L'Eglise Aristotelicienne Romaine The Roman and Aristotelic Church

[Lorenzo_cosini]

[Melo03]

Melo examina le parchemin qui avait été déposé sur son bureau. Intéressant; Peut-être irait-elle faire un tour ? Elle apposa son sceau et tendit le parchemin à un coursier pour qu'il le retourna à Monseigneur Lorenzo.

[Annelili]

merci Monseigneur

je me rapproche du duché pour connaitre les besoins

a tres vite

[Lorenzo_cosini]

[Tymothé de Nivellus]

Monseigneur,

Je ne m’oppose pas, mais pourriez-vous m’expliquer pourquoi les mines ne font pas l’objet d’un entretien ? S’agit-il d’une mauvaise gestion ou d’un manque de ressources nécessaires pour les maintenir en état ?
_________________

Père Tymothé de Nivellus | Cardinal-Evêque de Saint Trufaldini à la Porte Latine | Cardinal-Camerlingue de Rome et Chancelier de la Chambre Apostolique | Archevêque Sine Cura d'Avignon | Vicomte d'Andenne
"La puissance de Dieu donne toute sa mesure dans la faiblesse"
Cabinet du Cardinal

[Lorenzo_cosini]

En somme, il y a une pénurie généralisée de fer. Cela pousse non seulement le prix des matériaux d’entretien vers le haut, mais il est difficile d’importer. Ce sont du moins les informations que j’ai obtenu en m’échangeant avec la Comtesse du Languedoc après quelques discussions préalables musclées. Le Gouvernement ferme donc les mines pour économiser les matériaux d’entretien. Ils ont à un moment prétendu que c’était lié à des améliorations ou de la vermine, mais ayant été commissaire aux mines, je sais que ce sont des fariboles. J'ai donc par la suite pu obtenir des réponses plus réalistes et crédibles.

Cette somme est surtout à voir comme un budget pour aider à lutter contre les conséquences sociales de la fermeture des mines. Je pense soit tenter de négocier un accord avec le nouveau gouvernement pour éviter les fermetures, soit proposer que les villes affectées par la fermeture puissent profiter d’une aide financière du diocèse. Par exemple : le maire soutiendra les citoyens les plus nécessiteux (hrp : genre < niveau 100) avec l’argent du diocèse afin d’éviter que trop d’habitants souffrent de ces fermetures.

Financièrement, cela n’affectera pas le diocèse. Nous avons objectivement trop d’argent dans les caisses, car on frôle voire on a dû dépasser les 30 000 écus. Je considère qu’accumuler encore davantage ne fait peu de sens à part nous rendre attractif pour un projet de pillage.

[Lorenzo_cosini]

Bonsoir. J'ai discuté avec sœur Melo au sujet de la situation au Languedoc et nous avons eu une idée comment soutenir le Comté de manière "efficace" et dans la perspective de servir les intérêts de l'Eglise. Bref, je voudrais demander l'annulation de la demande précédente et la remplacer par celle-ci.

[Melo03]

Melo dépose sa copie à la suite de Lorenzo.

[Adelene]

Le préfet général passa au bureau et...

Ah... Vous voulez dilapider le trésor ? Pour le Languedoc ? Hum...

Pouvons-nous juste au préalable nous assurer de la validité du Concordat ? Un minimum, si l'Église fait acte d'une telle générosité, serait de s'assurer que le Languedoc est bien lié à Rome. Or les traces que je vois du Concordat sont très anciennes.
_________________
Primat de France
Cardinal Diacre de Saint Nicomaque de l'Esquilin
Archevêque de Paris et de Malines
Préfet Général de la Chambre Apostolique

[Melo03]

Elle lui sourit, ravie de le voir.

Il y a un ou deux ans, l'archevêque avait relu le concordat avec le conseil Comtale. Reki avait estimé que le concordat était encore bon en l'état. Le conseil Comtale s'était donc rallié à son avis.

Puis parce que quand même :

Dilapider est un grand mot, non ?
Nous gérons parfaitement les rentrées d'écus de nos églises, ce qui nous permet d'avoir un fond de roulement suffisant pour pouvoir gérer des sorties.
Imaginons que seulement l'église de Béziers verse les 150 écus de l'église chaque jour pendant 30 jours, ce que je fais pratiquement tous les jours.
On est déjà à 4500 écus sur un mois... Cela couvre largement cette dépense que nous jugeons utile.

Je ne doute pas qu'il en soit de même pour Nîmes où Lorenzo et Angeu gèrent bien leur diocèse.

Bref, dilapider n'est donc pas le bon mot. Réinvestir serait peut-être plus juste ? Ne pas attirer les convoitises, aussi. Bref, je vous laisse choisir, mais dilapider... sûrement pas !

Elle rigole un peu, amusée.
_________________

[Adelene]

Le Préfet Général se tourne vers le Camerlingue, avec un regard questionneur.
_________________
Primat de France
Cardinal Diacre de Saint Nicomaque de l'Esquilin
Archevêque de Paris et de Malines
Préfet Général de la Chambre Apostolique

[Lorenzo_cosini]

Votre Altissime Éminence,

Je trouve qu’user le terme de « dilapider » devant ceux qui ont toujours fait des demandes officielles et en bonne et due forme pour l’usage des fonds de l’Église est peut-être un peu injuste à leur égard. Du moins, je crains que ce soit hélas une bonne façon pour que les gens ne viennent plus demander la permission.

Nous avons au Languedoc un véritable problème d’excès de capitaux. Pour faire simple, il existe un montant à partir duquel l’Église locale ne tire pas davantage et au contraire augmente son attractivité pour les pilleurs et politiciens en manque de sous, les deux groupes convergeant assez souvent.

Plus prosaïquement : à quoi bon accumuler tout cet argent si c’est pour rien en faire ? Quels sont les projets de la Chambre apostolique avec cet argent ? On n’a jamais eu de demande depuis que je suis en poste pour retirer des fonds. Il semble donc que le Saint-Siège se passe très bien de ses capitaux du Languedoc.

Nous proposons d’user l’argent pour le bien du peuple, répondant à notre mission sociale, et surtout pour promouvoir l’image de l’Église. Le message est le suivant : l’Église est la protectrice spirituelle, mais aussi contribue à la sécurité du Comté.

Concrètement, les maréchaux vont voir une petite augmentation de salaire symbolique qui va nous permettre de gagner des points auprès de l’opinion du Comté. La sécurité sera assurée et nous permettrons au Comté de souffler financièrement, car si le Comté se noie financièrement, il n’est pas nécessaire d’être un génie pour savoir où ils vont aller chercher l’argent. Bourges est un exemple parfait d’un diocèse réduit à l’état de tirelire pour le pouvoir temporel.

[Tymothé de Nivellus]

Il est essentiel de ne pas considérer l'accumulation d'argent pour elle-même, mais plutôt de prendre en compte les diverses propositions déjà en place, telles que le rachat de denrées alimentaires et d'armements. Cependant, il semble que la gestion ducale et régionale néglige les ressources minières, ce qui entrave la capacité des citoyens à travailler. Pour remédier à cela, nous pourrions envisager d'acheter directement les productions des paysans et artisans. Cette démarche aurait plusieurs avantages : elle réinjecterait de l'argent dans l'économie locale, créerait des emplois et permettrait d'établir un stock de provisions dans la région, prêt à être utilisé en cas de besoin.


_________________

Père Tymothé de Nivellus | Cardinal-Evêque de Saint Trufaldini à la Porte Latine | Cardinal-Camerlingue de Rome et Chancelier de la Chambre Apostolique | Archevêque Sine Cura d'Avignon | Vicomte d'Andenne
"La puissance de Dieu donne toute sa mesure dans la faiblesse"
Cabinet du Cardinal

[Lorenzo_cosini]

C’est une excellente idée. Il y a par exemple des gros surplus de pain qu’on pourrait racheter, à condition de tolérer d’acheter un peu plus cher. Toutefois, nous avons des revenus très réguliers avec quasi aucun frais. En somme, nous pourrions facilement prendre sur nous quelques 0,1 écus de différence. Les diocèses deviendraient ainsi des centres de stockage rapidement deployable. Toutefois, il faudra le faire avec l’accord du Conseil comtal, car ils n’apprécieront pas de découvrir le pot aux roses sans être averti. En tout cas, j'aime beaucoup l'idée.

[Tymothé de Nivellus]

Nous ne sommes en aucun cas tributaires des duchés. Lorsque nous effectuons des achats en masse, nous respectons le principe de non spéculation. Notre intention n’est pas de revendre avec un bénéfice, mais plutôt de stocker des provisions pour nos armées et nos fidèles en cas de besoin. Par conséquent, nous n’avons pas l’obligation de prévenir les duchés.

Concernant le prix des miches de pain, il est préférable de ne pas dépasser 5,80 écus. Cependant, cela peut varier en fonction des régions. Dans certaines zones, nous parvenons même à obtenir des miches à 5,40 écus, ce qui compense.

Voici les articles que nous devons acheter :

Miches de pain
Sacs de maïs
Viandes
Poissons
Légumes, lait, fruits
Boucliers, épées
Haches (pour les bûcherons)
Stères de bois
Couteaux (en cas de pénurie de fer, ils sont plus que nécessaires!)
En prenant ces mesures, nous pouvons déjà créer une marge de manœuvre significative pour relancer l’économie dans notre province. Cela semble plus efficace que de simplement donner de l’argent directement. Pour établir une véritable synergie, nous devrions organiser des rencontres, des partenariats et des conventions avec les duchés et comtés, afin que l’Église ne soit pas seulement un contributeur financier, mais aussi un acteur actif dans la coopération.

Dorénavant, les transferts d’argent de l’Église vers les duchés ou comtés ne seront possibles qu’avec ceux avec lesquels nous avons un concordat solide. Certains duchés ont unilatéralement rompu ces accords, et il est essentiel de maintenir une bonne entente entre l’Église et le pouvoir temporel, j'espère que vous ne prendrez pas ces mesures négativement mais que vous y verreza la volonté et la possibilité de créer quelque chose ensemble.
Je suis donc ouvert à une rencontre avec le pouvoir temporel.
_________________

Père Tymothé de Nivellus | Cardinal-Evêque de Saint Trufaldini à la Porte Latine | Cardinal-Camerlingue de Rome et Chancelier de la Chambre Apostolique | Archevêque Sine Cura d'Avignon | Vicomte d'Andenne
"La puissance de Dieu donne toute sa mesure dans la faiblesse"
Cabinet du Cardinal