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L'Eglise Aristotelicienne Romaine The Roman and Aristotelic Church
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Adelene
Cardinal
Inscrit le: 08 Juil 2020
Messages: 2921
Localisation: Villa Catena
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 Posté le: Dim Déc 29, 2024 9:27 pm Sujet du message: [INFO] Présentation de l'Abbaye de Seclin |
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Présentation de l’Abbaye de Seclin
L'Abbaye de Seclin, située en Flandres, dans la Seigneurie de Seclin, est un monastère dédié à Saint Grégoire de Nazianze. Elle est l'abbaye mère de l'Ordre de Saint Grégoire. Fondée sur les ruines d'un ancien prieuré abandonné, l'abbaye de Seclin représente à la fois un lieu de mémoire et de prière, et un foyer spirituel majeur dans la région des Flandres ainsi que dans tous les royaumes aristotéliciens.
Origines et fondation
L'abbaye de Seclin est établie sur le site d'un prieuré en ruines, qui avait été fondé plusieurs siècles auparavant. Ce prieuré avait été créé par une communauté religieuse plus ancienne, sur les fondations d'une chapelle primitive. Cette chapelle, selon la tradition locale, aurait été érigée à l'endroit même où un ermite, ou un groupe d'ermites, s'était installé pour mener une vie de prière et de méditation.
Au début du XVe siècle, l'ancien prieuré, frappé par l'abandon et la dégradation, se trouve dans un état de ruine avancé.
En 1472, l’archevêque de Malines, Adelène de Kermabon, également Seigneur de Seclin, décide d’entreprendre des travaux de restauration pour transformer ce bâtiment abandonné en abbaye. Cette dernière est fondée autour de l'idée de restaurer et de perpétuer la mémoire de l’Ordre.
L'Ordre de Saint Grégoire de Nazianze
L'Ordre de Saint Grégoire est une communauté religieuse historique de fidèles aristotéliciens, fondée au bas Moyen Âge. Il tire son nom de Saint Grégoire de Nazianze, un théologien et Père de l'Église du IVe siècle, connu notamment pour ses écrits sur la théologie. Cet ordre, dont le siège originel se trouvait au monastère d'Argentat, en France, a traversé des périodes de grande prospérité, avant de sombrer dans le chaos et la désorganisation suite à un tragique incendie au milieu du XVe siècle. Après plusieurs années d'inactivité, due à la dispersion et à la disparition de l’ensemble de ses ressources, l'ordre renaît en 1472, avec un nouveau siège à l'abbaye de Seclin.
Fondation et Développement
L'Ordre de Saint Grégoire de Nazianze est né à une époque où la foi aristotélicienne s'impose progressivement comme l'une des grandes traditions spirituelles d'Occident, en particulier après les conciles qui solidifièrent l'orthodoxie religieuse. L'ordre a été fondé par un groupe de clercs fervents, désireux de concilier les enseignements aristotéliciens avec la vie monastique. Inspirés par la figure de Saint Grégoire, ces hommes cherchaient à approfondir la théologie et à établir une communauté de foi stricte, fidèle aux principes aristotéliciens.
Au début du XIVe siècle, l'Ordre connaît une première phase de prospérité sous l'égide de son abbaye-mère, situé à Argentat, une petite ville située dans le Périgord. Ce monastère devient un centre de savoir et de dévotion, rassemblant des fidèles et des moines aristotéliciens. Argentat devient rapidement un lieu de réflexion et d’éducation théologique, où les grands débats de l'époque sur l'âme humaine, les vertus et le libre arbitre sont au cœur de la vie communautaire.
L'Incendie de 1450 et le Déclin
La prospérité de l'Ordre prend fin en 1468, lorsqu'un incendie criminel dévastateur ravage le monastère d'Argentat. L'ensemble des bâtiments, des archives, et des biens précieux de l'Ordre, notamment ses livres sacrés, ses manuscrits théologiques, et ses reliques, sont détruits dans le sinistre. Les moines qui survivent à l'incendie sont dispersés, et l'Ordre, qui était jusque-là bien organisé, sombre dans le chaos. De nombreux membres de l'Ordre se réfugient dans des régions éloignées, tandis que d'autres se joignent à d'autres communautés ou vivent dans la clandestinité. L'absence de ressources et la perte des biens matériels entraînent la désorganisation de la communauté.
L'incendie d'Argentat marque un tournant majeur dans l'histoire de l'Ordre de Saint Grégoire de Nazianze. Après cet événement, l'Ordre demeure en sommeil pendant plusieurs années. Durant cette période, les quelques membres restants se trouvent éparpillés dans divers royaumes et pays, sans direction centrale, et leur foi et leurs activités sont largement désorganisées.
Renaissance de l'Ordre à l'Abbaye de Seclin
Il faut attendre plus de quatre ans pour que l'Ordre de Saint Grégoire de Nazianze commence à renaître de ses cendres. En 1472, après une longue période de reconstruction, un groupe de religieux décide de relancer l'Ordre, cette fois à l'abbaye de Seclin, un monastère situé dans les Flandres, qui devient son nouveau siège. L'abbaye de Seclin est choisie non seulement pour sa situation géographique, dans une province qui s’illustre parmi les plus aristotéliciennes du Royaume de France, mais aussi pour sa riche tradition spirituelle et son statut de centre religieux respecté.
La renaissance de l'Ordre à Seclin marque un tournant dans son histoire. L'abbaye devient rapidement un nouveau foyer de piété, de théologie et d’activité religieuse et spirituelle. Les membres se consacrent à la restauration des traditions anciennes de l'Ordre, tout en adaptant leurs pratiques aux réalités de l'époque. Ils reprennent les enseignements de Saint Grégoire de Nazianze, mais intègrent également des éléments nouveaux issus de l'évolution de la pensée aristotélicienne, influencée par la révolution du Renouveau de la Foy.
Sous la direction de son premier abbé, le cardinal Adelène de Kermabon, désigné Recteur le 9 juillet 1472, l'Ordre reprend progressivement son rôle de guide spirituel et théologique. Les vastes travaux de restauration et d’agrandissement de l’abbaye de Seclin se terminent six mois plus tard, fin décembre 1472, et dès le début de l’année 1473, les membres de l’Ordre prennent enfin possession des murs pour s’y installer.
Architecture
La chapelle primitive dédiée à Saint Grégoire de Nazianze, qui se trouvait à l'origine du site, était un petit bâtiment en pierre, austère mais harmonieux, qui a inspiré la construction de l'abbaye et notamment de l'église abbatiale sur le sol de laquelle on aperçoit encore quelques vestiges de la chapelle primitive.. Les bâtiments plus récents, érigés au XIIe siècle, suivent les principes de lignes simples et une architecture fonctionnelle. Le prieuré était également doté de vastes terres agricoles, ce qui lui permettait de subvenir à ses besoins.
L'abbaye de Seclin, bien qu'elle ait subi des transformations au fil des siècles, conserve encore des vestiges importants de son passé. Le plan du prieuré initial était de type cistercien, avec une église à trois nefs, un cloître central entouré de bâtiments monastiques, une grande salle capitulaire et un vaste réfectoire à l’étage duquel se trouvait un grand dortoir.
Au fil des siècles, certains bâtiments ont été partiellement démolis ou modifiés. Aujourd'hui, l’abbaye s’est enrichie des éléments restaurés présents dans le prieuré, auxquels se sont ajoutés une bibliothèque et un hospice, jouxtant le cloître, ainsi qu’une cour, à l’Est du complexe, où se situe la nouvelle entrée. L’abbaye s’est également dotée de jardins modernes, clôturés, qui permettent une autonomie aux membres de la communauté, tant sur un plan alimentaire que médicinal.
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Son Éminence Adelène de Kermabon - Cardinal de Saint Nicomaque de l'Esquilin - Archevêque de Bordeaux
Dernière édition par Adelene le Lun Déc 30, 2024 3:13 am; édité 8 fois |
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Adelene
Cardinal
Inscrit le: 08 Juil 2020
Messages: 2921
Localisation: Villa Catena
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| Posté le: Lun Fév 17, 2025 9:27 am Sujet du message: |
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| Citation: | PERSONNEL DE L'ABBAYE
Vous pourriez être amenés à les croiser...
Frère Escabèche
Portier, sacristain
Il viendra ouvrir lorsque la cloche sonnera.
Mais il faudra s'armer de patience.
Frère Escabèche n'a plus d'âge.
Il est usé jusqu'à l'os, mais a juré de finir ses jours en travaillant.
Et même s'il avance aussi vite qu'un escargot sec, il ne s'arrête jamais.
Frère Vassiliev Nijinski, dict le Mortier
Cuisinier, responsable des latrines
Originaire de l'Est, il en porte les stigmates.
Il ne parle pas, ou très peu. Seulement en grommelots.
Il semble toujours contrarié. D'ailleurs il l'est.
Sa cuisine est infecte, mais il ne s'agirait pas de le lui dire.
Mieux vaut ne pas le croiser de nuit au détour d'un couloir.
Frère Fiacre
Bibliothécaire, copiste
Après une carrière avorté de troubadour en Provence, il s'est reconverti.
Désormais il ne quitte plus le scriptorium.
Il copie du matin au soir, tout ce qui lui passe sous la main.
Et à ses heures perdues, discrètement, il compose de la poésie profane.
Les novices
Ils sont jeunes, ils sont gentils et ils chantent bien.
Ils auraient sans doute aspiré à une autre carrière, mais les voici novices.
Promis à servir le Seigneur sans relâche.
Ils vivent leurs dernières années d'insouciance.
Et quand ils le peuvent, ils jouent au dringuet derrière l'abbatiale.
On raconte que parfois ils font le mur.
Une nuit, on en a retrouvé deux, ivres morts dans la taverne du bourg.
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Son Éminence Adelène de Kermabon - Cardinal de Saint Nicomaque de l'Esquilin - Archevêque de Bordeaux |
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