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tokai



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MessagePosté le: Ven Jan 10, 2025 12:35 am    Sujet du message: Répondre en citant

je les ai confirmées...Mais déjà vous vous étiez emmêlés les pinceaux et m'aviez dit que le poste de Carmélingue était libre puis non libre...
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tokai



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MessagePosté le: Ven Jan 10, 2025 7:44 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Il y a environ deux ans, j'ai passé une somme de 30 000 écus à un collegue afin de laider dans une situation que je comprenais comme étant urgente. À l’époque, ce geste était pour moi naturel, car je souhaitais le soutenir en toute confiance.

Cependant, la vie étant ce qu’elle est, je me retrouve à présent dans une situation où j’ai un besoin pressant de récupérer cette somme. Ces 30 000 écus me permettraient non seulement de subvenir à mes propres besoins essentiels, tels que l’achat de nourriture, mais aussi de venir en aide à des personnes nécessiteuses qui dépendent de ma solidarité.

Je comprends que le temps a pu passer vite et que cette dette a pu être oubliée dans le tumulte du quotidien. Toutefois, je me permets de rappeler cet engagement que nous avions partagé. Ce remboursement ne serait pas seulement une aide financière pour moi, mais aussi un acte de réciprocité et de respect mutuel.

Je vous serais reconnaissante de bien vouloir m’indiquer si et comment vous seriez en mesure de régulariser cette situation. Nous pouvons convenir ensemble d’un échéancier ou d’une méthode de paiement qui conviendrait à vos moyens actuels.

Je vous remercie d’avance pour votre compréhension et votre réactivité. J’espère que nous pourrons résoudre cette situation rapidement et dans un esprit de respect et de bienveillance.

Cela fait donc 30 plus 40, donc 70 cas...

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Lorenzo_cosini



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MessagePosté le: Ven Jan 10, 2025 8:05 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Intéressant, qui était ce collègue? Et comment avez-vous pu réunir une telle somme ?
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tokai



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MessagePosté le: Sam Jan 11, 2025 10:55 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Autrefois, j’étais évêque, une figure respectée et admirée au sein de mon diocèse. Mon statut m’avait conféré une position privilégiée dans la communauté, et les fidèles se pressaient à mes messes, traversant parfois des distances importantes pour y assister. Les églises étaient pleines à craquer, emplies de la foi vibrante et de la ferveur des croyants. Ces moments étaient autant de témoignages de l’importance que j’avais dans leur vie spirituelle.

Cependant, leur foi n’était pas seulement exprimée par des prières et des chants. Les fidèles, bien que souvent modestes ou même pauvres, trouvaient des moyens de contribuer à l’église à travers leurs dons. Chaque pièce, chaque billet, chaque offrande représentait un sacrifice pour ces familles. Ils mettaient de côté une partie de leurs maigres économies pour montrer leur gratitude envers Dieu et leur soutien envers la paroisse.

Après la messe, ces fidèles se rendaient souvent au marché, où ils achetaient des produits locaux — fruits, légumes, artisanat — et souvent, une partie des recettes de ces transactions me revenait indirectement, sous forme de dons supplémentaires. Ce circuit économique, quoique modeste, témoignait de leur attachement profond à leur évêque et à leur église.

Mais ce temps est révolu. Aujourd’hui, je ne suis plus que simple curée, réduite à un rôle plus humble. Mon influence s’est étiolée, et avec elle, l’ampleur des manifestations de foi que je pouvais observer jadis. La ferveur reste présente chez certains, mais elle ne se traduit plus par la même mobilisation massive. Ce recul, douloureux à accepter, est lié à un événement marquant : l’arrivée du Carmélingue.

Le Carmélingue, cette figure obscure et mystérieuse, a bouleversé l’équilibre fragile de notre économie locale et de notre spiritualité communautaire. Avec son arrivée, les sommes collectées avec tant de dévouement par les fidèles ont été réquisitionnées. On disait que c’était pour un « plus grand bien », mais pour nous, au quotidien, cela ressemblait davantage à une spoliation. Ces fonds, fruit de l’économie locale et des sacrifices personnels des fidèles, ont été aspirés par un système centralisé, laissant la communauté désorientée et appauvrie.

Le réveil fut brutal. Les fidèles, d’abord surpris, ont peu à peu cessé de contribuer comme autrefois. Non pas par manque de foi, mais par découragement et une perte de confiance. Ils ne voyaient plus le fruit de leurs efforts bénéficier directement à leur église, à leur diocèse ou à leur communauté immédiate. Cette rupture dans le lien de confiance entre les paroissiens et l’église a laissé une blessure profonde.

Quant à moi, ma transition vers un rôle plus modeste a été difficile. Habituée à une certaine reconnaissance et à une vie riche de relations, je me suis retrouvée à devoir reconstruire mon rôle dans la communauté. Je suis redevenue une simple curée, essayant de rallumer une étincelle d’espoir parmi mes fidèles. C’est un travail lent et parfois ingrat, mais je ne peux m’empêcher de me consacrer pleinement à ceux qui continuent de venir à l’église, à ceux qui gardent la foi malgré les épreuves.

Aujourd’hui, je m’efforce de trouver de nouvelles manières de servir la communauté. La spiritualité ne se limite pas à des dons financiers, et il m’appartient de rappeler cela aux fidèles. Je m’emploie à valoriser l’entraide, le partage des talents et des ressources immatérielles. Si les caisses sont moins remplies, le cœur de la communauté peut encore battre fort, animé par l’espoir et l’amour du prochain.

Peut-être que ce que j’ai perdu en statut et en influence, je peux le regagner autrement : en profondeur, en proximité et en vérité. Mais le souvenir de ce que nous étions autrefois me hante encore. Les récits de fidèles traversant monts et vallées pour assister à mes messes, leurs sacrifices financiers pour la gloire de Dieu et leur dévouement infaillible restent gravés en moi. Je ne peux que prier pour que ces temps de ferveur puissent renaître sous une forme ou une autre. En attendant, je continue mon chemin, humble mais déterminée à servir ceux qui restent, avec tout ce que j’ai encore à offrir.


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tokai



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MessagePosté le: Mer Jan 15, 2025 11:14 am    Sujet du message: Répondre en citant

Tokai, une femme d'église dévouée et résolue, se tenait immobile dans la lumière tamisée de la grande cathédrale. Ses doigts jouaient distraitement avec une petite curette qu'elle utilisait souvent pour les détails fins de l'entretien des ornements sacrés. Mais aujourd'hui, son esprit était ailleurs, suspendu dans l'attente d'une réponse qu'elle attendait avec une intensité presque palpable.

Cette scène, à la fois simple et étrange, était marquée par un élément incongru : Tokai faisait des bulles avec sa salive. Le bruit subtil des bulles qui éclataient ajoutait une couche d'étrangeté à cette situation, déjà teintée d'une tension silencieuse. Pourquoi une femme connue pour sa dignité et son sérieux s'adonnait-elle à une activité si enfantine dans un tel lieu ?

La cathédrale était vide, sauf pour Tokai. Les hauts vitraux projetaient des motifs colorés sur les murs en pierre froide, comme si la lumière elle-même tentait d'apporter un peu de chaleur à cet espace solennel. Tokai, cependant, semblait imperméable à cette beauté. Ses pensées étaient fixées sur un événement précis : une lettre qu'elle avait envoyée il y a plusieurs semaines, portée par un messager de confiance, contenant une demande cruciale adressée à l'archevêque. Depuis, elle attendait une réponse, mais celle-ci tardait à venir.

Les jours d'attente s'étaient transformés en semaines, et avec eux, une tension croissante s'était installée en elle. Tokai était une femme d’action, habituée à résoudre les problèmes avec une efficacité sans égale. Pourtant, cette fois, elle était forcée de patienter, une situation qu’elle trouvait insupportable. Pour canaliser son anxiété, elle avait commencé à jouer avec sa salive, soufflant doucement pour former des bulles fragiles qui disparaissaient aussi vite qu'elles apparaissaient. C'était une manière curieuse, presque inconsciente, de relâcher la pression.

Elle se rappelait encore les mots exacts de sa lettre. Ils portaient une requête audacieuse : la permission de rénover une chapelle abandonnée dans un village reculé. Cet endroit, autrefois un lieu de prière vibrant, était tombé en ruines, et Tokai avait pris à cœur de le restaurer. Mais pour cela, elle avait besoin de l'approbation officielle de l'église.

« Pourquoi tant de délai ? » se demanda-t-elle pour la centième fois. Elle imaginait des raisons possibles : peut-être que l'archevêque était trop occupé, ou peut-être qu'il avait des réserves sur son projet. Cette incertitude la rongeait. Les bulles étaient devenues une sorte de rituel apaisant, un échappatoire temporaire à ses inquiétudes.

Au fil des jours, Tokai avait également réfléchi à ce que cette attente révélait d’elle-même. Elle avait toujours cru que sa foi était inébranlable, mais cette épreuve avait mis en lumière une faiblesse insoupçonnée : son impatience. Elle réalisa que la patience était une forme de foi, un acte de confiance dans le plan divin, même lorsque ce plan semblait obscur.

Alors qu'elle soufflait une autre bulle, elle éclata de rire, un son clair qui résonna dans la cathédrale vide. L’absurdité de la situation la frappa soudainement. Elle, Tokai, une femme d'église réputée pour sa discipline, se tenait là à faire des bulles avec sa salive comme une enfant. Mais peut-être que c'était là la leçon qu’elle devait apprendre : même dans les moments de tension et d’incertitude, il y avait de la place pour la légèreté et l'humour.



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tokai



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MessagePosté le: Mer Jan 15, 2025 10:12 pm    Sujet du message: Répondre en citant

J'étais jadis évêque, puis archevêque, mais aujourd'hui, je suis curé dans le village de Sancerre, et bien que mes fonctions aient changé, mon engagement pour la foi demeure intact. Ce que j'ai vécu et ce que je continue de vivre n'est pas uniquement une histoire personnelle, mais une quête spirituelle, une réflexion sur la vocation et la nature de l'appel divin.

La révoque qui m'a été infligée, bien qu'elle ait été douloureuse, n'a pas éteint ma flamme intérieure. Au contraire, elle m'a poussée à réévaluer ce que signifie véritablement servir Dieu et la communauté aristotélicienne . En tant qu'ancienne évêque, j'ai porté pendant de nombreuses années la lourde responsabilité de guider un diocèse. Ce rôle m'a appris beaucoup sur la fragilité humaine, la complexité des relations entre l'Église et ses fidèles, et la manière dont les dogmes peuvent parfois entrer en contradiction avec les besoins réels des croyants. J’ai eu la chance de mener de nombreuses réformes, d’impulser une vision plus inclusive et d’écouter plus profondément les attentes des personnes.

Cependant, certains de mes choix, certains changements que j’ai introduits, ont été mal compris, voire mal interprétés. La rupture avec l’Évêché ne fut pas un simple échec ; elle a révélé des tensions profondes, des visions divergentes sur ce que l’Église doit être et sur la manière dont elle doit incarner le message de Christos. Ma révoque n'a pas été une fin mais un tournant. Cela m’a fait prendre conscience que les responsabilités ecclésiastiques, si elles peuvent être sources de grand pouvoir, doivent avant tout être au service des âmes et de la vérité divine, plutôt qu'au service des structures et des hiérarchies humaines.

C'est dans ce contexte que j’ai accepté, non sans un certain scepticisme mais aussi avec une profonde humilité, la mission de devenir curé dans le village de Sancerre. Loin des couloirs du pouvoir ecclésiastique, je retrouve ici la simplicité de la vie aristotélicienne , mais aussi une proximité avec la communauté, avec ceux et celles qui viennent chercher des réponses, du réconfort ou de l'inspiration. Ce n'est pas un rôle secondaire, bien au contraire. Le curé dans un petit village a une place toute particulière : il est à la fois un guide spirituel, un confident, parfois un conseiller, et un témoin. Chaque messe, chaque prière partagée est un moment d’intimité sacrée, où la foi prend forme dans la vie quotidienne des gens.

J'ai pris pleinement conscience de l’importance de l’écoute. En ce moment où certains regrettent encore mon action en tant qu’Archevêque, je me souviens des nombreuses lettres que j'ai reçues. Certaines sont remplies de gratitude et de reconnaissance pour les réformes que j’ai introduites, d'autres sont empreintes de tristesse, voire de colère, face aux décisions que j'ai prises. Mais la lettre la plus poignante m’est parvenue récemment, écrite par un ancien paroissien de mon ancien diocèse. Elle m’exprimait une forme de regret, un désir de retrouver ce que certains appellent “l’esprit d’avant”, une époque où l’Église semblait plus unie, plus forte.

Le plus difficile dans cette transition a été de me détacher de l’image que les autres avaient de moi. En tant qu'évêque, je portais un titre prestigieux, une autorité incontestée, mais je me suis vite rendue compte que cette autorité était parfois source de distance. Aujourd'hui, dans mon rôle de curé, il me semble que l’autorité doit s'exercer dans la proximité, dans l’humilité, dans le service. Ce que les gens regrettent n'est pas simplement un titre ou une position, mais l'engagement passionné que j'avais dans la transformation de l’Église, cette vision d'un monde plus juste, plus inclusif, plus humain.

À Sancerre, je ne suis pas là pour restaurer une image passée ou pour plaire aux attentes des autres. Je suis là pour vivre pleinement ma foi, la partager dans la simplicité et l'humanité de chaque jour. Les regrets que j’entends, ces lettres d’amour et de douleur, sont des témoignages de l'impact que l'Église, dans toutes ses formes, peut avoir sur la vie des individus. Mais aujourd'hui, mon action est dirigée par une conviction profonde : ce qui importe avant tout, c'est de faire vivre l’amour du Christ dans les petites choses de la vie, d’être une présence de réconfort et d’espérance pour ceux qui m’entourent.


Voilà la lettre d'ailleurs...

--Le_berrichon a écrit:
Bonjour Monseigneur Tokai,

Je sais, vous n'avez plus l'habitude de ce titre, mais laissez-moi vous l'utiliser, car vous êtes toujours l'archevêque de Bourges. Ce qui est anormal, c'est qu'on vous ait traité comme ça, sans respecter le droit canon.

Le canon 35 dit que seule l'autorité épiscopale du diocèse peut prononcer la suspens a divinis (donc seul l'archevêque de Bourges peut prononcer la suspens pour un habitant du diocèse de Bourges), et le canon 36 ajoute que c'est aussi la prérogative de la Sainte Inquisition, du Pape, ou d'autres tribunaux. Mais personne de ce niveau n'a prononcé cette peine contre vous.

Et dans l'annonce du primat de l'époque, il se permet de dire :

Citation:
Nous, Lorenzo di Cosini, Primat de France, proclamons par le présent la suspense a divinis suivante :

La personne conne sous le nom de Tokai a été aperçue et confirmée... bla bla bla...


Mais qui se prend-il pour ? Il croit être au-dessus du droit canon ou du Pape ? Cette décision est illégale, et il devrait être poursuivi pour son abus de pouvoir. Vous devez être réhabilitée et des excuses publiques vous être présentées.

C'en est assez des petits tyrans.

Revenez à Bourges Monseigneur...

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Dernière édition par tokai le Jeu Jan 16, 2025 10:31 am; édité 3 fois
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Lorenzo_cosini



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MessagePosté le: Mer Jan 15, 2025 10:57 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Je suis très content de savoir que vous vous plaisez dans votre rôle de curé. Toutefois, nous sommes l’Eglise aristotélicienne et non l’Eglise chrétienne. Également, le nom du prophète est Christos et non Jésus-Christ. Bien évidemment, il peut arriver qu’on oublie le nom de sa religion et du prophète. Ce sont des bien petits oublis.

En somme donc, si je vous résume, vous vous plaisez dans votre nouvelle fonction et cherchez à servir l’Eglise en tant que curé ? C’est en tout cas très louable.

Au sujet de votre lettre, je ne donne guère d’importance à ceux qui m’insultent.

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tokai



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MessagePosté le: Jeu Jan 16, 2025 10:45 am    Sujet du message: Répondre en citant

Servir les fidèles a toujours été une vocation profonde pour moi, en tant que femme curé. C’est une mission que je vis avec foi, compassion et une écoute attentive envers ceux et celles qui se tournent vers moi pour trouver du réconfort ou un guide spirituel. Chaque jour est une opportunité de partager l’amour divin et de renforcer les liens au sein de notre communauté.

Cependant, il est des moments où ma mission s'est mise entre parenthèses, si brèves soient-elles. L’un d’eux, que je garde précieusement en mémoire, s’est passé lors d’un voyage en Bourgogne. Ce jour-là, je n’étais plus curé, mais une simple cliente dans une poissonnerie animée. La recherche du poisson parfait pour un repas m’avait momentanément sortie de mon rôle quotidien.

Ce détour en Bourgogne fut une expérience enrichissante, me rappelant que la vie spirituelle et la vie quotidienne sont intimement liées. En tant que curé, je suis certes appelée à être une figure de foi, mais aussi une personne humaine qui goûte aux joies et aux besoins simples de la vie, comme partager un bon repas avec les autres.

Revenir ensuite à mon rôle après ces instants hors du commun me permet de me reconnecter avec mes fidèles avec une perspective renouvelée. Ces petits épisodes me rappellent que Dieu se manifeste autant dans les instants simples de la vie que dans les grandes missions spirituelles.

Ainsi, servir mes fidèles n’est pas seulement une vocation, mais une manière d’être qui s’inscrit dans chaque aspect de mon existence. Que ce soit dans une église ou dans une poissonnerie, chaque échange, chaque rencontre, porte en elle la possibilité d’un acte de foi, de partage et d’amour.

À Bourges, les murs séculaires de la cathédrale Saint-Étienne murmurent encore les souvenirs des évêques qui y ont laissé leur empreinte. Parmi eux, j’ai eu l’honneur d’assumer cette charge sacrée, et aujourd’hui, dans une période où le siège épiscopal demeure vacant, je ressens l’appel de nombreux fidèles à revenir au service de cette communauté qui m’est si chère.

Cette demande populaire s’est récemment manifestée à travers une lettre maladroite, mais sincère, écrite par un inconnu. Ce témoignage, bien qu’imparfait, traduit l’attente et l’espoir de voir cette archevêché reprendre vie sous une direction reconnue. Ce n’est pas simplement l’écho des prières, mais une véritable sollicitation spirituelle et humaine qui me touche profondément.

Cependant, je ne peux ignorer les conditions nécessaires pour envisager ce retour. Lors de nos précédents échanges, j’avais exposé quelques souhaits préalables pour m’assurer que ce ministère puisse être accompli dans les meilleures conditions, tant pour les fidèles que pour l’Église elle-même. Ces considérations ne sont pas des exigences personnelles, mais plutôt le reflet d’une vision d’équilibre, de justice et de pérennité.

Le diocèse de Bourges mérite un pasteur engagé, porté par la foi et soutenu par une structure solide. Si les circonstances permettent de répondre à ces aspirations, je suis prêt à reprendre cette mission avec humilité et ferveur.

Le siège épiscopal vacant appelle à un souffle nouveau, et il se pourrait que ce souffle soit le prolongement de mon engagement passé. Je répondrai, si nécessaire, à cet appel dans l’esprit de service et d’unité, fidèle à la voix des fidèles qui, aujourd’hui, me rappellent que l’histoire est aussi un présent à honorer.

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tokai



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MessagePosté le: Jeu Jan 16, 2025 10:46 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Un ange passa et déposa dans les mains de Tokai un parchemin...

Citation:

----------------------------------
    A tous les Fidèles et les Pèlerins de l’Église Aristotélicienne,
    Aux fidèles de Bourges,
    A tous ceux qui liront ou se feront lire,


    Paix et bénédictions à vous tous.

    Nous, Lorenzo di Cosini, Primat de France, proclamons par le présent la suspense a divinis suivante :

    La personne conne sous le nom de Tokai a été aperçue et confirmée comme participante à des opérations militaires auprès des forces berrynois. Elle est suspectée d’avoir soutenu financièrement les Berrynois et leurs sbires, ainsi que d’avoir commis des détournements de fonds et aussi de s’être adonné à de la négligence malicieuse dans l’exercice de sa fonction.

    Tokai est désormais considérée comme une ennemie de la Foy, soutenant par sa participation active aux campagnes contre la civilisation la cause des barbares et des adeptes de l’Obscurantisme.

    C’est pourquoi, en tant qu’autorité religieuse responsable du diocèse de Bourges, nous proclamons sa suspense à divinis.

    Tokai est suspendue de sa charge pastorale. Elle lui est donc interdit de célébrer la messe, de distribuer les sacrements, d’occuper une charge ecclésiastique et de parler au nom de l’Église pour toute la durée de sa suspense.

    Car tel est notre bon plaisir.

    Afin que soit reconnue et attestée,
    Authentifions & scellons à Paris,
    Le treizième jour du mois de novembre de l'an de grâce mil quatre cent septante-deux.




    Primat de France
    Archevêque de Paris & Arles


Depuis de nombreuses années, j'ai consacré ma vie au service de l'Église et des fidèles. En tant qu'Archevêque, j'ai toujours porté haut les valeurs de l'amour, de la justice et de la charité qui fondent notre foi. Cependant, une injustice profonde a marqué mon chemin, une épreuve que je ne peux ni ignorer ni accepter : ma suspension arbitraire A Divinis par le Primat de l'Assemblée des Évêques de France (AEF), Lorenzo Cosini. Une suspension qui ne respecte ni les procédures canoniques ni la dignité que l'on doit à un serviteur de Dieu.

Il est de notoriété publique que l’Église aristotélicienne dispose de structures juridiques précises pour traiter les questions relatives à la discipline de ses membres. Dans mon cas, étant une Archevêque, toute accusation ou allégation aurait dû être examinée par la Curie romaine et, en dernier ressort, par le Souverain Pontife lui-même. Cependant, cette voie canonique a été contournée, et je me suis vue privée de mon titre, de mes fonctions et de ma dignité sans qu’aucune enquête approfondie n’ait été menée.

Vous Lorenzo Cosini, dans un acte que je juge abusif et dépourvu de fondement, avez pris une décision qui outrepasse vos prérogatives. En agissant ainsi, vous avez non seulement violé les règles canoniques établies, mais a également terni ma réputation, compromettant des années de dévouement au service des âmes. Il est important de souligner que cette décision n’était pas fondée sur des faits avérés ou des preuves tangibles, mais sur des allégations floues et infondées. Le caractère arbitraire de cette suspension soulève des questions sérieuses sur les motivations réelles de Cosini.

En tant que membre de l'Église, j’ai toujours cru en la nécessité de la transparence et de l’équité dans la manière dont les affaires internes sont gérées. Malheureusement, cette expérience m’a ouvert les yeux sur les failles qui peuvent exister au sein de notre institution, des failles qui peuvent permettre à certains de détourner les procédures à des fins personnelles ou politiques. Ce n’est pas seulement une injustice personnelle ; c’est une attaque contre les principes mêmes qui guident notre foi et notre organisation.

Aujourd’hui, je me tiens devant un choix difficile mais nécessaire. Je ne peux pas rester silencieuse face à une telle injustice. Le silence serait une trahison envers moi-même, mais aussi envers tous ceux qui croient en la justice divine et humaine. Je me prépare donc à engager une plainte formelle contre Lorenzo Cosini. Cette démarche n’est pas motivée par un esprit de vengeance, mais par le désir sincère de restaurer la vérité et de rétablir la justice.

Pour le moment, les démarches précises pour déposer une plainte dans un cadre canonique me sont encore floues. Toutefois, je suis déterminée à trouver la voie adéquate. Je consulterai des experts en droit canonique et m’adresserai à des instances compétentes pour m’assurer que ma voix soit entendue. Mon objectif n’est pas de diviser, mais de mettre en lumière les abus de pouvoir qui peuvent se produire, afin de prévenir d’autres injustices à l’avenir.

Cette épreuve m’a rendue plus forte dans ma foi et dans ma conviction que Dieu veille sur les siens. Je sais que la route sera longue et semée d’embûches, mais je suis prête à la parcourir. Les fidèles m’ont souvent soutenue dans mes moments de doute et de découragement, et je puise dans leur confiance l’énergie de me battre.

Je suis convaincue que le temps viendra où la justice triomphera. En attendant, je continuerai à prier pour que vous Lorenzo Cosini reconnaissiez vos torts et pour que notre Église retrouve l’harmonie et l’unité qui devraient toujours la caractériser. Ma cause n’est pas seulement la mienne ; elle est celle de tous ceux qui croient en une Église juste et transparente.

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MessagePosté le: Ven Jan 17, 2025 8:50 am    Sujet du message: Répondre en citant

Lorenzo lui répondit avec un sourire carnassier.

« Allez-y ! Porter plainte ! »

Il se leva alors.

« Bien, vue que vous m’avez informé de votre intention de porter plainte contre moi, je vous invite à quitte ma demeure, car autrement on pourrait encore m’accuser d’interférence de justice. »

Il ajouta en conclusion.

« Après, n’oubliez pas une chose : quand on est dans un tribunal, on ne peut pas mentir. Vous confondez des fois la simple politesse et humanité avec de la faiblesse et compassion. »

Sœur Tokai est mise à la porte.
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MessagePosté le: Ven Jan 17, 2025 9:15 am    Sujet du message: Répondre en citant

Car vous trouvez que vous vous êtes bien comporté à mon égard...

Vous avez un sens de l’humour très développé..

On est en Place Publique ici...

Permettez donc que j'y reste...

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MessagePosté le: Ven Jan 17, 2025 9:15 am    Sujet du message: Répondre en citant

Car vous trouvez que vous vous êtes bien comporté à mon égard...

Vous avez un sens de l’humour très développé..

On est en Place Publique ici...

Permettez donc que j'y reste...

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MessagePosté le: Lun Jan 20, 2025 3:56 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Mirant le regard carnassier de son ancien collègue...

Je comprends à la vue de votre rictus pourquoi vous vouliez que l'on échange sur tous ces sujets...

Je vais continuer mon tricot en attendant le tenue de votre procès pour incompétence...


Dans l’immensité austère d’un palais de marbre blanc, je m’installe, malgré tout, sur un banc moisi. Le contraste est saisissant. Les murs, hauts et majestueux, scintillent sous la lumière diffuse qui traverse les vitraux colorés. Chaque colonne est une œuvre d’art, sculptée avec une précision divine, mais ici, dans ce décor somptueux, c’est un banc délabré qui soutient mon poids.

Je m’y assois, enveloppée dans une vieille étole pour amortir le froid mordant du marbre et l’humidité insidieuse du bois pourri. Mes doigts, bien qu’endurcis par l’âge et les rhumatismes, s’activent avec une précision étonnante. Je tricote. Maille après maille, je tisse un fil d’histoire, une rébellion douce contre l’incongruité de ce lieu.

Le bruit des aiguilles, un cliquetis discret, se perd dans l’écho du palais vide. Parfois, des pas résonnent au loin, appartenant à une ombre indifférente ou à un sacristain pressé. Ils me regardent rarement. Une vieille femme tricotant sur un banc moisi n’a rien d’éclatant au milieu de cette opulence.

Mais pour moi, ce banc est un refuge, un espace où l’esprit divague. Il porte les traces du temps, tout comme moi. Les taches d’humidité, les craquements sous mon poids léger, ce sont des rappels d’une réalité qui refuse d’être polie par le marbre environnant.

Je tricote pour oublier. Ou peut-être pour me souvenir. Les motifs naissants sur la laine rappellent les étoiles que je regardais autrefois, quand l’ambition et les rêves illuminaient mes nuits. Aujourd’hui, il ne reste que ce fil, ce banc, et un murmure intérieur : même dans le dénuement, je crée encore.

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tokai



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MessagePosté le: Lun Jan 20, 2025 3:56 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Mirant le regard carnassier de son ancien collègue...

Je comprends à la vue de votre rictus pourquoi vous vouliez que l'on échange sur tous ces sujets...

Je vais continuer mon tricot en attendant le tenue de votre procès pour incompétence...


Dans l’immensité austère d’un palais de marbre blanc, je m’installe, malgré tout, sur un banc moisi. Le contraste est saisissant. Les murs, hauts et majestueux, scintillent sous la lumière diffuse qui traverse les vitraux colorés. Chaque colonne est une œuvre d’art, sculptée avec une précision divine, mais ici, dans ce décor somptueux, c’est un banc délabré qui soutient mon poids.

Je m’y assois, enveloppée dans une vieille étole pour amortir le froid mordant du marbre et l’humidité insidieuse du bois pourri. Mes doigts, bien qu’endurcis par l’âge et les rhumatismes, s’activent avec une précision étonnante. Je tricote. Maille après maille, je tisse un fil d’histoire, une rébellion douce contre l’incongruité de ce lieu.

Le bruit des aiguilles, un cliquetis discret, se perd dans l’écho du palais vide. Parfois, des pas résonnent au loin, appartenant à une ombre indifférente ou à un sacristain pressé. Ils me regardent rarement. Une vieille femme tricotant sur un banc moisi n’a rien d’éclatant au milieu de cette opulence.

Mais pour moi, ce banc est un refuge, un espace où l’esprit divague. Il porte les traces du temps, tout comme moi. Les taches d’humidité, les craquements sous mon poids léger, ce sont des rappels d’une réalité qui refuse d’être polie par le marbre environnant.

Je tricote pour oublier. Ou peut-être pour me souvenir. Les motifs naissants sur la laine rappellent les étoiles que je regardais autrefois, quand l’ambition et les rêves illuminaient mes nuits. Aujourd’hui, il ne reste que ce fil, ce banc, et un murmure intérieur : même dans le dénuement, je crée encore.

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