curie jusqu'à sa mort et il y œuvra, comme il l'avait toujours fait, à la grandeur de l'Eglise.


    Nombreuses étaient les valeurs qu'Abysmo prônait. Mais il était bien différent de ces hommes qui affichent ostensiblement leurs principes sans les mettre en pratique.

    Abysmo a écrit:
    Les valeurs ne sont pas des reliques et elles ne s'usent que si on ne les fait pas vivre. Prêcher l'exemplarité est chose aisée, se montrer véritablement exemplaire est autrement plus éprouvant.


    DE L'UNITE DANS LA DIVERSITE.

    Lorsque Sa Sainteté Eugène V monta sur le trône pontifical, une réforme considérable du dogme fut engagée. Abysmo fut de ces prêtres qui défendirent les efforts déployés jusque là et fit naturellement partie du mouvement conservateur aristotélicien aux côtés des saints Karel et Himérius et des éminences Lorgol et Trufaldini.

    Abysmo refusait de voir les fervents aristotéliciens risquer de se déchirer et il n'eut de cesse de rapprocher les frères et les sœurs qui débattaient. Cette volonté d'unité révélait chez Abysmo un véritable désir de voir l'Eglise s'enrichir de ses différences.

    Abysmo a écrit:
    Tous ceux qui dévouent leur vie à l'Eglise doivent pouvoir faire résonner leurs voix sous les voûtes de Rome. Mais il ne s'agit pas là de la recherche d'un unisson car nos plus beaux chants ne résultent-ils pas d'une grande variété de tons tendant vers une même œuvre ?

    La Congrégation de Saint-Thomas fondée, Abysmo fut l'incarnation de cette unité dans la diversité, devenue depuis la devise thomiste.

    Car en plus d'être un des principaux responsables thomistes, il fut également Grand Aumônier du Temple, tâchant de guider ses frères dans la Voie tracée par le Seigneur. Ayant également suivi les débats théologiques en l'abbaye de Noirlac, il n'était pas et ne fut jamais un partisan d'une unicité rigide de la vie de l'Eglise, œuvrant en permanence pour que les différentes sensibilités qui existaient puissent s'exprimer.

    Abysmo a écrit:
    Je suis fondamentalement contre le fait d'imposer quoi que ce soit.
    Les Ordres doivent garder leurs particularités !
    Tous rassemblés sous le Dogme, voilà ce qui fait notre unité !
    Mais l'Eglise ne se nourrit que des différentes visions que nous avons pour elle, et cette diversité doit demeurer car elle seule crée la véritable richesse de nos échanges.


    UN COMBATTANT AU SEUL SERVICE DE L'ARISTOTELISME.

    Abysmo, en templier exemplaire, incarnait également la volonté de défendre toujours la grande famille aristotélicienne. Au cours de son existence, il vit de nombreuses attaques fuser contre l'Eglise et toujours il fut l'un des premiers à prendre sa défense, que ce soit en paroles ou par les armes.

    Abysmo a écrit:
    Nos haches et nos épées sont assez affûtées pour tailler un passage dans un mur aussi large que la Lune.
    A propos des impostures religieuses sur l'île bretonne et de l'enfer lunaire promis aux hétérodoxes.

    Jamais il n'accepta que l'on remette cause l'engagement qui était celui des Templiers de mettre leurs armes au service de Sa Sainteté le Pape. Malgré les rumeurs malveillantes que purent faire courir les ennemis de l'Eglise, Abysmo resta éternellement droit face au vent, s'attachant à défaire l'une après l'autre les paroles calomnieuses.

    Abysmo a écrit:
    Avez vous jamais eu vent qu'un Templier ne se soit jamais élevé contre un homme d'Eglise ?

    Mais Abysmo savait et appréciait de rester au contact du terrain et plus que le guide spirituel de ses frères, il était vu comme un conseiller bienveillant , toujours prêt à partager l'expérience qui était la sienne…

    Abysmo a écrit:
    Faites gaffe là bas, les soldats n'ont pas toujours le front très large… Ils ne font pas forcément la différence entre leurs ennemis et les autres...



    UNE VISION POUR L'EGLISE.

    Homme de terrain, Abysmo n'en avait pas moins une véritable vision pour sa famille, conscient de la richesse que comptait l'Eglise en ses rangs et de la force qu'elle pouvait en tirer.

    Abysmo a écrit:
    L'Eglise regroupe les plus grands érudits du Royaume, soyons fiers d'appartenir à une telle famille !


    Foisonnant d'idées, il fut à l'origine de nombreux projets qu'il ne vit malheureusement pas tous aboutir et qui pour certaines façonnent l'Eglise que nous connaissons aujourd'hui. Ainsi, après avoir défendu sa Foi becs et ongles dans les contrées qui étaient siennes, il eut la volonté forte de faire de même pour les fidèles situés dans tous les royaumes, contribuant par-là à l'ouverture de l'Eglise vers les fidèles de tous les Royaumes.

    Abysmo a écrit:
    Il est grand Temps que l'Eglise s'occupe également des fidèles germains, anglois et espagnols...

    Cet esprit de mission se retrouve également dans le projet qui était le sien d'implanter à travers les royaumes des commanderies templières. Le but de ces places fortes était de permettre aux prêtres itinérants de faire étape en toute sécurité, leur permettant de la sorte de se consacrer tout entier à leurs missions d'évangélisation. Mais certains puissants ne virent guère d'un bon œil l'installation sur leurs terres d'hommes en arme, même religieux et face à une forte opposition, Abysmo fit preuve une nouvelle fois de la sagesse que tous lui connaissaient. Il ne souhaitait pas voir le trouble gagner des contrées somme toute paisibles et il mit son projet en sommeil, espérant le voir ressurgir en des temps plus propices.

    Cette volonté de protéger les serviteurs de Dieu des aléas des déplacements en des terres souvent peu sûres prit cependant d'autres formes, Abysmo mettant notamment à disposition des escortes de Templiers à disposition des hommes d'Eglise et des pèlerins. Ces voyages spirituels furent par ailleurs promus par le cardinal thomiste comme étant un des meilleurs de diffuser la Foi.

    Qui a connu Abysmo n'a pu qu'ouïr le projet de monastère qu'il envisageait de fonder en sa chère Franche-Comté. A l'instar de l'abbaye de Tastevin, que tous connaissent, Abysmo souhaitait rassembler différents ordres en une abbaye afin que ceux-ci puissent prier et travailler à la seule gloire de Dieu. Nul doute qu'il désirait créer un lieu pieux et paisible afin d'y prendre retraite à au crépuscule de ses jours et d'y produire l'hypocras dont il était si friand. Car l'abnégation d'Abysmo ne l'empêchait nullement de faire preuve d'un pragmatisme toujours opportun, ainsi que le prouva sa défense de la Sainte Inquisition.


    Abysmo a écrit:
    Que pour chaque bûcher, on plante trois saules… pleureurs, cela va de soit.
    Ainsi, à terme, l'Inquisition sera considérée comme un bienfait, et on se battra pour qu'elle vienne planter des forêts un peu partout.



    Avant de disparaître, Abysmo partit de Franche Comté pour le Languedoc, afin d'y mener campagne et missionnariat, pour lutter contre l'apostasie et répendre la Sainte, Juste et Bonne Parole d'Aristote.

    Son Eminence Abysmo s'attela alors à monter un hospital afin de soigner les lèpreux et les souffreteux victimes des attaques mauresques en Castille, avant de disparaitre, suite à une attaque de barbares infidèles.

    Un Chevalier de Castille, Don Carlos de Haraya del Santo, ainsi que les Sergents de sa Lance, ont affirmé avoir vu le ciel s'assombrir "comme la colère de Dieu afin de montrer son mécontentement devant les afflictions subies par ses Fidèles, et que la Foudre de la Colère Divine s'abbatit à de nombreuses reprises sur les Païens, avant de faire disparaître Abysmo dans un Eclair à la blancheur immaculée, et à la puissance de cent mille torches...


    HOMMAGES

    Duncan Idaho a écrit:
    Je regrette beaucoup le frère Abysmo, que j'appréciais beaucoup.

    Je me souviendrai toujours de lui, et de son dévouement à la Franche-Comté. Toujours prêt à aider, toujours serviable.

    C'est avec tristesse que j'avais appris sa mort, alors que son devoir envers Aristote et Christos l'avait appelé à quitter sa chère Franche-Comté.
    .
    KorHaven a écrit:
    Je me souviendrai toujours de toi Abysmo. Tu m'avais guidé du temps où nous étions opposés aux élections. Je m'étais fait battre à plate couture mais tu m’as malgré cela encouragé à persévérer.

    Outre les conseils politiques que tu m’as prodigué, j'aimais me rendre en ta taverne ou tu étais souvent. Nul ne peut être plus gentil que tu ne l'étais

    J'espère que tu es heureux où tu te trouves et que tu regardes Luxeuil, ce village que tu as rempli de bonheur.

    Pennlossion a écrit:
    Il était un saint homme !

    darkam a écrit:
    Abysmo, un exemple pour chacun de nous.



    MAXIMES

    Nous sommes la seule vraie religion.

    C'est le devoir des forts que de porter les faiblesses de ceux qui n'ont pas cette force.

    Il faut avouer que tous sont touchés différemment par la Grâce Divine...
    C'est bien pour cela que le Paradis n'est pas sur Terre.


    RELIQUE Sa chasuble, frappé de la croix templière, symbole de sa volonté toujours permanente de défendre l'Eglise. Cette relique est conservée en l'église de Luxeuil en Franche-Comté.


    ELEMENTS ASSOCIES L'exemplarité et l'abnégation. Abysmo est proposé comme saint patron de Luxueil et de la Garde Papale.


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Kalixtus
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MessagePosté le: Mar Sep 26, 2023 3:28 am    Sujet du message: Répondre en citant

Citation:

    Hagiographie de Saint Arnvald
    patron des magistrats et avocats

    Rédigé par un collectif Berricho-Cistercien autour du fidèle frère Roger en exil



    La vie du bienheureux Arnvald

    Qui fut en religion prêtre de Sancerre, chanoine Berrichon, cardinal et nonce apostolique au service du Saint Père Nicolas V ; abbé de Noirlac & recteur de l'ordre Cistercien ainsi que Chevalier de grâce et haut-dignitaire de l'ordre hospitalier & confesseur privé de la lignée des Ducs du Berry

    "Ce qui suit fut et c'estait la vérité. Comme il a esté prouvé par des témoins bien instruits qui donneroient la raison de leur science, ou parce qu'ils ayont vu ou parce qu'ils ayont entendu, et comme il est constant d'après la tradition et la réputation."

    Son enracinement aristotélicien

    Le pieux Arnvald, miroir des ecclésiastiques, ornement de son siècle, advocat et père des dissidents, des pauvres, veuves & orphelins, protecteur fidèle du duché de berry, nasquit à la ferme familiale des Robins, en la paroisse de Dalhem, dans la très aristotélicienne principauté épiscopale de Liege alors fief du Saint-Empire Germanique. Ses parents furent soigneux de l'élever, nommément sa Mère, Dame forte pieuse, laquelle avoit eu spéciale révélation de sa future Sainteté ; &, aussi tost qu'il eut passé ses premiers ans, le pourveurent d'un précepteur, lequel, en la maison paternelle, luy donna les premières impressions de la piété, & luy enseigna aussi les premiers rudimens des sciences, à quoy l'enfant se portoit de grande affection. Il fréquentoit les églises, écoutant attentivement le service divin, pendant lequel, il disoit ses Heures en Christos et Aristote & il les recitoit tous les jours sans y manquer.

    Son édification juridique et théologique

    Estant forcé de quitter contre son gré son village natal à cause d'une rude famine, le bienheureux Arnvald vagabondoit à travers tout le Royaume de France à la recherche de la bonne fortune et avec le Livre des vertus comme livre de chevet. Ayant déjà suffisamment estudoyé au Païs, son père, le voyant desireux de continuer ses études, le recommandoit à l'université de Paris, il s'habitua & s'adonna à l'étude de la logique & des arts; esquelles sciences il profita si bien, qu'il fut passé maistre és arts. Alors il changea de logis & alla entendre le Texte des Aristotéliques, la theologie & le droit canon. Ayant consommé son cours en ces sciences, il alla de Paris à Bourges en Berry où malgrè son jeune âge, il etudia en droit civil, sous le fameux Jurisconsulte maistre Volpone de Médicis, lequel depuis, pour ses merites, fut fait Premier pair et Grand Connétable de France. Ayant achevé son cours en Droit Civil, il entra aux services de son protecteur le duc du Berry Volpone qui en fit son grand justicier de l'honorable cour de justice Berrichonne chargée de rendre haute comme basse justice en ses fiefs. A cette espoque, il ousvrit une officine d'advocat du cabinet du dragon en sa bâtisse de Sancerre, ville auquelle il fut toujours fidèle à travers les années. Il frequenta les écolles d'un docte & pieux religieux de l'Ordre de S. François, frère Norv, Cardinal et archevêque de Narbonne sous lequel il ouït les livre des Sentences Aritotéliciennes & l'interpretation de la sainte escriture, enflammant sa volonté en l'amour de Dieu, à mesure que son beau jugement le luy faisoit connoitre, &, par la familiere frequentation qu'il avoit avec ce pere, qui estoit tenu en grande reputation, il conceut un saint mépris du monde et mais ne se resolut pas à le quitter tout à fait & mais décida de se ranger au service de Dieu et de l'Eglise; ce que longtemps auparavant il avoit projetté.

    Son engagement au service de Dieu

    Il print les Ordres de rang jusqu'à la Prestrise inclusivement grâce à son ordination en la cathédrale de Bourges célébrée par le cardinal Turambar, menant une vie sy sainte & si édificative, que le Duc Cardinal Evêque du Berry Volpone, en estant informé, l'apella prés de soy & pour son desvouement luy accorda l'annoblissement comme vicomte de Vierzon à charge pour luy de fonder en tant que père abbé une abbaye Cistercienne à Noirlac, charge qu'il exerçoit avec reputation de grande integrité. Le XV° siècle estant un désastre pour l'ordre Cistercien : guerre avec l'anglois, peste, pillage en règles & incurie. Les cinq abbayes rectrices de l'ordre cistercien Cîteaux, la Ferté, Pontigny, Clairvaux & Morimond disparaissèrent aussy l'une après l'autre dans le chaos du milieu du siècle. Le père Arnvald desvint alors l 'homme providentiel qui fit en tant que recteur la grandeur de l'ordre Cistercien dans une optique refondatrice et salvatrice.

    Son appel à Rome

    Estant informé de ses grands mérites & sa vie pieuse, le Très Saint Père le Pape Nicolas V l'appeloit à Rome au grand méscontentement de tous ceux qui le connoissoient en Berry. La population Berrichonne se cotisoit pour luy faire don d'un superbe coursier pour rejoindre la cité Romaine mais mais il le vendit dés Bourges & en donnoit l'argent aux pauvres, puis s'en vint à pied à Rome, bravant sur les routes par monts et par vaux brigands et froidure. Jugeant que Dieu le luy envoyoit pour le service de son Eglise, le Saint Père nosmma Arnvald cardinal. Sa confiance en lui grandissa tellement que Nicolas V décidoit d'en faire aussi son Nonce Apostolique chargé de s'assurer du renforcement des relations diplomatiques & fraternelles entre le Vatican & les régions épiscopales asfin d'apporter sa modeste contribution à l'essor de la Pax Aristoléli dans le royaume.

    Sa conception de la justice

    Toujours au service de la Maisnon ducale du Berry, il se comportoit en cét office de Premier Juge avec sy grande intégrité, qu'il ravissoit tout le monde en admiration de sa vertu, & remarqua-t'on que jamais il ne prononça Sentence, qu'on ne luy vist les larmes couler le long des jouës, faisant reflection sur soy-mesme & considerant qu'un jour il devoit luy-mesme estre jugé. Il tranchoyait les litiges avec adresse dans des jugements ciselés inspiré par l'immanente justice divine et son respect des lois humaines. Il taschoit à pacifier ceux qu'il voyoit en discorde, sur le point d'entrer en procés ; &, lors qu'il ne les pouvoit mettre d'accord, il assistoit ceux qui avoient le bon droit, specialement les pauvres qui n'avoient les moyens de poursuivre leur droit ; ausquels il fournissoit liberalement de l'argent pour leurs frais ; même poursuivoit les appellations des Sentences iniques & jugemens pervers donnez contr'eux ; jamais l'injustice il toléroit jamais l'illégitimité il supportoit ; toujours la vérité il défendaist contre vents et marées ! Même en toutes circonstances, jamais traitements de faveur il ne donnoit à la cour ; presférant condamner un ami tel l'éminent Franciscain Jarkov ou le Vicomte De Saissac Bouboule plustôt que de déroger à son idéal d'extrème intégrité et de justice divine. Il aquittoit des innocents qu'en sa conscience il croyoit avoir le bon droit. Et encore bien qu'il prist plus gayement en main la defense des miserables & pauvres gens, dénuez d'assistance & faveur, que des grands Seigneurs, & que mesme, en faveur de ceux-là, il faisoit décheoir ceux-cy de leurs prétentions, neantmoins jamais on ne s'est plaint qu'il ait donné jugement inique, ny entrepris la defense d'aucune cause qui ne fut bonne & juste.

    Son service pour la prospérité du Royaume

    Le régent de France lévan III ayant ouï son ardeur à célébrer la justice et son modéle de vie exemplaire se résoluoit de le prendre à son service en son conseil privé. Il élevoit donc le pieux Arnvald à la dignité de Pair du Royaume de France & le mandatoit en sa Cour d'Appel comme Premier Juge-Président afin de resformer les torts & les abus des juges féodaux de toute la France


    Témoignages d'amitié et de piété :

    JuJu (Duc de berry)

    Citation:
    Fervent fidèle de la Sainte Eglise Universelle Aristotélicienne, Arnvald se fit rapidement ordonner et devint recteur de l'ordre cistercien en tant qu'abbé de la fondation mère l'abbaye de Noirlac le 10 mai 1451. Arnvald est donc le fondateur des cisterciens RR qui sont devenus au fil du temps à l'égal des franciscains RR de frère Nico. Très rapidement le dynamisme dans son action évangélique fut récompensée, Arnvald fut nommé cardinal le fin mai 1451 par la curie de la Sainte Eglise Universelle Aristotélicienne. Il est aussi devenu par parrainage un des quatre hauts-conseillers à la tête de l'ordre hospitalier du saint-graal. Fin aout 1453 le cardinal Arnvald fut nommé nonce apostolique chargé des relations diplomatiques par le saint-siège. Il participa notament aux négociations des concordats régissant les relations entre les régions de franche-comté, dauphiné, auvergne, aunjou et l'église. Arnvald devint un cardinal actif et influent au sein de la curie. Il s'intéresse aussi au devenir de l'église par delà le codage puisqu'il a mis sur pied le célèbre séminaire de recherche théologique de Noirlac pour bâtir le futur de la Sainte Eglise Universelle Aristotélicienne


    Humbert

    Citation:
    Je ne vous ai pas connu assez longtemps, sans doute. Mais je reste en admiration devant le travail que vous avez fait à Noirlac et à la curie. Mes prières vous accompagneront très sincèrement.


    Vilca

    Citation:
    Adieu mon Frère. Travailler à tes côtés à la Curie pendant ce court laps de temps a été un vrai bonheur et j'ai appris de nombreuses choses.
    Tu resteras à jamais dans l'histoire de l'Eglise, quoi qu'il advienne d'elle, et dans nos mémoires à tous.


    Jcaest

    Citation:
    Un pilier de l'Eglise Aristotélicienne nous quitte. Je te souhaite bonne route...


    Lescure

    Citation:
    ET ZUT!!!!

    C'est avec toi que j'ai commencé mon petit travail de théologien. Comment continuer sans toi?


    Trufaldini

    Citation:
    On pouvait lire la dignité et le recueillement sur le visage de Trufaldini. Lui, n'avait que peu eu l'occasion de croiser Arnvald personnellement, et le regrettait sincèrement.

    Que Dieu ait son âme, pensa t'il. Nous pourrons mieux nous parler là haut.


    Lorgol

    Citation:
    Et que son âme soit accueillie à la droite du Seigneur au royaume des cieux...
    AMEN


    Karel

    Citation:
    Le recteur de la Congrégation de Saint-Thomas n'avait connu Arnvald que dans les temsp de luttes. Il aurait aimé le côtoyer en des temps plus paisibles.... mais l'Eternel en avait décidé autrement.

    Mais l'abbé de Noirlac aurait été heureux, les frères de toutes obédiences étaient unis aujourd'hui... pour célébrer son départ, unis dans la seule prière, sans que rien d'autre n'intervienne.

    Ceux qui auront fait le bien ressusciteront pour la vie...

    *Que l'Eternel veille sur toi Arnvald...* lança intérieurement le thomiste...


    Paroles édifiantes du bienheureux Arnvald :

    Il y a des indulgences qui sont un déni de justice.

    Rien n'est plus sacré que l'intégrité. Ma crédibilité repose sur cette vertu.

    La force de celui qui croit en Dieu n'est pas en Dieu mais dans sa foi.

    La recherche du juste milieu aristotélicien doit guider toute action humaine.

    Bénédiction et salutations ludiques

    Être exigeant est une règle de base. Être intègre est un principe. Veiller à faire régner la justice et la vérité est un mon but.

    Ma robe de magistrat m'oblige à l'impartialité. La culpabilité d'un ami appelle la sévérité car tel est mon devoir.

    Je suis en quête d'extrême intégrité.

    Puisse dieu nous garder !

    Symbôles associés :

    Maxime : Une pensée servile aurait été moins encline à attirer les courroux des puissants mais il vient un moment dans la vie d'un honnête homme où se taire équivaut à perdre l'estime de soi.

    Relique : - Le gisant de Saint Arnvald gardé sous la protection de l'Ordre Cistercien dans l'Abbaye de Noirlac
    - La balance (symbole de la justice et du juste milieu aristotélicien)

    Eléments lié : La justice, l'intégrité et la vérité.
    Saint Patron des magistrats, des avocats et des justiciables (Justice), des journalistes (Vérité) et de la chevalerie (Intégrité)

    L'hagiographie de Saint Arnvald (version complète)



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MessagePosté le: Mar Sep 26, 2023 3:30 am    Sujet du message: Répondre en citant

Citation:

    Hagiographie de Saint-Bynarr
    patron du duché de Bourgogne



    I - Présentation

    Saint Bynarr est le patron du duché de Bourgogne, représentant de l'harmonie, de l'humilité ainsi que de la foi discrète et apaisante.


    II - Enfance et début de carrière

    Le très apprécié, très vénéré et très saint Père Bynarr naît en Bourgogne en 1407 et arrive à Sémur à une date inconnu de l’an de grâce 1453. Ses parents sont pauvres malgré leur habilité dans les métiers de la forge.
    En dépit d'une force physique banale, le jeune Bynarr est doté d’une intelligence hors du commun. Le jour de son premier cours de catéchisme, il impressionne le curé de Sémur par ses connaissances théologiques acquises au cours de lectures assidues du Livre des Vertus, le seul livre que possèdaient ses parents. Le curé est d’ailleurs si impressionné qu’il devient le mentor du jeune Bynarr, lui promettant un grand avenir dans l’Eglise, source d'une intense fierté pour ses parents.
    Au séminaire, il continue d’impressionner les clercs, surtout Monseigneur Pandorim, l'archevêque de Bourgogne.
    Il rejoint alors le très grand et très noble Ordre Cistercien, récemment fondé par Saint Arnvald. Il est nommé curé de Sémur et occupe l’intérim à diverses reprises dans d’autres paroisses bourguignonnes. Monseigneur Pandorim nomme le jeune prêtre archevêque coadjuteur de Bourgogne juste avant sa disparition.


    III - Son Éminence, le Cardinal Bynarr

    Le Frère Bynarr devient plus tard un des 12 cardinaux de la Curie Romaine. Lors de la réforme de l'Eglise, initiée par Eugène V, il se voit confier le diocèse suffrageant d'Autun dont fait partie Sémur, sa ville natale.
    Il devient également responsable de la Congrégation de la Nonciature avec Son Éminence, le Cardinal Aaron de Nagan. On retient de son passage à la Nonciature son grand talent de diplomate, qui lui sert pour régler pacifiquement et dans la plus grande foi aristotélicienne de nombreuses crises de son époque.
    En Janvier 1454, son grand talent reconnu, il se voit attribuer le poste d’archevêque métropolitain de Lyon, poste vacant depuis sa création et qui correspondait mieux à sa qualité de cardinal et à son habilité dans son travail pour l'Eglise. Plus tard, conscient de la nécessité de rencontrer les fidèles, il s’investit dans la Congrégation pour la Diffusion de la Foy : Bynarr fut également un grand évangélisateur.


    IV - Retour aux sources

    En tant que Cardinal-Chancelier de la Congrégation pour la Diffusion de la Foy, il consacra beaucoup de temps à se rapprocher des fidèles. Il avait le don d'apaiser les foules, les tractations et les négociations. Il était un modèle pour ses fidèles qui venaient religieusement écouter ses douces paroles prononcées dans ses belles messes.
    Outre ses contributions à l’Église locale, il s’impliqua aussi en politique. Il fut d’abord, pour sa ville, tribun et conseiller aux paysans. Il fit preuve d’une grande charité, donnant toujours aux pauvres. Il fut également juge et connétable de Bourgogne lors des crises de la Fronde et s’est présenté à maintes reprises sur la liste proposée par le parti VIENS.
    On retiendra, de toute cette implication en politique, une volonté de contribuer à la vérité apportée par Aristote et un désir de justice et d’équité. Il a consacré sa vie sur tous les plans pour aider ses frères aristotéliciens. Bynarr fut vite considéré comme un saint en Bourgogne par la population. Il a contribué à instaurer l'Eglise au coeur du duché de Bourgogne. La Bourgogne est aujourd'hui un des duchés les plus aristotéliciens : c'est grâce à lui et à son action.


    V - Agonie et Miracle

    Sentant la mort arriver, il se rapprocha encore plus de ses fidèles avec lesquels il se mit à entretenir des liens étroits. Il aspirait à une Eglise très présente dans une Bourgogne unie dans l’amitié aristotélicienne, prospère et ayant une place dominante au sein des Royaumes. Il allait volontiers à la rencontre de ses fidèles et a toujours soutenu le projet d’ouverture de l’abbaye de Cluny.
    Quelques heures avant sa mort, alors qu’il agonisait, il reçut d’abord les derniers sacrements puis la visite d’un jeune fidèle atteint de la vérole. Les médecins avaient prédit à cet enfant une mort certaine d’ici la fin de la semaine. Lui et ses parents entrèrent dans le presbytère en implorant le Tout-Puissant. Le prêtre qui donnait les derniers sacrements voulait qu’ils partent, ne souhaitant pas attraper la vérole, mais Bynarr, de sa voix de diplomate qui lui servit tant, l’invita à le laisser avec l'enfant. Il le prit donc dans ses bras. En même temps, il cueillit un lys qui poussait dans un bac de bois, sur le rebord de la fenêtre.
    Bynarr dit alors au malade : « Demain, je ne serai plus de ce monde, j’ai déjà servi le Très-Haut comme je l’ai pu et maintenant, il m’appelle à le rejoindre ; mais toi, tu as encore tout à apprendre, tout à faire. Cette nuit, je vais prier pour que le Très-Haut te guérisse et, quand j’arriverai sur le Soleil, tu guériras. Demain, tandis que l’on me retrouvera mort dans mon lit, toi, tu te réveilleras soigné. Va, prends ce lys et retourne chez toi pour prier ! »
    L’enfant acquiesça et s’en retourna en pleurant de joie. Toute la nuit jusqu’à minuit, heure où il s'endormit, il pria le Très-Haut. Bynarr, souhaita de ne plus être visité pour prier l’enfant avec toute sa ferveur, ce qu’il fit jusqu’à minuit, lorsque le Tout-Puissant le rappela. Le lendemain, on retrouva Bynarr mort, les mains en signe de prière, les yeux fermés et le sourire de la satisfaction du travail accompli aux lèvres. Au même moment, le petit enfant qu’il avait accueilli se réveilla, guéri. En dehors de sa maison, on trouva plusieurs dizaines de lys. Plusieurs Sémurois ont confirmé qu’il fut toute sa vie en parfaite santé et que, chaque jour, il entretint les lys.


    De la vie de Saint Bynarr, on retiendra ses exceptionelles contributions, à la Nonciature et à la Congrégation pour la Diffusion de la Foy. On se souviendra aussi de l’importance qu’il accorda à ses fidèles et au temps qu’il leur consacra. Son humilité est devenue légendaire.
    Paix à son âme.



    Témoignages édifiant

    Kreuz de Castelnou, Cardinal-Archevêque d'Arles a écrit:
    Bynaar avait le don d'apaiser les foules, les tractations et les négociations. En tout cas, c'est comme cela que je l'ai toujours perçu...

    Il forçait le respect, la gentillesse et la retenue par sa simple présence. J'ai eu l'occasion de le croiser souvent, de le découvrir la première fois en faisant son escorte alors qu'il était Nonce Apostolique. Il fut un des piliers incontournable à mon sens de l'Eglise pendant longtemps, et pas seulement dans sa province.Il était discret, en retrait même, trop aimable et bonhomme pour s'afficher ou se mettre en avant.

    Il restera dans mon souvenir et mon coeur comme un être méticuleux, travailleur et discret. Réfléchissez un peu, et voyez le nombre de travaux, d'idées, de projets, où il fut associé. Jamais il ne s'est vanté d'être pourtant le Cardinal (ou l'un des Cardinaux) les plus longtemps en fonction. S'il devait être canonisé, il serait le Saint Patron de la Modestie et de l'Harmonie. C'est mon opinion...


    Lodovicus, archevêque de Cambrai a écrit:
    Toute la sainteté de Bynarr réside dans son humilité et sa foi discrète et apaisante.


    Père Elmoron, Cardinal-Archevêque de Bordeaux a écrit:
    Je suis abasourdi par la soudaineté de sa disparition, encore une lourde perte...j'ai eu le privilège de discuter régulièrement avec ce cardinal si discret et pourtant si impliqué. Que le Très Haut l'accueille comme il le mérite, prions pour lui.


    Gandalf_Nim, dignitaire templier a écrit:
    Je prie pour que Bynarr puisse revenir parmi nous. Seigneur, s'il Te plaît, rends-le nous encore un peu, nous avons besoin de tels hommes...


    Hludowic, évêque d'Autun a écrit:
    Hludowic entra sur la grande place de Rome. Il tenait à la main une annonce du conseil ducal bourguignon. Il l'a lu, la voix tremblante, la gorge serrée puis la placarda pour que tous puisse en prendre connaissance.

    Citation:
    Monseigneur Bynarr est décédé le seizième jour du neuvième mois de l'an de grâce 1454. Nous vous invitons à venir vous recueillir en la chapelle ardente jouxtant le monastère où il a vécu ses dernières heures. Les funérailles auront lieu en fin de semaine à Semur et seront officiées par le père Hludowic. Conformément à ses dernières volontés, trois hommes, Messires Snell, Leitmotiv et Kafit, et trois femmes, Dames Indira, Titco et Zaïna porteront le cercueil jusqu'au cimetière où Monseigneur Bynarr sera inhumé auprès de Dame Cosette.


    Je tiens à préciser que le Père Lodovicus, vicaire de Langres, officiera à mes côtés pour ces funérailles. De même, la date exacte de la cérémonie vous sera communiquée très bientôt.

    Hludowic repartit, la tête basse. Il avait du travail afin d'organiser au mieux l'enterrement de celui qui fut son maître, son supérieur, mais avant tout son ami.


    Inorn, archevêque de Lyon a écrit:
    Quelle tragédie !

    Je serais à cet enterrement pour saluer une dernière fois Bynarr, le curé qui m'avait ordonné.


    Pater San Giovanni, Cardinal a écrit:
    il a aidé notre église à grandir, son oeuvre n'aura pas été vaine, qu'il repose en Paix.


    Vilca, ex-Cardinal a écrit:
    Paix à son âme. Qu'il repose en paix. Sa vie aura été intense, il a beaucoup oeuvré pour l'Eglise.


    Relique

    Son corps est inhumé en une chapelle latérale de l'église de Sémur.
    Une mèche de cheveux bruns ayant appartenu à Bynarr de son vivant est conservée dans un reliquaire imposant en l'église de Sémur, son village natal du duché de Bourgogne.


    Elements associés :

    - Duché de Bourgogne
    - Modestie et Harmonie
    - Humilité, foi discrète et apaisante


    Paroles :

    "En avançant lentement, on avance quand même"
    "L'excommunication est une arme sacrée"
    "Une vie de plus est revenue à son commencement" (Lettre aux Auvergnats concernant l'assassinat de leur duchesse Zeroukay)


    Pensée pour Saint Bynarr

    Citation:
    Quand un grand homme d’Église part
    Tel notre ami le fervent Bynarr
    Nous ne pouvons que penser
    À toutes les brebis, que vers la vérité divine, il a guidé

    AMEN




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MessagePosté le: Mar Sep 26, 2023 3:31 am    Sujet du message: Répondre en citant

Citation:

    Hagiographie de Sainte Edwige

    Sainte patronne de Silésie, Sainte Edwige est souvent reconnue avec une petit église dans la main afin de symboliser son rôle dans l'édification d'Eglises et de monastères en Silésie de son vivant.[/color]


    I. Une naissance royale

    Edwige, née vers 1179, est la fille de Berthold IV von Diessen, comte d’Andechs et duc de Méranie, comte de Tyrol et prince de Carinthie et d’Istrie, et de son épouse Agnès de Wettin Misnie.
    Comme fille aînée, selon la coutume d'alors, elle reçut le nom de sa grand-mère. Son éducation, commencée à Andechs sur le lac Ammer où se trouvait le château familial, se poursuivit au monastère de Kitzingen sur le Main où elle reçut une bonne formation intellectuelle pour l'époque, ainsi qu'une éducation religieuse soignée.
    Vers 1190, Edwige, alors âgée de 12 ans, fut envoyée en Pologne, à la cour de prince Boleslas le Haut dont elle devait épouser le fils, Henri le Barbu.
    Son séjour en Pologne s'écoula sous le signe de la vie de famille et de cour. Elle mit au monde sept enfants, dont quatre moururent en bas âge. Elle était entourée par de nombreux prêtres, dont plusieurs moines. Elle ne manquait pas d'écouter la messe plusieurs fois par jour.



    II. Duchesse de Silésie

    Après la mort du père de Henri le Barbu en 1202, elle accéda au pouvoir avec son époux comme Duchesse de Silésie.

    Par son intelligence et sa dévotion, elle conseillait souvent son époux qui l'écoutait bien plus que ces conseillers.Elle prêta son appui à des projets politiques de celui-ci et, par l’intermédiaire de ses frères et sœurs, elle lui facilita des contacts internationaux.
    Des effets durables de son action avec son mari se manifestent à travers de nombreuses fondations d'églises, faites dans le cadre du processus d’aménagement de nouvelles bourgades en Silesie.

    La plus célèbre fondation ducale en Silésie fut le monastère Cistercien de Trzebnica , fondé en 1204 à l'initiative d'Edwige.
    Richement dotée par Henri le Barbu, le monastère commença vite à rayonner une intense vie spirituelle.Les démarches d'Edwige amenèrent en 1210 à faire admettre l'abbaye de Trzebnica comme le premier monastère dans l`Ordre de Cistercien dans les Royaumes de l'Est.Vers 1212, la fille d'Edwige, Gertrude, devint Cistercienne à Trzebnica et vers 1232, elle en fut nommée Abbesse.

    Une autre fondation fut l'Eglise à Thorens qui lui est aujourd'hui dédiée afin de lui rendre hommage. Vers 1215, les habitants de Thorens connaissant sa piété et sa générosité lui écrivirent une lettre afin de lui demander de les aider à construire une nouvelle église afin de remplacer l'ancienne qui avait malheureusement succombé aux flammes d'une attaque commise par des hérétiques. La elle fit envoyer ses meilleurs architectes et maçons, elle pu être présenter le jour ou l'église fut consacrée. Elle marqua les habitants par son extrême gentillesse. A sa mort, ils décidèrent d'appeler l'église Sainte Edwige de Silésie afin de ne jamais l'oublier. Cette église est depuis utilisée par l'Ordre Teutonique, qui en a fait l'église de sa commanderie générale et garde en souvenir ses actes si généreux.

    La dote importante dont Edwige disposait librement, constituée par les domaines de Zawon et de Jawon et par la châtellenie de Wlen, lui permirent d'organiser un hôpital ambulant auprès de la cour, destiné aux pauvres, d'entretenir un hôpital pour les lépreux à Sróda, ainsi que d'organiser un hospice.
    Elle influença les décisions de son mari en adoucissant souvent ses jugements, ce qu’elle concevait aussi comme son devoir envers le pays.
    Avec le temps, Edwige avait le désir de consacrer sa vie à des actes de Charité et après vingt années d'union, Edwige obtint de son mari le consentement à la séparation, confirmée par un vœu solennel.


    III. Le bon pain et la fin de vie au Monastère de Trzebnica

    Dès ce moment, elle résida au Monastère de Trzebnica dont sa fille était Abbesse, partageant avec les religieuses les devoirs résultant de la règle.
    Elle prit l'habit Cistercien, mais elle ne fit pas de vœux Monastiques, même après la mort d'Henri le Barbu, inspirée sûrement par la volonté de disposer librement de ses biens.

    Lors d'un hiver froid vers 1240, le blé venait à manquer, les paysans étaient inquiets car il n'allait pouvoir en fournir assez pour faire assez de pains pour les villageois. Il restait un stock que l'on disait infâme. La quantité était nécessaire pour subvenir aux besoins de tous pendant l'hiver et même plus. Un soir alors qu'elle priait dans la chapelle du monastère, elle perdit connaissance. Pendant cette perte de connaissance elle fit un songe ou l'Archange Galadrielle lui annonçait comment utiliser le blé pour en faire du pain. Revenant à elle, elle fit utiliser le blé d'une façon particulière qui étonna ses sœurs, le résultat fut cependant stupéfiant, le pain était là et en plus il avait un gout fameux. La population allait pouvoir avoir du pain à manger pendant longtemps et cela Grace à l'action d'Edwige.

    Epuisée par son activité caritative et par une rigoureuse ascèse qui de son vivant déjà lui assurèrent un grand prestige, Edwige mourut à Trzebnica le 16 octobre 1243.
    Après la mort d'Hedwige, son culte se propagea vite et des foules toujours plus grandes affluèrent auprès de sa tombe à Trzebnica, venant de Silésie, de Grande-Pologne, de Poméranie, de Lusace, de Misnie et de Thorens.


    IV. Témoignages sur Sainte-Edwige

    Citation:
    Henri de la Vigie, serviteur lorsqu'elle était Duchesse.

    C'était la Dame la plus bonne qu'il m'est été donné de servir ! Alors que j'étais occupé à ma Vigie, elle me laissait me faire remplacer pour que je puisse descendre et suivre la messe. Lorsque j'ai perdu mon pied à cause du froid, elle m'a invité à la rejoindre comme valet de chambre et ainsi je pouvais rester au chaud, elle donnait même de la nourriture ! Grace à elle je n'ai plus connu le froid ni la faim.


    Guethoc, Seigneur à Thorens lorsqu'elle vint à Thorenc.

    Cette Sainte Femme nous a donné une église, elle a envoyé ses meilleurs ouvriers qui ont fait une œuvre extraordinaire, elle a même fait doter l'église d'un mobilier d'une grande qualité. Suite à l'attaque des brigands hérétiques nous n'avions plus d'église, nous lui devons beaucoup.


    Sainte Edwige est fêtée le 16 octobre, elle est la sainte patronne de la Silésie.



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MessagePosté le: Mar Sep 26, 2023 3:33 am    Sujet du message: Répondre en citant

Citation:

    Hagiographie de Saint Francesco Trufaldini, le Bien-Aimé
    La raison, sans l’assentiment du cœur, est comme un coquillage vide. L’essentiel est ailleurs, et Dieu dépasse les querelles de partis.

    Grand religieux disparu le 4 octobre 1454, Francesco Trufaldini est présenté à la canonisation en tant que bâtisseur de l'Eglise en raison de son œuvre particulière et remarquable.


    UNE VIE DEDIEE A L'EGLISE

    Le salut dans la prière

    Francesco Trufaldini est né dans un petit village d'Italie du nord d'un père Italien et d'une mère française. Enfant fort curieux, il chercha souvent dans la prière et la quête de Dieu les réponses qu'il attendait.

    Agé de 20 ans, il immigre en France dans le duché du Bourbonnais Auvergne pour y retrouver sa famille maternelle. Mais là… c'est le drame… Il ne trouve aucune trace des siens, ceux-ci ayant été décimé, qui par le froid et la maladie, qui par l'épée de seigneurs guerroyants.

    Sans autres ressources que ses bras et sa Foi, Trufaldini se retrouve seul dans un pays dont il ne connaît pas la culture ni les habitants. Se réfugiant une nouvelle fois dans la prière, il fréquenta alors assidûment l'église de la paroisse qui était la sienne, Aurillac. C'est à ce moment que sa vocation se trouva renforcée ; il lui fallait servir Dieu et son Eglise, ainsi que les hommes qui sont les créatures de Dieu.

    Au service de la famille aristotélicienne

    Remarqué par l'archevêque Himérius, tant par sa Foi que par ses talents en dogmatique, Trufaldini fut ordonné prêtre de la paroisse d'Aurillac en novembre 1453. Accueilli et aidé par le franciscain Arathornf, Trufaldini put exprimer ses qualités de clerc et il fut, peu de temps après, nommé vicaire général du Bourbonnais Auvergne.

    Lors de la Réforme qui anima tant l'Eglise, Trufaldini fit partie de ceux qui s'engagèrent fermement dans le respect des efforts accomplis jusque là pour l'édification de l'Eglise. Fondateur avec Lorgol, gandalf_NIM, Leto2 et les saints Karel et Abysmo de la Congrégation de Saint Thomas, il en fut l'un des bien-aimés recteurs. Après la mort d'Himérius qui intervint lors de ces intenses événements, Trufaldini lui succéda à la tête du diocèse de Clermont.

    Aussi aimé et écouté de ses ouailles que le fut Himérius, mais aussi talentueux et habile rhéteur, Trufaldini fut naturellement nommé Cardinal par le Sacré Collège en mai 1454. Il mit alors ses talents de théologien et de traducteur au service du Dogme.

    La mystique comme soutien

    Malheureusement en juillet 1454, alors qu'il cherchait quelques vieux parchemins en la riche bibliothèque de l'abbaye de Clermont, Trufaldini tomba d'une échelle et se trouva paralysé.

    Malgré son incapacité physique et les souffrances qu'il endurait, Trufaldini continua à se consacrer à ses chères études théologiques, n'hésitant pas à sillonner les royaumes, allongé sur sa litière, accomplissant à l'occasion un miracle par ci par là... Cependant, il abandonna sa charge d'évêque à Ivrel qui sut reprendre la flambeau clermontois avec le brio qui est le sien.

    Mais cette abnégation eut finalement raison de lui et le 4 octobre 1454 le Cardinal Trufaldini fut retrouvé mort en sa cellule de l'évêché de Clermont, la main posée sur sa dernière correction de la Vita de Christos et le visage empreint de calme et de sérénité.


    UN THEOLOGIEN MAJEUR

    Quel meilleur moyen de contempler l'œuvre de Trufaldini que de se plonger dans la lecture du Dogme.

    Jamais il ne compta son temps lorsqu'il s'agissait de se plonger dans les traductions de textes anciens. Combien d'heures il passa avec ses amis Pouyss et FrèreNico à deviser joyeusement de finesses sémantiques et théologiques. Sa correspondance avec Khereddine, cavalier venu de lointaines contrées d'Orient fut riche et permit également la découverte de nombreux textes apocryphes.

    Son érudition n'avait d'équivalent que son humilité. Car s'il peut être considéré comme un des plus grands savants du Moyen-Âge, jamais il n'en tira gloire personnelle car toujours il travaillait à la grandeur de l'Eglise.

    Et loin de se perdre en logorrhées indigestes, il cherchait toujours à rendre ces textes sacrés accessibles à la compréhension des plus humbles d'esprit.

    Citation:
    A trop vouloir en mettre, les textes deviennent vite de vrais fourres tout indigestes. Les Paroles de l'Eternel doivent être comprises de tous. La clarté de Ses enseignements doit se retrouver dans les traductions que nous en faisons.


    LA FORCE DES RACINES

    Homme de lettres, ses études des textes antiques avaient fait comprendre à Trufaldini à quel point le passé se révélait souvent porteur de riches enseignements.

    Ses racines thomistes

    Trufaldini fut l'un des fondateurs de la Congrégation de Saint Thomas au sein de laquelle il œuvra pour le rayonnement des enseignements de Christos. Cependant, il voyait le thomisme non pas comme cet ordre souvent présenté comme conservateur mais bien comme la pierre sur laquelle reposait l'unité de l'Eglise.

    Citation:
    Nos deux prophètes sont destinés à guider la Famille aristotélicienne... Et pour les thomistes, Christos est plus qu'un prophète, c'est un homme exceptionnel, guide, miroir de la divinité, habité par Dieu. La Congrégation de Saint Thomas n'est pas l'Eglise Conservatrice Aristotélicienne, c'est, au contraire, l'ordre de la réconciliation. Par conséquent, il n'a de sens que dans l'Eglise.

    Les valeurs thomistes inspiraient Trufaldini au quotidien. Il ne lui avait cependant pas échappé que les ordres historiques traversaient des périodes difficiles et que ces doutes rejailliraient tôt ou tard sur l'Eglise toute entière.

    Citation:
    Aujourd'hui, les cisterciens sont en crise, les thomistes aussi, l'Eglise l'est également, il suffit de parcourir les paroisses pour s'en rendre compte : nous ne savons plus qui nous sommes. Or c'est en sachant ce que l'on est que l'on saura ce que l'on doit être.

    Soucieux que l'Eglise ne perde pas son âme, soucieux qu'elle trouve sa véritable route, Trufaldini le bien-aimé se référait souvent aux anciens de l'Eglise.

    Les racines de l'Eglise

    Citation:
    En nos temps incertains, quoi de plus rassurant pour le fidèle que de prendre exemple sur un homme dont la vie et la piété furent exemplaire? Les saints sont là pour nous guider, ils nous permettent de nous rattacher à quelque chose, à une tradition, à une manière de vivre; ils sont donc utiles à la foi, aux œuvres, à la vertu... ils participent à l'Aristotélisation de notre terre.

    Voilà comment Trufaldini voyait le rôle des saints de l'Eglise aristotélicienne, ces saints dont il avait étudié l'œuvre, ces saints qu'il avait côtoyés. Il demandait souvent à ceux qui étaient dans le doute de méditer les œuvres qui avaient été accomplies.

    Citation:
    Et dans ces temps incertains, nous ne savons plus, parfois, à quels saints nous vouer, d'où l'utiliser de nous replonger dans nos racines, dans nos actions, afin de retrouver les points qui font notre spécificité et qui doivent rester intangibles.

    Cependant, il ne vénérait pas aveuglément les pères fondateurs de l'Eglise. S'il les considérait comme des exemples de dévouement à l'Eglise, sa vision des nouvelles générations de clercs étaient celle d'une génération conquérante. Après l'édification de l'Eglise venait pour lui le temps de l'aristotélisation des contrées.

    Citation:
    Les anciens comprendraient que, sans renier nos fondements, les vivants d'aujourd'hui doivent parfois savoir évoluer. De même, les vivants d'aujourd'hui n'ont pas forcément moins d'envergure, ils sont juste plus nombreux. L'œuvre des anciens fut fondatrice, la nôtre est conquérante !

    Trufaldini considérait certes le Dogme comme intangible, mais il appartenait aux clercs présents auprès des fidèles de savoir trouver la meilleure manière de leur transmettre.

    Citation:
    J'ai remarqué un amollissement dans l'Eglise, un amollissement dans notre pugnacité. Soyons donc ceux par qui l'Eglise se réveillera.


    LE CLERC EXEMPLAIRE

    Si Trufaldini, en un temps, s'opposa à la Réforme qui mena à la création de la Congrégation de Saint Thomas, il n'eut par contre de cesse, une fois Christos reconnu, de faire respecter la voix de l'Eglise. Il n'observait pas simplement la règle édictée par le droit canon, il souhaitait bien souvent la renforcer pour être fidèle aux paroles de Christos qu'il avait souvent méditées.

    Citation:
    Je serais pour interdire à nos clercs de bouffer du maïs, car après tout, nous nous devons de nous différencier du commun des mortels.

    Mais jamais il ne fit pas partie de ceux qui demandent aux autres qui exigent des autres sans faire le moindre effort. Humble et exemplaire, la Foi était pour lui une affaire personnelle.

    Citation:
    La rédemption, elle, est un chemin que l’on parcourt toujours seul… avec l’aide de Dieu.

    Homme d'expérience, il savait comment faire face aux difficultés de l'existence et aux doutes qui pouvaient s'emparer des hommes. Faire un pas en arrière ne fut jamais un doute pour lui lorsque cela permettait ensuite d'avancer de deux pas.

    Citation:
    En quelque sorte, dire que "trop de communauté tue la communauté", et que pour mieux apprécier celle-ci, il vaut parfois mieux la contempler de loin, et connaître la solitude.


    UN HOMME DE FERME RAISON

    Souvent, lors de conflits, il était fait appel à la pondération et à la diplomatie de Trufaldini tant ses lumières pouvaient apaiser d'un trait les débats les plus acharnés. Fidèle au Dogme, il ne souhaitait que de tendre vers le Juste Milieu et il encourageait les aristotéliciens à faire de même.

    Citation:
    Souvent j'entends nos frères et nos sœurs échanger de durs propos…

    D'un côté, le croisé pur et dur pour qui l'Eglise devrait se reconvertir en entreprise de fabrication de barbecues. De l'autre, l'intellectuel fier et entier, analysant chaque chose et ses conséquences, méthode qui pourrait avoir tendance à émousser et à ralentir la réactivité de l'Eglise, comme l'efficacité de ses actions.

    Un compromis entre les deux est possible, je pense, mais de grâce, cessez ces vaines querelles et serrez-vous la main, comme le voudraient nos prophètes. Je n'en peux plus de voir un tel exemple de désunion s'offrir aux yeux de nos fidèles.

    Cette sagesse naturelle s'exprimait aussi à l'égard des hérétiques et autres hétérodoxes qui daignaient l'entendre. Mais cette modération était loin de traduire une faiblesse à l'égard des païens. Car lorsque le Nom de l'Eglise était par trop injurié, il n'hésitait pas à appeler les forces de l'aristotélisme à se dresser contre les suppôts de la créature sans nom. Et les harangues de Trufaldini trouvaient toujours leur pleine mesure dans ce langage imagé qu'il tenait de ses années clermontoises.

    Citation:
    CROISADE!!! MORDIOUS

    Estripons les, ces faquins, ces marauds, ces butors de pieds plats ridicules!!!

    Pendouillons les, ces godelureaux troupoteux, ces vils scélérats, ces perfides coquins, ces fripons, ces impurs, ces fourbes, ces maudites et misérables mouches!!!

    Egorgeons les joyeusement mes amis!!! brûlons ces païens!!! qu'ils s'en repentent d'avoir osé enfreindre les lois de nostre Saincte Eglise.

    Et au-delà de l'élimination des ennemis de l'Eglise, Trufaldini voyait en ces actions purificatrices un moyen pour l'aristotélisme d'évacuer les tensions qui lui étaient internes. Quel meilleur moyen de purger les passions que de vibrer ensemble dans un même combat ? Dans cette catharsis collective que pouvait être la croisade.


    UN HOMME A L'ECOUTE DU SIECLE

    Serviteur de l'Eglise, Trufaldini le Bien-Aimé n'était pas pour autant autiste à la vie des Royaumes.

    Attentifs aux propos des humbles, il commenta souvent avec sagesse les édits royaux.
    Citation:
    Que les vagabonds ne puissent plus se déplacer, voilà bien chose extravagante. Car quel est le propre du vagabond, sinon vagabonder.


    Très admiratif du travail réalisé en l'abbaye de Tastevin, Trufaldini, attentif à toute œuvre religieuse, s'inspira du travail des moines artésiens pour élaborer, en l'abbaye de Clermont, une bière digne de ce nom. Très appréciée des frères et sœurs thomistes, cette gueuze anima de nombreux repas de la Congrégation avant de se répandre dans tous les Royaumes pour le plus grand bonheur des aristotéliciens.

    De même, lui qui aimait tant les fleurs s'entretenait souvent d'herboristerie avec son ami Fredstleu (car n'oublions pas que l'abbaye de Noirlac compte parmi les plus beaux jardins de l'aristotélisme), échangeant grandement sur leurs méthodes de jardinage…
    Citation:
    Et tant qu'à faire, gardons les insectes, ils jouent très bien leur rôle.


    ABNEGATION ET MYSTICISME
    L'actif paralytique

    Même diminué, l'abnégation de Trufaldini pour les hommes qui sont la Création de Dieu ne faiblit pas. Il faisait souvent partager son expérience avec de jeunes clercs ou de simples aristotéliciens pour qui ce grand homme était un modèle. Son Eminence Ivrel est l'exemple incarnée de cette capacité de Trufaldini à transmettre son excellence.

    Citation:
    Avant que mon accident ne vienne me priver de l'usage de mes membres, je travaillais moi-même souvent à l'Eglise... Je voyais en ce travail une forme d'amour pour le Très-Haut, et une manière de se libérer de mes soucis terrestres pour mieux m'élever spirituellement.


    Faisant montre de beaucoup de simplicité, ne désirant par exemple que deux porteurs pour sa litière au lieu des quatre prévus au protocole, il avait toujours quelques mots pour les gardes qui l'accompagnaient alors en permanence.

    Citation:
    Si la garde papale a réellement une septième compagnie, alors que Dieu nous protège.

    Le miracle de Lubin

    Certains lui reprochaient d'user et d'abuser de remèdes préparés par l'herboriste de l'évêché de Clermont, et il répondait souvent :
    Citation:
    Oui j'ai les yeux jaunes, et alors ?!? Ce n'est jamais que la lumière de Dieu qui inonde mon âme et se reflète dans mes pupilles.

    Ces propos faisait sourire les médisants jusqu'à ce qu'un jour d'automne, alors que Trufaldini ne parlait presque plus, une jeune meunière aveugle, Lubin, vint le visiter pour lui demander sa bénédiction. Affaibli, Trufaldini écouta pourtant cette jeune femme, attentif à ses propos et à son trouble. Le Bien-Aimé cardinal, puisant dans ses faibles réserves, lui parla alors un long moment, avec mansuétude, mais aussi avec la justesse qui était sienne.

    Citation:
    La voie est jonchée de pierres coupantes et pourtant tu y chemineras pieds nus. La douleur sera forte mais pas insupportable car tu sais qu'au bout de ton voyage tu trouveras un ruisseau qui pourra guérir toutes tes plaies.

    Ce chemin est la repentance et ce ruisseau le pardon de Dieu. Emprunte cette voie comme Christos nous l'a demandé et tu pourras alors tendre vers le juste Milieu.

    Ces paroles prononcées, Trufaldini essuya les larmes de la jeune meunière que ces propos avaient bouleversée. Ouvrant les yeux qui ne contemplaient d'habitude que l'obscurité, la jeune meunière vit devant elle un visage empli de bienveillance. Lubin avait retrouvé la vue.

    Ce miracle attesté révèle la pleine essence de la vie de Trufaldini le Bien-Aimé. Foi et Vertu furent les valeurs qui l'animèrent et qu'il sut transmettre à ceux qui l'ont côtoyé.


    HOMMAGES

    Jeandalf a écrit:
    c'est un triste jour pour l'Eglise et les royaumes, remercions toute fois le Très Haut de lui avoir laissé la force de terminer la traduction des textes sacré de la vista de Christos...c'est un héritage que nous chérirons.

    Ivrel a écrit:
    C'était un saint homme, il m'a guidé sur le chemin de la foi.

    Olaf a écrit:
    Ce jour est encore un jour bien sombre pour notre église et notre Communauté.
    Un grand Cardinal, un Grand Homme a rejoins le Très Haut.

    Humbert a écrit:
    Quelle tristesse.
    Un homme complet, érudit et fin théologien...
    Ce n'est pas le cas à chaque fois, mais là, c'est vraiment une grosse perte.

    Inorn a écrit:
    Quel malheur pour la communauté aristotélicienne ! Un homme de si grande valeur ayant tellement fait pour l'Eglise à travers de nombreuses oeuvres fondatrices.

    Mailhes a écrit:
    Francesco Trufaldini, tu as rejoint le Soleil, et comme il a éclairé tes jeunes années, ton exemple éclairera les routes que nous emprunterons.

    Fredstleu a écrit:
    Que le Trés Haut le reçoive dans sa maison au milieu d'Aristote et des Saints de notre Eglise.

    Ubaldo a écrit:
    ENcore un grand qui s'en va

    Lorgol a écrit:
    Mon frère, mon ami, sois en paix aux côtés de Christos, celui dont tu as contribué, plus que nul autre, à établir la gloire pour les siècles des siècles.
    A bientôt...

    Pouyss a écrit:
    Cet homme était un saint. Mais c'était surtout un ami. Un grand ami. Jamais deuil ne m'a été plus dur.
    Repose en paix, mon ami. Jamais je ne t'oublierai.

    Gloth a écrit:
    Je l'ai peu connu mais j'appréciais beaucoup ses interventions à Rome. Avec modestie, il a accompli de grandes choses pour l'Eglise.

    Vilca a écrit:
    Un grand homme, un grand Cardinal et surtout un grand ami, voilà ce que je perds aujourd'hui, ce que chacun de nous perd aujourd'hui.
    Trufaldini, celui avec qui j'ai eu tant de plaisir à travailler, celui avec qui les échanges étaient toujours intéressants, instructifs et dont le dévouement et les idées faisaient avancer beaucoup de choses.

    FrèreNico a écrit:
    Uu homme d'une immmmmmense valeur, pour ceux qui ne le connaissent pas vous ne savez pas quelle homme l'Eglise perd.
    J'invite tout le monde à lire la vie de Christos que celui ci a rédigé, vous verrez un aperçu de ses talents.
    Mais il fallait le vivre le Truf, pour en connaître toute la dimension...
    Salut mon ami.

    Alino a écrit:
    au revoir mon frère.

    bouboule a écrit:
    C'est a ce grand homme que l'on doit une grande partie de notre Eglise...



    MAXIMES

    Comme il est dit à Clermont, où la cave de Trufaldini aida grandement à l'aristotélisation des contrées :

    Citation:
    A la saint Trufaldini, toute liqueur sera bénie.

    Citation:
    L'amertume n'est jamais secondaire.
    A propos de l'écoute des attentes des fidèles

    Citation:
    Gloire aux hommes qui se sacrifient sur l'autel de l'unité de l'Eglise!!!


    RELIQUES

    Le corps de Trufaldini repose dans la crypte de l'Abbaye thomiste de Clermont, aux côtés d'autres saints que sont Thomas et Himérius. Nombreux sont ceux qui viennent se recueillir devant la niche qui est sienne.

    Sa plume d'oie. Alors qu'il lui eut été facile de se procurer certaines de ces plumes dorées à l'or fin, il travailla toujours une plume arrachée à sa fidèle oie de compagnie, offerte par Himérius au jeune clerc qu'était alors Trufaldini. La légende raconte que jamais, même dans ses moments d'indigence la plus manifeste, Trufaldini ne se résigna à manger cette oie tant ses plumes étaient de qualité. Aujourd'hui cette sainte oie coule des jours tranquilles dans la ferme de l'abbaye de Clermont.


    ELEMENTS ASSOCIES

    Son érudition et sa tempérance. Saint patron des gens de lettres et des théologiens.



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MessagePosté le: Mar Sep 26, 2023 3:35 am    Sujet du message: Répondre en citant

Citation:

    Hagiographie de Saint Himerius
    Ouvrez vos coeurs à ceux qui le souhaitent.

    Himérius débuta sa carrière ecclésiastique en juin 1453 lorsqu’il fut nommé curé à La Flèche par l’évêque d’Anjou qui était à l’époque Césarion qui le considérait comme son clerc le plus fidèle et le plus prometteur. Le jeune clerc ne fit pas mentir son évêque, déployant tout ses talents au service de l’Eglise et révélant un caractère qui ne lui fit jamais défaut au cours de son existence. Et lorsque Césarion dut quitter ses fonctions, Himérius lui succéda tout naturellement, rassemblant tout les suffrages.


    HIMERIUS LE BÂTISSEUR

    Les palais du Seigneur.

    L’une des premières tâches qu’il mena à bien fut d’édifier une maison digne de la grandeur de l’Eternel et de son Eglise et il fonda la Cathédrale d’Anjou, une des premières cathédrales du Royaume.

    Fondant également la cathédrale d'Angers, qui ne lui apporta que peu de satisfactions, il édifia également la cathédrale de Clermont, qui fut son chef-d’oeuvre. Toujours pleine de vie, ouverte à tous les enfants d’Auvergne, elle fut, et est toujours, un centre religieux de premier ordre.

    Armer le bras des serviteurs de Dieu.

    Mais Himérius se battait sur plusieurs fronts, essayant d’y gagner le combat de Dieu. il aida beaucoup les templiers à obtenir la reconnaissance du Vatican. Himérius fut avec un de ses grands amis, Zeveritad du Limousin, les deux premiers évêque templiers.

    C’est ainsi que le temple s’est installé, qui est depuis devenu le premier ordre des royaumes. Avec le soutien d’Himérius les templiers montrèrent très vite leur efficacité, repoussant notamment les Anglois attaquant la Bretagne grâce au réseau de communication mis en place par l’évêque. Fidèle serviteur du Royaume de France contre les ennemis de l’extérieur, il était également un ardent défenseur de la justice et permit grâce à l’aide des Templiers d’envoyer dans de sombres geôles MortauRats, le comploteur et chef de la Pieuvre Noire.


    UN DECOUVREUR DE TALENTS

    Loin de vouloir attirer à lui honneurs et louanges, Himérius préféra mettre à profit la réputation qui était la sienne pour, comme d’autres l’avait pour lui auparavant, donner une chance à des hommes de valeur tels Briconnet, Sephirot, Vilca, Benoit XVI, Arathornf, Malepeyre, et Moile dont les noms nous sont pour la plupart désormais familiers. Car Himérius, loin de songer à sa propre gloire ne pensait qu’à donner à l’Eglise des serviteurs talentueux.

    Himérius a écrit:
    Je ne crois pas être le seul dans la vérité.


    Himérius a écrit:
    e me suis battu pour que les templiers soit reconnus et respectés. Je me suis battu pour que les âmes aient confiance en notre Eglise. J'y ai participé pour la faire évoluer. Et toujours je continuerais car je suis quelqu'un qui espère.


    UN RELIGIEUX A L'ECOUTE DU SIECLE

    Himérius fut aussi celui qui fonda le premier concordat dans nos royaumes occidentaux, concordat qui servit d’exemple en bien d’autres régions, permettant en cela de donner à l’Eglise une légitimité temporelle en tout les Royaumes.

    Himérius a écrit:
    L'Auvergne n'a jamais senti d'odeurs de bûchers. Car toujours, toujours, nous avons privilégié le dialogue.

    Attentif à la détresse des fidèles les plus humbles, Himérius fonda également avec Illinda et Marman, l’antichambre des exorcistes… Abysmo rapporta qu’Himérius se révéla un très bon professeur.

    Voulant toujours renforcer la place de l’Eglise dans les Royaumes, Himérius avait également initié la mise en place en la cathédrale de Clermont, de chambres de concertation avec les principaux responsables laïcs de son diocèse.

    Quelques furent ses actions, Himérius sut toujours trouver les mots juste pour parler aux cœurs des âmes les plus fermées.

    Himérius a écrit:
    Si vous écoutez le peuple, c'est lui qui croit en vous.


    UN HOMME DE CARACTERE

    Himérius était un homme d’action, un homme ouvert, un précurseur qui tint toujours compte du peuple et ne pensa que par lui, refusant toujours d’être Cardinal afin de ne pas s’éloigner des ouailles au milieu desquelles il se sentait si utile.


    Himérius a écrit:
    Je ne suis pas un prophète mais un simple serviteur de Dieu.

    Et loin de s’attarder aux apparences de vertu que pouvaient prendre les ennemis de l’Eternel, il savait voir au-delà pour relever la véritable valeur des hommes.Ainsi Himérius fit notamment parler de lui lors de l'affaire connue sous le nom de "Super Mouton". Prêtre à La Flêche, Destino, en raison de sa manière de pratiquer sa foi aristotélicienne, il fut accusé d'hérésie par le tristement célèbre Sanctus.

    Mais Destino était fidèle à l'Eglise et n'injuriait en rien le dogme de sa Famille. Himérius sut s'en rendre compte et s'opposa alors à Sanctus. Celui-ci, prétendant parler au nom de Sa Sainteté le Pape menaça les fidèles aristotéliciens du bûcher, ce à quoi Himérius s'opposa, mettant toute sa fougue et son courage dans ce combat.

    La suite donna raison à Himérius qui réussit à vaincre la violence et l'aveuglement de Sanctus. La Curie dans sa grande sagesse sut reconnaître les efforts qu'avait déployé Himérius pour servir la grandeur de l'Eglise et le confirma sans hésitation dans sa charge d'évêque. Sanctus quant à lui fut excommunié quelques temps plus tard après avoir voulu s'attaquer en vain à l'unité de l'Eglise. Himérius avait su mettre à jour le véritable visage de ce vil serviteur de la créature sans nom.

    Himérius a écrit:
    Le bûcher n'est pas la solution.


    Il était un modéré, mais qui s’engageait dans ses combats sans modération et bien souvent ses propos résonnèrent avec force dans les couloirs du Vatican.

    Himérius a écrit:
    Vous ne valez pas mieux que moi et déjà que je ne vaux guère.

    Je reviendrais peut être mais pour l'instant la colère est là.

    Que la jeunesse puissent juger les anciens sans avoir appris quelconque chose d'eux, c'est une aberration.

    Son dernier combat, mené avec toujours le même caractère, le tua. Suite à l'arrivée d'Eugène V sur le trône pontifical et à la réforme profonde du dogme que le souverain engagea, Himérius appela à la défense des valeurs de la famille aristotélicienne qui avait été fourni jusqu'alors. Depuis son diocèse d'Auvergne il mena un mouvement aristotélicien plus conservateur qui attira à lui nombre de fidèles de
    qualité tels Trufaldini, Lorgol, Abysmo ou Karel. Mais ses forces étaient faibles et il ne put voir ses compagnons s'engager dans la voie de l'apaisement en créant la Congrégation de Saint Thomas, trépassant une heure avant la création de celle-ci. Nul doute qu’il en aurait té fier.

    Himérius a écrit:
    L'Eglise retrouvera son vrai blason car je ne veux voir qu'une religion qui aime son prochain. Le seul pardon que j'accepterais est celui de Dieu.



    HOMMAGES

    Moile de Suzémont a écrit:
    Paix à son âme !

    Qu'Aristote l'accueille en toute amitié et qu'il le guide sur le chemin de la raison afin de lui faire toucher l'essence divine.


    Egmont a écrit:
    Requiescat in pace


    Arathornf a écrit:
    Puissent le Très Haut et Aristote l'accueillir comme il le mérite au Paradis des Justes.


    Trufaldini a écrit:
    Himérius, je vous regretterais éternellement.
    Que le Tout puissant vous garde en sa Sainte protection.


    Lescure a écrit:
    J'ai eu le privilège d'avoir avec lui une longue conversation hier. Hélas il était déja faible, mais il était heureux de voir un accord possible.
    C'est tragique qu'il ait dû partir sans en voir la conclusion.

    Il sera au mémento des morts à chacune de mes messes.


    Abysmo a écrit:
    Puisse le Seigneur vous prendre à Sa droite, mon frère...


    Eckris a écrit:
    Puisse-t'il accéder au Royaume de Notre Seigneur


    Fredstleu a écrit:
    Himerius, mon ami, je te regrette sincèrement, même si nos vues étaient divergentes nous avons pu souder une excellente amitié.

    Puisse Dieu te conduire sur ses verts pâturages.


    Gandalf_NIM a écrit:
    Himérius, toi qui fut mon frère dans l'Ordre des Templiers, et un ami fidèle et dévoué, je pleure ta disparition...

    Mais je me réjouis également en étant certain que ton âme ira aux côtés du Tout Puissant avec les Amis de Dieu. Puisse Aristote et Notre Seigneur, foi, sagesse et amour réunies t'aider à emprunter cette voie.


    Bouboule a écrit:
    Une belle mort pour un belle homme...

    Amen

    (oui on sait pas de quoi il est mort mais bon....sa fait bien non?)


    Lorgol a écrit:
    Paix à son âme…


    Henael a écrit:
    Je suis désolé Himérius, je vous regretterais!!!


    Frère Nico a écrit:
    Votre travail remarquable et votre passion pour notre institution a fait de vous un des personnages le plus pieux de cette Eglise.

    Sachez que la Bible Aristotélicienne contiendra les lignes de vos actions.
    Toutes les conditions sont réunis pour faire de vous un grand saint, un modèle pour tous.



    RELIQUE : Son annulaire, conservé en l’abbaye de Clermont.

    ELEMENTS LIES : la droiture et l’ouverture, saint patron des missionnaires.



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MessagePosté le: Mar Sep 26, 2023 3:37 am    Sujet du message: Répondre en citant

Citation:

    Hagiographie de Saint-Horace


    La vie de l'homme dont je vais vous narrer, le très saint Horace, fut en tous points des plus exemplaire pour l'humanité et son long chemin vers le salut.
    Sa piété fut des plus profonde et des plus humble, et son génie créateur demeure sans égal parmis les serviteurs de Dieu.


    I) Un homme illuminé par la grâce.


    Issue d'une région germanique aux confins septentrionaux de l'empire, suite à de multiples péripéties le jeune Horace vint peupler la région montagneuse de l'Auvergne, située sur les hauteurs du royaume de France dont le diocèse était gouverné par le bienheureux évêque Marlaeauvergne.
    A l'image de celui ci, Horace développa tant des talents d'administrateurs et de gestion, qu'un modèle de piété et de contemplation envers le très-haut.

    Les deux hommes s'étaient connus et rencontrés à l'occasion d'une cérémonie à la cathédrale de Clermont, lors une messe dominicale, tous deux attirée réciproquement par leurs auras exceptionnel, ceux ci devinrent vite ami, et se prirent rapidement à converser autour des préceptes de Saint françois. Horace se rendit vite à l'évidence de l'adéquation de sa foi avec les valeurs de l'ordre de François de Gênes et de FrèreNico.

    Le sage marlaeauvergne n'hésita pas longtemps à faire profiter l'Eglise de la foi et de la gérance de son frère Horace, il lui proposa de servir le très Haut et de guider les âmes en l'église de Montpensier.

    Citation:
    Je suis prêt selon les exigences de l'Eglise à déménager dans une région en peuplement. Comme diacre ou prêtre. Sinon j'irai faucher le blé des pauvres franciscains.


    Fidèle à la pensée de saint François et au dogme Aristotélicien, son amour fut exclusif pour Dieu, pour l'Eglise (guide suprême de l'Homme vers sa destinée) ainsi que pour l'Homme dans son unité et dans son intelligence que lui a concéder le Très-haut.

    Cependant il n'oubliait pas de faire remarquer que, sans les vertus primordiales de l'humilité et du désinteressement, le chemin de certains hommes pouvaient s'égarer vers l'intérêt, la recherche d'une réputation ou de titres. Le jeune prêtre de Montpensier aimait alors à rappeler cette importance dans ses propos :

    Citation:
    Si chaque sandale ne cherche qu'à marcher en dehors du chemin commun, c'est une faiblesse : car le chemin est rocailleux et on se perd facilement. Mieux vaudrait que tous se donnent la main !
    Hélas les hommes veulent tous être... celui qui marche devant.


    Peu à peu, dans son église retirée d'Auvergne, le sage Horace vint à renforcer son amour en Dieu dans son apparat le pure. Un mysticisme des plus profond s'installa en lui pour ne plus le quitter.

    Tel Christos, il recherchait le dialogue le plus direct avec le Très-Haut, se qui se manifesta par une existence magnifiquement épurée de tout superflu.
    Isolé et dépouillé à Montpensier, le prêtre vogua de prières en prières, d'extases en extases, et, soucieux de la cure des âmes de ses paroissiens, de messes en messes.

    Il effectua Son premier voyage à Rome parmis les suivants de l'évêque et cardinal Marlaeauvergne, trépignant comme un nouvel ordonné, Horace s'était imaginé du Vatican la cité la plus merveilleuse et la plus exaltante sur terre. L'image de la cité de Dieu et de la Jérusalem celeste décrite dans les ouvrages de saint François lui obstruait l'esprit, tant son imaginaire s'emballait rien qu'à l'évocation de cette ville mythique.

    Hélas ! Ce qu'il vit dans la cité du Vatican, lui laissa la plus grande déception et le plus vif dégout.
    (Je ne décrirais pas ici le chaos lunaire qui regnait en ces lieux, mon âme et esprit préfère oublié ces moments si troublés...)

    A la vue de l'orgueilleuse cité, il confia humblement à Marlaeauvergne :

    Citation:
    L'ambition architecturale me semble fort prétentieuse...


    Par l'intérmédiaire de son ami, évêque et cardinal, Horace fit connaissance des principaux membres de la curie, ses rencontres furent contrastées tant la perfidie, tel la créature sans nom, s'était infiltrée dans le saint des saint (Citons le vénal Césarion ou l'excommunié Sanctus).
    Horace n'oublia pas de le faire remarquer :

    Citation:
    Quant à la richesse... *regard s'attarde sur la luxueuse panoplie du cardinal*... je n'y attache point d'importance. Tant que j'ai de quoi grignoter pour éviter les faiblesses de corps, j'ai satisfaction.


    Mais d'autres furent plus heureuse, notamment avec Arnvald, ou avec mon humble personne (regettant de n'avoir eu le temps nécessaire à lui accorder, tant les affaires de l'Eglise et de la futur réforme m'assaillirent), mais sa rencontre la plus décisive fut celle du Franciscain parmis le plus actif et le plus écoutée de cette époque tourmentée : le grand prédicateur Frère Norv.



    II) Disciple de Norv, le grand prédicateur.



    La fougue et l'audace du cardinal inquisiteur l'avaient conquis, il buvait les moindres de ses paroles que celui çi prêchées dans les jardins du Vatican, trouvant là son modèle immédiat et nécessaire selon lui pour le bien de l'Eglise.

    Dans ces mêmes jardins, il entama de beaux et lyriques discours avec certains de ses confrères ainsi qu'avec le grand inquisiteur en persone. Il partageaient tous deux les mêmes constats sur les vagues d'hétérodoxies parcourant les royaumes, et proclamaient les même méthodes :

    Citation:
    J'oeuvre depuis peu à Montpensier, pour essayer d'apporter aux autres villageois cette vision d'une foi nécessaire. Avec ma conviction et le verbe pour seules armes contre les dérives superstitieuses du monde paysan : elfes, foldingues, traumatisés de l'Inquisition, rites paganistes, relativismes...


    Norv se réjouit de ce brillant disciple, il n'attendit guère longtemps pour le faire rentrer dans le cercle très fermé et très secret qu'était les Illuminatis.

    Moultes autres sujets les rassemblaient, correspondant aux plus profondes des valeurs d'Horace. On le vit, à l'instar de son mentor frère Norv, déclamer de violentes diatribes et critiques envers une Eglise conservatrice et gangrénée, dénonçant de ce fait le trafic des charges écclésiastique et l'irreligiosité de certains clercs :

    Citation:
    En instaurant des barrières tangibles au chemin classique de l'ambitieux, l'Eglise devient un frein à l'efficacité immédiate de leur élévation sociale. Et seul les hommes pieux qui cherchent à se définir avec sincérité dans l'engagement spirituel accepteront de subir le prix de la foi.

    *écarquille de larges yeux vers l'assemblée, levant un doigt vers le ciel*

    S'il soufflait autant de force et vie
    dans l'âme et la tête de l'Eglise
    que dans les curriculums pourpres
    nul doute, le Royaume Céleste serait ici-bas !


    Poussant, en son for intérieur, à une réforme de l'Eglise, il continua de plus bel, toujours fidèle à ses pensées :

    Citation:
    La "voie médiane" me semble de plus un élément permettant d'éloigner les ambitieux qui ne chercherait à rentrer dans les ordres que de manière provisoire, pour satisfaire une ambition politique en profitant du vaste réseau relationnel de l'Eglise. Cette légèreté dans l'engagement religieux est une plaie, à mon sens. A l'identique du Opportunistus Mediocris, qui en cherchant à devenir curé de son village n'espère qu'un surcroît de prestige ; il souhaite moins rentrer dans les ordres qu'obtenir facilement un "titre" quelconque.


    Horace n'oeuvrait que pour le bien de l'Eglise, ses prêches participaient à l'évolution des moeurs et des pratiques qui se répercuteront plus tard au grand concile Vatican I, d'où vinrent les plus impostantes réformes qu'a connu l'Eglise depuis son existence.
    Nous le savons, les bouleversement du dogme furent considérables, mais le droit canon connu aussi un essor sans précédent, et certains par leur vie exemplaire et leur influence en avaient préparé le terrain. Citons le plus grand des inquisiteur jarkov, le plus grand des prédicateur Norv, et bien sur, le jeune et pieux Horace.

    Mais les agitations du Vatican ne convenaient guère à l'illuminati fraichement formé, il décida soudainement de repartir, oeuvrant sur les chemins de Compostelle :

    Citation:
    Horace s'est engagé dans une retraite spirituelle depuis deux semaines ; une pérégrination hasardeuse sur le chemin de Saint-Jacques et des journées solitaires dédiées à la prière.


    Pour ensuite se couper du monde dans un couvent Franciscain, les frères du couvent se souviennent :

    Citation:
    Etranger aux tracasseries du monde, Horace se redressait péniblement devant son écriteau. Les yeux fatigués quittaient enfin le parchemin pour s'envoler vers la fenêtre, vers le jardin silencieux du cloître puis s'échappant jusqu'au ciel... Presque immobile, Horace voyageait au royaume du souvenir, caressant à travers l'étoffe de sa robe le pendentif invisible /\ pendu à son cou.



    III) Horace, l'archiviste.



    Citation:
    Après quelques semaines de retraite solitaire, où j'eu loisir de prêcher aux oiseaux à l'identique de Saint François de Gênes, le Seigneur m'a replacé sur ces chemins foulés par les hommes. S'il me faut à nouveau prêcher les Enseignements Saints aux paysans du royaume de France, j'ignore la direction à prendre.


    Il retourna, bien qu'après quelques hésitations, dans son diocèse de Clermont. Il avait en effet appris le récent décès de son ami Marlaeauvergne, départ qui avait bouleversé le Bourbonnais-Auvergne tant son aura avait dépassé ses simples fonctions d'évêque. Horace était désemparé.
    La curie, dans sa sagesse, avait remplacer le défunt Marlaeauvergne par Himérius, ayant l'étoffe d'un homme comme feu Marlaeauvergne. Celui çi vint à appeler Horace à ses services, connaissant de réputation les qualités du prêtre.

    Et comme il y en avait besoin de ses qualités !

    En effet, ayant été remplacé à Montpensier, Horace hérita de la cure d'Aurillac qui avait été tenu durant maintes années par un thomiste, surnommé par ses paroissiens : "le grand bénêt". Certes ce prêtre disposait d'une foi indéniable et inébranlable, invoquant Christos dans tous ses sermons, mais affligé d'un sourire tellement niais qu'il en ferait rire un canard. Rien ne passé, aucune lueur d'intelligence dans son regard n'était perceptible. Escroqué par les paroissiens les moins scrupuleux, chahuté par tous les enfants du village (on aurait retrouvé une fois le prêtre pendu par les pieds, la soutane à l'envers) et raillé par tous les clercs de la région, le pauvre hère ne souffait apparement pas de sa condition.

    Certains prétendaient qu'il ne connaissait pas Aristote, ou tout du moins, qu'il en avait oublié ses préceptes, d'autres plus sournois affirmaient au contraire, que c'était Aristote qui avait oublié le pauvre thomiste.
    On dit même qu'Horace le trouvait aussi réceptif que les oiseaux à qui il avait préché !

    Dans un premier temps, les paroissiens furent très mécontent du départ du "grand bénêt", certains perdant leur source de revenus, d'autre leur principal sujet de raillerie.
    Horace, en le remplaçant, du mettre en oeuvre toutes ses compétences pour réorganiser la paroisse. C'est ainsi qu'éclôt, dans cette administration à réinventer, les premiers registres d'Horace.

    Tel Aristote, Horace mit par écrit tous ce qu'il pouvait l'être, et d'une façon très mitéculeuse, afin de classer et de conserver. Rien ne fut épargné : les actes de baptèmes, de mariages, les activités des paroissiens, les fonctions de ses différents collaborateurs, leur appartenance à un ordre religieux. Bref, l'esprit d'Aristote semblait resurgir dans l'oeuvre du pieux Horace.
    Les paroissiens furent stupéfaits d'un tel travail, l'évêque Himérius d'avantage. Le prélat lui aurait demander de venir le seconder dans ses fonctions et d'étendre les archives d'Aurillac à tout le diocèse. Ce qu'il fit.

    Le registre d'Horace prit ainsi de plus en plus d'ampleur, les laïcs obsèrverent avec curiosité et fascination ce système emprunté aux savants antiques. Les fidèles vinrent de plus en plus nombreux s'enregistrer auprès d'Horace, les diocèses voisins s'y associèrent. Le scriptorium de Clermont devint un formidable atelier d'écriture, et le batiment des archives, par sa démesure, était tout simplement comparée à la bibliothèque Romaine.
    La réputation de l'entreprise fut telle, que son écho parvint jusqu'aux oreilles du nouveau Pape, le très saint père Eugène V.

    D'Aurillac à Rome, Horace par son ingéniosité et sa dévotion envers l'Eglise était finalement parvenu à créer l'outil le plus puissant d'occident.

    Les badauds ayant vu l'évènement se souviennent de l'immense cortège parcourant le royaume de France et le saint Empire, pour acheminer tous les documents des registres d'Horace vers la cité éternelle. Charpentiers et maçons s'activèrent à Rome pour construire un batiment d'une envergure sans précédent, comparable par sa majesté à la basilique saint Titus de Rome.

    Horace, dans l'intérêt de l'Eglise et de ses tumultueuses réformes en cours, aquiesca les propositions de votre serviteur et de l'éminence Arnvald de devenir Archiviste personnel du pape et de l'Eglise universelle.
    Les registres seraient conservés à Rome.


    Ainsi s'étendit l'aventure administrative la plus ambitieuse de l'Histoire de notre communauté.

    Par son perfectionnisme légendaire, et pour la plus grande gloire de Dieu, le pieux Horace améliora sans cesse son incommensurable oeuvre, rayonnant dans tout l'occident, les registres accueillaient désormais les actes du royaume d'Angleterre, du Saint Empire, du royaume d'Aragon, et de bien d'autres provinces Aristotéliciens.

    Tel le bon Franciscain, Horace incarnait alors le syncrétisme du mysticisme de Christos d'une part, et de la logique Aristotélicienne d'autre part. Son aura esquissait déjà la sainteté, son oeuvre n'en était que le reflet.

    Mais peu avaient l'occasion de croiser le sage Horace, les uns, étaient occupés au grand concile; les autres prêchaient en normandie contre l'ignominie phookaïste; certains enfin s'atelaient à rédiger de nouvelles interprétations du Livre des Vertus.

    Et Hélas ! La mémoire nous fait souvent défaut ! Qui sait, qu'en plus des registres de Rome, celui ci développa dans ses ateliers les croix métalliques aristotéliciennes présentes dans toutes les chaumières ?

    Qui connait son art sigillographique et sa confection des tampons aristotéliciens ?

    Arrivé à un âge bien avancé, Horace se lanca corps et âme dans l'oeuvre de sa vie, s'isolant d'avantages de jour en jour sentant ses dernières heures arriver...

    Citation:
    Son regard se fixa soudain sur des nuages menaçants dans le lointain...

    Orage !... Présage ?
    Soucieux, Horace fronça ses lourds sourcils.


    Et c'est entouré de d'archives poussiéreuses, seul, qu'Horace le grand s'eteingnit. Alors qu'au dehors, l'effervescence régnait, tout Rome s'agitait et s'ébruitait des récentes réformes et du déménagement de l'administration romaine. Sa mort passa pour beaucoup inapperçue.

    On découvrit d'ailleurs, quelques temps après sa mort une note rédigée :
    Citation:

    Ô triste amnésie du jour futur ! La mémoire des trépassés sera enterrée dans l'oubli ! L'histoire des saints hommes qui se sacrifièrent pour la grandeur de l'Eglise s'effacera.


    C'est ainsi que par cette acte hagiographique, je souhaite honorer les derniers voeux de cet immense homme qui fit tant pour l'Eglise par amour de Dieu.
    Horace l'illuminé, accompagné par la grâce de Christos et d'Aristote, érigea un pilier supplémentaire pour l'Eglise dont il fut le seul architecte.

    Ainsi était Horace l'archiviste.



    HOMMAGES

    Arathornf a écrit:
    Frère Horace, ce fut un plaisir de converser avec vous tant sur ce forum qu'à l'évêché de Clermont. Je suis triste que vous nous quittiez et que notre communauté ne puisse pas vous retenir.


    FrèreNico a écrit:
    Mon enthousiasme est désormais au plus bas....
    Je n'envisageais pas l'Eglise sans Horace et sans ses archives.


    Bibineloden a écrit:
    Permettez-moi de vous rappeler à nouveau que je suis un fervent admirateur du travail que vous avez produit.
    Je vous présente des excuses si je n'ai pas suffisamment remercié votre dépense d'énergie pour la gestion des données et pour votre sens artistique.


    Egmont a écrit:
    Horace,

    La brièveté de mon mot n'en soulignera que plus mon désarroi :

    Vous nous manquerez.


    Bynarr a écrit:
    vous etes un grand homme Horace! Merci pour tous ce que vous avez fait baucoup pour notre église! Merci!


    Inorn a écrit:

    Vous avez tant fait pour l'Église Horace. C'est à vous que nous devons nos archives, nos tampons, nos croix, ... L'Église Aristotélicienne est en deuil.


    MAXIMES

    N'ayez aucun doute, car je l'ai rêvé !

    ELEMENTS ASSOCIES


    Ses talents d'archivistes et sa foi mystique et solitaire. Saint patron des Archivistes.



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MessagePosté le: Mar Sep 26, 2023 4:14 am    Sujet du message: Répondre en citant

Citation:

    Hagiographie de Sainte Illinda


    Citation:
    Mais c'est définitivement à la Flandre que mon coeur appartient, pour y avoir été l'Evêque de Bruges, puis l'Archevêque de Malines.



    Illinda est présentée à la sainteté en tant que docteur de l'Eglise en raison de son action qui a contribué à redonner vie à notre Eglise.

    AU SERVICE DE L’EGLISE

    Née à Valence, Illinda fit preuve très tôt, en tant que porte-parole de son village, de ses talents d’oratrice, talents qui firent sa renommée tant les arcanes du Vatican vibrèrent souvent au son de ses paroles.

    Élevée dans la Foi, ce fut tout naturellement qu’elle prit part à la vie de sa paroisse et qu’elle rencontra un homme qu’elle considéra toujours comme son mentor : notre regretté Frère Norv. Suivant ses enseignements, Illinda s’impliqua plus avant encore dans la vie de l’Eglise et devint tout naturellement diaconesse d’Embrun.

    Proche des paroissiens, comme elle le fut tout au long de sa vie, son engagement permit à la vie religieuse de retrouver l’éclat digne de cette paroisse.

    Son travail fut rapidement reconnu par les prélats et Illinda fut nommée abbesse, la première abbesse de l'ère du renouveau de la foi, ce qui ne fut pas sans soulever des contestations de la part d’esprits étroits. Illinda est aujourd’hui dans l’esprit de toutes les femmes qui oeuvrent à la Gloire de notre Eglise.

    Ne cédant pas à la facilité, elle quitta sa région natale qui lui était si chère pour prendre en charge la cure de Saint-Pol-de-Léon, aux confins de la Bretagne. Ayant laissé derrière elle le soutien et l’expérience de son mentor, elle se retrouva seule face à une contrée peuplée de chaleureux mais rudes croyants.

    Le caractère bien trempé qui était déjà le sien s’aguerrît d’avantage et désireuse de faire à nouveau naître une ferveur oubliée, elle édifia l’église de Saint-Pol l’Aurélien toujours debout de nos jours.

    La bienveillance qui était sienne et la chaleur qu’elle communiquait aux paroissiens permit de réunir nombres de bretons qui juraient à son arrivée de ne jamais mettre un pied à l'église. Car souvent disait-elle :

    Citation:
    Lorsque le berger reste près de ses ouailles je dois bien avouer qu'on arrive à faire des miracles.


    Appartenant au collège du mouvement des exorcistes du royaume, Illinda quitta non sans tristesse les landes bretonnes qui étaient devenues siennes pour rejoindre les Flandres. Sa valeur l’avait en effet envoyée en ces terres du Nord afin qu’elle prenne la charge du diocèse de Bruges, poste qu’elle occupa jusqu’à sa disparition.

    Là-bas aussi, l’empreinte qu’elle imposa à la vie religieuse restera indélébile. Pourtant, malgré la grande valeur qui fut sienne, toujours Illinda fut humble, ne considérant son abnégation comme la seule voie qui pouvait s’ouvrir à elle.

    Citation:
    Je doute que la plupart des choses que je puisse dire puissent marquer les esprits… Car quand je regarde le parcours de certains de nos frères et sœurs, j'ai l'impression de n’être qu'une brindille. Mais je n'ai comme seule envie que de faire toujours plus pour l'Eglise Aristotélicienne...

    Lorsqu’un titre lui était attribué, elle ne cherchait jamais les honneurs qui pouvaient y être liés. Elle ne voyait en ces charges qu’un moyen de réaliser une œuvre toujours plus importante pour l’Eglise.

    Citation:
    La seule Eglise qui puisse vivre est celle pour laquelle tant d’hommes et de femmes de bien sacrifient leurs êtres.


    QUE LA PAROLE DE L’EGLISE SOIT CLAIRE

    Illinda en fit souvent la preuve ; les paroissiens n’étaient jamais autant impliqués dans la pratique de la Foi que lorsque qu’ils se reconnaissaient dans la Parole qui leur était donnée. Elle s’adressa à eux en termes simples sans pour autant dévoyer les Enseignements Sacrés. Elle leur transmit la Parole divine

    Sœur cistercienne, elle mit à profit le travail réalisé en l’Abbaye de Noirlac, alors centre rayonnant de la théologie aristotélicienne et elle s’appuya notamment sur le catéchisme réalisé par le regretté père Fairway, curé de Guéret. De même, le prieuré de Morancourt, fondé par Moile de Suzémont recevait souvent ses visites.

    Citation:
    Sachez qu'au prieuré de Morancourt, à l'Abbaye de Noirlac, et dans bien d'autres lieux nous ne faisons pas que prier inlassablement. Il y en a aussi qui pensent et qui font évoluer notre Eglise. Sans relâche, ils travaillent pour votre Salut.


    NUL ROC N’EST AUSSI SOLIDE QUE L’AMITIE ARISTOTELICIENNE

    Surmonter les différences pour vivre une Foi unie.

    Illinda faisait partie de ces fidèles qui connurent notre Eglise primitive, la vivant, oeuvrant sans cesse à son édification. La Réforme qui résulta de la mort du Pape Nicolas V l’affecta elle aussi, elle qui avait tant donné pour établir les fondations de notre Famille.

    Des craintes l’assaillirent de voir disparaître ce qui avait été fait jusqu’alors. Elle participa aux débats passionnés qui animèrent alors l’aristotélisme, faisant porter sa voix, défendant les interrogations des fidèles. Mais jamais elle ne crut à la possibilité de quitter l’Eglise. Elle préféra rester et tenter d’imposer ses convictions au sein même de notre Famille, refusant de voir éclater un conflit entre frères.

    Citation:
    Je ne peux croire à une Eglise qui s'entre déchire après tout ce que nous avons connu...
    Pensez vous réellement que ce serait rendre hommage aux fondateurs de l’Eglise que de la diviser et ainsi créer le premier conflit religieux des royaumes...?

    Illinda mit tout son poids dans cet épisode de la vie de notre Eglise, initiant les pourparlers entre les différents acteurs, avec pour seule vue d’unifier ces deux visions d’une même Foi pour faire avorter cette guerre fratricide... Elle fut de celle qui participèrent à l’Unité de notre Eglise, et sa joie fut grande de voir l’aristotélisme se renforcer de nouveau.
    Citation:
    Il n'y a pas de gagnant ni de perdant, il y a juste l'Eglise qui grandit et se rend plus forte.

    Ne pas oublier le passé pour mieux construire l’avenir

    Citation:
    Jarkov parti, Arnvald en retraite... et tant d'autres que la mort à fauché...

    Des noms qui à mon entrée au service de l'Eglise imposaient le respect et montraient surtout la véritable force de ses serviteurs non pas par des titres ou les parures, mais bel et bien par une Foi que bien peu de personnes pourraient atteindre...

    Des noms qui aujourd'hui encore imposent le respect, au vu des nouvelles idées, des actions qui ont rendu notre Eglise plus importante encore...

    Des noms qui dans l'avenir sombre qui se profile à l'horizon, imposeront encore le respect pour la grandeur des oeuvres accomplies afin de donner un sens aux différents mots que nous employons : bonté, générosité, altruisme, défense de la Foi, qui sans l'exemple concret que sont les vies de ces grands personnages, résonneront d’une façon bien creuse dans nos coeur.


    Un grand respect pour les fondateurs de l’Eglise habitait Illinda. Elle avait connu ces hommes, ils l’avaient accueillie, ils lui avaient transmis leur abnégation pour l’Eglise. Illinda savait ce que ces hommes avaient apporté à l’Eglise. Et tout comme elle ne souhaitait pas voir ses frères se déchirer, elle ne souhaitait pas non plus voir la mémoire de ses pères sombrer dans l’oubli.

    Cette mémoire donnait à Illinda la force que tous lui connaissaient. Visionnaire, elle savait que l’Eglise connaîtrait encore l’adversité, que des suppôts de l'hérésie, se lèveraient pour entraver la marche inéluctable de notre Famille. Et Illinda savait que les épreuves que rencontrerait l’aristotélisme ne pourraient être traversées qu’en se souvenant des sacrifices réalisés par les Pères.


    L’ARISTOTELISATION DES ROYAUMES

    L’Eglise au centre de la vie des Royaumes, au service des Royaumes

    Pour Illinda, nulle autre place ne pouvait être celle de l’Eglise qu’au centre de la vie des paroisses. Elle considérait que trop souvent les absurdes faiblesses hétérodoxes étaient dues à une trop grande distance de la Famille aristotélicienne.
    Lutter pour l’aristotélisme ne consistait pas selon elle, à ce que les clercs soient de simples représentants en allumettes. Pour elle, les clercs ne pouvaient mieux agir qu’en étant présents au coeur du problème, en étant sur le terrain pour montrer que l'Eglise est importante mais surtout qu'elle est présente.

    Citation:
    Mais voila, j'ai appris à mes tous débuts qu'on a beaucoup plus de poids quand on est dans la taverne que en dehors...

    Cette parlante métaphore, en plus de révéler une nouvelle fois la proximité dont faisait preuve Illinda auprès de ses paroissiens, exprime également la volonté de cette Sainte de voir l’Eglise ne pas hésiter à agir au sein du pouvoir temporel. Car qui mieux que des clercs peuvent faire vivre les Enseignements Divins dans les décisions politiques.

    Citation:
    Je vois très mal comment un laïc, qu'il fusse aristotélicien ou non, peut se permettre de dire ce que nous devrions faire.

    Illinda eut par ailleurs certaines responsabilités au sein du Conseil Comtal de Flandres, n’hésitant pas à défendre, au Nom de l’Eglise, les intérêts des contrées où elle se sentait chez elle. Elle défendit notamment le projet de monastère de Tastevin aujourd’hui connu de nous tous.
    Citation:
    C'est pourtant évident...
    Tout le monde sait qu'à l'époque la meilleure bière était faite en terre Flamande... Donc il serait logique qu'un monastère soit créer entre Flandres et Artois…

    L’aristotélisme comme unique voie

    La Parole était la meilleure arme d’Illinda et elle réprouvait la violence. Mais Frère Norv qui décide de l'accueillir comme disciple dans le cercle très fermé des Illuminati Aristotéliciens, avait été son maître et si elle ne partageait pas toujours ses radicales méthodes, ses convictions étaient siennes.

    Elle ne craignait rien plus que de voir des cultes hétérodoxes menacer la Foi aristotélicienne et elle exhortait l’Eglise à user de son poids pour éradiquer les hérétiques. Son souhait était de voir enfin les lois du Royaume de France forcer les élus impies à reconnaître à l’Eglise qui devait être la sienne.

    Citation:
    Au nom de la religion du Roy, qui est encore maître de ce royaume aux dernières nouvelles, on ne peut pas laisser proliférer ce genre de trucs, ou alors c'est qu'à l'avenir on fera nos messes en l'honneur de Braknou le castor qui a arrêté la rivière, ou bien au lieu de l'Ostie on distribuera des pintes de bières en l'honneur du sang de Sheptal, etc...

    Nous sommes la religion du Royaume, nous nous devons de le rester!

    Nul doute que le Concordat Royal aurait combler ses vœux.


    MOURIR PARMI LES FIDELES

    Illinda oeuvra avec force à la vie de notre Famille. Et nombreuses sont les pierres de notre Eglise qui portent sa trace.

    Mais les efforts qu’elle déploya tout au long de sa vie la fragilisèrent. Bien que sa santé n’était plus celle de ses débuts, elle tint à faire le tour de Flandres afin d'y bénir chacun de ses habitants. Elle exprima pourtant la vie qui continuait à l’animer, résistant voulant, à travers son exemple, redonner la foi aux plus faible.

    Déjà très affectée par la disparition de son ami Arnvald, ce dernier don de soi pour les fidèles et pour l’Eglise eut raison de sa santé et cette femme exemplaire nous quitta en ce froid mois de janvier 1454, non sans avoir connu les délires de l’agonie…

    Citation:
    je dois avouer que Bouboule à raison…

    Pendant de nombreuses journées, en ces Flandres qui avait adoptées cette sainte servante de Dieu, les clochers de sonnèrent le glas toute les heures. Aujourd’hui encore, à Malines, on peut voir ce monument érigé à la mémoire de Sainte-Illinda.


    Quelques mois après sa mort, des pêcheurs flamands furent pris dans une tempête au large des côtes de Dunkerque. Terrorisés, ils crurent leur dernière heure venue et l'un deux vit le mât s'abbattre sur lui. C'est alors que lui apparut une femme d'une grande beauté, nimbée d'une lumière céleste. Elle s'adressa à l'éthylique flamand en ces mots :

    Citation:
    Tu as encore beaucoup à accomplir jeune laïc, c'est pourquoi je te sauve.

    La tempête cessa alors et les pêcheurs, sains et saufs, se retrouvèrent échoués, sans comprendre ce qui leur était arrivé.

    Sainte Illinda avait réalisé son premier miracle.


    PRIERE DEDIEE

    Citation:
    Dieu est mon berger.

    Je ne manque de rien.

    Dans les paysages verdoyants…

    Il rassérène mon âme.

    Même quand je vais dans la vallée de l'ombre de la mort, je ne crains pas le mal, parce que tu es avec moi : ton bâton et ton appui me consolent.

    Mon verre déborde.

    C'est le bon et le généreux qui me poursuivent tous les jours de ma vie.

    Je résiderai dans la maison de Dieu, pour la longueur des jours.


    HOMMAGES

    Citation:
    Vous fûtes quelqu’un d’admirable chère Illinda.
    L’Eglise de peut que vous louez d’avoir été un brin de lumière dans la vie religieuse bretonne et en général.
    Jarkov

    Citation:
    Nous vous regretterons vous et votre esprit tenace qui fit notre admiration.
    Arikel

    Citation:
    Paix à son âme. Ce fut une conquérante de l'église : la première femme ordonnée et la première évêque aussi. Sans nul doute, la Curie l'aurait accueillie avec le temps. Elle savait hausser le ton quand il le fallait. Ce fut une grande femme et l'ordre cistercien peut s'enorgueillir de l'avoir vu éclore en son sein ! Gloire à dieu et à Illinda qui désormais réside dans aux côtés de l’Eternel ! Amen.
    Anonyme

    Citation:
    Paix à votre âme Illinda, l'Eglise d'Aristote va perdre une forte personnalité.
    Gloth

    Citation:
    Que le Seigneur vous accueille auprès de lui, Dame Illinda...
    Abysmo

    Citation:
    Illinda je vous ai toujours soutenu et je viens de perdre une amie, qui a toujours fait preuve de courage et de détermination.
    Que Dieu t'accueilles comme tu le mérites.
    Fredstleu

    Citation:
    Nous regretterons tes coups de gueule souvent salutaires
    Moile de Suzémont

    Citation:
    Paix à votre âme Illinda, nous nous retrouverons certainement un jour là-haut près de Notre Seigneur où nous pourrons rire des velléités d'ici-bas.
    Et ce sera peut-être plus rapide qu'on ne le pense, car je me sens fatigué aussi. Les coups durs, les méchancetés, les insultes vous usent et on finit par ne plus penser qu'à rejoindre le Soleil.
    Egmont


    MAXIMES

    Citation:
    Au secours Ô mon Dieu, faites que vos bergers de campagne ne se fassent pas larguer...

    Citation:
    Je resterais oui, sans céder, car c’est bien sous la chemise que l’épi de maïs gratte le plus.

    Citation:
    Ne versons pas de l’eau-de-vie de prune sur ces braises déjà endormies.




    RELIQUES

    Son porte-voix, ses binocles de soleil. Le gisant de Sainte Illinda était gardé sous la protection de l'Ordre Cistercien dans l'Abbaye de Noirlac puis transféré sous la protection de l'Ordre Cistercien au Prieuré Sainte Illinda du Rivet.

    ELEMENTS DEDIES

    Illinda est proposée comme sainte patronne des Flandres.



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MessagePosté le: Mar Sep 26, 2023 4:16 am    Sujet du message: Répondre en citant

Citation:

    Hagiographie de Saint Karel
    Pax melior est quam iustissumum bellum
    La paix est meilleure que la plus juste des guerres


    Religieux revenu ensuite à la vie laïc, Karel est mort le 7 mai 1454 à La Trémouille en Poitou.

    Karel est présenté à la béatification en tant que bâtisseur de l’Eglise, pour laquelle toujours il oeuvra du mieux qu’il put et du mieux qu'il le pensait.

    Simple paysan, il ne possédait comme bien que le strict nécessaire pour vivre. Ni cultivateur, ni négociant, il considérait ce dénuement comme la seule vraie preuve de sa foi.


    PREMIERS PAS

    Jeune serf et poussé par la faim et la tyrannie d'un triste sire, Karel a quitté, au temps de la cueillette des mures, le hameau où il fut élevé par sa mère. Cette errance prit fin à son arrivée à Guéret où même s’il n’était qu’un simple gueux, il était libre, ne cherchant qu'à s'établir avec honneur et respect. Il ne savait alors où le mèneraient ses pas...

    Nommé curé par Monseigneur Vilca en novembre 1453, après avoir travaillé quelques temps à l’église Saint-Martial de Guéret, la première cure qui lui fut confiée et où il oeuvra pour l’Eglise et pour l'ordre cistercien du mieux qu’il put.

    Citation:
    Commerce ou politique, nombreuses sont les voies qui s'ouvrent à ceux qui oeuvrent sur cette basse terre. Mais le service de l’Eternel apporte plus de fruits que toutes les richesses ne le pourront jamais. Discours suivant son ordination.


    L'ITINERANCE

    L’hiver régnait sur le Limousin et les attaques de loups étaient nombreuses mais pourtant Karel se sentait toujours plus appelé à aller sur les routes des Royaumes pour porter les enseignements des prophètes. Et c’est aux jours les plus froids et les sombres qu’il emprunta les routes du Royaume, itinérant et prêchant, pour le bien de ceux qu’il pourrait rencontrer. Limousin, Poitou et Anjou le virent alors faire étape alors même que le Royaume était en proie à d’intenses et fratricides querelles. Souvent il rencontrait méfiance et interrogation dans les paroisses qu'ils traversaient, tant les temps étaient troubles. L'arrivée d'un homme inconnu, même un homme d'Eglise, pouvait être perçue comme une menace. A ceux qui doutaient, souvent il répondait :

    Citation:
    Je ne suis ici que pour porter la Parole à ceux qui veulent bien l’entendre.


    LE COMBAT POUR LA PAIX

    Menaces de guerre civiles, soulèvement en tout genre, même les plus sages voyaient leur esprit empli de colère. Pourtant, partout où il passait, dans les églises vides où il officiait ou dans les chapelles itinérantes qu’ils édifiaient et aujourd'hui effondrées, Karel ne cessait de prêcher en faveur de la paix entre les hommes. Ses appels à l'apaisement résonnaient en permanence aux oreilles des paroissiens.

    Citation:
    La situation est aujourd'hui dans notre Royaume plus que préoccupante.
    La violence des actes fait que les langues se délient et que la rancoeur se déverse. J'entends ici ou là demander que des mesures soient prises dans un sens ou dans un autre, des mesures qui me paraissent lourdes de conséquences ; j'entends demander que des positions soient prises officiellement pour que s'engagent les affrontements, ce que j'entends fait trembler mon coeur....


    Citation:
    Notre Royaume ne pourrait être que perdant d'une telle déchirure. Les mots peuvent être aussi tranchants que des dagues mais leurs coups ne sauraient être aussi mortels...
    Je prie de toute mon âme pour qu'une solution soit trouvée mais je sais que cela n'est possible que si les nobles gens que vous êtes arrivent à apporter un peu de paix en leurs esprits...


    Les fidèles n'attendaient souvent qu'un signe de l'Eglise à laquelle ils appartenaient et souvent ces mots leur donnaient la force de combattre pour la paix. Et même si les puissants belliqueux n'avaient que peu d'échos de cette volonté des humbles d'éviter les luttes, les ravages de la guerre s'arrêtèrent pourtant aux portes de ceux qui écoutaient la Parole portée.

    Mais si le siècle était troublé, les travées de Rome l'étaient tout autant. Sa Sainteté Nicolas V mourut à la fin de l'année 1454 et tous attendaient de son successeur qu'il trace sa voie dans celle de celle du défunt pape.


    L'ENGAGEMENT THOMISTE - TENDRE LA MAIN

    La réforme et le refus du schisme

    Cependant, le Pape Eugène V, dès son accession au trône pontifical engagea une réforme dogmatique d'importance qui aurait pu avoir pour effet de minorer l'exemple de la vie de Christos. Certains prêtres se levèrent et refusèrent d'abandonner ce qui avait été édifié jusqu'alors. Après d'âpres débats dans les jardins du Vatican, Karel, aux côtés d'Abysmo, de Leto2, de Lorgol et de Trufaldini, suivit Himérius dans la grande aventure de l'Eglise Conservatrice Aristotélicienne (ECA).

    Luttant pied à pied contre ce qu'il considéraient comme une trahison, mis au ban de leur Famille, ces hommes défendirent leur Foi sans faillir. Mais lourdes étaient les peines qui accompagnaient ce combat permanent et atroces les déchirures qui régnaient en l'Eglise. Les menaces de schisme pesaient sur l'aristotélisme.

    Appelant à la Raison et à la Foi qui unissait les frères et les soeurs qui se déchiraient Karel, ne pouvant accepter que l’Eglise soit atteinte en son sein, lança alors un appel à la réconciliation, refusant de céder aux velléités de division de certains et déployant de grands efforts de diplomatie afin que les différences de chacun puissent être accepter.

    Citation:

    Oeuvrons pour un rapprochement des soeurs déchirées et n’attisons pas des troubles déjà fort grands.

    Ne portons pas l'opprobre sur les paroles de nos frères et soeurs, quelle que soit leur position, quelle que soit la dureté de leur propos mais faisons en sorte que les mains se tendent et soient saisies.

    Cet appel fut entendu par les pères de l'Eglise et fut alors fondée la Congrégation de Saint-Thomas, qui occupe depuis lors une place à part entière au sein de l'Eglise aristotélicienne et dont Karel fut le premier recteur. Celui-ci, fort de cette expérience s'engagea toujours pour que nul frère ne soit jamais abandonné au bord du chemin.

    Citation:
    Les lèvres peuvent servir le bien ou le mal, proférer des mensonges ou de sages enseignements, mais rappelons nous que l’homme juste et bon ne maudit pas ses ennemis. Notre Famille, comme chacune, possède ses brebis galeuses, mais gardons nous de les juger et cherchons plutôt à les ramener dans le juste chemin.


    L'EXEMPLE - L'HUMILITE COMME PRINCIPE D'EXISTENCE

    Devenu évêque de Limoges, Karel participa activement à la vie de l'Eglise, tant au dogme qu'à la vie des paroisses, avec pour seul volonté de servir ceux qui en avaient le plus besoin. Homme de terrain il ne supportait guère le confort qui pouvait lui être offert et préférait toujours l'austérité des cellule ecclésiastiques. Pourtant il n'en tirait aucun orgueil, simplement convaincu qu'il n'existait aucune autre façon de vivre aussi digne.

    Citation:
    Notre mission ne se limite pas à débattre du sexe des anges. Qu'il soit prélat ou simple diacre, l'homme d'Eglise est avant tout un missionnaire au service de la Parole Sacrée.

    Très au fait des débats qui animaient l'Eglise, il ne s'y attardait pourtant que si elles pouvaient servir les fidèles. Et il ne considérait pas comme primordial pour l'Eglise de s'immiscer dans les affaires temporelles, convaincu qu'il était que les âmes savaient reconnaître la voie dès qu'on leur en montrait l'exemple.

    Citation:

    La soif de pouvoir et l'avidité de certains ne sauraient pouvoir entacher les mérites de ceux qui vivent au quotidien pour notre Eglise.

    Quel titre pour les chroniques qui relateront cet épisode ? "De la manière de renforcer sa position par une démonstration de force". [i]Au sujet des troubles cathares.


    Mais ces engagements eurent un impact fort sur Karel, tant ses paroles trouvaient parfois peu d'écho. A la recherche du repos, il décidé de quitter les ordres. Cette décision fut renforcée par la rencontre qu'il fit de Patity, celle qui devint plus tard son épouse.


    QUITTER LES ORDRES MAIS TOUJOURS VIVRE L'EGLISE

    Redevenu un simple laïc, il occupa alors un poste d'ambassadeur du Poitou, tâche qu'il accomplit avec la rigueur qui était la sienne. Il n'abandonna pas pour autant ses convictions et continua de veiller au salut des plus humbles.

    Citation:
    Peu importent les titres, la reconnaissance et autres gloires dont chacun peut s’enorgueillir, peu importe… Ne croyez pas aveuglément celui porte titres et lettres de cachets, attendez de le voir agir…

    Mais qu’elle que fut sa vie, (et bien qu’interdit de séjour au Vatican), il resta toujours informé des questions qui traversaient la vie de son Eglise. Cet intérêt ne s’était jamais éteint et bien que bien moins fringant que par le passé, il décida, quand il le put, de retourner dans l’arène des débats théologiques. Mais s’il n’était parti que quelques mois depuis son départ, les choses n’étaient pourtant plus les mêmes.


    DERNIERS SURSAUTS DOGMATIQUES ET MORT

    Une nouvelle génération de théologiens était apparue et quoique sincères dans leurs convictions dogmatiques, ces serviteurs de l’Eglise évacuaient souvent la passion de leurs débats. Les conversations enflammées qu’avait pu avoir Karel avec ses frères thomistes ou avec des hommes comme Moile, Egmont ou Lescure, aujourd’hui disparus, ou encore Fredstleu ou Jeandalf n’étaient désormais guère plus tolérées.

    Pourtant malgré cela il tenta encore de faire entendre sa voix.

    Citation:
    La Congrégation de Saint-Thomas, certes créées dans l'opposition, n'a pas vocation à l'opposition systématique, au contraire, notre but est de participer à l'édification riche et harmonieuse dans sa diversité de notre Eglise.

    Car le dogme qui sera le nôtre sera le fruit de la réflexion de tous et non pas une agrégation de textes épars. Nous n’avons pas volonté à imposer quoi que ce soit. Défense de "De l'unité dans la diversité".


    Mais les choses étaient vraiment bien différentes et Karel se vit souvent mis à l’index pour une ardeur théologique bien souvent incomprise, lui l’homme de terrain qui n’avait éprouvé les textes que sur le terrain et jamais dans les bibliothèques, lui dont certains affirmaient qu’il ne savait pas lire. Une nouvelle lassitude le gagna alors, plus profonde et plus insidieuse, de se voir une nouvelle fois montré comme un agitateur, lui qui avait toujours cherché à unir les frères et à apaiser les esprits.

    La nouvelle survint plusieurs lunes avant le printemps qu’il appréciait tant, Karel était mort, laissant une veuve et de nombreux amis éplorés. Et certains prétendent que dans son dernier souffle, Karel lâcha ces mots.

    Citation:
    Je ne comprends rien à vos hurlements...


    PRIERES DEDIEES

    Citation:
    Humble parmi les humbles, la foi en l’Eternel m'a permis de survivre jusqu'à ce qu'Il me guide sur les terres hospitalières de ce royaume, où les âmes fortes suivent Sa parole. Il m'a conduit jusqu'à la porte de Sa maison, et m'a mené devant un homme juste et bon qui, écoutant les paroles des saints de l’Eglise, est venu me chercher à la dernière place parce qu'il savait que je ne pouvais rien lui rendre. Béni soit cet homme. Comme lui, je m'attacherais à accueillir en notre Eglise, dont je suis aujourd'hui un serviteur, les pauvres et les indigents. Je m'attacherais à porter la Parole partout où elle pourra être entendue. Acte de foi prononcé lors de son ordination


    Citation:
    Aidez-nous à vaincre les peurs qui sont nombreuses en ces temps troubles et à ne pas succomber à cette haine qui règne en maître dans la tête et le coeur des hommes.Prière d'espérance



    SOUVENIRS

    Citation:
    Karel, je l'ai vu, a servi au mieux la congrégation. c'est un grand homme .
    Lovian

    Citation:
    Les thomistes perdent un fondateur, et moi un ami.
    Oh, Karel! Puisses-tu être accueilli à la droite de Dieu, et puisse Christos reconnaître en toi son plus fidèle serviteur.
    J'entretiendrai toujours le souvenir ému de nos longues conversations. Certes, nous avons échangé, mais j'ai également beaucoup appris de toi.
    Lorgol

    Citation:
    Tu as ta place parmi les grands. Tu m'as appris ce qu'était la vertu et tu as été le premier à me faire confiance.
    Alino

    Citation:
    Frère Karel a bien servi l'Eglise, il n' a pas démérité, et n' a pas failli...
    Gandalf_NIM

    Citation:
    Je perds encore un ami.
    Vilca

    Citation:
    Karel, nul doute que le Seigneur t'accueillera parmi les siens. Tu seras pour nous un exemple!
    Trufaldini

    Citation:
    Votre disparition est une bien triste nouvelle.
    Lescure



    MAXIMES

    Qu’Ill permette à notre Famille de rester unie.

    La clarté est source de paix...

    Saboter la paix, même une mauvaise paix, est pire que faire la guerre.

    Que le Puissant fortifie le bras de ses fidèles serviteurs !

    C'est un choix souvent bien difficile mais ô combien enrichissant. Au sujet de la pauvreté.


    RELIQUE

    Son bâton de marche, simple bout de bois ramassé sur les chemins, symbole de son œuvre de diffusion et de défense de la foi, recueillie en l’église de La Trémouille.

    Un Dogme ayant appartenu a Saint-Karel est placé sous la protection du Comté du Limousin et de La Marche.


    ELEMENTS LIES

    La simplicité et l’écoute, proposé comme saint patron des prêcheurs.



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MessagePosté le: Mar Sep 26, 2023 4:18 am    Sujet du message: Répondre en citant

Citation:

    Hagiographie de Saint-Lescure


    Une enfance placée sous le signe de la religion

    Henri de Lescure est né le 14 avril 1420, en Bourgogne, près du monastère de Cîteaux. Fils d’une famille de la petite noblesse, quoique sans doute trop pauvre pour le nourrir, l’enfant fut rapidement donné par ses parents à l’abbé du monastère, qui le confia au frère Ulbéric.


    Ulbéric était un moine savant et pieux, et c’est lui, qui, durant l’enfance et la jeunesse d’Henri, lui apprit tout les préceptes que doivent connaître les jeunes gens bien nés vivant dans la religion Aristotélicienne. Si l’on rapporte souvent que les grands hommes dévoilent très tôt les talents qui les mèneront au firmament, alors on peut dire que Lescure ne dérogea pas à cette règle tant il se distingua par sa vivacité d’esprit, sa curiosité et sa force de caractère. Il laissait souvent son vieux maître pantois, tant ses raisonnements aiguisés et ses réflexions affûtés désarmaient les adultes les plus assurés.

    Son éducation prise en charge, Lescure marqua très vite un goût profond pour la théologie, avec laquelle il était naturellement en contact quotidiennement, en temps que jeune oblat. Mais c’était sans compter son envie de liberté, et son aspiration à visiter le monde et à connaître le siècle.

    Un jeune homme en quête d'aventure

    Ainsi, c’est en 1435, à l’âge de 15 ans, que le jeune Henri de Lescure quitta le monastère de Cîteaux, préférant se diriger vers des études à l'université de Louvain que se consacrer à la vie monastique. Durant ces nombreuses années d’études, il acquit les premiers grades universitaire, et apprit de nombreuses choses comme le droit et la philosophie. Il put en outre approfondir ses connaissances dans le domaine passionnant de la théologie et de la sainte doctrine.

    Souhaitant ensuite atteindre la grande et prestigieuse ville de Paris, capitale du Royaume, pleine de fureur et de bruit, il partit sur les chemins, son baluchon sur le dos. Mais apprenant qu'une terrible épidémie de peste y sévissait, faisant s'accumuler les morts, le jeune homme choisit finalement de se détourner de cette grande cité tant celle-ci offrait à ses yeux une frappante image de la Lune des enfers. Il continua donc sa route jusqu’en Normandie avant de s’installer à Lisieux le 2 septembre, là où il allait connaître ses premiers morceaux de bravoure… ainsi que quelques moments chaotiques. Il est en effet propre aux grands hommes d'avoir fait l'expérience de l’en bas comme de l’en haut, de la peine comme de la joie, des excès comme de l’équilibre.

    Lisieux, c’est l’endroit dans lequel Lescure fit ses premières preuves dans le domaine politique. Mu sans doute par sa noble volonté de servir sa ville et son duché du mieux qu’il le pouvait, et ceci dans le respect et l’amour de la Sainte Eglise Aristotélicienne et Romaine, notre homme se mit en tête de faire régner l’ordre et la justice, défendant tant qu’il le pouvait l’Eglise en Normandie, et la Normandie comme Duché françois. Dans ce contexte, Lescure fit la connaissance du grand Cardinal Jarkov, qui fait aujourd’hui figure de mythe tant on a prononcé son nom et tant sa renommé à traversé les mers et les montagnes. Ce dernier, Breton donc opposé à la cause Normande, avait pourtant remarqué Lescure, brillant orateur, au milieu des badauds des différentes halles et de la gargote normande.

    L'âge d'or cistercien

    Et parallèlement, sans doute la nostalgie de sa jeunesse aidant, Henri de Lescure chercha, dès novembre 1453, à rejoindre les cisterciens de Noirlac, dont l’ordre l’avait éduqué. L’appel de la religion était donc si intense et si profond, venant de la petite enfance d’Henri, que cette vocation s’imposa à lui à cet âge alors qu’on aurait put croire son chemin tracé en politique; le destin des hommes prend parfois des détours biens complexes.

    En cette époque, l’Eglise Aristotélicienne se trouvait au seuil d'une grande mutation. Depuis la découverte de nombreux manuscrits datant de l'époque des prophètes, on remettait en cause une bonne partie de l’ancienne tradition religieuse, et l’on travaillait, au cours de nombreuses réunions au Saint-Siège ou à Noirlac, à une réadaptation du dogme, et à la création d’une liturgie corrigée. Les cisterciens eurent un rôle déterminant dans la mise en place du nouveau dogme, et parmi eux, Lescure de par son implication, eut une influence considérable. Il s’inspira souvent des écrits et des réflexions de Saint Thomas d’Aquin pour nourrir le débat et teinter la nouvelle Eglise d’une dose de thomisme. Epoque de foisonnement intellectuel, de riches échanges théologiques, de réflexion et d’émulation de l’esprit, la fin de l’année 1453 fut pour Lescure l’occasion de s’intégrer dans cet ordre cistercien, alors à son âge d’or… et qui comprenait une foule d’hommes illustres comme Fredstleu, Aaron, Arnvald ou Bynarr. Le 17 novembre, Fredstleu, l’abbé général de Noirlac, admit donc tout naturellement Lescure dans l’ordre, celui-ci devenant alors frère cistercien.

    Un homme de conciliation

    Un peu plus tard, le 24 décembre 1453, sous le patronnage d’Arnvald, Lescure fut ordonné prêtre de la sainte Eglise Aristotélicienne. Un prêtre sans cure, cependant, car n’obtenant pas encore de paroisse à gérer. Mais dès le 3 janvier 1454, Lescure fut nommé directement évêque de Lisieux, en lieux et place du père Damien qui restait le curé de cette même ville.

    Il ne faut pas oublier le contexte politique et religieux de cette époque tumultueuse. En décembre, suite à la mort du Pape Nicolas V, les réformistes, appuyés, dans l’ombre, par le Roy de France, formèrent un front de plus en plus solide et influant. On a notamment retenu de cette crise une guerre des pamphlets cinglante entre le Cardinal Arnvald et le Roy de France, suivie de la démission dudit Cardinal Arnvald. Lors de cette vague de réformisme, on proposa de nombreux changements, lesquels étaient inacceptables pour une part non négligeable d’ecclésiastiques. Des curés, des évêques et des Archevêques se rangèrent alors derrière la bannière de l’Archevêque de Bourbon-Auvergne, Himérius, et provoquèrent un schisme. On pouvait noter parmi les conservateurs et thomistes rassemblés dans l’Eglise Conservatrice Aristotélicienne des hommes comme Karel, Abysmo, Trufaldini ou Lorgol.

    C’est dans ce contexte de crise que Lescure commença son ascension. Homme de raison et de tempérance, d’équilibre et de réflexion, notre prêtre cistercien pris part aux débats houleux qui se déroulèrent entre les réformistes et les conservateurs. Souhaitant sincèrement concilier ou réconcilier les deux camps, il essaya de jouer un rôle de passerelle entre lesdits courants. Ne dit-on pas que les Grandes figures se révèlent dans l’adversité ? si tel est le cas, cette crise fut un bel exemple de ce vieil adage ; on y découvrit un Lescure modéré dans ses propos, avide de justice, cherchant le juste milieu, et surtout habile et fin théologien.

    On a beaucoup discuté autour de cette affaire de l’ECA, essayant de déterminer lequel des deux camps avait raison. Lescure fut un de ceux qui comprirent que cette question était vaine, puisque son Eglise, la notre, était et se trouve toujours être le fruit de cette crise, héritière des thomistes autant que des réformistes. En effet, la politique de conciliation des contraires menées par des clercs de bonne volontés, comme notre saint homme, Karel, Frère Nico, ou d'autres encore, porta ses fruits. Parfois au prix d’artifices théologiques et philosophique compliqués, l’Eglise, au début du moi de janvier 1454, se réconcilia avec elle-même, et les thomistes regagnèrent le giron aristotélicien.

    Une rapide ascension

    Tout étincelant de son prestige nouveau, Lescure avait alors toutes les portes ouvertes droit devant lui, et put revêtir, à son tour, la robe rouge des Cardinaux le 21 janvier 1454. Dès lors, il prit à bras le corps son rôle de Cardinal, et démontra, à maintes reprises, s’il en était besoin, ses multiples talents de politicien, de diplomate, de théologien, et de philosophe.

    Etant d’abord d’une sensibilité plutôt thomiste, accordée à sa forte sympathie pour ce courant et les figures marquantes de cet ordre, Henri de Lescure évolua petit à petit vers une conception plus Aristotélicienne de l’Eglise, plus philosophique et moins mystique. A ce titre, l’histoire de son amitié avec Karel, le premier recteur de la Congrégation de Saint Thomas, est sans doute révélatrice du tiraillement dans le cœur de Lescure. Au début de février 1454, en effet, notre homme, fraîchement nommé Archevêque de Rouen déménagea à Honfleur, et proposa à Karel, à l’époque encore prêcheur ambulant, de venir dans son tout nouvel archevêché. Karel, tenté, refusa finalement, mais devint plus tard évêque de Limoges, et lorsque ce dernier quitta l’Eglise Aristotélicienne pour retourner à la vie civile, Lescure et lui se fâchèrent. Hélas, Karel mourut sans que la réconciliation ne vienne vraiment.

    Si Lescure a eu des contacts pressants avec les thomistes, il est en revanche resté en dehors de l’ordre… préférant commencer la traduction de la Vita d'Aristote pour la Congrégation du Saint Office, et fonder l’ordre grégorien avec Nolivos, Moile de Suzemont et Vilca.

    Dans cet ordre Grégorien dont le maître mot était l'amitié, Lescure était le théologien, le responsable du séminaire, auquel il était très attaché. Preuve de son intérêt pour les thomistes, il oeuvra, dans le cadre de son ordre, à un projet de charte d'amitié avec la Congrégation de Saint Thomas. Mais après la mort de Moile et sa dispute avec Karel, Lescure quitta l'ordre vers le moi de février, préférant sans doute son indépendance.

    Le 4 avril 1454 s’ouvrit le concile Vatican I, dont les objectifs étaient de moderniser l’Eglise afin de la rendre capable de répondre aux attentes des fidèles et des clercs, de cicatriser définitivement les blessures provoquées par le schisme, et enfin de mettre en application le nouveau dogme et les nouvelles traductions des différents texte du livre des vertus. Là encore, lors de ce concile, Lescure fit preuve de pertinence et sut déployer ses compétences afin de guider l’Eglise dans le droit chemin. A tel point que le 12 avril, il fut élu Camerlingue par l’ensemble des évêques, des Archevêques et des Cardinaux de l’Eglise.

    Lescure a écrit:
    A, tiens, je suis élu...


    C’était alors le premier Camerlingue de l’Eglise Aristotélicienne. Il géra ses fonctions avec volontarisme, énergie et obstination.

    Lescure a écrit:
    Bon, je lance le truc...


    Ainsi, on le voit dans son ascension, le grand homme a traversé toutes les crises de l'Eglise sans jamais se mettre à dos aucune tendance, et essayant de les concilier toutes.

    Une inclination chaste et aristotélicienne.

    Archevêque de Rouen, Cardinal Camerlingue, habitant la ville de Honfleur en Normandie, Henri de Lescure y connut une jeune demoiselle ; Cybèle, pour laquelle il conçut rapidement une inclination. Leurs relations et leurs discussions, quoique non exemptes de flirt, ne passèrent pas la mesure ; le chef de la curie, quêtant dans la joie de vivre de Cybèle un peu de l’énergie que les affaires de l’Eglise lui demandait. Hélas, Cybèle mourrut de maladie à la fin du mois d'avril... Il est propable que cela enleva beaucoup d'energie à Lescure, car il éprouvait pour elle un chaste, mais réel attachement.

    Le tragique dénouement de Normandie

    Et puis advint cette malheureuse affaire de Normandie. Les chroniqueurs des générations futures auront fort à faire pour tenter d’expliquer ce qui se déroula alors, tant le nœud de l’intrigue semble ardu à défaire. Qu’il nous suffise de savoir que le 2 mai 1454, Lescure fut arrêté par les autorités Normandes car il était suspecté à tort d'avoir donné à l'Eglise des documents secrets appartenant au conseil du Duché, dont il faisait patie. On ne saura probablement jamais quel était la part de complot dans cette sinistre accusation.

    Jugé pour Haute trahison, le saint homme fut condamné à mort lors d’un simulacre de procès aussi partial qu’animé de haine et de bestialité à son encontre. Au Saint Siège, l’indignation était à son comble, et la curie envoya de nombreuses mises en garde à la Normandie. Enfin, le Roy lui-même s’émut de l’affaire et imposa la cassation du jugement de Lescure, demandant un nouveau procès à la Haute Cours d’appel du Royaume.

    Hélas, la haine n’avait pas quitté les Normands, et le 9 mai, alors que le camerlingue, dans sa misérable geôle, attendait l’escorte qui devait le conduire à Paris, une phookaïste de la pire espèce pénétra sournoisement dans sa cellule et l’assassina à coup de couteau. Lescure mourut peu après ; mais sur un mur de sa cellule, il eut le temps de nous instruire sur son assassin en inscrivant les lettres PHO, les première du mot " PHOOKA ".

    La réaction dans tout l’Aristotélisme fut un mélange de profond abattement, de chagrin, de colère et de révolte. Les templiers furent requis pour transporter la dépouille de Lescure vers sa dernière demeure ; celle que l’on réserve aux grands ; la crypte de la basilique St Titus de Rome. Et le 19 juin, après un long voyage, le corps du camerlingue, embaumé, fut inhumé au cours d’une cérémonie émouvante, célébrée par le cardinal Trufaldini et d’autres prélats.


    HOMMAGES ET TEMOIGNAGES

    Devilfox a écrit:
    Un grand homme nous a quitté.
    Monseigneur Lescure était quelqu'un de droit, de juste, de bon.
    Les assassins doivent être puni.


    Un pequenot a écrit:
    Parait qu'Lescure, Quand il luttait contre les hérétiques, il suffisait qu'il foudroye du regard un d'ses mécréants pou' que c'lui-ci s'mette à genou implorer la grâce de Maria.


    Sashann a écrit:
    je pleure encore de ne pas vous avoir vu, pas avoir pu vous défendre, faire de la Normandie une terre de paix pour votre immense personne.

    Je continue avec grande difficulté votre travail en Normandie mais il me faut avouer que vous manquez terriblement. Je puise dans le souvenir que j'ai de vous la force de poursuivre.


    Alsbo a écrit:
    Moi Albert de l'Epine, Vicomte de Châlons et Pair de France,

    Témoigne devant Dieu et son Eglise, que feu son Eminence Lescure fut un don de Dieu pour notre temps.

    Oui le Camerlingue Lescure, inspiré par la voix même d'Aristote a offert à l'humanité le moyen de concentrer son regard et sa foi vers les plus pures paroles d'Aristote.

    Christos de notre temps martyrisé par l'infâmie, dont le souvenir constitue un exemple magnifique pour les justes.

    Moi, Albert de l'Epine, prie et fait donner des prières pour que son âme soit accueillie par le Très-Haut.

    Je tiens à transmettre tout mon respect et toute mon amité tres aristotélicienne à notre Eglise, si éprouvée par les pertes récentes des cardinaux Lescure et Vilca.


    Trufaldini a écrit:
    Il connut le destin brisé des héros de légende; comme ces hommes illustres des mythes et des épopées, il est devenu un rêve, une apparition vaporeuse dans l'imaginaire collectif de notre société en quête d'exploits, de héros, et de dignité.

    L'homme a maintenant laissé la place à l'emblème, le corps a laissé la place à l'âme... mais de cette intelligence brute, de ce pouvoir magnétique, de cette énorme puissance de travail, de ce charisme exceptionnel, nous avons gardé le souvenir, laissant le reste aller à Dieu, qui, régnant sur la lumière du Soleil, reconnaît les siens.



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MessagePosté le: Mar Sep 26, 2023 4:20 am    Sujet du message: Répondre en citant

Citation:

    Hagiographie de Saint Loyats
    Saint patron des Traducteurs



    Le père Loyats, prêtre de Canterbury, fondateur de l'ordre de St Jerome, est présenté pour la canonisation en tant que Fondateur de l'Eglise. Car sans le travail du père Loyats, l'Eglise Aristotelicienne aurait vu son implantation grandement retardé sur le sol anglais.

    Une vie dédié à Dieu

    Le début de la vie de Loyats reste embrumé de mystère. Il est né le 12 Décembre 1428 dans la ville de pêcheurs de Dover, dans le duché du Sussex en Angleterre. Loyats était un pêcheur laborieux. Il passait la plupart de ses journées dans son petit bateau de pêche loin de la cote pour trouver les meilleurs prises, qu'il partageait toujours avec ses voisins.
    Tandisqu'il passait ses jours comme simple pêcheur, Loyats ne faisait point secrêt de son amour de Dieu, et de ses futures intensions.

    Citation:
    Je m'appelle Loyats, je suis un simple pêcheur et je ne souhaite rien de plus que d'obeir à la volonté de Dieu.


    Loyats avait toujours entendu la voie de l'eglise l'appeler. Cependant, Loyats reconnaissait que seul le Puissant pouvait connaitre son futur. Lorsqu'on lui demandait s'il voulait rejoindre l'église, il répondait:

    Citation:
    C'est en effet mon intention, mais je suivrai la voie que le Seigneur mettra devant moi, que ce soit au service de l'église ou une autre.


    Loyats était aussi habile dans les arts. A Dover et Canterbury, Loyats avait réalisé les deux sceaux pour ces deux villes. Plus tard il établit le College Héraldique d'Angleterre. Il utilisa son talent pour créer les armoiries de nombreux membres du clergé en Angleterre. Malheureusement ses travaux originaux ont été dispersé à travers les années, mais des copies sont préservées ici:



    Canterbury Parish

    Malgré l'amour que Loyats portait à sa ville natale de Dover, et l'amour pour ses voisins, il voyagea à Canterbury et s'y installa comme prêtre de la paroisse.
    Grace à sa loyauté, son honneteté, son amitié, il sut se faire rapidement accueillir par le peuple de Canterbury, tout comme il l'avait fait à Dover.
    En raison de sa forte personnalité et de son accessibilité, de nombreux pretres et abesses d'Angleterre suivirent l'exemple du père Loyats lorsqu'ils établirent leur propre paroisse dans leurs villages.

    Le miracle de la Pêche

    Quand le père Loyats arriva pour la première fois à Canterbury pour servir sa paroisse, il réalisa que les pêcheurs de la ville étaient dans le besoin. Etant lui même pêcheur, Loyats se sentit très touché de leur situation critique. Les pêcheurs partaient chaque matin, pêchant toute la journée proche des côtes, mais revenaient les mains vides.

    Les pêcheurs n'arrivaient pas à subvenir à leurs besoins, ne ramenant rien de leurs nombreuses heures de travail. Le peuple de Canterbury souffrait de ne pouvoir manger de poissons et de renforcer leurs intellects.

    Le père Loyats pria immédiatement Dieu, et cette nuit là il dormit et eut une vision. Dans cette vision il partit en mer, le bateau était gouverné non par ses propres rames mais par une main divine. Lorsque le bateau stoppa Loyats vit une nuée de poisson nageant sous son bateau.

    Le jour suivant, le père Loyats mena lui même les pêcheurs de Canterbury en pleine mer à l'endroit qu'il avait vu dans sa vision. Et en effet les pecheurs ce jour là pêcherent plus de poissons qu'ils n'en avaient jamais pêché par aucun homme ou fmme de la ville. Grace à la vision miraculeuse de Père Loyats, les pêcheurs de Canterbury étaient désormais capables de se nourrir et de nourrir la population avec les poissons qu'ils leur restaient pour la vente.

    L'ordre de St. Jerome

    A cette époque en Angleterre, la structure de l'Eglise Aristotelicienne était peu existante. Loyats reconnu très tot le besoin d'organiser l'église. Le père Loyats créa le premier ordre religieux d'Angleterre, l'ordre de St Jerome. Cet ordre a pour but de traduire et d'apporter la doctrine de l'Eglise au peuple anglais.

    Le père Loyats lui même était personnellement en charge de la traduction et la publication d'innombrables recueils pour la Communauté anglaise.
    Il apporta en sol anglais le Dogme et le Droit Canon et les Sacrements. Et c'est grace à son ordre que les travaux de la curie sont aujourd'hui encore traduits et présenté en Angleterre.

    La Mort du Père Loyats

    Le 1er Mai 1454, les Croyants Aristotéliciens furent horrifiés d'apprendre que le père Loyats était tombé malade. Des messagers partirent de Canterbury à travers toute l'angleterre pour amener la désolante nouvelle que ce grand homme était touché d'une maladie qui le consumait.

    Loyats mainteint sa foi en Dieu même lorsque la maladie affaiblissait son corps:

    Citation:
    Je ne verrai aucun docteur et j'irai rendre visite au Seigneur quand il en aura finit avec moi ici et m'appelera à ses cotés. Je continuerai avec les dernières forces qu'il me reste, à préparer la messe, et à travailler dans mon moulin, mais je ne peux garantir combien de temps encore. Ne craignez point, car vous me reverrez un jour lorsque le Seigneur vous appelera vous aussi. Jusque là je veillerai sur vous... à ma façon.


    Le maire de Canterbury de l'époque, Madmaxhammer, montra l'amour que portait la ville à son prêtre en demandant la construction d'une statue à l'image de Loyats dans le parc en face de l'église. Le père Loyats cependant refusa.

    Citation:
    Même une statue serait de trop, ceux que je voulus qu'ils me connaissent me connaissent déjà, et s'il y a besoin d'une statue pour pousser d'autres à poser des questions sur moi ou à parler de moi, alors mieux vaut qu'ils passent leur temps à d'autres conversations.


    Témoignages:
    Father Mecchio of Canterbury a écrit:
    In my past experiences with Father Loyats, he has portrayed nothing less to me than virtue and faith.

    As my mentor, I have much to say about his teachings to me as I worked towards my ordination. He taught me the order of priesthood in its esteemed position and the respect for my fellow brothers and sister in faith.


    Father Ecthelion of Dorchester a écrit:
    Loyats was an incredible man, and you cannot truly fathom his generosity and honest spirit without having known him. He was a man whose faith shone through into his everyday life. He was never too busy to lend a helping hand to those who needed it, regardless of who they were.

    I unfortunately never met him, but carried out a correspondence with him from several towns away. He was eloquent, he had a deep faith, he had a gift for explaining the mysteries of the faith to others, he was well-liked. In everything, he saw the blessings that Jah had given to him, and he shared them with others.


    Madmaxhammer a écrit:
    Loyats... Your impact will never ever go unfilled here in Canterbury. You are one of our founding members and deserve a place of honor in that church you have built.

    Furthermore I will fully nominate your name to be considered for sainthood.

    Lord, hold Father Loyats close to him, he is one of our finest we have to offer you.


    Dragonflame a écrit:
    He was a VERY trusted man and a truely great guy, he was devoted to the church and made every effort possible to get things done, something which no one can surpass.

    His brilliance was matched by his popularity, he was prehaps one of the most enfluentual people on this world, he didnt just influence the church as a whole, his enthusiasm and cheerfulness infected us all and the things he done still play a very important role in today's life.

    It is prehaps because of him, not any Bishop, ArchBishop or Cardinal, that this church survived in England....


    Mother Arynna of Dartmouth a écrit:
    He was always willing to help out another, even a stranger that he had never met. Father Loyats was always willing to give assistance and advice whenever asked. He went above and beyond to help those who needed it.


    drrino a écrit:
    For me personally, Loyats was a friend and a standard to try and achieve. Even before being a priest, Loyats was a father to the Town of Dover. We always asked him for help, and he was always there for everyone. He did not hold grudges, and did not have a malicious bone in his body. Loyats, and his memory, are a role model to me, but one I know I can never achieve.


    Anto_Capone, Duke of Cornwall a écrit:
    Loyats was a dear friend of mine, I knew him well before he was even a priest! =D

    Great guy, I really miss him


    Zamorak a écrit:
    Although i did not know him, from what i heard he was a great man to all the citizens of sussex. i support that he be made a saint!


    Selene a écrit:
    When I was a relatively new level 1, Father Loyats received a boat as a random event. He chose to offer it to sale to the first level 0 or 1 that that asked for 80 pounds. I took him up on the offer and much appreciated the generous start. Not a big thing but I think typical of his generousity. As he was dying he took the time to make sure the town had and adeqaute supply of flour to last awhile


    Gwendalyn a écrit:
    I know on his death bed, he continued his good works. He dragged himself from his bed to work each day and sold his flour to the townhall for as cheap as allowed. With those funds, he purchased overpriced goods from the market, and resold them for the lowest price. (at that time it was corn that was overpriced, so he paid 4-4.50 and resold for 2) I believe he also did the same with fish and bread to provide for the poor.



    Citations:

    Citation:
    La politique des hommes n'a pas sa place dans la vie d'un homme de Dieu.


    Citation:
    Personne, pas même le Très Haut, qui en a le pouvoir, ne devrait vous forcer, ou ne devrait vouloir vous forcer, à faire quelque chose contre volonté. La Sainte et Universelle Eglise Aristotelicienne Romaine est une église de croyants volontaires, pas une église de marionnettes et de maîtres.


    Citation:
    Aristote nous apprend qu'un homme devrait être jugé à sa propre image et pas à celle qu'en ont les autres.



    Reliques: Les restes terrestres du père Loyats reposent en l'église de Canterbury. Il y est aussi entreposé les restes de son bateau de pêche. Dans le hall de l'ordre de Saint Jerome, est exposé le sceau qu'il a réalisé pour les documents officiels (voir ci dessus)

    Elements Associés: Saint patron des Pêcheurs et des Traducteurs

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MessagePosté le: Mar Sep 26, 2023 4:22 am    Sujet du message: Répondre en citant

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    Hagiographie de Sainte Ménehould
    Sainte patronne des veuves et des orphelins, sainte patronne de la ville de Sainte-Ménehould (Duché de Champagne)




    I - Jeunesse et mariage


    La guerre, ainsi que la misère et l’incertitude qui en découlait régnaient alors en maîtres. Sombre était cette époque où les petits-fils de Charlemagne se disputaient le trône de leur aïeul sans qu’ils ne décidassent de s’épargner les uns les autres, pas plus qu’à leurs peuples, aucune bassesse ni aucune vilénie. Au milieu de ce jeu de quilles : la comté de Champagne, jusqu’alors paisible, prospère et riante contrée, que le Très-Haut avait bénie sous les heureux auspices de Saint Rémi, mais qui subissait désormais les affres de la lutte sanglante qui déchirait les héritiers de l’Empire carolingiens. Et comme si cela ne suffisait pas, ces rois, contraints de céder du pouvoir à leurs vassaux pour pouvoir mener leur guerre fratricide ne les contrôlaient plus… la loi n’était plus celle que du plus fort.

    C’est dans ce climat de grande instabilité que grandit la fille unique du seigneur Roland de Perthois et de Bathilde de Conflans, la jeune Ménehould, enfant née alors que la paix et Louis le Pieux vivaient encore, aux environs de l’An 830 à Perthes, une forte seigneurie proche de Saint-Dizier. Ménehould reçut une saine et pieuse éducation et fut tentée de prendre le voile. Cependant, les rigueurs du temps forçaient son père à trouver de puissantes alliances pour protéger les siens. Il lui fallait marier Ménehould, ce à quoi la jeune fille se résolut à contrecœur.

    Néanmoins, la tâche ne serait guère aisée, puisque la jeune fille était réputée ne point être jolie. Frêle et peu amène, la revêche Ménehould n’avait pour seuls arguments que sa piété et son héritage. Ce qui n’était pas si mal… ou du moins suffisant pour que certains rejetons de noble naissance des environs s’y aventurent… sans qu’aucun ne pousse l’audace à poursuivre.

    Néanmoins, le hasard fit bien les choses pour Roland. Jean, Vicomte d’Épernay, alors qu’il n’était que de passage par Perthes, s'entendit à merveille avec Ménehould, à tel point que la curieuse alchimie de l’amour fit son œuvre. Extérieurement, aucun couple n’eut pu être si peu assorti : Jean était aussi beau et grand que Ménehould était laide et fluette. Cependant, leurs cœurs se trouvèrent, à la plus grande surprise de tous, surtout, dit-on, parce qu’ils partageaient l’un et l’autre de fort hautes valeurs morales que Jean n’avait retrouvé en aucune femme sinon celle qui deviendrait son épouse.

    Le mariage fut célébré trois mois plus tard à Epernay.


    II - Du temps du bonheur à celui des pleurs


    L’union était heureuse et les deux époux semblaient épanouis ensemble. De son côté, le peuple profitait des bontés de la nouvelle vicomtesse qui ne manquait jamais une occasion de pourvoir aux besoins spirituels et matériels des gens d’Epernay. Elle y gagna le respect et l’admiration de ceux qui la rencontraient. Cependant, si les mois passaient, le couple n’attendait toujours guère d’enfant, suscitant l’inquiétude des deux familles.

    Malheureusement, les mois n’eurent guère l’occasion de beaucoup passer. Bientôt, un énième conflit éclata entre Germaniques, Lotharingiens et Français : Jean partit à la guerre et n’en revint pas.

    La nouvelle atteignit Ménehould de plein fouet et la laissa profondément prostrée. Longtemps, elle demanda à Dieu de l’aider à surmonter sa peine, mais celle-ci ne s’estompait guère. Cependant, elle ne perdit pas foi et attendit encore et encore le message divin. Celui-ci lui fut délivré en rêve par l’archange Georges. En songe, il murmura à la jeune veuve : « Les enfants, Ménehould, les enfants ! »

    La guerre avait jeté sur les routes de nombreux enfants qui fuyaient l’avancée de la soldatesque de tous les camps. Nombre d’entre eux étaient orphelins ou ignoraient ce qu’étaient devenus leurs parents. Ayant entendu le message de l’archange, Ménehould sortit enfin de sa prostration et releva ses manches.


    III - Premier miracle : la multiplication des grains de maïs


    Ne ménageant pas sa peine, elle et nombre de ses gens partirent sur les routes avec, pour sainte mission, de trouver et ramener à Epernay tous ces enfants errants. Bientôt, ceux-ci furent si nombreux que la population dut se priver pour les accueillir. « Pourquoi devrions-nous nous charger de ces bouches qui ne produisent rien alors que nous n’avons même pas assez pour nous-mêmes ? » disaient-ils. Invariablement, Ménehould répondait : « Parce que ce que nous donnons ici-bas, le Très-Haut nous le rendra en mille le jour du Jugement. » Mais cela ne suffirait bientôt plus. Epernay ne pouvait recueillir toute cette misère sans prendre le risque de périr elle-même.

    Alors que la contestation grondait, l’hiver arrivait et les greniers se vidaient à vue d’œil. De toute part, Ménehould demanda de l’aide : au Comte, à l’archevêque, au Roy… tous se disaient sensibles et désireux d’aider, mais aucun ne pouvait se priver de ses propres réserves en cette époque de grande pénurie. La prière fut donc son dernier recours. Elle pria et pria encore, et Georges lui parla à nouveau en songe : « Ce que tu donnes ici-bas, le Seigneur a décidé de te le rendre au centuple tout de suite. Vas demain dans les greniers à maïs et ordonne que l’on mette leur contenu dans des sacs. »

    Le lendemain, la sainte femme, pleine de foi dans le dessein divin, fit comme on le lui avait ordonné… les préposés étaient sceptiques et se demandaient quel plan se cachait derrière les ordres de Ménehould, cependant, ils commencèrent à s’exécuter. La rumeur gagna, elle, très vite tous les quartiers de la petite ville. Bientôt, une foule en colère se rassemblait près des silos, craignant qu’on la prive de ses moyens de subsistance, que leur maîtresse cache la nourriture et les en prive au profit exclusif de son cher projet… La tension était à son comble alors que les sacs s’empilaient sur les charrettes… vingt sacs, trente sacs, cinquante, quatre-vingts sacs… les habitants regardaient leurs réserves se vider devant leurs yeux furieux… Quant à Ménehould, elle ne savait à quoi s’attendre tout en gardant foi au message de son Créateur qu’il arriverait quelque chose. Et c’est là que le miracle se produisit. L’intendant, curieux de savoir ce qu’il restait dans le grenier alors que déjà cent sacs avaient été prélevés, alla vérifier les niveaux de grains restant… et quelle ne fut pas sa surprise de constater que le grenier était toujours aussi rempli que quand ils avaient commencé à remplir les sacs.

    « Les greniers sont toujours pleins ! » Cria-t-il ! « Nous sommes sauvés ! »
    La foule sembla ne pas tout de suite comprendre ce qui était en train de se produire, mais Ménehould, elle, le sut instantanément et tomba à genoux et pria. Venant s’agenouiller devant elle, l’intendant, les larmes aux yeux lui dit : « Ma dame-lige, pardonnez-moi, car j’ai douté de vous… vous êtes bénie de Dieu. » La sainte femme le prit dans ses bras et le pardonna en lui disant qu’il devait réserver ses louanges au Très-Haut seul.

    Les habitants d’Epernay, eux, ayant saisi que chaque sac de maïs rempli était un sac offert par la providence étaient en liesse ou en prière, ou les deux à la fois. La ville allait pouvoir accueillir encore bien du monde et prévoir pour les années à venir.


    IV - Deuxième miracle : la cavalcade interrompue


    Après cet épisode inouï, la réputation de Ménehould se répandit rapidement dans toute la Champagne. Spontanément, des groupes d’enfants orphelins ou abandonnés se rassemblaient pour aller vers Epernay, tandis que Ménehould continuait à arpenter les routes pour les guider. Ces groupes, parfois fort larges, inquiétaient de plus en plus les troupes de Louis-le-Germanique qui était reparti en guerre contre son frère Charles-le-Chauve. Ils craignaient que cette jeunesse en mouvement serve en fait d’espions aux Français et révèle leurs positions. Aussi, ordre avait-il été donné de ne faire aucun quartier et de massacrer ces innocents qui arpentaient les routes.

    Ménehould, ayant eu vent de cette instruction cruelle, en fut absolument révoltée, et redoubla d’efforts pour essayer de ramener les enfants saints et sauf vers l’abri qu’elle leur avait construit à Epernay.
    Un jour, alors qu’elle cheminait, elle trouva un groupe de près de cent gamins qui marchaient le long d’un chemin, observé par un groupe d’une cinquantaine de cavaliers germains. Ceux-ci, manifestement, se préparaient à charger. N’écoutant que son cœur, la sainte femme se porta au-devant des soldats avec un drapeau blanc pour négocier et assurer qu’il ne s’agissait que d’innocents enfants. Les hommes de Louis n’en avaient cure, et n’attendirent même pas qu’elle soit à portée de voix pour déferler sur le juvénile attroupement.

    Ménehould sentait le sol trembler et voyait déjà sa dernière heure arriver alors que les lances des cavaliers lancés au galop s’abaissaient. Elle en ferma les yeux, mais le silence se fit et le sol cessa de trembler. Quand elle rouvrit les yeux, elle constata que les chevaux étaient arrêtés à cinq mètres d’elles. Leurs cavaliers avaient beau leur frapper les flancs de leurs talons et de leur ordonner de reprendre leur route, les destriers refusaient d’obéir, et au lieu de cela, les canassons allèrent vers Ménehould et posèrent un genou à terre, s’inclinant devant elle, tandis qu’un rayon de lumière, perçant les nuages, l’illuminait.

    Le chef des cavaliers, un rugueux Saxon qui vilipendait quelques secondes plus tôt sa monture, en descendit, vint à la rencontre de la sainte et s’agenouilla à son tour devant elle.

    « Partonne-moi, parce que ch’ai pêché ! »

    « J’entends ton repentir, mais c’est Dieu qui seul peut t’accorder Son pardon. Vis dans l’enseignement de la Vertu qu’Il nous a enseignée et tu seras pardonné et aimé... »

    Conscient que Dieu accompagnait Ménehould, le Saxon escorta la sainte et les enfants jusqu’Epernay et promis de faire de même chaque fois qu’il croiserait des enfants. Ainsi cessèrent les massacres d'enfants.


    V - L’œuvre de Ménehould


    Ménehould poursuivit son œuvre durant de longues années encore. Après ces événements, sa renommée fut immense, et nombre de Champenois voulurent suivre son miséricordieux et généreux exemple. De nombreuses femmes ouvrirent des maisons où principalement des veuves s’occupaient des orphelins, et leur donnaient une éducation. Ménehould ne manquait jamais d’offrir son aide et son patronage à ceux et celles qui entendaient créer des institutions de ce type.

    Modèle de vertu et de piété, Ménehould ne se remaria jamais par fidélité à son époux et continua à servir la communauté comme elle le pouvait, tout en gérant en bonne mère de famille la vicomté d’Epernay ainsi que la seigneurie du Perthois.

    Tombant malade, au crépuscule d’une longue vie vertueuse passée à aider les autres et surtout les plus fragiles, elle s’inquiéta encore des autres, et c’est elle qui recommanda l’âme du curé qui vint la réconforter à Dieu… Ainsi mourut Ménehould, demandant encore à Dieu de venir au secours de son prochain.

    Son décès plongea la Champagne dans la désolation et de nombreuses prières s’envolèrent au ciel pour elle. L’archevêque de Reims et l’Eglise, conscients de l’exemple édifiant qui était le sien ne tardèrent guère à instruire son dossier en béatification qui fut officialisée dès le 21 août de l’An 965. Fort attachées à la Sainte Vicomtesse Ménehould d’Epernay, Dame du Perthois, afin que son souvenir subsiste, la ville d’Epernay prit le nom de Sainte-Ménehould, ainsi qu’une bourgade du Perthois où elle aimait à se ressourcer et où elle avait bâti l’un de ses nombreux orphelinats. Son cœur repose dans la première ville, auprès de son tendre et doux époux, tandis que le reste de son corps a été inhumé en l’église de la seconde localité, en Perthois.


    VI - Reliques connues :

    - Couronne de Sainte-Ménehould conservée à Reims dans le trésor de la cathédrale.
    - Châsse de Sainte-Ménehould dans laquelle repose son cœur : église de Sainte-Ménehould
    - Gisant de Sainte-Ménehould : Chapelle (inactive) Sainte-Ménehould en Perthois.
    - Os de la jambe d’un des chevaux de la cavalcade interrompue : Rome, Salle Trufaldinienne
    - Sac de jute ayant servi à remplir les grains de maïs multipliés : Chapelle royale du Louvre

    Sainte fêtée le 21 août

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MessagePosté le: Mar Sep 26, 2023 4:24 am    Sujet du message: Répondre en citant

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    Hagiographie de saint Nicolaïde, dit “frère Nico”



    I Le moine

    La vie de celui qui deviendrai plus tard frère Nico fut guidée dès sa plus tendre enfance sur la voie de la piété. En effet, bien que le jeune Nicolaïde était le fils aîné d’un petit seigneur normand nommé Guillaume “Longue épée”, ce fut son frère cadet qui fut choisi pour lui succéder, et le futur saint fut envoyé à l’abbaye bénédictine Sainte-Blanche de Sens. Là, après une longue période en tant qu’oblat puis en tant que novice, il fut chargé de seconder frère Konrad, le sulfureux responsable de la bibliothèque. Malgré l’incompétence de son supérieur, Nicolaïde profita de ce travail pour entreprendre une quête de savoir que jamais il n’interrompit par la suite. Il en vint même à être nommé bibliothécaire lorsque son déplorable prédécesseur mourut d’avoir péché une fois de trop par gourmandise.

    Mais le clergé baignait dans le luxe et la décadence, et l’abbaye de Sens ne faisait pas exception à la règle. Déçu par ce terrible état de fait, Nicolaïde décida de quitter les ordres pour vivre sa foi au plus près du peuple. Après une période de dur travail dans un lieu de charité, il fut nommé prêtre dans une petit paroisse des environ de Sens. C’est là qu’il fit la connaissance d’une communauté franciscaine, qui lui redonna espoir dans le clergé régulier. Il rejoignit l’Ordre des Frères Mineurs et profita que l’évêque de Sens l’ait envoyé en 1453 évangéliser la Champagne pour fonder un couvent à Sainte-Ménéhould.

    Cette communauté franciscaine devînt rapidement un grand centre de savoir et de piété. La bibliothèque se remplit rapidement, mais c’est surtout par de précieux éléments humains que le couvent s’enrichit. Le frère Jarkov fut le plus célèbre d’entre eux, s’en allant raviver la foi Bretonne grâce à son désormais célèbre fougue. Mais d’autres grands noms franciscains se firent connaître grâce à celui qu’on appelait désormais frère Nico, tels que Breizh, l’inquisiteur Norv ou encore Marlaeauvergne. Mais les clercs n’étaient pas seuls à animer la foi franciscaine, car c’est à cette époque qu’apparurent les laïcs franciscains appelés Capucins, dont fit notamment partie Mysouris.

    Peu à peu, le couvent de Sainte-Ménéhould essaima et une nouvelle génération de franciscains succéda à la précédente. Frère Nico se faisant vieux et de plus en plus malade, il décida de confier à certains éléments parmi les plus prometteurs des rôles importants au sein du couvent. Ainsi, frère Bibineloden eut la responsabilité des clefs du couvent, frère Sashann s’occupa des Capucins, frère Chevalier_Saint_Georges réforma brillamment le noviciat, frère Agami devint abbé de l’abbaye franciscaine de Tastevin et frère Pouyss s’efforça de poursuivre l’oeuvre d’accumulation de savoirs initiée par frère Nico lui-même. C’est à cette époque qu’une indéfectible amitié naquit entre ces deux derniers.

    Mais la crise couvait et elle ne tarda pas à à éclater au grand jour. Frère Pouyss décida de quitter les Frères Mineurs pour fonder un ordre religieux dédié à un grand ami de frère Nico et martyr normand: saint Lescure. Un nombre important de franciscains le suivirent dans cette difficile entreprise, ce qui saigna à blanc l’ordre Franciscain. Pouyss était dès lors considéré comme un traître, sauf par frère Nico qui comprit ses intentions et l’encouragea à persévérer. Il proposa même à celui qu’il considérait comme son fils spirituel de dissoudre l’Ordre Franciscain pour qu’il intègre l’Ordre Lescurien. Non seulement Pouyss refusa, mais ils choisirent ensemble les membres du nouveau chapitre franciscain, celui qui aurait la lourde charge d’assurer le renouveau de l’Ordre.

    Ceux-ci s’acquittèrent de leur mission avec courage et détermination, malgré le décès impromptu et accablant de leur maître, frère Nico. Ils accomplirent ses dernières volontés en déménageant le couvent de Saintes-Ménéhould à Bruzh, en Bretagne, grande terre Franciscaine. Là, ils y reformèrent l’ordre, formèrent de nouveaux membres, tels que les frères Robert Savoie et MaisseArsouye. Des anciens contribuèrent à ce travail, tels que les frères Anguillerusée, Girtan, Gloth et Latan. Et cette action porta ses fruits. Non seulement l’Ordre retrouva sa vigueur d’antan, mais certains de ces franciscains furent appelés à de hautes charges au sein de l’Eglise: frère Robert Savoie fut élu Primat de France, frère Latan devint cardinal et frère Anguillerusée succéda à son éminence Jeandalf en tant que cardinal-camerlingue.


    II Le savant

    Dès sa plus tendre enfance, frère Nico fit preuve de remarquables dispositions pour les sciences divines et humaines. Alors qu’il n’était encore qu’un jeune oblat de l’Ordre Bénédictin et qu’il assistait l’incompétent frère Konrad dans la gestion de la bibliothèque du monastère de Sens, il profita de son accès à cette inestimable réserve d’ouvrages pour découvrir seul les mystères de la foi et du monde. Ses lectures préférées étaient l’oeuvre de grands théologiens et il s’y plongeait avec passion et assiduité. Mais la connaissance n’est rien lorsqu’elle est circonscrite dans un seul domaine et frère Nico s’ouvrit également aux philosophies antiques, à la géographie et à l’histoire. Peu à peu, d’un ignorant enfant, il se mua en un jeune homme dont la soif de savoir se révélait insatiable.

    En 1440, alors que frère Nico s’occupait de sa modeste paroisse, il se lia d’amitié avec le doyen de l’université de Paris, Raoul de Bègre. Paris venait d’être reprise aux anglais et cet homme avait la lourde charge de redonner à la Sorbonne l’activité qu’elle n’aurait jamais dû perdre. Pour ce faire, il recrutait les hommes de science les plus sages et frère Nico accéda à la fonction de professeur en sciences historiques. Mais la santé mentale de Raoul commençait à décliner. Conscient de ce mal inexorable, il décida de se choisir un successeur et confia cette lourde charge au saint homme, lequel la conserva jusqu’à sa mort. Pendant toute sa vie, il n’eut de cesse de poursuivre l’oeuvre de son prédécesseur, accumulant les ouvrages, recrutant de sages professeurs et formant des générations entières d’étudiants.

    Cette quête incessante de savoir le guida dans sa pratique de la foi, et lorsqu’il accéda à la charge cardinalice, elle fit le lui un véritable chevalier de la connaissance, se battant pour la vérité avec sa plume pour toute arme. Il advint qu’au début de l’année 1454, sa sainteté le pape Eugène V exigea une refonte du dogme à l’éclairage de documents retrouvés en la bibliothèque de Rome. Son ami le cardinal camerlingue Lescure entreprit alors d’ouvrir le concile Vatican I pour réunir l’ensemble des théologiens des royaumes Aristotéliciens. Frère Nico eut la charge de coordonner l’activité débordante de ces savants, parmi lesquels on pouvait notamment compter les Thomistes Lorgol et saint Trufaldini, le Cistercien Jeandalf ou encore le Franciscain Pouyss. Pendant tout ce travail, le saint homme imprima sa marque, expliquant inlassablement la nécessité de faire la part entre la vérité et les mensonges qui s’étaient accumulés avec le temps.

    Mais le cheval de bataille de ce chevalier de la connaissance n’était autre que la rédaction des hagiographies des saints qui oeuvrèrent pour la plus grande gloire de la parole divine. Il rédigea un guide visant à ordonner la rédaction et la transcription de tels textes sacrés. Il encouragea personnellement la transcription des antiques hagiographies des archanges solaires et des saints fondateurs de l’Eglise, et poussa les théologiens à entreprendre la rédaction des hagiographies des saints les plus récents. Sans lui, l’Eglise aurait peu à peu laissé ces inestimables témoignages disparaître à jamais. Ce n’est que justice qu’il bénéficie lui-même d’un tel hommage, tant son oeuvre dans ce domaine fut fondamentale. Et elle atteignit son paroxysme lorsqu’il dirigea personnellement, au sein du couvent de Sainte-Ménéhould, la rédaction de l’hagiographie de saint François d’Assise.

    Farouche partisan d’une foi réfléchie, frère Nico s’opposait à une vision plus intuitive de la parole divine. Suite au concile Vatican I, il prôna une transcendance par la raison et s’efforça de faire partager cette vision par le plus grand nombre. On le voyait çà et là expliquer à tout un chacun que l’essence des choses se trouve dans les choses elles-mêmes. Il recherchait la nature réelle de l’univers, par le biais de la métaphysique, qu’il qualifiait de science de l’étant en tant qu’étant. Mais il n’en dédaignait pas pour autant les éléments de la vie courante. Ainsi, il travailla sur la beauté, et conclut qu’elle résultait de certaines proportions et de certaines mesures et rythmes harmonieux. Pour lui, religion et quotidien ne faisaient qu’un, aussi recommanda-t-il que le sage participe à la vie de la cité.

    Aux derniers temps de sa vie, conscient de la nécessité de communication avec les fidèles, frère Nico entreprit la création d’un journal officiel de l’Eglise. Il le nomma “le Rouleau” et en rédigea les tous premiers articles. Lorsque son fondateur mourut, ce journal, bien qu’encore jeune, s’était déjà solidement installé dans la vie de l’Eglise et se révélait plein de promesses. L’amour du savoir du saint homme ne se limitait donc pas à quelque bibliothèque où seuls se rendraient quelques rares lettrés, mais se voulait ouverte à tous, principe qui le guida tout au long de sa vie.

    III Le saint

    Frère Nico vécu humblement sa foi en la parole divine. Loin de l’attrait des titres et du goût du pouvoir, il prenait plaisir à aider son prochain, prodiguant moult conseils sur la meilleure manière de vivre au quotidien. Il conseillait les vagabonds et paysans sur l’art et la manière d’économiser les fruits de leur labeur tout en vivant dans la vertu. Sa compassion s’officialisa sous le nom de la Fraterie d’Aide aux Yndigents, mais le partage est une vertu trop rare pour que le saint homme trouve suffisamment de monde pour poursuivre cette oeuvre de charité. Un autre échec se trouva dans la Licorne, ordre militaire originellement prévu pour protéger les fidèles Aristotéliciens mais qui dériva bien vite vers l’accueil des hérétiques.

    Qu’à celà ne tienne. Frère Nico n’était pas homme à se laisser abattre aussi facilement. L’Eglise qu’il connut dans sa jeunesse était faible et corrompue. Comme quelques rares autres personnes d’exception, il contribua grandement au renouveau de la foi. Sa sainteté le pape Nicolas V fit appel à lui en 1453 pour occuper une charge cardinalice parmi une Curie entièrement remaniée. Elle avait pour mission de rendre à l’Eglise sa gloire disparue. La plupart des diocèses étant alors privés de guide, les nouveaux cardinaux s’attelèrent à la nomination d’évêques. Et frère Nico exhuma de l’histoire de l’Eglise les anciennes congrégations, qui fournissent encore aujourd’hui un travail indispensable au bon fonctionnement de l’Eglise.

    La sainteté de frère Nico se traduisait dans son action par sa perpétuelle volonté d'apaiser les tensions et de résoudre les problèmes non pas par la force mais par la sagesse. Ainsi, la réforme du dogme Aristotélicien vit violemment s’opposer l’Ordre Franciscain et la Congrégation de saint Thomas. Ce n’est que grâce à sa volonté inébranlable de communion que le saint homme réussit à calmer ce conflit et à ramener les théologiens au calme. Malheureusement, sa parole ne fut pas toujours écoutée. Ainsi, il s’opposa à la décision de ses pairs cardinaux de se lancer dans la première croisade de Normandie. Cette guerre se révéla désastreuse, ne parvenant pas à convertir les hérétiques Normands.

    Et pour quelque fou qui douterait encore de la sainteté de frère Nico, voici le récit du miracle dont il fut le bénéficiaire et qui prouve sans conteste l’amour de Dieu envers un de ses plus fidèles serviteurs. Il était né Normand et avait conservé en son coeur l’amour de son duché, malgré les errements d’une partie de sa population. Après avoir fondé le couvent Franciscain de Sainte-Ménéhould, et peu de temps avant d’être nommé cardinal, il déménagea en la ville d’Avranches, où il fut très agréablement accueilli. C’est là que des hommes du roi vinrent lui demander de se rendre auprès du roi d’Angleterre pour négocier les conditions d’un traité de paix.

    Mais ces négociations prirent une terrible tournure. L’archevêque de Rouen, qui participait lui aussi à la représentation de la couronne de France, fut retrouvé assassiné dans son lit. Des évènements d’une rare violence eurent alors lieu et les fidèles du royaume de France apprirent avec horreur la mort de frère Nico. Quelle ne fut pas leur surprise lorsque le saint homme, tout auréolé de la bénédiction divine, se retrouva en Normandie quelques jours plus tard. En vérité, je vous le dis, bénit soit celui qui aime tant Dieu que celui-ci le préserve de la mort.

    Frère Nico fut d’ailleurs ainsi béni pendant longtemps puisqu’il vécu plus de soixante printemps. Toute sa vie durant, il dut faire face à une santé fragile, devant maintes fois tenir le lit en crachant du sang. Mais son oeuvre de paix, de savoir et de foi étaient trop importante pour que le Très Haut précipite son accession au Paradis solaire. Il mourut dans la béatitude au couvent Franciscain de Sainte-Ménéhould et fut inhumé en la basilique Saint-Titus de Rome, où nombreux furent ceux qui le pleurèrent. Que ceux-ci se réjouissent car il vit et vivra toujours dans nos coeurs.


    Témoignages:

    Lorgol a écrit:

    A titre personnel, je perds un ami qui m'était très cher. A titre collectif nous perdons un peu de l'âme de notre céleste institution.

    Un fondateur s'en est allé.

    bibineloden a écrit:
    Le meilleur d'entre nous a enfin rejoint le créateur et est libéré de ses entraves terrestres. Réjouissons nous pour lui, nous nous resterons à pleurer un ami, un frère

    Gloth a écrit:
    O saison funeste ! Le dernier des Pères fondateurs nous a quittés !

    Ce ne sont pas seulement l'Eglise et l'Ordre franciscain qui pleurent un père aimé ; c'est l'humanité entière qui est orpheline aujourd'hui.

    Sanctum Subitum !

    Pater San Giovanni a écrit:
    Mais frère Nico n'est point mort, nous en sommes la preuve vivante, il continue à vivre à travers chacun d'entre nous.

    Il n'existe pas un seul aristotélicien qui n'a pas un peu de frère Nico en lui et il est de notre devoir de continuer l'oeuvre qu'il a commencé.
    Dans chaque geste quotidien que nous effectuerons il y aura forcément une pensée pour lui.

    Ivrel a écrit:
    Désormais il est auprès de Dieu dans le Soleil : un homme qui avait tant fait pour l'église et les fidèles ne pouvait aller sur la Lune.

    MrGroar a écrit:
    - J'ai amené un sac de farine de ma production personnelle que j'ai bénie ce matin. Vous pensez que Frère Nico appréciera le geste là où il est?

    Gedeon a écrit:
    Un modèle de vertu et de tempérance, voilà ce que Gedeon avait vu en Frère Nico ce jour là. Il se souvenait de cet homme simple, se contentant d'un quignon de pain et d'un verre d'eau alors que des victuailles débordaient pour les convives, il se souvenait d'une couche faite de paille alors que des lits sompteux avaient été prévus...

    jandebohem a écrit:
    JandeBohem sourit à l’évocation des fameux pouët de frère Nico qui touchaient à l’insondable et à la métaphysique. Elle se souvint avoir surpris un soir de pluie, le vieillard traverser le parvis de Saint Titus, ne se sachant pas observé, il s’était mis soudain à composer un numéro de claquettes en rythme syncopé : faisant tourner en moulinets sa canne d’ébène, soulevant sa mître en cadence et puis soudain était reparti à pas lents et mesurés tout en se tenant les reins.
    C’était bien là frère Nico !

    frère robert a écrit:
    Ce grand homme d'église fut le véritable pilier de notre église aristotélicienne moderne. Il aurait mérité de vivre assez vieux pour devenir notre premier grand pape.

    Pouyss a écrit:
    Nous nous apprécions tant que nous nous considérions mutuellement comme père et fils spirituels. Comme pour tant d’autres personnes, il fut pour moi un modèle et ne cessa jamais ne m’encourager à persévérer, même lorsque nos oppositions se révélaient farouches. Ouvert d’esprit comme de coeur, passionné par le savoir comme par les relations humaines, pieux fidèle et humble maître, il contribua plus qu’aucun autre à glorifier la parole divine. Il doit désormais discuter inlassablement avec Aristote et Christos au coeur du Paradis solaire et cette récompense est plus que méritée.


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    Hagiographie du Saint Pape Nicolas V

    Présentation


    La très édifiante vie de Tommaso Parentucelli ou Nicolas V, qui fut Oblat, Évêque de Pise et Archevêque de Florence, puis Pape. De son vivant il contribua à la restructuration de l’Église. Aujourd’hui il siège en la communion des saints comme le Saint patron de la Nonciature et de la diplomatie. il fut aussi un mécène des arts, grand amateur de livres rares, rénovateur de la bibliothèque vaticane et modernisateur des institutions romaines. il était bien davantage un homme de lettres qu'un homme d'action. Sa grande générosité, son goût pour l'art et ses choix politiques difficiles lui valent néanmoins d'être considéré comme l'un des papes les plus brillants.


    Enfance

    La date exacte de la naissance de Nicolas V, né Tommaso Parentucelli, nous est inconnue. On sait cependant qu’il naquit en 1398 dans un village juché dans les Monts Euganéens, dans le sud de l’Italie. Ses parents furent de fervents aristotéliciens et ils baptisèrent leur enfant le 6 mars 1398. Son père était probablement un haut fonctionnaire, voir même un diplomate, ce qui l’obligeait à faire de longs et lointains voyages. Le jeune Nicolas vécut donc la majeure partie de sa jeunesse avec sa mère. Il s’amusait anodinement comme la majeure partie des enfants de son âge et allait, bien évidemment, religieusement à la messe.

    Le jeune Nicolas était d’ailleurs très croyant à un point tel que le curé en fut surpris. Le curé invita le jeune Nicolas à l’aider au service religieux et l’invita même souvent à effectuer la traditionnelle lecture du Livre des Vertus.

    Malheureusement, quelques temps plus tard, la mère du jeune Nicolas mourut en couche de son deuxième enfant. L’enfant ne survécu pas non plus. Nicolas et son père en furent grandement affectés. Ne sachant trop comment il réussirait à perpétuer l’éducation de son fils, qu’il jugeait très importante, il le confia à un ordre monastique florentin. Affligé, le jeune Nicolas demeura silencieux un certain temps, mais il finit par étaler l’immensité de ses connaissances aux autres moines. Les moines furent tellement surpris par l’étendue des connaissances théologiques du jeune Nicolas qu’ils le firent novice. Nicolas, réussissant avec brio tous les cursus, finit son noviciat en 1413 et devint Oblat. Il avait alors 15 ans.


    Carrière Ecclésiastique

    Désireux de s’impliquer dans une mesure plus directe pour l’Église, il se détache de la vie monastique et devient le secrétaire de l’archevêque de Florence, monseigneur Giovanni Corzanni. C’est à son service qu’il visite l’Italie et particulièrement Rome où il se lit avec les personnalités religieuses influentes du temps, qu’il n’a que peu de difficulté à rencontrer, sa réputation de fort théologien ayant déjà été entendue à travers le monde aristotélicien. Malheureusement, l’archevêque Corzanni meurt d’un rhume. On nomme alors à sa succession l’Évêque de Bologne, monseigneur Pietro Canzonetta. Celui-ci offre à Nicolas l’évêché de Pise pour le remercier de son travail auprès de son prédécesseur. Il dirige l’évêché sobrement mais efficacement. Il est reconnu comme étant un théologien intelligent et de grande piété et est reconnu par tous ses pairs. À la mort de monseigneur Canzonetta, Nicolas est nommé archevêque de Florence. Il reçoit alors l’hommage d’être admis à la curie. Il a alors 45 ans. Il est choisi responsable de la nonciature, qu’il dirige humblement et dans le plus grand respect d’Aristote. À la mort d’Eugène IV, il est choisi pape au cours d’un bref conclave, dans lequel il reçoit le soutien de tous les cardinaux. Tommaso Parentucelli prend alors le nom de Nicollo V.



    Pontificat

    Fort de son nouveau statut et de ses moyens, Nicolas V entreprit de réaliser un vieux rêve de théologien : la création d’une bibliothèque complète et ouverte pour les fidèles désireux de se rapprocher de Dieu, d’Aristote et de Christos par la voie de la théologie. Cependant, le projet piétine. La curie, désorganisée, est dépourvue de moyen pour mener à bout le projet. Nicolas V n’abandonne pas. Il demande conseil à Dieu au cours de nombreuses prières. Nicolas V avec les cardinaux Frère Nico, Césars, Arnvald, Turambar, Jarkov, Moile de Suzémont, Nolivos, Marlaeauvergne, Jcaest et Frère Norv lance un faramineux projet de restructuration et modernisation de l’Église Aristotélicienne.


    Réorganisation Administrative de l'Église

    Nicolas V, Souverain pontife, évêque de Rome, serviteur des serviteurs de Dieu a écrit:
    Peuples des royaumes, Par cette oeuvre réformatrice, j'ai voulu réaffirmer et enraciner l'éternel présence de l'Eglise au sein de la communauté des royaumes, sa constante évolution dans son organisation, son dogme et ses membres.


    Nicolas V entame son projet en réformant la structure administrative de l’Église. À cette époque, les Cardinaux qui étaient au nombre de 11 se voient alors confier d’importantes tâches. Nicolas V les avait définies comme suit :

    Nicolas V a écrit:
    *Chancelier et vice-chanceliers :
    Rédigent les bulles Pontificales

    *Nonce apostolique :
    Cardinal responsable de la congrégation des affaires du siècle.
    Ex : A signer de nombreux concordats avec les provinces.

    *Inquisiteur général :
    Cardinal responsable de la congrégation de l'inquisition.
    Ex : Procès et peines sont effectués par l'inquisition.

    *Coordinateur des forces militaires :
    Cardinal responsable de la congrégation des saintes armées.
    Ex : Les croisades RP sont gérées par celui ci.

    *Président pour la diffusion de la foi :
    Responsable de la congrégation pour la diffusion.
    Ex : Un guide du prêtre a été rédigé, un projet de tutorat des nouveaux ordonnés à été monté.

    *Le cardinal des ordres :
    Responsable de la congrégation des ordres.

    *Le cardinal Camerlingue :
    Responsable de la congrégation pour l'intégration de l'Église dans les RRs.

    *Les cardinaux Exégètes :
    Responsable de la congrégation pour la Bible Aristotélicienne.


    Nicolas V précise le rôle des Évêque a écrit:
    Les évêques représentent l'autorité de Rome, des cardinaux et du Pape dans leur région, s'occupent des affaires religieuses et de la nomination des prêtres dans toutes les paroisses.


    Le Vatican, ainsi réorganisé, est, au regard de Nicolas V, en mesure de supporter plusieurs modifications au sein de ses institutions. Nicolas V redéfinit alors chacune des congrégations Vaticanes, qu’il fixe au nombre de 7. Il décide que chaque congrégation, administrée par son cardinal, sera axée sur un thème précis. Les congrégations s’ouvrent aux laïcs et la curie décentralise ses pouvoirs.

    Nicolas V présentent alors ses 7 congrégations a écrit:
    *Congrégations pour la diffusion de la foi
    Tout ce qui permet d'étendre la foi aristotélicienne à l'ensemble des royaumes (rôle du clergé, synodes, pèlerinage, etc.)

    *Congrégation de l'inquisition
    Les procès d'inquisition seront préparés ici et proposés à la curie qui fera office de juge.

    *Congrégations pour la sainte armée
    Tout ce qui est relatif à l'armée (agents secrets, croisades RP, etc.)

    *Congrégations pour les ordres
    Tout ce qui à trait aux ordres. Les demandes de rattachement d'ordres au Vatican se feront ici.

    *Congrégation pour l'intégration de l'Église
    Tout ce qui a trait à la réforme du droit canon.

    *Congrégation pour les affaires du siècle
    Tout ce qui est relatif au monde laïc et aux nonciatures.

    *la congrégation du Saint office
    Rassemble tous les éléments pour traduire et compiler le livre des vertus Aristotélicien.


    Nicolas V crée aussi le statut de missionnaire. Les missionnaires ont pour charge de remplacer les Évêques lorsqu’ils sont absents. Le missionnaire est un ecclésiastique fidèle, qui peut aisément cumuler plusieurs charges au sein de l’Église. Ils sont nommés par la curie. Outre, Nicolas V officialise plusieurs ordres religieux ou militaro religieux.

    Réalisation de la Bibliothèque Vaticane

    La principale réalisation de Nicolas V est sans aucun doute la création de la bibliothèque vaticane. Il en fait le centre, le cœur, de la foi Aristotélicienne. Le pape Nicolas V, alors qu'il n'était que simple moine, s'était endetté pour acheter ou pour faire copier des manuscrits; déjà, à ce moment de sa carrière, il avouait ouvertement qu'il partageait les deux grandes passions de la Renaissance : celle des livres et celle des monuments. Devenu pape, il resta fidèle à ses goûts : il paya des copistes pour transcrire les oeuvres de l'antiquité aristo-héllénique et des émissaires pour chercher partout des manuscrits anciens; Perotto reçut 500 écus pour la traduction latine d'Alexandre, Guarino 1 000 écus pour celle de Plotin. Filelfo aurait eu 10000 écus pour une bonne traduction métrique Aristoxene de Tarente. Lorsque Nicolas V mourut, la bibliothèque Vaticane, comprenait 5 000 volumes; elle devait être installée dans le palais même et en devenir le plus bel ornement, comme jadis le roi Ptolémée Philadelphe avait réservé à sa bibliothèque la place d'honneur dans le palais d'Alexandrie. Lorsque la peste força le Pape à se retirer avec sa cour hors de Rome quelques temps, où l'on faisait alors déjà le meilleur papier, il y emmena ses traducteurs et ses compilateurs pour qu'ils ne devinssent pas victimes du fléau. A son retour, Il convie les diacres, les curés, les archevêques, bref tout le monde, de venir contribuer à référencer les ouvrages qui traitent de la foi. L’œuvre est monumentale. Aujourd’hui, la bibliothèque est la référence de tous les croyants et contient tous les textes nécessaires au rapprochement de Dieu par la voie d’Aristote et de Christos.


    Son Oeuvre dans le monde

    Nicolas V était particulièrement attaché à la nonciature. Riche de son expérience antérieure de contact avec les gens, il fait de la nonciature le lien primordial de l’Église avec ses fidèles éloignés. C’est un mandat des plus importants qu’il confie à cette congrégation priviligée.

    C'est avec diplomatie que Nicolas V gère les différents qui surgissent au long de son pontificat. il vise le renforcement des relations diplomatiques et fraternelles avec les régions et royaumes en s'efforcerant de travailler dans la "compréhension et la satisfaction mutuelle" afin d'apporter sa modeste contribution à l'essor de la pax christi dans le royaume.

    Nicolas V à propos du rôle de la Nonciature a écrit:
    La Nonciature Apostolique, également appelé 'Chancellerie Romaine' ou 'Congrégation des Affaires du Siècle' est destinée à s’assurer des liens et échanges qui unissent les diverses provinces temporelles des Royaumes du monde connu au Saint-Siège. Le siège de la Nonciature Apostolique est le Palais de Saint-Nicolas situé à Rome. Là est décidé la politique étrangère romaine à adopter envers les différentes entités politiques plus ou moins autonomes.


    Nicolas V met en place à Rome de nouveaux équilibres politiques et internationaux. l'Europe est à ces moments en train de sortir doucement d'un siècle d'immobilisme et de chaos du aux différentes guerres et pestes ayant ravagés les royaumes désormais renaissants.

    Constructeur de fortifications et restaurateur d'églises, il commence son pontificat en embellissant la grande ville romaine et en invitant les peintres, les architectes et avant tout les écrivains. Reconnu rapidement comme seul souverain pontife légitime lors du conflit avec ceux qui voulait faire schisme avec l'église autonome aristotélicienne, il stabilise ses rapports avec Paris, et garde une position de neutralité en SERG.

    Surnommé le « pape humaniste », il a Lorenzo Valla à sa cour en tant que notaire apostolique. Il accorde aux dirigeants municipaux romains un certain nombre de privilèges tout en gardant fermement le contrôle de son domaine pontifical. Les œuves d'Hérodote, Thucydide, Xénophon et Polybe sont réintroduites en Europe occidentale grâce à son patronage.


    Blessé par les dommages faits à la culture grecque, foyer aristotélicien, il tente sans succès de lancer une croisade pour délivrer les sophistes Byzantins de l'emprise avéroïste. Pour cela, il remet sur pied une sainte armée efficace et augmente les rentrés fiscales.

    Voulant assurer la réussite de la réforme Aristotélicienne, il envoie plusieurs légats, dont Nicolas de Cues, Jean Capistran et Guillaume d'Estouteville, au nord et au sud de l'Allemagne, en Angleterre, et en France. Ayant entrepris la réhabilitation de Jeanne d'Arc, son autorité voit le couronnement de Frédéric III du Saint-Empire.

    Le pape nicolas V accepte comme un mal nécessaire la croisade prêchée par le pieux Norv contre la profusion de cultes hétérodoxe dont le phokaaisme normand. Mais il sait aussi faire preuve de mansuétude lorsqu'il proclame tolérer du bout des lèvres les déviances avéréroïstes et spinozéistes à la double stricte condition de toujours respecter le livre sacré commun, celui des vertus et de s'abstenir de tout acte public à connotation hétérodoxe.

    Les historiens retiendront encore sa réaction façe aux manigances du cardinal déchu Sanctus.

    Nicolas V excommunie ce dernier et ses partisans a écrit:
    Fort de votre confiance, pour l'honneur et la défense de l'Église, de la part du Dieu tout-puissant, par notre pouvoir et par notre autorité de curie assemblée, nous excommunions les dénommés théodore et sanctus et cie ainsi que le pseudo ordre equestre du saint sépulcre de Jérusalem qui par leur orgueil insensé se sont élevé contre notre Sainte Église Universelle d'inspiration aristotélicienne. (...)
    Mais quant à sanctus, cardinal déchu viré de la curie pour viols répétés du dogme et pratique démoniaque de sorcellerie, à qui on donne par abus le titre de patriarche, et aux partisans de sa folie, c'est une abondante zizanie d'hérésie qui est chaque jour semée par eux en son sein. (...)


    A la fin de son pontificat, certains théologiens en vue commençaient à douter de certaines décisions prises au concile Nicée (primauté de la Foi sur la Raison, de Christos sur Aristote et de l'homme sur la femme.) Le juste milieu de la métapyhique aristotélicienne leur semblait mis à mal par ses décisions dogmatiques. Nicolas V a convoqué, quelques mois avant de mourrir, un grand séminaire de réflexion préparatoire à la réforme de dogme. Mais Nicolas V étant mort entre temps, c'est le nouveau pape, Eugène V qui va ouvrir le Concile de Vatican I qui amènera le Renouveau de la Foi. La chronologie non officielle de l'aristotélisme va donc prendre la fin du pontificat de nicolas V comme pivot entre les ères du questionnement et celle du renouveau de la Foi.

    Ce pape a fait inscrire l'égalité entre homme et femme pour toutes les charges dans l'église et a donc rétabli au début de son pontificat le droit à l'ordination pour les femmes. Sainte illinda fut d'ailleurs promue rapidement par feu Nicolas V comme Archevèque de Malines.


    Décès et Succession

    Certaines rumeurs ont parlé de mort mystérieuse, mais Nicolas V s’est éteint paisiblement dans son palais. Eugene V est alors immédiatement nommé à sa succession par un véritable plébiscite sans débat au conclave.

    Norv a écrit:
    Frère Norv arrive devant le pupitre placé devant le grand jardin.

    Mes biens chers frères,
    je suis devant vous en ce matin du 1 décembre pour vous signifer le décès de notre Saint Père Nicolas V. Son coeur a cessé de battre vers les 2 heures du matin. HABEMUS PAPAM !! L'Ensemble de la Curie à l'honneur de vous faire savoir que le nouveau Pape se nomme Eugène V. Plus d'informations vous seront communiquées dans la journée.


    Frère Norv se retire en direction de la salle de la Curie.


    témoignages

    sgan a écrit:
    Que le Seigneur accueille Nicolas V a sa droite. Nous pleurons ce grand homme, qui a su donner a la Sainte Eglise Aristotélicienne la place qu'elle occupe aujourd'hui.

    Longue vie a Eugene V.


    Arathornf a écrit:
    Prions pour qu'Aristote et le Seigneur accueillent Sa Sainteté Nicolas V comme elle le mérite.

    Longue vie au Souverain Pontife Eugène V !

    Puissions nous voir sous son régne l'Église Aristotélicenne grandir et rayonner dans tout le Royaume !


    Pater San Giovanni a écrit:
    Nous nous souviendrons du Pape Nicolas V comme de quelqu’un qui a su mener une action visionnaire et courageuse. il a compris sur la fin de son règne qu'une évolution de notre Eglise était nécessaire aussi c'est sous son règne qu'un séminaire de recherche théologique pour bâtir le futur de la Sainte Eglise Universelle Aristotélicienne a été mis en place; ainsi les premiers travaux démarrèrent à Noirlac. En ce jour nous sommes tous emplis de tristesse, qu'il repose en paix. Longue vie à Eugène V.


    Inorn a écrit:
    Nicolas V a beaucoup donné à l'Église notamment à travers de bulles nombreuses. Son nom restera dans l'histoire comme celui d'un constructeur de l'Église Aristotélicienne. Il doit être canonisé et élevé au rang de saint.

    Que Eugène V, nouveau souverain pontife perpétue les actions de son prédescesseur.


    kelemval a écrit:
    Le Seigneur a rappelé un de ses plus fervents serviteurs, il rejoint feu le Grand Maître de l'Ordre des Templiers Isenduil à ses côtés. L'Eglise Aristolécienne perd de grands hommes.Habemus Papam, La vie continue, Longue vie à Eugène V.


    Abysmo a écrit:
    Qu'il repose en paix


    Gedeon a écrit:
    Que nostre défunt très Saint Père Nicolas V repose en paix dans la lumière de Dieu, puisqu'il a été rappelé à Lui.

    Que le règne d'Eugène V soit long et prospère pour l'Eglise Aristotélicienne et tous ses fidèles !

    Habemus Papam !


    Escalier_Dur a écrit:
    que mon épée sorte de terre, que mon armure brille de mille feux, que mes amis et chers disparu retienne leurs lame, moi Escalier_Dur protecteur et defenseur de l eglise, rempart supreme de notre bon pape, je m en remet au jugement divin, que sa sainteté repose parmi les saints qu il soit sanctifié et assis a la droite de dieu, le combat qu il a mener tout au long de sa vie merite aujourd hui que ses pelerins lui fasse grace..je me prosterne devant votre pierre tombale ma seigneurie, et parmi les abymes sachez que mon ame sera tjs presente....!


    Cesarion a écrit:

    Seigneur, bénissez le pape Nicolas V et acceuillez le dans votre vaste paradis.Dieu vous bénisse !



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