L'Eglise Aristotelicienne Romaine The Roman and Aristotelic Church

[Max....]

Après avoir passé quelques semaines en Provence ou la situation démographique et économique inquiétait Max et que les personnes en poste ne semblaient pas s'alarmer pour le moins du monde, il décida de partir en voyage à Magione loin de la Provence, il ne pouvait agir en Provence sans que les gens ouvrent les yeux tout simplement, allez vous battre contre des moulins à vents...

Le chemin d'Arles à Magione était long semé d’embûches, l'Italie était une terre de rebelle, le Comte aimait cela, ce côté intrépide, une poudrière comme diraient les militaires, aux fils de ses nombreux séjours il avait appris les différents passages ou passer dans une certaine sérénité. Il s'entourait cependant d'une légère escorte à cheval tout comme lui avec des pauses dans différentes cités avant d'entrer dans les États Pontificaux.

L'automne n'avait pas encore pris totalement emprise ici au détriment de la Provence, le lac Trasiméne se montra enfin, Max profita de ce paysage splendide, l'eau bleutée se changeant en vert magnifique, il avait de la chance d'avoir fief ici. Il sourit, content d'être arrivé et son escorte aussi, le château se dressant devant eux.



Ils galopèrent à vive allure, donnant leurs dernières forces. Ils croisèrent des paysans, des sentinelles aussi, le Comte était conscient que la sécurité était primordiale pour que Magione prospère. Ils franchirent le pont-levis, le Comte en tête, en saluant les gens, son intendant Giulio l'attendant, il descendit de cheval et le salua énergiquement, un grand sourire aux lèvres.

Ciao Giulo! Come stai? E Magione, che novità ci sono?
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Bonjour Giulo ! Comment allez-vous ? Et Magione quelles sont les nouvelles ?


Il avait appris quelques notions d'italien, ce qui ravissait son intendant et les habitants de son Comté, l'intendant lui répondit.

- Bonjour, soyez le bienvenu, Votre Grandeur, je suis ravi de vous voir, Magione se porte bien, les travaux se déroulent selon vos plans, en ce qui concerne les routes, la quasi-totalité furent remises en état.

Max hocha la tête satisfait en se dirigeant vers l'intérieur.

- Bien, faites préparer une chambre, voulez-vous, j'attends une invitée de marque.

Giulio hocha la tête avant d'aller faire donner les ordres, le Comte rejoignit ses appartements, harassé par le trajet.
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[Victoire Alice]

« On voit qu'un ami est sûr quand notre situation ne l'est pas. » - Cicéron

Si je devais définir L’amitié voici, ce que j’en dirais…l’amitié est censé être une relation étroite et affectueuse entre deux personnes, mais elle se définie également par de l’affection, du soutien et une confiance mutuelle et sans faille. L’amitié se développe au fil le temps, il s’accroit et s’accentue avec les ans. L’amitié, c’est savoir compter sur l’autre, dans n’importe quelles circonstances.
Voilà à mon sens ce qu’est la véritable l’amitié.

Lors d’un voyage à travers mille et une contrée, moi la petite aventurière devenue tristement casanière, j’avais promis que j’irai voir des amis à leur retour d’Alexandrie.

J’avais passé une partie de l’été, en Normandie. La seconde m’avait mené à Arles. Une charmante ville, très agréable et bien peuplé m’avait-on dit.
Il est vrai, je ne peux le nier qu’en arrivant en terre Arlésienne, j’ai rencontré des personnes que je pourrais qualifier de « confiance ». Et dieu sait que chez moi, la confiance est importante.
J’y ai revu des personnes du passé. D’un passé, au final pas si lointain. Max par exemple. Max, cet homme sur lequel jadis j’avais lorgner, lorsque je n’étais encore qu’une gosse et que je ne saisissais strictement rien aux choses de la vie. Cet homme, avenant, était l’espace d’un automne devenu un précieux ami. Un allié, une oreille attentive. Un confident.

J’avais découvert des qualités, des défauts, un sérieux, des bons conseils. Sa présence était parfois réconfortante quand je ne parvenais pas à exprimer mon mal-être et mon désarroi.

Après son départ du groupe, et son retour chez lui, je reçu un courrier de sa part, m’invitant à venir m’évader et me vider l’esprit à Magione, ce que je ne pus refuser. Je pris alors la direction de l’Italie, Magione était à quelques lieues de Rome, plus au Nord, contrairement à mon duché qui se trouvait lui, plus au Sud.

La route était semée d’embuches mais j’étais protéger par ma garde, chacun d’entre eux m’étaient dévoués. Enfin après des jours de voyage et d’arrêts incessants à cause de mon état de santé, nous arrivions enfin chez le comte de Magione, chez mon ami Max.

Je découvrais un paysage aussi fantastique qu’admirable, si proche de celui d’Alatri. Mon regard se perdait dans cette immensité verdoyante et doré, ou champs de blé et prairies se chevauchaient quasiment.

Un décor idyllique pour un séjour de rêve.

Vêtue d’une robe blanche, d’un chapeau de couleur identique, cachant une partie de mon visage afin préserver mes yeux des forts rayons du soleil, je descendis du carrosse, aider de mon escorte. Sur la terre ferme, je pus lever enfin la tête et poser mon regard sur ce splendide château.

Quelques personnes vinrent à ma rencontre, ainsi je me fis connaitre. Ils purent alors aller m’annoncer auprès du maitre des lieux.
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[Max....]

Max était à son bureau, observant les plans des différents bâtiments du bourg qui avaient besoin de franches rénovations. Les pluies ici pouvaient être de véritables torrents, le comte avait fait effectuer des travaux, mais la tâche était titanesque.

- Giulio, il faut prévoir de construire un entrepôt pour le grain plus en hauteur dans cette zone-ci et paver ce chemin, ainsi nos gens auront des réserves en cas d'intempéries importantes.

Un garde toqua à la porte, Max lui indiqua d'entrer.

- Votre Grandeur, votre invitée, est arrivée.

Max remercia le garde avant de rejoindre la cour du château, un sourire aux lèvres en voyant la silhouette.

- Soyez la bienvenue à Magione Victoire ! La route fut bonne ?

Il s'avança, lui faisant une tendre bise, heureux de la savoir enfin là.

- Je vous ai fait préparer une chambre, souhaitez-vous prendre un bain pour vous délasser de ce voyage ardu ?
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[Victoire Alice]

L’attente ne fut que de courte durée, rapidement le maître des lieux vint à ma rencontre. Un sourire illumina mon visage que l’on disait angélique.

Ciao Massimo.*
Dis-je en avisant mon ami.
Grazie per avermi accolto a casa tua.**
Je poursuis en Italien, cette langue que j’affectionne tout particulièrement.
La strada era relativamente piacevole.***

En le voyant venir me rejoindre, j’ote cet immense chapeau qui couvrait encore ma tête, et lui tend la joue afin de recevoir sa bise, ce que je ne manque pas de lui rendre ensuite.

Mon ami, je suis ravie d’être auprès de vous, c’est un véritable plaisir. Magione m’a l’air si paisible.
J’espère que vous nous avez prévus un programme digne de ce nom, j’aimerai avoir le temps de tout visiter !
Pourrais-je allez visiter l’église San Giovanni Battista, j’aimerai également voir le lac Trasimène. Si cela ne vous dérange pas, bien sûr.

Je m'interrompt, songeant que je n'ai pas répondu à l'une de ses questions.

Encore une fois Grazie pour l'accueil, pour la chambre, quant au bain, je crois qu'il ne sera pas de refus...me détendre dans un bon bain chaud, l'ultime plaisir après unn long voyage.

[Max....]

Le Comte sourit aux paroles de Victoire, comprenant parcellement, il avait des notions, mais réduites... Il la regarda plus en détail, elle avait changé depuis leur dernière rencontre.

- Je vous ai concocté un programme, Magione est vaste et il y a de nombreuses choses à voir, dont le fameux lac. Une balade en barque vous ferait plaisir ?

Vous arrivez également pile au moment où mes gens vont effectuer la récolte des olives pour en faire de la bonne huile d'olive !

Nous avons du pain sur la planche ! Giulio va vous guider à votre chambre et faire le nécessaire pour votre bain.

Il était ravi de la revoir en ses terres Italiennes.
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[Victoire Alice]

Ce regard que je pose sur lui, ce regard plus intense, ce regard qui peut parfois se montrer déstabilisant, ne se dérobe pas, toutefois, j’espère que ce dernier ne le mettra pas mal à l’aise.
Je venais peut-être de le faire par ailleurs, en lui parlant en Italien, idiote que je suis, je ne savais pas, s'il pratiquait ou non cette langue latine. J’espère me tromper, et espère vivement ne pas l'avoir froissé.
D'un petite sourire, très légèrement étendue, je l’écoute religieusement. J'écoute le programme enfin dévoilé des quelques jours ou semaines à venir, je suis ravie et le prouve par un nouveau sourire qui se loge à la commissure de mes lèvres.

Est-ce qu’une balade au lac, me ferait plaisir ? Évidemment que cela me plairait, c’est donc sans trop attendre, qu’une réponse lui fut faite...

Bien sur qu’une balade sur le lac, me ferait plaisir, il me tarde même. Je ne lui cache pas mon empressement, j’en trépignais d'avance…
Reprenant un peu mon sérieux, je bois ses paroles.

Pourrais-je voir et pourquoi pas participer à cette récolte, Max ?

Je me tourne ensuite vers son homme de main.

Je vous suis, menez-moi donc jusqu’à ma chambre, Giulio. Se permet de le prénommer.

Je me trouvais très solennelle, trop peut-être même, Max devait en être étonnée, lui qui me connaissait plus enjouée, plus malicieuse et espiègle.
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[Max....]

Il lui sourit, son programme semblait lui plaire, il avait fait mouche !

- Mais bien entendu, vous pourrez ! À votre rythme ! Nous avons tout notre temps

Il regarde Victoire s'éloigner avec Giulio un sourire aux lèvres, avant de rejoindre son bureau.

Son intendant montra à la blonde sa chambre, une petite chambre assez cosy avec une cheminée, un nécessaire pour se laver et bien sûr un lit à baldaquin.

- Votre Grace souhaite-t-elle se substanter ou prendre un bain peut-être ?

Le comte est dans son bureau non loin, je peux vous y guider ensuite, le comte m'a expressément demandé de m'occuper de vos moindres exigences.

L'intendant resta droit, les bras dans le dos, en attendant la réponse de Victoire.
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