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Sixtus Pape


Inscrit le: 03 Juil 2014 Messages: 4157 Localisation: Sur les rives du Tibre
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Posté le: Ven Fév 17, 2023 11:30 pm Sujet du message: [Canon Law] New apostolic brief |
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In response to a request from brother Urbain we have drafted a new brief to clarify some aspects of Canon Law regarding the auxiliaries of archbishops.
The text will be left for consideration for three days before being published.
As usual translations will follow.
FR a écrit: |
Sixtus Episcopus Romanus
Eminenti fratri Urbano cardinali,
Salutem in Domino sempiternam.
Si vera sunt ea quae complexus es,
Comme vous le dites à très juste raison, le Droit Canon affirme que les distinctions entre archevêque métropolitain, archevêque suffragant et évêque suffragant ne sont pas de nature mais d'honneur ; cela se manifeste avant tout dans le rôle du métropolitain en tant que dirigeant de la province ecclésiastique, qui peut diriger et conseiller les suffragants de la province en étant leur pair et n'ayant aucune autorité directe sur eux ni sur leurs diocèses, mais devant être considéré comme « un primus inter pares ». Ces distinctions d'honneur s'étendent inévitablement aussi aux charges auxiliaires de l'(arch)evêque : vicaire général et premier archidiacre s'il s'agit d'un métropolitain, vicaire diocésain et archidiacre s'il s'agit d'un suffragant, dans les deux cas la présence de l'un excluant celle de l'autre. Comme vous le dites, les premiers ont pour cause finale "d’aider et de suppléer son archevêque dans la gestion de la province", les dernières "d’aider et suppléer son évêque dans la gestion du diocèse". Une lecture partielle de ces dispositions pourrait conduire à conclure que les deux catégories de charges, auxiliaires du métropolitain et du suffragant, ont des causes finales radicalement différentes, et même qu'un métropolitain pourrait se prévaloir à la fois de l'assistance d'un vicaire général ou d'un premier archidiacre pour la gestion de la seule province et d'un vicaire diocésain ou d'un archidiacre pour la gestion de l'(archi)diocèse. Une lecture plus approfondie et intégrale du texte canonique, qui tienne compte du contexte dans lequel il a été promulgué, ne peut que réfuter cette interprétation.
D'une part, il faut tenir compte du fait que la cause finale du métropolitain est de "dirige[r] une Province ecclésiastique et généralement un diocèse" ; ceci est expliqué par le fait qu'au moment de la promulgation du texte canonique sur l'épiscopat, certains métropolitains, en fait quasiment aucun aujourd'hui, se retrouvaient sans juridiction sur aucune paroisse In Gratibus, limitant leur rôle à la seule gestion de la province ecclésiastique. Ainsi, la tâche inéluctable des métropolitains était de gérer la province ecclésiastique et, pour ceux qui avaient des paroisses In Gratibus sous leur juridiction, de gouverner également un (archi)diocèse, faisant de ce dernier une tâche accidentelle qui néanmoins relève de la gestion plus générale de la province ecclésiastique ; le même raisonnement s'étend également aux auxiliaires du métropolitain, pour lesquels cependant l'assistance ou la suppléance dans la gestion de la province absorbe inévitablement aussi le gouvernement de l'(archi)diocèse, dont la subsistance ou non dépend entièrement du métropolitain qu'ils assistent ou suppléent : si ce dernier ne compte pas de paroisses In Gratibus sous sa juridiction et sa cause finale se réduit à la seule gestion de la province, il en va de même pour son auxiliaire ; si, par contre, le métropolitain compte des paroisses In Gratibus sous sa juridiction et sa cause finale inclut donc aussi le gouvernement d'un (archi)diocèse, ainsi aussi celle de son auxiliaire s'étend à l'assistance ou au remplacement dans cette tâche.
Deuxièmement, en raisonnant en termes pratiques, si nous admettons que le vicaire général ou le premier archidiacre se limite à assister et à suppléer le métropolitain dans la seule gestion de la province même en présence des paroisses In Gratibus relevant de sa juridiction, et plus encore si nous admettons la présence simultanée d'un des deux premiers et d'un vicaire diocésain ou d'un archidiacre qui assiste ou supplée le métropolitain dans le seul gouvernement de l'(archi)diocèse, nous nous trouverions dans une situation où les pouvoirs délégués par le métropolitain seraient déraisonnablement disjoints et répartis entre plusieurs sujets, alors qu'au contraire le Premier Prophète Aristote nous enseigne que l'unité est préférable à la division, ou, s'il n'y a qu'un seul sujet à qui ces pouvoirs peuvent être délégués, où seul l'un des deux pouvoirs, soit la gestion de la province soit le gouvernement de l'(archi)diocèse, peut être délégué, les deux charges étant de rang équivalent et donc non cumulables, rendant ainsi impossible toute assistance ou substitution soit dans la gestion de la province soit dans le gouvernement de l'(archi)diocèse ; ou encore, en l'absence de paroisses In Gratibus relevant de la juridiction du métropolitain, nous admettrions la possibilité de nommer un vicaire diocésain ou un archidiacre sans fonctions, n'ayant pas de diocèse dans le gouvernement duquel assister ou suppléer le métropolitain.
Considérant donc la possible contraction ou expansion de la cause finale du métropolitain, dont dépend la nécessaire contraction ou expansion de celle des ses auxiliaires, et l'impossibilité d'admettre la division des pouvoirs délégués du métropolitain, qui pourrait entraîner l'impossibilité d'une gestion correcte de la province et du gouvernement de l'(archi)diocèse avec un possible préjudice pour les fidèles, nous devons conclure que le vicaire général et le premier archidiacre ne peuvent être nommés que par un métropolitain pour l'assister dans la gestion d'une province ecclésiastique et, le cas échéant, dans le gouvernement de l'(archi)diocèse, et que le vicaire diocésain et l'archidiacre ne peuvent être nommés que par un suffragant pour l'assister dans le gouvernement de l'(archi)diocèse, la nomination par un métropolitain d'un vicaire diocésain ou d'un archidiacre ne peuvant être admis.
Datum Romae, apud Sanctum Titum, die quarto decimo, mensis Februaris, die Sancti Valentini Martyris et Presbyteri, Patroni Amantium, Anno Domini millesimo quadringentesimo septuagesimo primo, Pontificato Nostri quinto, Restitutionis Fidei Aetatis tertio.
Rescrit - Bref Apostolique XIX - A. MDCLXXI
Urbain_mastiggia a écrit: | A vous, Sixtus IV, Souverain Pontife de l'Eglise Aristotélicienne Romaine,
Très Saint-Père,
Je me tourne vers Vous, qui êtes le législateur du Droit Canon, afin que Vous puissiez nous éclairer, via un rescrit, sur quelques points qui sont actuellement le sujet de discussion et face auquel nous ne souhaitons pas nous méprendre dans l'interprétation de la loi.
Si nous sommes bien conscients que la différence entre un archevêque métropolitain et un (arche)évêque suffragant est purement honorifique, la question qui se pose est celui du rôle du vicaire général et premier archidiacre.
En effet, la province est elle même définie comme étant un regroupement de diocèses ; l'archidiacre et le vicaire ont pour cause finale "d’aider et suppléer son évêque dans la gestion du diocèse" alors que le premier archidiacre et le vicaire général ont pour cause finale "d’aider et de suppléer son archevêque dans la gestion de la province" ; devons-nous entendre qu'un vicaire diocésain / archidiacre agit à l'échelle de son diocèse, qu'un vicaire général / premier archidiacre agit à l'échelle de la Province ? Les deux peuvent cohabiter au sein de la hiérarchie cléricale d'une même Province et sur le même archidiocèse ? Le vicaire général et le premier archidiacre peuvent-il être issus d'un diocèse suffragant ?
Je vous donne un exemple concret :
Je suis archevêque métropolitain d'Arles (paroisses de l'archidiocèse : Marseille et Arles, évêché suffragant : Montélimar avec la seule paroisse de Montélimar) et j'ai nommé monseigneur Laodin, évêque de Montélimar, mon suffragant qui vit dans son diocèse, comme vicaire général pour veiller sur la Province en cas d'absence et je souhaite nommer Lauralou comme archidiacre d'Arles, pour le diocèse.
Le Très-Haut vous ait en Sa Sainte garde,
Urbain cardinal Mastiggia
Cardinal diacre assigné à Saint Nicomaque de l’Esquilin
Membre du Consistoire Pontifical Francophone
Primat de France
Archevêque de Paris
Archevêque d'Arles
Préfet du registre
Légiste pontifical & docteur en droit
Inquisiteur francophone
Comte palatin de Saint-Jean-de-Latran
Seigneur de Beaumes-de-Venise
Seigneur d'Eyguières
Ecuyer de Montegridolfo |
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EN a écrit: |
Sixtus Episcopus Romanus
Eminenti fratri Urbano cardinali,
Salutem in Domino sempiternam.
Si vera sunt ea quae complexus es,
As you rightly say, Canon Law affirms that the distinctions between metropolitan archbishop, suffragan archbishop and suffragan bishop are not of nature but of honour; this is manifested first and foremost in the role of the metropolitan as head of the ecclesiastical province, who can guide and advise the suffragan bishops of the province by being their peer and having no direct authority over them or their dioceses, but to be considered as « a primus inter pares ». These distinctions of honour inevitably extend also to the auxiliary charges of the (arch)bishop: vicar general and first archdeacon if a metropolitan, diocesan vicar and archdeacon if a suffragan, in both cases the presence of one excluding that of the other. As you say, the former have as their final cause "to assist and replace his archbishop in the management of the province", the latter "to assist and replace his bishop in the management of the diocese". A partial reading of these provisions could lead to the conclusion that the two categories of offices, auxiliary to the metropolitan and suffragan, have radically different final causes, and even that a metropolitan could avail himself of the assistance of both a vicar general or a first archdeacon for the management of only the province and a diocesan vicar or archdeacon for the management of the (arch)diocese. A more thorough and integral reading of the canonical text, taking into account the context in which it was promulgated, can only refute this interpretation.
On the one hand, it must be taken into account that the final cause of the metropolitan is to " direct an ecclesiastical province and generally a diocese "; this is explained by the fact that at the time of the promulgation of the canonical text on the episcopate, some metropolitans, in fact almost none today, found themselves without jurisdiction over any In Gratibus parishes, limiting their role only to the direction of the ecclesiastical province. Thus, the ineluctable task of the metropolitans was to manage the ecclesiastical province and, for those who had In Gratibus parishes under their jurisdiction, to also govern an (arch)diocese, making the latter an accessory task which nevertheless pertains to the more general management of the ecclesiastical province; the same reasoning also extends to the auxiliaries of the metropolitan, for whom, however, assistance or replacement in the management of the province inevitably also absorbs the government of the (arch)diocese, whose existence or not depends entirely on the metropolitan whom they assist or replace: if the latter has no In Gratibus parishes under his jurisdiction and his final cause is reduced to the administration of the province alone, the same applies to his auxiliary; if, on the other hand, the metropolitan has In Gratibus parishes under his jurisdiction and his final cause therefore also includes the government of an (arch)diocese, so also that of his auxiliary extends to assisting or substituting for this task.
Secondly, reasoning in practical terms, if we admit that the vicar general or first archdeacon is limited to assisting and replacing the metropolitan in the sole management of the province even in the presence of parishes In Gratibus under his jurisdiction, and even more so if we admit the simultaneous presence of one of the first two and a diocesan vicar or archdeacon who assists or replaces the metropolitan only in the government of the (arch)diocese, we would find ourselves in a situation in which the powers delegated by the metropolitan would be unreasonably disjointed and divided among several individuals whereas, on the contrary, the First Prophet Aristotle teaches us that unity is preferable to division, or, if there is only one individual to whom these powers can be delegated, where only one of the two powers, either the management of the province or the government of the (arch)diocese, can be delegated, the two offices being of equivalent rank and therefore not cumulative, thus making it impossible for there to be any assistance or replacement in either the management of the province or the government of the (arch)diocese; or, in the absence of In Gratibus parishes under the jurisdiction of the metropolitan, we would admit the possibility of appointing a diocesan vicar or archdeacon without functions, having no diocese in whose government the metropolitan is to be assisted or replaced.
Considering, therefore, the possible contraction or expansion of the final cause of the metropolitan, on which depends the necessary contraction or expansion of that of his auxiliaries, and the impossibility of admitting the division of the delegated powers of the metropolitan, which could lead to the impossibility of a correct management of the province and the government of the (arch)diocese with a possible prejudice for the faithful, we must conclude that the vicar general and the first archdeacon can only be appointed by a metropolitan to assist him in the management of an ecclesiastical province and, if necessary, in the government of the (arch)diocese, and that the diocesan vicar and archdeacon may be appointed only by a suffragan to assist him in the government of the (arch)diocese, the appointment by a metropolitan of a diocesan vicar or archdeacon being inadmissible.
Datum Romae, apud Sanctum Titum, die quarto decimo, mensis Februaris, die Sancti Valentini Martyris et Presbyteri, Patroni Amantium, Anno Domini millesimo quadringentesimo septuagesimo primo, Pontificato Nostri quinto, Restitutionis Fidei Aetatis tertio.
Rescript - Apostolic Brief XIX - A. MDCLXXI
Urbain_mastiggia a écrit: | To you, Sixtus IV, Supreme Pontiff of the Roman Aristotelian Church,
Most Holy Father,
I turn to You, who are the legislator of Canon Law, so that You can enlighten us, via a rescript, on some points which are currently the subject of discussion and in the face of which we do not wish to misinterpret the law.
If we are well aware that the difference between a metropolitan archbishop and a suffragan (arch)bishop is purely honorary, the question that arises is the role of the vicar general and first archdeacon.
In fact, the province is itself defined as a grouping of dioceses; the archdeacon and vicar have as their final cause "to assist and deputise his bishop in the management of the diocese" whereas the first archdeacon and vicar general have as their final cause "to assist and deputise his archbishop in the management of the province"; Are we to understand that a diocesan vicar/archdeacon acts at the level of his diocese, that a vicar general/first archdeacon acts at the level of the Province? Can the two coexist within the clerical hierarchy of the same Province and the same archdiocese? Can the Vicar General and the First Archdeacon be from a suffragan diocese?
I give you a concrete example:
Im the metropolitan archbishop of Arles (parishes of the archdiocese: Marseille and Arles, suffragan bishopric: Montélimar with the sole parish of Montélimar) and I have appointed Monsignor Laodin, Bishop of Montélimar, my suffragan who lives in his diocese, as Vicar General to watch over the Province in case of his absence and I wish to appoint Lauralou as Archdeacon of Arles, for the diocese.
May the Most High keep you in His holy care,
Urbain cardinal Mastiggia
Cardinal deacon assigned to Saint Nicomachus of the Esquiline
Member of the Francophone Pontifical Consistory
Primate of France
Archbishop of Paris
Archbishop of Arles
Prefect of the Register
Pontifical Legist & Doctor of Law
Francophone Inquisitor
Count Palatine of St John Lateran
Lord of Beaumes-de-Venise
Lord of Eyguières
Squire of Montegridolfo |
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IT a écrit: |
Sixtus Episcopus Romanus
Eminenti fratri Urbano cardinali,
Salutem in Domino sempiternam.
Si vera sunt ea quae complexus es,
Come giustamente dite, il Diritto Canonico afferma che le distinzioni tra arcivescovo metropolitano, arcivescovo suffraganeo e vescovo suffraganeo non sono di natura ma di onore; ciò si manifesta innanzitutto nel ruolo del metropolita come capo della provincia ecclesiastica, che può dirigere e consigliare i vescovi suffraganei della provincia essendo loro pari e non avendo autorità diretta su di loro o sulle loro diocesi, ma essendo considerato « un primus inter pares »[. Queste distinzioni d'onore si estendono inevitabilmente anche alle cariche ausiliarie dell'(arci)vescovo: vicario generale e primo arcidiacono se è metropolita, vicario diocesano e arcidiacono se è suffraganeo, in entrambi i casi la presenza di uno esclude quella dell'altro. Come dite, i primi hanno come causa finale "assistere e sostituire il proprio arcivescovo nella gestione della provincia", i secondi "assistere e sostituire il proprio vescovo nella gestione della diocesi". Una lettura parziale di queste disposizioni potrebbe portare a concludere che le due categorie di cariche, ausiliarie del metropolita e del suffraganeo, hanno cause finali radicalmente diverse, e addirittura che un metropolita potrebbe avvalersi dell'assistenza sia di un vicario generale o di un primo arcidiacono per la gestione della sola provincia sia di un vicario diocesano o di un arcidiacono per la gestione della (arci)diocesi. Una lettura più approfondita e integrale del testo canonico, che tenga conto del contesto in cui è stato promulgato, non può che confutare questa interpretazione.
Da un lato, va tenuto conto che la causa finale del metropolita è quella di "dirige[re] una provincia ecclesiastica e generalmente una diocesi"; ciò si spiega con il fatto che al momento della promulgazione del testo canonico sull'episcopato, alcuni metropoliti, in verità pressoché nessuno oggi, si trovavano senza giurisdizione su alcuna parrocchia In Gratibus, limitando il loro ruolo alla sola gestione della provincia ecclesiastica. Così, il compito ineludibile dei metropoliti era quello di gestire la provincia ecclesiastica e, per coloro che avevano parrocchie In Gratibus sotto la loro giurisdizione, di governare anche una (arci)diocesi, rendendo quest'ultimo un compito accidentale che tuttavia rientra nella più generale gestione della provincia ecclesiastica; lo stesso ragionamento si estende anche agli ausiliari del metropolita, per i quali, tuttavia, l'assistenza o la sostituzione nella gestione della provincia assorbe inevitabilmente anche il governo della (arci)diocesi, la cui sussistenza o meno dipende interamente dal metropolita che essi assistono o sostituiscono: se quest'ultimo non ha parrocchie In Gratibus sotto la sua giurisdizione e la sua causa finale si riduce alla sola gestione della provincia, lo stesso vale per il suo ausiliario; se, invece, il metropolita ha parrocchie In Gratibus sotto la sua giurisdizione e la sua causa finale comprende quindi anche il governo di una (arci)diocesi, anche quella del suo ausiliario si estende all'assistenza o alla sostituzione in questo compito.
In secondo luogo, ragionando in termini pratici, se ammettiamo che il vicario generale o primo arcidiacono si limiti ad assistere e supplire il metropolita nella sola gestione della provincia anche in presenza delle parrocchie In Gratibus sotto la sua giurisdizione, e ancor più se ammettiamo la contemporanea presenza di uno dei primi due e di un vicario diocesano o arcidiacono che assiste o sostituisce il metropolita nel solo governo della (arci)diocesi, ci troveremmo in una situazione in cui i poteri delegati dal metropolita sarebbero irragionevolmente disgiunti e suddivisi tra più soggetti, mentre, al contrario, il Primo Profeta Aristotele ci insegna che l'unità è preferibile alla divisione, oppure, se c'è un solo soggetto a cui possono essere delegati questi poteri, dove solo uno dei due poteri, o la gestione della provincia o il governo della (arci)diocesi, può essere delegato, trattandosi di due cariche di rango equivalente e quindi non cumulabili, rendendo così impossibile qualsiasi assistenza o sostituzione sia nella gestione della provincia che nel governo della (arci)diocesi; oppure, in assenza di parrocchie In Gratibus sotto la giurisdizione del metropolita, ammetteremmo la possibilità di nominare un vicario diocesano o un arcidiacono senza funzioni, non essendovi alcuna diocesi nel cui governo assistere o sostituire il metropolita.
Considerando, quindi, la possibile contrazione o espansione della causa finale del metropolita, da cui dipende la necessaria contrazione o espansione di quella dei suoi ausiliari, e l'impossibilità di ammettere la divisione dei poteri delegati del metropolita, che potrebbe portare all'impossibilità di una corretta gestione della provincia e del governo della (arci)diocesi con un possibile pregiudizio per i fedeli, dobbiamo concludere che il vicario generale e il primo arcidiacono possono essere nominati solo da un metropolita per assisterlo nella gestione di una provincia ecclesiastica e, se necessario, nel governo della (arci)diocesi, e che il vicario diocesano e l'arcidiacono possono essere nominati solo da un suffraganeo per assisterlo nel governo della (arci)diocesi, non essendo ammissibile la nomina di un vicario diocesano o di un arcidiacono da parte di un metropolita.
Datum Romae, apud Sanctum Titum, die quarto decimo, mensis Februaris, die Sancti Valentini Martyris et Presbyteri, Patroni Amantium, Anno Domini millesimo quadringentesimo septuagesimo primo, Pontificato Nostri quinto, Restitutionis Fidei Aetatis tertio.
Rescritto - Breve Apostolico XIX - A. MDCLXXI
Urbain_mastiggia a écrit: | A voi, Sisto IV, Sommo Pontefice della Chiesa Romana Aristotelica,
Santissimo Padre,
Mi rivolgo a Voi, che siete il legislatore del Diritto Canonico[/i], affinché ci illuminiate, mediante un rescritto, su alcuni punti che sono attualmente oggetto di discussione e di fronte ai quali non vogliamo interpretare male la legge.
Se siamo ben coscienti che la differenza tra un arcivescovo metropolitano e un (arci)vescovo suffraganeo è puramente onorifica, la questione che si pone è quella del ruolo del vicario generale e del primo arcidiacono.
In effetti, la provincia è definita come un raggruppamento di diocesi; l'arcidiacono e il vicario hanno come causa finale "l'assistenza e la supplenza al proprio vescovo nella gestione della diocesi", mentre il primo arcidiacono e il vicario generale hanno come causa finale "l'assistenza e la supplenza al proprio arcivescovo nella gestione della provincia"; Dobbiamo intendere che un vicario diocesano/arcidiacono agisce a livello della sua diocesi, mentre un vicario generale/primo arcidiacono agisce a livello della Provincia? Possono i due coesistere all'interno della gerarchia clericale della stessa Provincia e della stessa arcidiocesi? Il vicario generale e il primo arcidiacono possono provenire da una diocesi suffraganea?
Vi faccio un esempio concreto:
Io sono l'arcivescovo metropolita di Arles (parrocchie dell'arcidiocesi: Marsiglia e Arles, sede vescovile suffraganea: Montélimar con l'unica parrocchia di Montélimar) e ho nominato monsignor Laodin, vescovo di Montélimar, mio suffraganeo che vive nella sua diocesi, come vicario generale per vegliare sulla provincia in caso di sua assenza e desidero nominare Lauralou come arcidiacono di Arles, per la diocesi.
L'Altissimo vi custodisca nella Sua Santa Cura,
Urbain cardinal Mastiggia
Cardinale diacono assegnato a San Nicomaco dell'Esquilino
Membro del Concistoro Pontificio Francofono
Primate di Francia
Arcivescovo di Parigi
Arcivescovo di Arles
Prefetto del Registro
Legista pontificio e dottore in legge
Inquisitore francofono
Conte Palatino di San Giovanni in Laterano
Signore di Beaumes-de-Venise
Signore di Eyguières
Scudiero di Montegridolfo |
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Eskerrik asko Iñési sinaduragatik
Dernière édition par Sixtus le Lun Fév 20, 2023 7:17 pm; édité 2 fois |
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Sixtus Pape


Inscrit le: 03 Juil 2014 Messages: 4157 Localisation: Sur les rives du Tibre
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Posté le: Ven Fév 17, 2023 11:31 pm Sujet du message: |
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PT a écrit: |
Sixtus Episcopus Romanus
Eminenti fratri Urbano cardinali,
Salutem in Domino sempiternam.
Si vera sunt ea quae complexus es,
Como bem dizeis, o Direito Canônico afirma que as distinções entre o Arcebispo Metropolitano, Arcebispo Sufragâneo e Bispo Sufragâneo não são de natureza, mas de honra; isto se manifesta sobretudo no papel do Metropolitano enquanto dirigente da Província Eclesiástica, o qual pode dirigir e aconselhar os Sufragâneos da Província, como seu par e não tendo autoridade direta sobre eles ou suas Dioceses, mas devendo ser considerado como « um primus inter pares ». Estas distinções de honra estendem-se inevitavelmente também aos cargos auxiliares do (arce)bispo: Vigário Geral e Primeiro Arquidiácono, se for Metropolitano; Vigário Diocesano e Arquidiácono, se for Sufragâneo, em ambos os casos a presença de um excluindo a do outro.
Como dito, os primeiros têm como causa final "auxiliar e substituir seu Arcebispo na gestão da Província", os segundos "auxiliar e substituir seu Bispo na gestão da Diocese". Uma leitura parcial destas disposições poderia levar à conclusão de que as duas categorias de cargos, auxiliares do Metropolitano e do Sufragâneo, têm causas finais radicalmente diferentes, e até mesmo que um Metropolitano poderia recorrer à assistência, tanto de um Vigário Geral ou de um Primeiro Arquidiácono para a gestão unicamente da Província como de um Vigário Diocesano ou Arquidiácono para a gestão da (arqui)diocese. Uma leitura mais aprofundada e integral do Texto Canônico, tendo em conta o contexto em que foi promulgado, só pode refutar esta interpretação.
Por um lado, deve-se levar em conta que a causa final do Metropolitano é "dirigir uma província eclesiástica e geralmente uma diocese"; isto se explica pelo fato de que, no momento da promulgação do texto canônico sobre o Episcopado, alguns Metropolitanos, de fato quase nenhum hoje, se encontravam sem jurisdição sobre qualquer Paróquia In Gratibus, limitando-se à gestão unicamente da Província Eclesiástica. Assim, a tarefa incontornável dos Metropolitanos era gerir a Província Eclesiástica e, para aqueles que tinham Paróquias In Gratibus sob sua jurisdição, governar igualmente uma (arqui)diocese, fazendo desta última uma tarefa acidental que, no entanto, se insere na gestão global da Província Eclesiástica; o mesmo raciocínio também se estende aos auxiliares do Metropolitano, para os quais, no entanto, a assistência ou substituição na administração da Província inevitavelmente também absorve o governo da (arqui)diocese, cuja subsistência ou não dependa inteiramente do Metropolitano a quem assistem ou substituem: se este último não tiver paróquias In Gratibus sob sua jurisdição e sua causa final for reduzida a gestão unicamente da Província, o mesmo se aplicará ao seu auxiliar; se, por outro lado, o Metropolitano tiver Paróquias In Gratibus sob sua jurisdição e sua causa final incluir, portanto, o governo de uma (arqui)diocese, assim também a do seu auxiliar se estende à assistência ou substituição nesta tarefa.
Por outro lado, raciocinando em termos práticos, se admitirmos que o Vigário Geral ou o Primeiro Arquidiácono se limita a assistir e complementar o Metropolitano unicamente na gestão da Província, mesmo na presença das paróquias In Gratibus sob sua jurisdição, admitindo-se, pois, a presença simultânea de um dos dois primeiros e de um Vigário Diocesano ou um Arquidiácono que assista ou substitua o Metropolitano no governo unicamente da (arqui)diocese, estaríamos numa situação em que os poderes delegados pelo Metropolitano seriam desarrazoadamente desarticulados e distribuídos entre várias pessoas, enquanto que, em sentido contrário, o Primeiro Profeta Aristóteles nos ensina que a unidade é preferível à divisão, ou, se houver apenas uma pessoa a quem esses poderes podem ser delegados, onde apenas um dos dois poderes, quer a gestão da Província quer ou o governo da (arqui)diocese, possam ser delegados, sendo os dois cargos equivalentes e, portanto, não cumulativos, impossibilitando, assim, que haja qualquer assistência ou substituição na gestão da Província ou do governo da (arqui)diocese; ou, na ausência de paróquias In Gratibus sob a jurisdição do Metropolitano, admitiríamos a possibilidade de nomear um Vigário Diocesano ou Arquidiácono sem funções, não tendo nenhuma Diocese no governo da qual se possa assistir ou substituir o Metropolitano.
Considerando, portanto, a possível contração ou expansão da causa final do Metropolitano, da qual depende a necessária contração ou expansão da de seus auxiliares, e a impossibilidade de admitir a divisão dos poderes delegados do Metropolitano, o que poderia levar à impossibilidade de uma correta gestão da Província e do governo da (arqui)diocese com um possível prejuízo para os fiéis, devemos concluir que o Vigário Geral e o Primeiro Arquidiácono só podem ser nomeados por um Metropolitano para auxiliá-lo na gestão de uma Província Eclesiástica e, se necessário, no governo da (arqui)diocese, e que o Vigário Diocesano e o Arquidiácono só podem ser nomeados por um Sufragâneo para auxiliá-lo no governo da (arqui)diocese, não sendo admissível a nomeação, por um Metropolitano, de um Vigário Diocesano ou Arquidiácono.
Datum Romae, apud Sanctum Titum, die quarto decimo, mensis Februaris, die Sancti Valentini Martyris et Presbyteri, Patroni Amantium, Anno Domini millesimo quadringentesimo septuagesimo primo, Pontificato Nostri quinto, Restitutionis Fidei Aetatis tertio.
Rescrito - Breve Apostólico XIX - A. MDCLXXI
Urbain_mastiggia a écrit: |
A vós, Sixtus IV, Soberano Pontífice da Igreja Aristotélica Romana,
Santíssimo Padre,
Dirijo-me a Vós, que sois o legislador do Direito Canônico, para que Vós nos ilumineis, por meio de um rescrito, sobre alguns pontos que são atualmente objeto de discussão e em face dos quais não desejamos uma interpretação equivocada da lei.
SEmbora estejamos bem conscientes de que a diferença entre um arce(bispo) metropolitano e um (arce)bispo sufragâneo é puramente honorária, a questão que se coloca é o papel do Vigário Geral e Primeiro Arquidiácono.
De fato, a própria província é definida como um agrupamento de dioceses; o arquidiácono e o vigário têm como causa final "assistir e substituir seu bispo na gestão da diocese", enquanto o Primeiro Arquidiácono e o Vigário Geral têm como causa final "assistir e substituir seu Arcebispo na gestão da província"; Devemos entender que um Vigário Diocesano/Arquidiácono atua no âmbito de sua Diocese, que um Vigário Geral/Primeiro Arquidiácono atua no âmbito da Província? Os dois podem coexistir dentro da hierarquia clerical da mesma Província e da mesma Arquidiocese? O Vigário Geral e o Primeiro Arquidiácono podem pertencer a uma Diocese Sufragânea?
Deixe-me dar-lhe um exemplo concreto:
Sou o Arcebispo Metropolitano de Arles (Paróquias da Arquidiocese: Marselha e Arles, Diocese Sufragânea: Montélimar com a única paróquia de Montélimar) e nomeei Monsenhor Laodin, Bispo de Montélimar, meu sufragâneo que vive em sua diocese, como Vigário Geral para cuidar da Província em caso de ausência e desejo nomear Lauralou como Arquidiácono de Arles, para a Diocese
Que o Altíssimo o tenha sob Seu Santo Cuidado,
Urbain cardinal Mastiggia
Cardeal-Diácono designado a São Nicômaco de Esquilino
Membro do Consistório Pontifical Francófono
Primaz da França
Arcebispo de Paris
Arcebispo de Arles
Prefeito do Registro
Legista Pontifício & Doutor em Direito
Inquisidor francófono
Conde Palatino de São João de Latrão
Senhor de Beaumes-de-Venise
Senhor de Eyguières
Escudeiro de Montegridolfo |
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Kalixtus Cardinal


Inscrit le: 24 Fév 2013 Messages: 15141 Localisation: Roma, Palazzo Doria-Pamphilj
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Posté le: Sam Fév 18, 2023 3:34 pm Sujet du message: |
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An interesting question that is especially crucial because we are becoming fewer and fewer. I mean that such a case has never happened in my sphere of influence - but it makes sense to take up the resolution through this apostolic letter. _________________
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Urbain_mastiggia Cardinal


Inscrit le: 19 Mai 2017 Messages: 2700
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Posté le: Sam Fév 18, 2023 3:46 pm Sujet du message: |
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- Merci pour cette réponse à venir, et pour l'éclaircissement qu'elle apporte. Je souhaite simplement revenir sur quelques phrases, car il me semble important de les modifier légèrement.
Citation: | Ces distinctions d'honneur s'étendent inévitablement aussi aux charges auxiliaires de l'(arch)evêque : vicaire général et premier archidiacre s'il s'agit d'un métropolitain, vicaire diocésain et archidiacre s'il s'agit d'un suffragant, dans les deux cad la présence de l'un excluant celle de l'autre. Comme vous le dites, les premiers ont pour cause finale "d’aider et suppléer son évêque dans la gestion du diocèse", les dernières "d’aider et de suppléer son archevêque dans la gestion de la province". |
Citation: | Ces distinctions d'honneur s'étendent inévitablement aussi aux charges auxiliaires de l'(arch)evêque : vicaire général et premier archidiacre s'il s'agit d'un métropolitain, vicaire diocésain et archidiacre s'il s'agit d'un suffragant, dans les deux cas la présence de l'un excluant celle de l'autre. Comme vous le dites, les premiers ont pour cause finale "d’aider et de suppléer son archevêque dans la gestion de la province", les dernières "d’aider et suppléer son évêque dans la gestion du diocèse". |
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Sixtus Pape


Inscrit le: 03 Juil 2014 Messages: 4157 Localisation: Sur les rives du Tibre
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Posté le: Sam Fév 18, 2023 7:31 pm Sujet du message: |
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Thank you for the needed corrections, brother Urbain. _________________
Eskerrik asko Iñési sinaduragatik |
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Francesco_maria Cardinal


Inscrit le: 14 Jan 2013 Messages: 3830
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Posté le: Lun Fév 20, 2023 2:46 pm Sujet du message: |
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"The text is well drafted and I believe it will be useful, to make the matter as clear as possible, it is important to spread it in all the main languages of our Kingdoms to make it known as much as possible." _________________
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Pie de Valence Cardinal


Inscrit le: 04 Nov 2012 Messages: 7806 Localisation: Langres/Joinville
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Posté le: Lun Fév 20, 2023 4:54 pm Sujet du message: |
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It is ok for me. _________________ "Le modernisme n'est ni une dérive, ni une horreur, ni une maladie honteuse. C'est le terreau de la rénovation de l'Eglise, la terreur des conservateurs, l'air pur qui vivifiera la foi" (Pie II de Valence)
"On n'est jamais dans le mensonge quand on prêche la paix et l'apaisement, toujours quand on prêche la haine d'autrui" (Pie II de Valence) |
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Sixtus Pape


Inscrit le: 03 Juil 2014 Messages: 4157 Localisation: Sur les rives du Tibre
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Posté le: Lun Fév 20, 2023 7:18 pm Sujet du message: |
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The text has been published in the available translations, the other ones will be added to the library. You are all welcome to help spread the text. _________________
Eskerrik asko Iñési sinaduragatik |
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