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Doctrine sur la Mort

 
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vincent.diftain



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MessagePosté le: Ven Fév 29, 2008 10:49 am    Sujet du message: Doctrine sur la Mort Répondre en citant

Jeandalf a écrit:
    Lors de ma retraite dans ma ville natale de Reykjavik, j’ai eu l’occasion de voir la mort sous toutes ses formes. L’ayant moi-même été une fois lors de mon séjour en Normandie j’en suis revenu avec des questions qui m’ont hanté longtemps.
    Pourquoi certains décident-ils de revenir à la vie ? et qu'est-ce qui différencie les morts simples aux morts par éradication ? Pourquoi certains reviennent-ils à la vie, sans grandes séquelles et d’autres complètement transformés ne gardant en commun avec leur passé que leur âme et certains de leurs souvenirs ? .

    J’ai donc passé plusieurs jours de retraite plongés dans les textes religieux ou philosophiques et certains livres de médecines.

    La première question était de définir ce qui différencie la simple mort de la grande mort que certains nomment éradication.
    Il faut bien sûr différencier l’éradication du corps avec celle dont on parle dans les textes de l’Éclipse et qui est l’éradication du lien entre la vie terrestre et la vie divine ou maudite.

    J’ai longuement discuté avec le docteur House, médecin épiscopal de Reykjavik et un ami personnel. Pour lui ce qui différencie le vivant du mort est sa chaleur.
    Il se base d’ailleurs sur les écris de notre prophète Aristote qui a défini que dans le domaine de la biologie, la chaleur est liée à l’idée de vie et le froid à celle de mort. Aristote détermine des différences qualitatives dans les couples opposés. Ainsi, définissant que le soleil est chaud et représente l’espoir et le bonheur, ce qui est supérieur à tout. Alors que la Lune est froide et représente le désespoir et la mélancolie, il définit en même temps la supériorité du chaud sur le froid et donc de la vie sur la mort.

    Lorsque l’ont meurt simplement sans interventions divines le corps se refroidit et se rigidifie, par manque d’énergie vitale, s’il est bien préservé, il est très courant de voir la vie lui revenir peu à peu, et ne laisser que des séquelles mineures, car la transition a été douce entre l’état de vie et l’état de mort.

    Un moment la froideur du corps est tel que l’âme elle-même ne peut plus lui redonner vie sans subir de profondes séquelles, on dit alors que le corps terrestre est éradiqué, on pourrait dire pratiquement que personnage n'existe plus. D’ailleurs certain utilisent la formule «ce personnage n'existe pas, ou plus, ou pas encore »
    C’est tiré d’une ancienne prière de funérailles :

    Je prie pour toi qui n’existes pas à nos côtés
    Toi mon ami qui n’existe plus sur terre
    Tu existeras où le Créateur veut que tu sois.

    La mort est donc la perte de chaleur totale du corps, entraînant un froid qui rigidifie le corps comme il gèle nos lacs en hivers. Il semble donc qu’en général l’éradication soit le point de non-retour, celui où l’on n’existe plus en temps que créature vivante.
    Pourtant, il semble que dans de très rares cas certains soit passé de l’état de vie à l’état d’inexistence sans passer par l’état de mort ou en ayant eu une perte de chaleur extrême. voir la destruction du corps lui-même...
    Qu’en est-il de la liberté d’accepter ou pas le jugement divin dans ce cas là ? ça reste une énigme pour moi, mais il existe des témoignages où l’âme a retrouvé, ou reçu, un autre corps pour exister à nouveau...

    Il semble effectivement que des témoignages plus ou moins fiables montrent qu'il y a eu des cas que certains considèrent comme une réincarnation. Des témoins semblent affirmer que la personne revienne sous un profil assez différent et soit très diminuée physiquement et intellectuellement et qui plus est que seuls ses proches ne la reconnaissent par delà ces différences.
    Si ces faits étaient avérés, comment faire la différence entre une résurrection malgré éradication du corps et une simple usurpation d’identité ?

    Analysons les choses concrètement.

    1) Il est reconnu que nulle matière ne peut survivre sans énergie et que nulle créature ne peut vivre sans une âme et vice versa.
    2) Il est reconnu que le temps limite de survie d’une âme sans le corps est d’environs 10 jours.
    3) Il semble acquis et indéniable que tout n’est pas explicable et que la volonté divine est supérieure aux lois de la vie.
    4) Il est couramment acquis également que les lois de la physique et les lois divines ne sont pas modifiées par Notre Créateur, car en les changeant, Il modifierait toute la création et donc si tout ne se modifie pas c’est que rien n’a été modifié.

    Donc je pense qu’il ne faut pas continuer à rejeter ce que nous ne comprenons pas et que si nous tenons compte des faits et de la logique comme nous l’a appris nos prophètes : nous ne pouvons déterminer si celui qui ne semble pas être celui qu’il prétend être dit la vérité sans un minimum de questionnement.

    Je propose par contre une plus grande fermeté sur le suivi des funérailles et sur la définition de ce que l’Église considérera comme une personne n’existant plus pour notre monde.

    Je par exemple la mise en place dans le droit canon de règles fermes à ce sujet.
    Les funérailles aristotéliciennes, par lesquelles l'Église procure aux défunts le secours spirituel et honore leurs corps en même temps qu'elle apporte aux vivants le réconfort de l'espérance, doivent être célébrées selon les lois liturgiques.

    Il faut que l’éradication de la vie soit confirmée par un clerc ou un médecin reconnu par Rome. Par éradication de la vie on entend que le corps ne peut être plus froid et moins vivant et qu’il est impossible que l’âme puisse en reprendre possession de quelque manière que ce soit.
    La cérémonie de mise en terre devra se faire uniquement après cette constatation et après une messe selon le dogme pour confirmer l’éradication du lien entre l’âme et le corps du défunt.
    La cérémonie devra être suivie d’une inscription sur un registre des défunts avec le témoignage des proches et si possible, pour les personnes en ayant les moyens, un portrait représentant le profil du défunt sera joint au registre.
    Selon les moyens des proches et les coutumes locales, une stèle avec le portrait du défunt serra érigée sur la tombe.

    Si tous ces points ont été respectés, l’Église considérera que le personnage en question n’existe plus en dehors de la mémoire collective, et dans le cœur de ceux qui l’ont connu.

    Si une personne, même avec un profil différent venait à prétendre être vivante alors que la croyance populaire le considère décédé, l’Église n’aurait pas à se prononcer sur la véracité ou pas des faits, si l’éradication de l’âme n’a pas été faite dans les règles établies.
    Par contre si une annulation de mariage le concerne, elle reste valable puisque le droit prévoit la séparation en cas de disparition. Le survivant, car on pourra le nommer ainsi s’il est reconnu par les siens et la justice laïc, devra se faire bénir après s'être confessé et avoir été absous. Il renouvellera ses vœux de baptême par ce fait retrouvera son statut de fidèle parmi la communauté des croyants. S’il était prêtre, il devrait également renouveler ses vœux.

    Par contre si les funérailles ont eu lieu dans les règles, il ne pourra pas être reconnu comme un survivant.

    En effet si une personne est déclarée morte par l'église, que le corps a bien été identifié et que les funérailles ont eu lieu dans les règles, et cela quelque soit les conditions d'un éventuel retour de la personne elle ne bénéficierait plus des sacrement et titre donné par l'église, car une survivance est une autre naissance, pour autant que cette survivance soit réelle et non une mascarade.
    Mais pour la vie laïque du survivant l'église n'a pas à se prononcer et c'est à la loi des cités de trancher, car notre mission est de protéger l'humanité en sauvant les âmes.
    Bien entendu pour que ceci puisse se réaliser sans complication inutile, il faudra garder en lieu sur un témoignage des funérailles et un registre des morts.


    Voilà j’espère que mes recherches et mes réflexions permettront d’éviter bien des conflits et faciliter le retour parmi nous des rares survivants que nous croisons.


    Jeandalf, depuis Reykjavik en octobre 1455.

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Vincent Diftain d'Embussy
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Marco_Castello



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MessagePosté le: Jeu Juin 02, 2011 6:32 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Dottrina sulla Morte



All'epoca della mia pensione nella mia città natale di Reykjavik, ho avuto l'opportunità di vedere la morte sotto tutte le sue forme. Avendola io stesso provata una volta all'epoca del mio soggiorno in Normandia sono ritornato su questo argomento con le domande che mi albergavano in me da molto tempo.

Perché alcuni decidono di ritornare alla vita? E cosa differenzia le morti semplici alle morti per eradicazione? Perché alcuni ritornano alla vita, completamente trasformati nel corpo conservando in comune con il loro passato soltanto il loro cuore ed alcuni delle loro memorie?
Ho trascorso parecchi giorni della mia pensione assorto nei testi religiosi o filosofici e in certi libri di medicina.

La prima questione era di definire ciò che differenzia la semplice morte della grande morte che alcuni nominano eradicazione. Occorre certamente differenziare l'eradicazione del corpo con quella di cui si parla nei testi dell'eclissi e che è l'eradicazione del legame tra la vita terrestre e la vita divina. Ho lungamente discusso con il Dr. House, medico episcopale di Reykjavik nonchè amico personale. Per ciò che differenzia il vivo della morte tutto si concentra in primis sul suo calore. Si basa del resto su cosa scrive il nostro profeta Aristotele che ha definito che nel settore della biologia, il calore è legato all'idea di vita ed il freddo a quella di morte. Aristotele determina differenze qualitative nelle coppie opposte. Così, definendo che il sole è caldo esso rappresenta la speranza e la felicità, cosa che è superiore a tutto. Mentre la luna è fredda e rappresenta la disperazione e la malinconia, definisce allo stesso tempo la superiorità del calore sul freddo e dunque della vita sulla morte.

Quando un essere umano muore semplicemente senza interventi divini il corpo si raffredda e si irrigidisce, per mancanza d'energia vitale, se è bene mantenuto, egli è comunque in grado di vedere la vita in lui ritornare poco a poco, e lasciare soltanto ripercussioni secondarie, poiché la transizione è stata morbida tra lo stato di vita e lo stato di morte.

Un momento im cui la freddezza del corpo è tale che l'anima stessa non può più rivivere in lui senza subire profonde ripercussioni , è quando il corpo terrestre è eradicato, si potrebbe dire quasi che l'essere umano non esiste più. Altrove alcuni utilizzano la formula "Questo personaggio non esiste più, o non esiste ancora." è derivato da una preghiera funebre:

Prego per te che non esisti al nostro fianco,
Tu il mio amico che non esiste più sulla terra,
Esisterai dove il Creatore vuole che esista.

La morte è dunque la perdita totale di calore dal corpo, che comporta un freddo che irrigidisce il corpo come quello che congela i nostri laghi in inverno. Sembra dunque che in generale l'eradicazione sia il punto di non-ritorno, quello dove non si esiste in nessun tempo ne luogo creatura viva.
Tuttavia, sembra che in casi molto rari alcuni siano passati dallo stato di vita allo stato d'inesistenza senza passare per lo stato di morte o avendo avuto una perdita di calore estremo. vedere la distruzione del corpo stesso…
Cosa ne è della libertà di accettare o non il giudizio divino in questo caso? quello resta un enigma per me, ma esistono prove dove il cuore ha trovato, o ricevuto, un altro corpo per esistere nuovamente…

Sembra effettivamente che prove più o meno affidabili mostrino che ci siano stati casi che alcuni considerano come una reincarnazione. Testimoni sembrano affermare che la persona ritorni sotto un profilo abbastanza diverso e cioè mutato fisicamente ed “intellettualmente” e chei soli suoi parenti la riconoscano al di là di queste differenze.
Se questi fatti fossero veritieri, come capire la differenza tra una resurrezione nonostante eradicazione del corpo da una semplice usurpazione d'identità?

Analizziamo le cose concretamente.

1) è riconosciuto che nessuna materia non può sopravvivere senza energia e che nessuna creatura può vivere senza un'anima e viceversa.
2) è riconosciuto che il tempo limite di sopravvivenza di un'anima senza il corpo è di circa 15 giorni.
3) Sembra appurato ed innegabile che tutto non è spiegabile e che la volontà divina è superiore alle leggi della vita.
4) È di solito accertato anche che le leggi della fisica e le leggi divine non sono modificate dal nostro Creatore, poiché cambiandole, Egli modificherebbe tutta la creazione e dunque se tutto rimane immutato vuol dire che nulla è stato modificato.

Propongo invece un più grande rigore sull'officiazione dei funerali e sulla definizione di ciò che la chiesa considererà come persona non che esiste più per il nostro mondo.

Io ad esempio credo molto nella compilazione di regole ferme sull'argomento.
I funerali aristotelici, con i quali la chiesa procura ai defunti l'aiuto spirituale ed onora i loro corpi e contemporaneamente porta vivi alla consapevolezza della speranza, devono essere celebrati secondo le leggi liturgiche.

Occorre che l'eradicazione della vita sia confermata da un giovane di studio o un medico riconosciuto da Roma. Per eradicazione della vita si intende che il corpo è totalmente freddo e che è impossibile che l'anima possa riprendere possesso di quel preciso corpo in qualunque modo.
La cerimonia della sepoltura dovrà farsi soltanto dopo questa constatazione e dopo una messa secondo il dogma che confermari agli occhi dell'Altissimo l'estirpazione del legame tra l'anima ed il corpo del defunto.
La cerimonia dovrà essere seguita da un'iscrizione su un registro dei defunti con la prova dei parenti e possibilmente, se le persone ne posseggono i fondi ed i mezzi, un ritratto che rappresentando il profilo del defunto sarà unito al registro.
Secondo i mezzi dei parenti e le abitudini locali, si produca anche una lapide con il ritratto del defunto collocato nel luogo della sua tomba.

Se tutti questi punti sono stati rispettati, la chiesa considererà che la persona in questione non esiste più se non nella memoria collettiva, e nel cuore di quelli che lo hanno conosciuto.

Se una persona, anche con un corpo diverso venisse a pretendere di essere viva mentre la credenza popolare lo considera deceduto, la chiesa non dovrebbe pronunciarsi sulla veridicità o meno dei fatti, se l'eradicazione dell'anima dal corpo non è stata fatta secondo le regole.
Invece se un annullamento di matrimonio riguarda questo caso, esso resta valido poiché il diritto prevede la separazione in caso di scomparsa. Il sopravvissuto, dovrà farsi benedire dopo essersi confessato ed essere stato assolto. Rinnoverà i suoi desideri di battesimo e troverà il suo status di fedele fra la Comunità credente. Se fosse sacerdote, dovrebbe anche rinnovare i suoi voti.

Invece se i funerali hanno avuto luogo secondo le regole, non potrà essere riconosciuto come un sopravvissuto.

Infatti se una persona è dichiarata morta dalla chiesa, in cui il corpo è stato ben identificato e per il quale i funerali hanno avuto luogo secondo le regole, indipendentemente dalle condizioni di un eventuale ritorno della persona egli non beneficerebbe più dei sacramenti e titoli dati dalla chiesa, poiché una sopravvivenza è un'altra nascita, sempre che questa sopravvivenza sia reale e non una mascherata.
Ma per la vita laica del sopravvissuto la chiesa non deve pronunciarsi e spetta alla legge delle città decidere, poiché la nostra missione è di proteggere l'umanità salvando le anime.
Naturalmente perché questo possa realizzarsi senza complicazioni inutili, occorrerà conservare in un luogo sicuro una prova dei funerali ed un registro delle morti.


Ecco spero che le mie ricerche e le mie riflessioni permetteranno di evitare molti conflitti e faciliteranno il ritorno fra noi di sopravvissuti rari che incrociamo inevitabilmente nella nostra vita.


Jeandalf da Reykjavik nell'ottobre 1455.

Tradotto da hilip di Kingsbridge.
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Ignius



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MessagePosté le: Ven Nov 23, 2012 8:46 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Citation:

Doctrina sobre la muerte




En la época de mi jubilación en mi ciudad natal de Reykjavik tuve la oportunidad de ver la muerte bajo todas sus formas. Habiéndola probado yo mismo una vez en la época de mi estancia en Normandía volví sobre este argumento con las preguntas que estaban albergadas en mí desde hacía mucho tiempo.

¿Por qué algunos deciden volver a la vida? ¿Y qué diferencia las muertes simples de las muertes por erradicación? ¿Por qué algunos regresan a la vida completamente transformados conservando solo del pasado el cuerpo, su corazón y algunos de sus recuerdos? He pasado muchos días desde mi jubilación absorto en el estudio de los textos religiosos y filosóficos y en algunos libros de medicina.

La primera cuestión era definir lo que diferencia la muerte simple de la gran muerte que algunos llaman erradicación. Ciertamente hace falta diferenciar la erradicación del cuerpo de aquella de la que se habla en los textos del eclipse y que supone la erradicación del vínculo entre la vida terrenal y la vida divina.

He discutido sobre esto durante mucho tiempo con el Doctor House, médico episcopal de Reykjavik además de amigo personal. Para él, lo que diferencia al vivo del muerto se concentra antes de nada en su calor. Se basa además en los escritos de nuestro profeta Aristóteles que definió que en el campo de la biología el calor está ligado a la idea de vida y el frío a la muerte. Aristóteles establece diferencias cualitativas en las parejas opuestas. Así, determinando que el sol está caliente, representa la esperanza y la felicidad y es superior a todo. Mientras que la luna es fría y representa la desesperación y la melancolía, al mismo tiempo define la superioridad del calor sobre el frío y por lo tanto de la vida sobre la muerte.

Cuando un ser humano simplemente muere sin intervenciones divinas, el cuerpo se enfría y se tensa, por falta de energía vital. Si está bien conservado es, en todo caso, capaz de volver a la vida poco a poco y padecer solamente secuelas secundarias, ya que la transición entre la vida y la muerte fue suave.

En el momento en el que la frialdad del cuerpo es tal que el alma misma no puede revivir más sin padecer profundas repercusiones es cuando el cuerpo terrenal es erradicado, casi se podría decir que el ser humano no existe más. Por otra parte, algunos utilizan la fórmula “Este personaje no existe más, o no existe aún”. Está derivada de una oración fúnebre:



Rezo por ti que no estás a nuestro lado,
Tú, mi amigo que no existe más sobre la tierra,
Existirás donde el Creador quiere que existas.



La muerte es, pues, la pérdida total del calor del cuerpo que ocasiona un frío que entumece el cuerpo como aquel que congela nuestros lagos en el invierno. Parece que, en general, la erradicación sea el punto de no retorno, aquello donde no existe criatura viva en ningún tiempo ni lugar.

Sin embargo, parece que en casos muy raros, algunos han pasado del estado de vida al estado de inexistencia sin pasar por el estado de muerte o habiendo tenido una pérdida de calor extremo. Ver la destrucción del cuerpo mismo…

¿Qué es de la libertad de aceptar o no el juicio divino en este caso? Esto es un enigma para mí, pero existen pruebas donde el alma ha encontrado o recibido otro cuerpo para existir nuevamente.

Efectivamente, parece que existen pruebas más o menos fiables que muestran casos que algunos consideran como una reencarnación. Hay testigos que afirman que la persona que la persona regresa bajo un perfil muy diferente y cambiado física e intelectualmente para que sólo sus parientes lo reconozcan más allá de estas diferencias.

Si estos hechos fuesen verdaderos, ¿cómo entender la diferencia entre una resurrección a pesar de la erradicación del cuerpo de una simple usurpación de identidad?

Analizamos los hechos concretos:

1) Es de conocimiento general que ninguna materia puede sobrevivir sin energía y que ninguna criatura puede vivir sin un alma y viceversa.

2) Es de conocimiento general que el tiempo límite de supervivencia de un alma sin el cuerpo es de casi quince días.

3) Parece demostrado e innegable que nada se puede explicar y que la voluntad divina es superior a las leyes de la vida.

4) En general se ha podido comprobar también que las leyes de la física y las leyes divinas no son modificadas por nuestro Creador, ya que cambiándolas, Él modificaría toda la creación y por ende si todo permanece inalterado quiere decir que nada ha sido modificado.

Así que propongo un mayor rigor en el control de los funerales y sobre la definición de lo que la Iglesia considerará como persona que no existe más para nuestro mundo.

Yo por ejemplo creo mucho en la compilación de reglas firmes respecto al argumento. Los funerales aristotélicos, con los cuales la Iglesia les proporciona a los difuntos la ayuda espiritual y honra sus cuerpos y al mismo tiempo conduce a la conciencia de la esperanza viva, deben ser celebrados según las leyes litúrgicas.

Ocurre que la erradicación de la vida debe ser confirmada por un clérigo o un médico reconocido por Roma. Por erradicación de la vida se entiende que el cuerpo está totalmente frío y que es imposible que el alma pueda retomar posesión, de cualquier modo, de dicho cuerpo.

La ceremonia de la sepultura deberá hacerse solamente después de esta constatación y luego una misa según el dogma confirmaría ante los ojos del Altísimo la extinción de la unión entre el alma y el cuerpo del difunto.
La ceremonia deberá estar seguida de una inscripción en un registro de difuntos con la prueba de los parientes y posiblemente, si las personas poseen los fondos y los medios, un retrato que, representando el perfil del difunto, será agregado a dicho archivo. Según los medios que posean los parientes y las costumbres locales se fabricará también una lápida con el retrato del difunto que se colocará en el lugar de su tumba.

Si todos estos puntos fueron respetados la Iglesia considerará que la persona en cuestión no existirá nunca más, excepto en la memoria colectiva y en el corazón de aquellos que lo conocieron.

Si una persona, también con un cuerpo diferente viniese a pretender estar viva mientras la creencia popular lo considera muerto, la Iglesia no debería pronunciarse sobre la veracidad o no de los hechos, si la erradicación del alma del cuerpo no fue hecha según las reglas.

En cambio si una anulación de matrimonio concierne a este caso, sigue siendo válido ya que el Derecho contempla la separación en caso de desaparición. El superviviente deberá hacerse bendecir después de ser confesado y haber sido absuelto. Renovará sus deseos de bautismo y encontrará su estatus de fiel entre la Comunidad creyente. Si fuese sacerdote también deberá renovar sus votos.

Por el contrario si los funerales han tenido lugar según las reglas no podrá ser reconocido como superviviente.

Efectivamente si una persona es declarada muerta por la Iglesia, cuyo cuerpo ha sido bien identificado y por el cual los funerales han tenido lugar según las reglas, independientemente de las condiciones de un eventual retorno de la persona, esta no se beneficiará más de los sacramentos y títulos dados por la Iglesia, ya que una supervivencia implicaría otro nacimiento, siempre que esta supervivencia sea real y no una estafa.

Pero para la vida laica del superviviente la Iglesia no debe pronunciarse y ha de esperar a que las leyes de la ciudad decidan, ya que nuestra misión es proteger a la humanidad salvando las almas.
Naturalmente para que esto pueda realizarse sin complicaciones inútiles hará falta conservar en un lugar seguro una prueba de los funerales y un registro de las muertes.

Así pues, espero que mis búsquedas y mis reflexiones permitan evitar muchos conflictos y faciliten el regreso, entre nosotros, de los raros supervivientes con los que nos cruzamos inevitablemente durante nuestra vida.



Jeandalf de Reykjavik en Octubre de 1455.




Traducido por Padre Prior Jesús Alfonso Froissart del Campo.
Revisión por Casiopea Alonso Beltrán.


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MessagePosté le: Ven Avr 30, 2021 5:03 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Citation:
    Während meiner Exerzitien in meiner Heimatstadt Reykjavik hatte ich die Gelegenheit, den Tod in all seinen Formen zu sehen. Nachdem ich während meines Aufenthalts in der Normandie selbst einmal dabei gewesen war, kam ich mit Fragen zurück, die mich lange Zeit verfolgt haben.
    Warum entscheiden sich manche Menschen dafür, ins Leben zurückzukehren, und was ist der Unterschied zwischen dem einfachen Tod und dem Tod durch Auslöschung? Warum kehren einige ohne große Nachwirkungen ins Leben zurück und andere völlig verwandelt, so dass sie mit ihrer Vergangenheit nur ihre Seele und einige ihrer Erinnerungen bewahren konnten?

    So verbrachte ich mehrere Tage der Einkehr und vertiefte mich in religiöse oder philosophische Texte und einige Bücher über Medizin.

    Die erste Frage war zu definieren, was den einfachen Tod von dem großen Tod unterschied, den einige als Auslöschung bezeichnen.
    Wir müssen natürlich unterscheiden zwischen der Auslöschung des Körpers und der Auslöschung der Verbindung zwischen dem irdischen Leben und dem göttlichen oder verfluchten Leben, von der in den Texten der Eclipse die Rede ist.

    Ich hatte ein langes Gespräch mit Dr. House, dem bischöflichen Arzt von Reykjavik und einem persönlichen Freund. Für ihn besteht der Unterschied zwischen den Lebenden und den Toten in ihrer Wärme.
    Er stützt sich dabei auf die Schriften unseres Propheten Aristoteles, der definierte, dass im Bereich der Biologie Wärme mit der Idee des Lebens und Kälte mit der des Todes verbunden ist. Aristoteles bestimmt qualitative Unterschiede bei gegensätzlichen Paaren. Damit wird definiert, dass die Sonne warm ist und für Hoffnung und Glück steht, das allem überlegen ist. Während der Mond kalt ist und Verzweiflung und Melancholie repräsentiert, definiert er gleichzeitig die Überlegenheit des Heissen über das Kalte und damit des Lebens über den Tod.

    Wenn der Körper ohne göttliches Eingreifen einfach stirbt, kühlt er aus Mangel an Lebensenergie aus und wird starr, wenn er gut erhalten ist, kommt es sehr häufig vor, dass das Leben nach und nach in ihn zurückkehrt und nur geringe Nachwirkungen hinterlässt, weil der Übergang zwischen dem Zustand des Lebens und dem Zustand des Todes glatt verlaufen ist.

    In einem Moment ist die Kälte des Körpers aber so groß, dass die Seele selbst ihm kein Leben mehr schenken kann, ohne tiefgreifende Nachwirkungen zu erleiden, dann sagt man, dass der irdische Körper ausgelöscht ist, man könnte praktisch sagen, dass der Charakter nicht mehr existiert. Außerdem verwenden einige Leute die Formel " Dieser Charakter existiert nicht, oder er existiert nicht mehr, oder noch nicht".
    Es stammt aus einem alten Begräbnisgebet:

    Ich bete für dich, der du nicht neben uns existierst...
    Du, mein Freund, der nicht mehr auf der Erde existiert...
    Du wirst dort existieren, wo der Schöpfer dich haben will.


    Der Tod ist also der totale Wärmeverlust des Körpers, der zu einer Kälte führt, die den Körper versteift, wie er im Winter unsere Seen gefriert. Es scheint also, dass die Auslöschung im Allgemeinen der Punkt ist, an dem es keine Rückkehr mehr gibt, der Punkt, an dem man nicht mehr als Lebewesen existiert.
    Es scheint jedoch, dass in sehr seltenen Fällen einige vom Zustand des Lebens in den Zustand der Nichtexistenz übergegangen sind, ohne den Zustand des Todes zu durchlaufen oder einen extremen Wärmeverlust erlitten zu haben. oder sogar die Zerstörung des Körpers selbst .
    Was ist mit der Freiheit, das göttliche Urteil in diesem Fall zu akzeptieren oder nicht zu akzeptieren? Es bleibt für mich ein Rätsel, aber es gibt Zeugnisse, in denen die Seele einen anderen Körper gefunden oder erhalten hat, um wieder zu existieren...

    Es scheint in der Tat so zu sein, dass mehr oder weniger zuverlässige Zeugenaussagen zeigen, dass es Fälle gegeben hat, die manche als Reinkarnation betrachten. Zeugen scheinen zu bestätigen, dass die Person in einem ganz anderen Profil zurückkehrt und körperlich und intellektuell sehr vermindert ist, und darüber hinaus, dass nur diejenigen, die ihr nahe stehen, sie über diese Unterschiede hinaus erkennen.
    Wenn diese Tatsachen wahr wären, wie könnte man dann den Unterschied zwischen einer Auferstehung trotz der Auslöschung des Körpers und einem einfachen Identitätsdiebstahl erkennen?

    Lassen Sie uns die Dinge konkret analysieren.

    1) Es ist anerkannt, dass keine Materie ohne Energie und kein Geschöpf ohne eine Seele leben kann und umgekehrt.
    2) Es ist anerkannt, dass die Überlebenszeit einer Seele ohne Körper etwa 10 Tage beträgt.
    3) Es scheint akzeptiert und unbestreitbar zu sein, dass nicht alles erklärbar ist und dass der göttliche Wille den Gesetzen des Lebens übergeordnet ist.
    4) Es ist auch allgemein anerkannt, dass die Gesetze der Physik und die göttlichen Gesetze nicht von Unserem Schöpfer geändert werden, denn wenn Er sie ändern würde, würde Er die gesamte Schöpfung verändern, und wenn also nicht alles geändert wird, bedeutet das, dass nichts geändert wurde.

    Deshalb denke ich, dass wir nicht weiterhin ablehnen sollten, was wir nicht verstehen, und dass wir, sofern wir die Tatsachen und die Logik berücksichtigen - so wie unsere Propheten es uns gelehrt haben: Wir können nicht feststellen, ob derjenige, der nicht der zu sein scheint, der er zu sein vorgibt, die Wahrheit sagt, ohne ein Minimum an Hinterfragung.

    Andererseits schlage ich eine größere Entschlossenheit bei der Nachbereitung von Beerdigungen und bei der Definition dessen vor, mit welcher Definition die Kirche eine Person betrachtet, die für unsere Welt nicht mehr existiert.

    Ich würde mir zum Beispiel wünschen, dass im kanonischen Recht feste Regeln zu diesem Thema festgelegt werden.
    Aristotelische Beerdigungen, bei denen die Kirche den Verstorbenen geistlichen Beistand leistet und ihren Körper ehrt, während sie gleichzeitig den Lebenden den Trost der Hoffnung bringt, müssen nach den liturgischen Gesetzen gefeiert werden.

    Die Auslöschung des Lebens muss von einem Kleriker oder einem von Rom anerkannten Arzt bestätigt werden. Mit Auslöschung des Lebens ist gemeint, dass der Körper kälter und weniger lebendig sein kann und dass es für die Seele unmöglich ist, in irgendeiner Weise wieder Besitz davon zu ergreifen.
    Die Bestattungszeremonie sollte erst nach dieser Erklärung und nach einer Messe gemäß dem Dogma durchgeführt werden, um die Auslöschung der Verbindung zwischen der Seele und dem Körper des Verstorbenen zu bestätigen.
    Im Anschluss an die Zeremonie muss der Verstorbene mit den Aussagen der Angehörigen in ein Register eingetragen werden, und wenn möglich, wird für diejenigen, die es sich leisten können, ein Porträt, welches das Profil des Verstorbenen darstellt, dem Register beigefügt.
    Nach den Mitteln der Angehörigen und den örtlichen Gepflogenheiten wird auf dem Grab eine Stele mit dem Porträt des Verstorbenen errichtet.

    Wenn all diese Punkte respektiert worden sind, wird die Kirche davon ausgehen, dass die fragliche Person außerhalb des kollektiven Gedächtnisses und in den Herzen derer, die sie kannten, nicht mehr existiert.

    Würde eine Person, selbst mit einem anderen Profil, behaupten, am Leben zu sein, wenn der Volksglaube sie für tot hält, müsste sich die Kirche zur Richtigkeit oder Falschheit der Tatsachen äußern, wenn die Auslöschung der Seele nicht nach den festgelegten Regeln erfolgte.
    Wenn ihn andererseits eine Eheaufhebung betrifft, bleibt sie natürlich gültig, da das Gesetz eine Trennung stets für den Fall des Verschwindens vorsieht. Der Überlebende muss nach dem Geständnis und der Absolution gesegnet werden, weil er von seiner Familie und der weltlichen Justiz so anerkannt wird. Er wird sein Taufgelübde erneuern und dadurch seinen Status als Gläubiger in der Gemeinschaft der Gläubigen wiedererlangen. Wenn er Priester war, sollte er auch seine Gelübde erneuern.

    Auf der anderen Seite wird er, wenn die Beerdigung ordnungsgemäß durchgeführt wurde, nicht als Überlebender anerkannt.

    Wenn eine Person von der Kirche für tot erklärt wird, der Leichnam identifiziert und die Beerdigung ordnungsgemäß durchgeführt wurde, und dies unabhängig von den Bedingungen einer möglichen Rückkehr der Person, würde sie nicht mehr in den Genuss der von der Kirche vergebenen Sakramente und Titel kommen, denn ein Überlebender stellt eine Wiedergeburt dar, solange dieses Überleben real und keine Maskerade ist.
    Aber auf das weltliche Leben der Überlebenden hat die Kirche keinen Einfluss, und es liegt im Ermessen der Städte, darüber zu entscheiden, denn unsere Mission ist es, die Menschheit zu schützen, indem wir Seelen retten.
    Damit dies ohne unnötige Komplikationen geschehen kann, wird es natürlich notwendig sein, ein Protokoll über die Beerdigung und ein Register der Verstorbenen zu führen.


    Hier hoffe ich, dass meine Forschung und meine Überlegungen dazu beitragen werden, viele Konflikte zu vermeiden und die Rückkehr der seltenen Überlebenden, denen wir begegnen, unter uns zu erleichtern.


    Jeandalf, im Oktober 1455 aus Reykjavik.

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