L'Eglise Aristotelicienne Romaine The Roman and Aristotelic Church

[Mime]

Mime venait d’apprendre la nomination de Ingeburge. Le malheur le frappa d’un coup… Il ne pouvait envisager cette horrible chose. Comme une femme comme elle pouvait elle lui échapper, il ne pouvait l’imaginer. Le moine aux yeux rouges et l’air de psychopathe décida de se rendre place Aristote. Il voulait voir Dame Ingeburge. Non pas son Eminence mais la femme qui se cachait derrière la tunique rouge…

Oui cette femme si belle, forte et franche. Cette femme qui était si efficace et avait gravi tous les échelons de l’église si vite…
Oui il était fier de ce Cardinal, mais ce n’était pas tout, il devait lui dire, oui lui dire…
Tout lui dire…

Mime s’assit sur les marches du parvis, croisant les jambes et commença a faire des mouvements de va et vient regardant à l’horizon les palais de marbres blanc de la cité des papes…

[Le Beau Blond]

Il chevaucha rapidement de Provence dès qu'il entendit la nouvelle. SOn aimée Cardinal !! Le malheur frappé à nouveau. Il avait le coeur brisé, les yeux rouge d'avoir tant pleuré. Sa vie ressemblait à un grand gouffre ou un mot de plus il se jetterai dedans.

La Place d'Aristote était bien animée ce jour là. Mais d'elle point de trace. il chercha partout une femme....malheuresement habillé de pourpre maintenant. Ho comme il aimerait bien la voir sans cette robe de religieuse, nue au fond de son lit, avec ses.... Ses pensées s'égaraient.

Malheureux, il s'installa sur les marches à coté d'une personne un peu agitée et lui demanda :

Que venant vous faire ici mon ami ?

[Fabian]

Le jeune homme de Forcalquier avait appris une très grande nouvelle à propos de la belle danoise, mais une nouvelle qui venait de briser toutes ses espérances. Elle venait d'être nommée Cardinal...Oh douleur, oh drame affreux, pourquoi le destin lui faisait-il cela, lui qui l'aimait plus que tout.
Sa belle princesse du Nord venait de s'échapper pour tomber entre les mains du Très Haut alors même qu'il se rendait à Aix pour lui déclarer sa flamme. Le destin était bien mal fait

Il avait chevauché jusqu'à Rome pour lui avouer ses sentiments, peut être allait-elle renoncer en sachant qu'il serait toujours là pour l'aimer et la chérir. En arrivant, il se sentit un peu perdu, tant de monde inconnu, c'était à ne plus rien y comprendre. Perdu, il alla s'assoir sur les marches du parvis, non loin de deux personnes en train de discuter, cherchant des yeux sa douce princesse des neiges.
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Nourrit des désirs ardents pour une grande provençale

[trouduc]

Un bien étrange équipage arrive en ce dimanche matin place d'Aristote... Ce n'est pas le monde qui manque et tous sont là à se gratter la tête, se demandant si chose pareille est possible...

L'homme, monté sur un cheval de labour est unijambiste, et un étrange appareillage est accroché à sa ceinture, une longue corde terminée par une grosse pierre attachée afin d'équilibrer le poids... Il se livre à une chose encore jamais vue mais qu'il semble pratiquer sans difficulté : Il détache la corde, la lâche avec la pierre au bout et comme prévu il tombe et roule sur le côté puis se ramasse en se tenant aux flancs du cheval...

Enfin, il se saisit d'un baton et se met en marche... Voyant au loin un essaim de religieux il se dirige avec une agilité surprenante vers eux, les salue et leur tient à peu près ce langage...

Mes Eminences, vous tombez bien... Je viens de loin, mais ma motivation est grande... Je suis à la recherche d'une certaine Ingeburge, Cardinal de son étât... On m'a dit qu'elle était belle à mourir. Que la pulpe de sa peau était un vrai délice à caresser.... Que sa gorge recélait des trésors qui pouvaient rendre fols... Que sa bouche distillait des paroles onctueuses et que le mouvement de ses lêvres était de nature à eveiller des sentiments inavouables...

L'unijambiste sentait fort aussi les ecclesiastes prirent quelque recul... Il éleva donc la voix :

Je l'aime, mes Eminences, et il n'est point douteux qu'elle ne reste insensible à la déclaration d'amour que je veux lui faire... Elle a besoin d'un homme comme moi, à n'en point douter... Pfff, Cardinal, si c'est pas du gaspillage... Quelqu'un pour m'accompagner auprès d'Elle ? Je l'aime à mourrir...

Et l'on entendit une mélopée inhabituelle en ces lieux qui sortait de la gorge de l'homme... semblable au chant d'un supplicié oubliant sa souffrance...

Ingeburge chêrie, j'arrive, c'est moi Trouduc, Ingebure chêrie...
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trouduc, l'unijambiste...

[Docinda_mazenda]

Docinda qui passait par là afin de recuperer certains vieux livres de chant ( voyez comme le hasard fait bien les choses ...Si c'est pas la preuve que le tres haut existe ...) assista a une scéne des plus incroyable !
un homme unijambiste faisait l'eloge de la beauté de son eminence Ingeburge alors qu'il ne l'avait encore jamais vu ....
Son eminence ayant déja taté du mariage et cela ne l'ayant pas rendu plus heureuse, docinda s'imaginait déja avec delectation la reaction qu'aurait son Cardinal ...Mais une idée travaersa soudain son esprit , l'idée de jouer un tour a ce petit mauribond..Certainement un de ceux qui revé de baiser les pieds de son eminence Ingeburge ...aussi se presenta t elle ..

Ingeburge c'est moi !
Comme vous le voyez , on ne vous a pas menti ...je suis telle que vous m'avez decrite !La plupe de ma peau est un delice a condition d'eviter les zones a varices ...faites attention si vous souhaitez la caresser j'ai quelques escards qui me font un mal de chien .Pour le reste il suffit d'ecarter ma peau frippé pour admirer la pilosité de mes jambes !Ma gorge est resplendissante mais aussi extremement pratique car elle me permet de balayer ma cathedrale ...Tant qu'à ma bouche elle est grande en effet et pas uniquement pour precher la bonne parole mais surtout a cause des 15 dents qui me manques ...
Il est probable que je ne reste pas insensible a votre declaration aussi depechez vous je vous prie de me faire la cour car je suis sujette a de nombreuse coliques qui me force a m'eclipser rapidement lors d'intrevu trop long !
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Diaconnesse itinerante , je vais là ou le devoir m'appelle!

[Mime]

Mime vit d’autre personne arrive, tous avait le même objectif, il n’était donc pas le seul… Comment cela se pouvait il… C’est à ce moment là qu’une imposture arriva place Aristote. Elle se faisait passer pour la nouvelle cardinale, mais personne ne serait dupe à son stratagème… Il avança au milieu de la foule qui commençait à s’avancer amusé…

Messieur, il n’y a pas de place pour vous ici lieu… en effet Dame Ingeburge est à moi. Je l’aime de tout mon cœur et je lui proposerais de jouer avec moi…

Rire… Il s’imaginait avec dans une salle de torture à faire parler les hérétiques… Il était temps pour lui de crier au et fort ses sentiments…

Mon Eminence, je vous aime…. Oui je vous aime de tout mon être… renoncer à vos vœux pour partager les délices du supplice et de la vie en ma compagnie…

Mime eu ses yeux qui se révulsaient. Il commença à rire, d’un rire fort et sadique…

[Ingeburge]

La Raffinée Ingeburge était en ses bureaux, assise devant sa table de travail, mine concentrée et plume levée, réfléchissant à l'allocution qu'elle allait communiquer dans les heures à venir. La question était épineuse et délicate et elle devait choisir ses mots avec soin. Plusieurs parchemins froissés gisaient à ses pieds, ses magnifiques petits pieds qui rendaient Grégory de Festigny tout feu, tout flamme.

Elle retint un bâillement, rêvant d'aller s'ébattre sur les plages romaines, elle qui était si tendue ces derniers temps. Ah la mer qui lui faisait penser à Saint-Raphaël et à sa Provence d'adoption! La caresse du mistral sur son visage, l'air saumâtre, la douceur du sable sur ses pieds nus... On y revenait toujours décidément.
Et non, elle ne pourrait pas aller s'amuser, elle devait faire rendre gorge, du moins, avec son discours, à ces Helvètes de malheur pour qui la neutralité avait un sens tout particulier. Sous l'effet de l'énervement, elle serra sa plume et la brisa. Elle jeta les morceaux sur sa table se disant que c'était bien là le seul sort que certains de ces petits suisses devraient connaître.

Un clerc vint l'arracher à ses réflexions sangunaires.
Il l'informa que certaines personnes la réclamaient, désirant la rencontrer. Devant l'air étonnée de la Còmtessa, il ajouta qu'il s'agissait de quatre hommes, l'attendant Place d'Aristote. Il n'en dit pas plus et Ingeburge, intriguée, repoussa son siège et se leva. Elle réfléchit quelques instants, se disant qu'une petite promenade lui ferait le plus grand bien. Aussi, décida-t-elle de se rendre au centre névralgique du siège pontifical.
Un serviteur lui déposa sa mante de velours noir sur les épaules. Tout comme lorsqu'elle était devenue évêque, elle avait choisi de toujours se vêtir ainsi. Elle s'habillait de sombre depuis bien longtemps déjà et comme elle avait dédaigné le vert épiscopal, elle dédaignerait la pourpre cardinalice. Elle s'était d'ailleurs enquise auprès du chef à propos de cette question de rouge et de noir car telle une certaine Mathilde de la Mole, elle ne pouvait que choisir la couleur sombre. Le chef, un peu interdit, l'avait rassurée sur cette question vestimentaire et elle avait décidé que le seul rouge qu'elle porterait serait à ses doigts, elle qui ne jurait que par les pierreries. Un rubis à chaque, réhaussant l'éclat violine de l'améthyste épiscopale passée à son annulaire droit.


Mais, passons sur ces conditions de mode qui n'intéresse qu'elle, Ingeburge était maintenant sortie et progressait sous l'œil de quelques gardes attentifs vers la Place d'Aristote. Elle marchait, indifférente à la presse et au brouhaha, réfléchissant encore et toujours à son allocution. Elle cherchait une expression latine appropriée mais elle séchait lamentablement. L'inspiration viendrait sans doute mais elle n'en demeurait pas moins préoccupée. Elle déboucha enfin sur la place et le clerc qui était venue la trouver lui désigna un petit groupe composé de quatre hommes.

Elle s'avança tranquillement vers eux mais s'arrêta net, portant sa main sur son cœur afin d'en contenir les battements désordonnés. Un unijambiste lui tournait le dos. Elle s'affola quelque peu, croyant voir devant elle feu son ex-époux Vittorio Martius dit Il _vero_Re, Grand Fornicateur devant l'Eternel, ayant fait d'elle la cocue la plus célèbre de Provence et qui avait perdu une jambe suite à un accident. Et vous croyez que son infirmité aurait calmé les ardeurs de son si délicat ex-mari? Que nenni! A son grand dam, elle avait continué à porter des cornes... Le Primat se gourmanda, qu'elle était stupide, Vitou errait désormais sur l'Enfer Lunaire, cela ne pouvait être lui.
Elle s'approcha encore et aperçut la diaconesse Docinda Maria Helena Mazenda Olé qui se dandinait.

Ingeburge sourit comprenant que sa précieuse aide se faisait passer pour elle sourit. Mais quand elle entendit un des inconnus s'avancer afin de déclarer sa flamme, elle ne se retint plus et éclata de rire. C'était vraiment trop drôle! Etre amoureux d'elle non mais franchement, quelle idée saugrenue. Encore un qui devait avoir abusé du pastaga, à moins que ce soit le cagnard romain qui lui affectait le jugement.
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Morte deux fois en trois jours, vise le triplé

[Mime]

Comment avait il pu croire, oui comment, bête était le pauvre homme, sadique et psychopathe aussi. Il avait vu l’amour de sa vie entrer sur la place Aristote, son cœur se mettant à battre il avait tout dit. Puis elle ria, elle ria de se rire si cruel qui détruisait en un seul geste tous ses espoirs…

Mime n’en pouvais plus de la voir comme cela, dénigrant à jamais ses sentiments, comme si il ne le valait pas il remit sa mèche en place, puis fit une révérence terminant d’un demi-tour faisant voler sa cape il quitta la scène de son supplice, laissant aux autres l’opportunités de déclarer leur flammes à la nouvelle Eminence…