L'Eglise Aristotelicienne Romaine The Roman and Aristotelic Church

[Clelie]

Non, elle ne possédait pas ce formulaire. Tout ce qu'elle avait, c'était son nom sur une nomination qui expliquait sa présence ici, à la Chambre Apostolique.

Bonjour. Dit-elle à la première personne qu'elle croisa. Je désire rencontrer le Préfet francophone de la Chambre Apostolique, Antoine de Vaucanson. Pourriez-vous m'aider, s'il vous plait, je ne sais pas où me rendre.
Un sourire est offert, chaleureux et sincère.
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Clélie Von Wittelsbach-Frayner

[Casaroli]

Le Casaroli avait profité de son passage à Rome pour se rendre à la Congrégation de la Chambre Apostolique, lieu où il devait désormais exercer comme vice-préfet. Les lourdes portes franchies, il découvrit des couloirs paisibles, presque trop ordonnés. Rome bourdonnait au-dehors, mais ici, tout paraissait retenu, comme si les pierres elles-mêmes observaient une sieste bien méritée.

Il avança à pas mesurés, se demandant à demi-sourire si la charge de vice-préfet consistait simplement à vérifier que les murs tenaient encore debout. Son bâton résonnait contre le sol, seul écho dans ce silence solennel.

Au détour d’un couloir, il aperçut enfin une silhouette. Une jeune femme, assise sur un banc, semblait attendre, elle aussi, d’être reçue. Casaroli se redressa et avec ce sourire complice qu’il aimait lancer pour alléger les ambiances trop sérieuses, il la salua d’un ton chaleureux :

- Buongiorno, sorella !

[Clelie]

Oh, bonjour ! Répondit-elle, dans un sourire. Je suis Clélie Von Wittelsbach-Frayner, je viens d'être nommée Vice-Préfet de la Chambre Apostolique et j'espère être reçue bientôt.

Est-ce que ce sieur allait pouvoir l'aider ?
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Clélie Von Wittelsbach-Frayner

[Casaroli]

L'italien inclina légèrement la tête, un sourire bienveillant aux lèvres.

- Voilà une heureuse rencontre, sorella. Je suis le Père Casaroli, récemment nommé Vice-Préfet de la Chambre Apostolique. Quelle providence que nos pas se croisent ici, au seuil d’une même mission.

Il laissa échapper un léger rire discret avant d’ajouter :

- Peut-être est-ce un signe : avant même qu’un officier ne nous reçoive, la Chambre souhaite que nous commencions déjà à faire connaissance.
Si vous le permettez, patientons ensemble. Ainsi, le temps paraîtra plus court et nous aurons déjà posé les premières pierres de ce travail d’unité que notre charge exige.

Il posa sur la jeune femme un regard attentif avant de conclure :

- Dites-moi, sorella, est-ce la première fois que vous venez en ces lieux ?