L'Eglise Aristotelicienne Romaine The Roman and Aristotelic Church

[Arilan]

Une fois sortis de la place d'Aristote et après avoir emprunter plusieurs avenues, rues et ruelles l'on arrivait dans la rue Leonina. Non loin de la Piazza Navona. Rue calme que peu de passants traversaient on y trouvait uniquement des hostels particuliers de nobles. Ils étaient une dizaine dans cette rue peu spacieuse. L'un deux se trouvant au centre avait une belle façade vert émeraude, une grande grille noire en fer forgé avec écris dessus ces quelques lettres: "VITTORIO". C'était en effet l'hostel Vittorio, propriété de la famille de Louvois depuis plusieurs années. Le frère aîné de Arilan l'avait acheté lorsqu'il s'était installé en Italie avec sa femme napolitaine. A sa mort il en avait hérité comme tous ses biens et c'était à présent le lieu où Arilan séjournait lorsqu'il était à Rome.

Arilan y avait maintenu le stricte nécessaire, chaque pièce était meublée comme de convenance mais sans fioritures et décorations extravagantes. Le seul personnel se réduisait à une vieille cuisinière, quelques serviteurs et deux valets. Cela était bien suffisant pour garder l'hostel en état sans ruiner Arilan qui n'y passait pas la moitié de l'année.

C'est après avoir prié à Saint-Titus que Arilan rentra chez lui, à pied, il n'y avait pas beaucoup de marche à faire jusqu'à la place d'Aristote. Les serviteurs étaient tous des fantômes ici et les cris de Coram lui manquait, ainsi que ses fidèles de Culètre, l'ambiance était tout autre à Rome. Néanmoins Arilan aimait passer du temps dans la Ville du Pape. En été il passait de longues heures à lire dans l'herbe de son parc donnant sur le Tibre. Ce soir là il dîna seul, comme souvent, il ne savait trop s'il devait ou non inviter certains de ses frères à diner. Ce soir il n'en aurait pas eu le cœur, sa candidature à l'évêché de Toul le tourmentait plus qu'il ne l'aurait crû, il mettait tellement d'espoir dedans. Un échec serait cuisant et honteux pour lui il le savait.

Désirant penser à autre chose il se plongea dans la traduction d'un texte grec, le travail, il s'y plongeait à chaque fois que ses pensées le torturaient ...
_________________

[Zabouvski]

Il était évident, du moins aux yeux de ses collègues, qu'Arilan était tourmenté par l'attente interminable que représentait l'élection pour l'évêché de Toul.

L'enjeux était de taille, la rente du diocèse étant l'une des plus importantes du cercle francophone de l'empire, sans compter l'influence politique que le siège épiscopal avait sur le duché de Lorraine et, visiblement, les acteurs et les aspirants avaient des intérêts dans l'élection.

Il était donc facile d'expliquer les présences de plus en plus fréquentes du curé de Joinville à la basilique Saint-Titus, où il pouvait passer de longues minutes à prier pour son succès.

Alors qu'on annonçait la dernière journée pour le dépot de candidatures, Arilan s'était retiré sans son hôtel particulier, perdu parmis les centaines d'autres hôtels de la ville, sur une des nombreuses rues bordant les trops nombreuses places de la ville pontificale. Du moins, c'est l'opinion qu'en avait le Père Zabouvski, qui lui préférait de loin sa campagne, ou encore Paris ou quelconque ville d'Empire.

Ceci dit, le curé de Montmirail vint quand même s'enquerrir de l'état de son collègue alors que les heures fatidiques semblaient s'allonger. Il se rendit donc sous le porche de l'hôtel Vittorio et fit savoir aux domestique qu'il était présent et souhaitait rencontrer le maître des lieux, si cela était bel et bien possible...
_________________

Archevêque de Bourges & Seigneur d'Aize

[Arilan]

Arilan détestait qu'on le dérange lorsqu'il travaillait, néanmoins sa nervosité actuelle le fit seulement dire d'un las mais qui exprimait son mécontentement à l'intention de la personne ayant toqué à sa porte.

Entrez !

La porte s'ouvrit lentement et alors Julio, un des jeunes valets de Arilan entra timidement dans la pièce seulement éclairé par une bougie sur le bureau où travaillais Arilan. Tout aussi timidement le jeune homme dit à son maître.

Votre Seigneurie un homme demande à vous parler. Il s'est présenté comme l'un de vos confrères théologues, c'est le Père Zabouvski, dois-je le faire entrer ?

Le visage de Arilan s'étira sur un sourire, cela n'était pas arriver depuis quelques jours c'est pourquoi Julio se détendit un peu devant son maître. Arilan se leva et lui dit.

Bien entendu je vais le recevoir. Conduis le dans le petit salon d'été. Demande à Antonella de nous faire servir une collation là bas, je vais me préparer.

Le jeune homme acquiesça et partis. Arilan alla à l'étage supérieur, dans sa chambre, il avait une mine affreuse dans la glace, il allait devoir cesser ses nuits blanches à travailler sur de vieux textes grecs. Il enfila une belle soutane de velours noir et recoiffa ses cheveux.

Pendant ce temps là Julio revint sur le parvis et ouvrit la porte en grand pour laisser entrer Zavouvski.
Sa Seigneurie va vous recevoir mon Père. Si vous voulez bien me suivre.

Il referam la porte quand Zabou fut entré et il le conduisis ensuite dans le petit salon d'été, qui donnait sur le parc de l'hostel Vittorio. Le soleil faisait jouer des reflets rouges orangés sur le Tibre que l'on percevait des fenêtres du salon. Julio avait à peine quitter Zabou que Arilan pénétra dans la pièce.

Cher frère, c'est un plaisir que de vous voir chez moi, j'avais bien besoin de cela ce soir. Assaillez vous donc.

Il s'assirent, une servante entra alors et déposa quelques petits mets accompagnés de verres et d'une bouteille de vin.

Vous prendrez bien un verre de vin ? C'est un Nuits-Saint-Georges, le meilleur de Bourgogne selon moi.

Il l'est servis, donna son verra à Zabou, prit le sien qu'il dégusta un moment avant de demander à son confrère.

Alors comment allez vous aujourd'hui cher frère ?
_________________

[Zabouvski]

L'abbé de La Bussière fut rapidement acceuilli par Julio, le valet du seigneur de Culètre, qui le dirigea vers le salon d'été de l'hôtel. Le valet laissa alors le curé quelques instants.

Zabou fut frappé par la magnifiscience de la vue qu'offrait le salon sur le Tibre, dont les ondes semblaient animées par les jeux de lumière dus aux reflets du soleil. Il se mit alors à penser à tous ces hommes de Rome qui avaient fait l'Histoire en ces lieux, et eut ensuite un sourire amusé lorsque sa pensée dévia et qu'il en vint à se dire qu'eux aussi, ils faisaient l'Histoire.

Cependant, les pensées du curé de Montmirail prirent fin lorsque son collègue arriva, quelques courts instants après.

Cher frère, c'est un plaisir que de vous voir chez moi, j'avais bien besoin de cela ce soir. Assaillez vous donc.

À peine arrivé, Arilan invita son collègue à s'asseoir, et ce ne fut pas de refus pour Zabou qui se trouvait toujours à faire de longues marches entre les édifices du Saint-Siège.

C'est tout autant un plaisir, et même un honneur, oserais-je dire, que d'être ainsi si honorablement acceuilli dans votre demeure, mon frère.

Une bouteille de vin fit alors son apparition dans la pièce, apportée par une servante, apparition qui fut d'ailleurs remarquée sur le coup par le curé de Montmirail.

Vous prendrez bien un verre de vin ? C'est un Nuits-Saint-Georges, le meilleur de Bourgogne selon moi.

C'est avec grand plaisir. Je suis moi-même un amateur de vin...

Entre deux mots, Zabou avait trouvé le temps de déguster l'alcool qui lui avait été si gentiment offert. À peine eut-il déposé ses lèvres sur la coupe qu'il pouvait apprécier l'odeur du vin, et quand les premières goûtes vinrent à leur tour se poser délicatement sur ses lèvre, il put alors amplement en apprécier la qualité.

...et je ne vous conteste pas le fait que ce soit l'un des meilleurs Bourgogne. J'ai même eu, un temps, l'intérêt pour faire pousser des vignes, dans l'espoir d'en tirer du vin...

L'abbé eut alors un bien désagréable souvenir, celui de son échec lamentable comme viticulteur à Noirlac. Le résultat avait été des plus infecte...

Heureusement pour Zabou, son hôte détourna la conversation.

Alors comment allez vous aujourd'hui cher frère ?

Fort bien, malgré que ces-derniers temps ont été fort chargés. Il y a eu toutes les tractations nécessaires pour faire adopter de nouveaux textes avec mon comté, le Maine. Malgré l'ouverture de ce-dernier envers notre institution, certains conseillers ont émis des réserves, et les convaincre de revenir sur leurs opinions premières ne fut pas des plus facile...

Aussi, l'on semble dire ces-derniers temps que j'aurais pris de l'enbompoint.

L'abbé se tut quelques instants, et se regarda de tous les côtés.

Entre-nous, mon frère, le croyez-vous?
_________________

Archevêque de Bourges & Seigneur d'Aize

[Arilan]

Arilan écouta avec intérêt les propos de Zabou à propos du Maine, il y avait vécu durant un certain temps, occupant le poste de diacre de Mayenne, à la fin il avait quitté le comté sous la pression des gens, en effet son séjour dans le Maine n'était pas un très bon souvenirs et il ne s'y était pas fait d'amis bien au contraire. Il allait lui parler du Maine quand Zabouvski posa une question des plus singulières à Arilan. Sûrement à cause de sa nervosité ces derniers jours Arilan ne put s'empêcher de rire devant le spectacle de Zabou se regardant sous toutes les contours et avec le ton un peu confus qu'il prit pour lui demander s'il le trouvait grossis. Arilan se calma assez vote pour ne pas fâcher Zabou et lui dit.

Pardonnez moi mon frère, ce n'était pas volontaire, je ne moquais point rassurez vous, seulement ma tête et mon corps qui ont trouvés un prétexte de se relâcher. Plus sérieusement et pour être franc il est vrai que vous avez du commettre le péché de gourmandise ces derniers temps mon frère mais entre nous c'est selon moi le moins dangereux et celui auquel on peut le plus facilement se laisser aller. Mais ne vous inquiétez pas vous êtes loin d'être l'un de ces nobles gras qui passent leurs journées à manger, boire et joueur.

Il lui sourit et se resservis un verre de vin, il buvait un peu trop vite et un peu trop tout simplement ces derniers temps ...
_________________

[Zabouvski]

L'abbé fit une très singulière grimace... il se sentait quelque peu coupable, sachant qu'il en était responsable.

Décidément, il faudra que j'arrête de profiter de la bonne hospitalité de certains de mes paroissiens.

Oui, le cistercien qu'était Zabou avait honte d'avoir ainsi profité de la bonne chaire alors que ses frères avaient faillis connaître la plus dangereuse des armes du Sans Nom ; la famine, celle qui pousse les hommes aux pires péchés...

Au même moment, il sembla à Zabou que son fauteuil était plutôt étroit, impression qu'il n'avait pas eu en s'y installant. Croyant devenir fou, le Père chassa cette idée de son esprit.

En même temps, Arilan offrait à nouveau au curé un verre de vin. Là était le deuxième péché que commettait le plus souvent l'abbé de La Bussière...
_________________

Archevêque de Bourges & Seigneur d'Aize

[Arilan]

Arilan voyant le l'air quelque peu tourmenté de son frère lui dit d'un ton se voulant rassurant et joyeux.

Ne soyez pas si dur avec vous même mon frère. Vous n'avez pas commis le péché de luxure c'est tout de même beaucoup moins grave. Profitons de ce moment passer ensemble. Je suis de plus moi même assez tourmenté sans vouloir en plus ajouter ma confusion à la votre. En effet je suis candidat au poste d'évêque de Toul, en Lorraine dans le Saint Empire Germanique et je suis rongé par l'anxiété. Ne sachant qui sont mes adversaires j'ai peur de subir un échec mais je me sens déjà un peu mieux, les candidatures sont à présent closes c'est déjà une bonne chose de faite. Il ne me reste plus qu'à attendre à présent le résultat du vote.

Arilan but un peu de vin. Bien qu'il essayait de faire bonne figure devant Zabou son comportement, plus nerveux et moins assuré qu'à l'accoutumé témoignait de son désarroi et démentait facilement ses paroles.
_________________

[Zabouvski]

Encore une fois, la conversation s'engagea sur un autre aspect au grand bonheur de Zabou.

Cette fois-ci, elle revenait à la raison même de la visite du théologue chez son confrère, c'est-à-dire l'élection à l'évêché de Toul. Personellement, le curé de Montmirail ne connaissait pas la Lorraine et était bien trop attaché au pays de Saint Denis pour siéger au chapitre d'une cathédrale d'Empire, et ce malgré l'infini respect qu'il portait pour cette sainte nation.

Je vous comprends mon frère, moi-même je me vois souvent revêtir l'émeraude et sièger parmis mes confrères que je croise régulièrement en ces lieux.

Le curé de Montmirail ne prit pas la peine de parler de son souhait de devenir évêque d'un diocèse méridional de France. En même temps, Zabou compris ce qui mettait son confrère dans de tels états, et à son tour il se voulut rassurant.

J'ai cru voir que plusieurs s'étaient ouvertement manifestés pour signifier leur intérêt. Cependant, je crois, pour avoir entendu quelques rumeurs, que peu de ceux-là sont de dignes concurrents pour vous, et les autres peinent encore à arriver à votre cheville.

L'abbé de La Bussière savait aussi que plusieurs vraies pointures s'étaient aussi signifiés.

Mais j'ai confiance que vous deviendrez évêque...
_________________

Archevêque de Bourges & Seigneur d'Aize

[Arilan]

Arilan sourit au souhait de Zabou, devenir évêque ou archevêque était pour un curé une consécration et un honneur que beaucoup souhaitaient. Il était certain que Zabou le deviendrait bien vite, avec ses compétences il trouverait assurément une place.

Vous savez mon frère je suis certain que vous obtiendrez une place d'évêque prochainement, vous avez de l'expérience, êtes compétent, il ne reste plus qu'à attendre qu'une place se libère. J'avoue que moi même j'aurais préférer un poste en France mais il y a eu récemment beaucoup de nominations, les évêques sont jeunes, je préfère donc tenter ma chance en Lorraine.

Il se tut puis lui demanda ensuite d'un ton inquiet.

Vous semblez connaître mes "adversaires" mon frère, serait-ce inconvenant que vous demander des noms ? J'avoue ne pas savoir qui a également postulé à cette charge et cela m'inquiète, je pense même que c'est là la raison principal de mon désarroi.
_________________

[Zabouvski]

Zabou prit un air amusé en entendant la réponse de son collègue. Il était flatté...

En même temps, le sérieux revint alors qu'Arilan reprenait un ton inquiet. Le Père Zabouvski fut troublé par la question que lui posa Arilan, et dut lui avouer qu'il n'en savait en fait pas beaucoup plus que lui.

J'ai bien peu mon frère que je ne les connaisse pas autant que vous les connaissez. Ce sont les mêmes qui se sont présentés sur la place, en même temps que vous, pour signifier leur joie quant à l'annonce de Monseigneur Ingeburge...
_________________

Archevêque de Bourges & Seigneur d'Aize

[Arilan]

Arilan fut déconcerté par la réponse de son frère. Il espérait avoir des noms, pour connaître ses adversaires et pouvoir éventuellement se rassurer ou au moins mettre un nom sur un concurrent à sa hauteur mais en fin de compte Zabou était aussi ignorant que lui sur ce sujet, il lui dit, d'un ton dépité.

C'est bien malheureux j'aurais espéré que vous pourriez m'en apprendre d'avantage. Quant à ces personnes dont vous parlez je ne sais qui elles sont, j'étais seul et la place peu fréquenté lorsque je vu l'annonce et étant donné que je ne suis pas resté sur la place je n'ais pas vu ces personnes. Néanmoins je sais que le résultat nous sera communiqué dans le milieux de semaine l'attente ne sera plus trop longue.

Arilan but, c'est avec surprise qu'il vit qu'il avait déjà finis son deuxième verre, il s'en resservit un troisième et voyant que celui de Zabou était également sec il lui proposa également un autre verre.

Voulez vous que je vous resserve en vin mon frère ?

Zabou accepta et tout en s'approchant avec la bouteille et lui resservant un verre il lui dit sur le ton badin de la conversation mais néanmoins témoignant de son intérêt pour la chose.

Avez vous suivis l'Affaire du Temple et avez vous lu les derniers décrets de la Curie ?
_________________

[Zabouvski]

L'odeur du vin put à nouveau parvenir aux narines du curé de Montmirail tandis que son collègue lui servait un tierce verre. Le goût n'avait pas changé, mais l'abbé dégustait avec beaucoup plus de passion craignant que la fin de la bouteille soit proche...

En même temps, la conversation s'engageait sur la question ô comment épineuse du débat sur l'ordène du temple.

Si j'ai suivi, qui n'a pas suivi. Dès la première annonce, qui ne me surprit guère d'ailleurs, j'ai compris que l'Église s'engageait dans une bataille des plus épique de son histoire.

Pause... avant que Zabou reprenne avec un peu d'amertude. Il savait que cette affaire déchaînait les passions, au point même que quelques connaissance de l'abbé en était mal à l'aise. Que de querelles qui auraient pu être évitées, se dit le curé, même s'il croyait fermement que les templiers devaient et seraient châtiés pour leur crime.

Les premiers échanges à couteaux tirés, la tentative de procès, les premières et les dernières annonces. Je crois d'ailleurs qu'il est normal pour l'Église de reprendre le contrôle sur le Temple, et que pour cette raison l'idée du cardinal Aaron de constituer un ordre directement sous l'autorité papale était excellente.

Ne trouvez-vous pas?

En même temps, il reprenait une gorgée de vin.
_________________

Archevêque de Bourges & Seigneur d'Aize

[Arilan]

Arilan sourit tout d'abord à al réponse bien évidente de Zabou, toute personne suivant temps soit peu les affaires de l'Eglise et de Rome connaissait l'Affaire du Temple et la suivait. Cela avait provoqué de vives débats au sein de l'Eglise tout le monde n'étant pas d'accord avec la position qu'avait décidé de prendre la Sainte Curie, Arilan pour sa part la partageait totalement. Il répondit alors à la question de Zabou d'un ton prudent.

L'idée est judicieuse en effet, de là à dire qu'elle est excellente je ne le dirais pas pour ma part. En effet je trouve le statut de ce nouvel ordre assez ambigüe et je ne sais ce que la Sainte Curie souhaite réellement en faire mais nous verrons bien.

Ce qui par contre est une excellente chose ce sont les excommunions ayant été récemment prononcés, c'est un juste châtiments pour ces parjures à la Vrai Foy et au Tout-Puissant.
_________________

[Arilan]

Zabou appelé aux palais du Pape était partis assez précipitamment de chez Arilan laissant planer des discussions porteuses de promesses intéressantes. Il était tard lorsque Arilan las d'étudier un livre grec alla se coucher ses pensées exclusivement tournées vers les élections pour l'évêque de Toul.
_________________

[Arilan]

Arilan était dans son bureau à siroter son vin bourguignon préféré, du Nuits-Saint-Georges lorsque Jacques entra dans le bureau après avoir toqué. Arilan se tourna vers lui avec un sourire et lui dit.

Mon cher Jacques il faut que tu te rendes au Saint-Office romain. Là bas tu demanderas Frère Odoacre et tu lui remettras ceci, merci.

Disant ces mots il prit sur son bureau une missive cachetée qu'il donna au valet qui après avoir salué partit apporter la lettre à son destinateur. Celle ci disait:

Salutations Frère Odoacre,

J'aurais souhaité vous voir en entrevue chez moi à mon hostel particulier ici à Rome. Je vous attend dès que votre emploi du temps vous le permettra. Mon valet vous conduira pour que vous ne vous perdiez pas,

Bien à vous,
Paix aristotélicienne,

Arilan de Louvois.

_________________