L'Eglise Aristotelicienne Romaine The Roman and Aristotelic Church

[Ahslinn]

Lynn suit l'avancement de la cérémonie avec un sourire, pour la nouvelle Primat qu'elle a eu le privilège de servir et d'être aussi enseigner par elle et les autres professeurs , elle le mérite amplement. Félicitations, Murmura t-elle ravis, en l'applaudissant joyeusement !

[Miange]

Mi-Ange se leva pour applaudir la nouvelle Primat de France.
- Viva !

Et bien, lui qui passait là, "presque par hasard", ne s'attendait pas à vivre un tel moment si beau et si intense.

[Melo03]

Fauteuil, mitre et bague... Le tout décorait Melo comme jamais ! Elle se sentit ... pas belle non, minuscule à vrai dire. Surtout que la mitre lui tombait régulièrement sur les yeux et que l'anneau tournoyait malgré la mousse.
Elle tenta de faire bonne figure : sourire figé, gêné et dos bien droit.

Une fois que les applaudissements tarirent, elle se leva bing la mitre tomba sur ses yeux, hop elle la redressa.
Melo alla vers Laodin, Tamano et Clovis, sincèrement touchée.

Merci à vous ! C'était une magnifique intronisation !

Puis parce que restait immobile lui était difficile, elle alla au devant des gens.

Miange ! Quelle surprise ! Je ne m'attendais pas à trouver quelqu'un de Montpelliers par ici mais c'est un plaisir.

C'était sincère. Son passage en Provence lui avait paru si rapide.
Hop ! Remontage de mitre.

J'ai bien reçu votre courrier. J'espère que l'université vous comblera. Et surtout, n'hésitez pas à m'écrire si vous avez la moindre question.

Puis, elle se faufila jusqu'à Cyphus, Ahslinn et Sarah.

Par le Très Haut, le séminaire est venu au complet ? Je suis étonnée que vous n'ayez pas forcé vos élèves à venir. Elle pouffa, sa tête se pencha en avant et hop la mitre lui tomba dans les mains, décoiffant ses cheveux.

Quelle poisse ! Je vais dire à Laodin de m'en trouver une plus petite ! Vous me voyez faire un baptême et paf ! la mitre qui assomme le petit !

Rien que d'y penser, Melo frissonna.
Près de Cyphus, Oredon était présent. La Primat ne le connaissait pas, s'excusa, de crainte qu'il croit vraiment que cela arriverait.

Navrée, évidemment je ferai tout pour que personne ne soit assommer durant mes baptêmes !

Mitre sous le bras, elle se rendit auprès d'Huggon, Casaroli et Peris.

Mes Frères ! J'espère que vous avez aimé la cérémonie ? Etait-ce votre première ?

Lilyena était présente aussi, discrete mais bien là. Melo la serra dans ses bras, sachant combien sa présence en ces lieux était exceptionnel.

Ravie que tu sois là, ma Sœur. Je suis touchée que tu ai fait le déplacement.

Melo avait gardé les pontes pour la fin. Devant Pie et Adelene, elle s'inclina.

Vos Eminences, vos présences nous honorent, m'honorent.

Elle ne savait pas trop quoi dire d'autre. En fait... elle ne pensait qu'à boire ! De l'eau hein !
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[Cyphus]

En voyant Melo s'adresser à Oredon, Cyphus en profite:
—Je vous présente Frère Oredon, licencié de théologie et Chancelier du Diocèse de Poitiers.
Puis :
—Félicitations, Monseigneur, pour votre Primauté.
Il sourit et s'incline.
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[Miange]

Le visage de MiAnge s'illumina aux mots très touchants de Melo.
Il la gratifia humblement.
Mercé à vous d'être là, votre soutien a toujours été intense et bienveillant.
Encore félicitations à vos pour cette haute fonction. Et... oui, je n'hésiterais pas !
Un sourire franc et sincère se lisait sur son visage.

[Laodin]

-----Laodin n'avait pas été déçu de la réaction du public. Les paumes s'étaient entrechoquées, les félicitations prononcées de vive voix ; Melo, leur guide du moment, avait été célébrée comme il se devait, aussi bien pendant la cérémonie qu'après. Tout le monde avait fini par se lever pour échanger quelques mots avec elle, ou bien c'était elle qui était venue les voir de sa bonhomie coutumière. Malheureusement, on ne pouvait pas en dire autant de son élégance alors qu'elle bataillait depuis un petit moment avec sa mitre, sans cesse tombée de sa chevelure aux couleurs de l'automne.

------ Ah ! Eh bien alors, cela ne tient pas ? fit Laodin en s'approchant d'elle à son tour. C'était ce que je craignais, certains Primats devaient vraiment avoir la grosse tête... Peut-être qu'en ajoutant une lanière sous le menton, cela irait... Ou alors je devrais faire commander une plus petite mitre, un genre de mitraillette...

-----En observant ses déplacements de part et d'autre, allant de diacres en cardinaux, il s'aperçut assez vite que Melo semblait avoir soif, ce qui se comprenait au vu de la chaleur et de la lourdeur de la cérémonie. Il prit l'initiative de la rafraîchir en s'adressant à un garde situé près de l'entrée :

------ Euh... Une coupe d'eau pour la Primat !

------ Une coupe d'eau pour la Primat ! répéta-t-il en se retournant.

------ Une coupe d'eau pour la Primat ! fit aussi un autre garde vers l'arrière.

------ Une coupe d'eau pour la Primat ! entendit-on plus loin.

------ Une coupe d'eau pour la Primat ! crut-on comprendre dans un angle mort.

------ Une coupe d'eau pour la Primat !...

-----L'information remonta ainsi jusqu'en haut des appartements primatiaux, où une domestique s'affairait en ce moment à faire le tri entre les bouteilles d'alcool et les lotions capillaires. Il lui fallut donc assez peu de temps pour mettre la main sur une carafe accompagnée d'une coupe en argent, trésors que l'on avait de toute évidence exposés à la vue de tous pour se donner bonne conscience. Le chemin inverse débuta peu de temps après, pour une durée d'environ douze minutes et cinquante-six secondes :

------ La coupe d'eau pour la Primat !

------ La coupe d'eau pour la Primat !

------ La coupe d'eau pour la Primat !

------ La coupe d'eau pour la Primat !

------ La coupe d'eau pour la Primat ! dit enfin le premier garde en lui tendant celle-ci.

------ Merci ! Vous passerez le bonjour de ma part à Dame Bérénice !

------ Vous passerez le bonjour de ma part à Dame Bérénice ! reprit l'autre d'une voix impérieuse.

------ Vous passerez le bonjour de ma part à Dame Bérénice !

------ Vous passerez le bonjour de ma part à Dame Bérénice !

------ Vous passerez le bonjour de ma part à Dame Bérénice !

------ Vous passerez le bonjour de ma part à Dame Bérénice !...

-----Les félicitations et mondanités diverses se poursuivirent, toujours guidées par la vedette du jour qui avait à cœur de rester au plus près des gens. Pendant ce temps, Laodin prenait des notes dans son coin, traçant les dimensions de la future mitre. Cela aurait certes été plus facile si Melo avait pu servir comme point de référence, mais assez de requêtes ces prochains jours la verraient se référer à elle, tête pensante d'une primatie qui se satisferait d'une cheffe à défaut d'un couvre-chef...

------ Monseigneur, Dame Bérénice demande pourquoi elle devrait se passer le bonjour à soi-même... Elle dit qu'elle en a assez d'être prise pour une imbécile...
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[Melo03]

ORDINATION SACERDOTALE D'ANTOINE DE VAUCANSON

Si on lui avait dit, il y a quelques années... jamais elle ne l'aurait cru.
En se préparant, elle repensait à la première fois où elle avait rencontré Antoine. Dans un salon, sous l'oeil discret mais attentif d'une chaperonne. Leur but était de se découvrir, de voir si leur entente pouvait évoluer vers davantage.
Ils avaient parlé, ris même. Leur complicité n'avait fait aucun doute... et pourtant, des années plus tard, les voilà tous les deux prêtres.
Antoine était pourtant un bel homme. Melo plutôt une belle femme. Ils avaient tous les deux connus l'amour, la folie, la perte... Et les voilà en ce lieu. Melo Primat et Antoine futur prêtre.

Rencontrerait-elle les enfants d'Antoine ? Ils devaient être grands à présent.

Daidara était-elle arrivée ? Et Antoine ?

Melo mit sa mitre, la cala autant qu'elle le pouvait sur ses cheveux sauvages et sortit pour aller accueillir les fidèles aux portes de l'église.


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[Daidara]

Non point en retard, l'évêque du Limousin s'étaoit faite guider jusqu'au lieu dit.
C'est fou comme on arrivait plus facilement à l'heure quand la voie était montrée.
Elle ne connaissait pas l'honoré du jour mais avait hâte de le rencontrer.
Entrant dans le lieu saint, le bout des doigts fut trempé dans le benitier avant de se signer.
Puis Daidara se dirigeat vers Melo, sourire aux lévres.

- Votre Excellence bonjour. Comment vous portez-vous?
Tenez vous le coup sous la charge?
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[Melo03]

Tenait-elle sur le cou ?

Mon cou tient ! Même si sincèrement... cette charge est lourde ! Bien trop non ? Une simple tiare comme une duchesse, c'est bien plus pratique, et un brin plus discret, non ?

Melo leva les yeux au ciel, blasée, sans se rendre compte qu'elle avait un mot à la question de Daidara. C'est que la mitre lui prenait le chou, voyez-vous ? Laodin avait déjà résolu le problème de glissade intempestive sur ses cheveux mais il n'est restait pas moins que le poids et l'encombrement lui prenait la tête...

Ses yeux fouillèrent la foule.

Antoine n'est pas encore arrivé mais je gage que cela ne tardera pas... Savez-vous qu'il a été question de mariage entre nous à une époque ? Lointaine !

Oui, elle faisait durer le suspense en n'en disant pas plus ! la vilaine !
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[Laodin]

-----Il revenait à peine de cure, ne savait presque rien de la cérémonie à venir, mais il serait là quand même : en toute discrétion, Laodin alla poser son séant sur un banc éloigné de la Sainte-Chapelle, curieux d'en apprendre plus sur le futur prêtre. Celui-ci aurait la chance presque unique d'être ordonné par rien de moins que l'actuelle Primat de France et celle l'ayant précédée, Melo et Daidara, différentes par la couleur de cheveux mais semblables par la compétence et la volonté. Il n'y avait plus qu'à espérer que les habits dont il serait normalement doté tiendraient aussi bien que la mitre de Melo, enfin stable à force d'ajustements hasardeux et de bricolages improvisés.
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[Ines..]

Antoine de Vaucanson. Ce nom lui disait quelque chose, mais elle ne savait ni quoi, ni quand. À un moment donné, Inès avait dû lire ce nom, sur quelque feuillet, ou dans quelque annonce — qui savait où, ni comment… Mais en le relisant une fois de plus à l’entrée de la chapelle, sa curiosité ne tarda pas à être satisfaite lorsqu’elle se décida à pénétrer dans ce lieu saint en tant que simple spectatrice. Ce n’était pas la première ordination à laquelle elle assistait ; elle gardait encore dans son esprit, avec une joie fervente, le souvenir de l’ordination de son frère. Elle savait combien ce moment était précieux pour celui qui choisissait de se mettre au service des autres, et bien souvent, seules les familles des ordinands étaient présentes à une telle cérémonie. Elle jugea donc pertinent de manifester son soutien, tout en demeurant, par prudence, en retrait, sans chercher à attirer l’attention. Elle reconnut d’ailleurs, avec joie, plusieurs visages déjà présents pour cette célébration : là se trouvaient Melo, Daidara et Laodin — des personnes remarquables, au sens du service de l’Église et de la communauté peu commun — qu’elle irait saluer dès que l’occasion s’y prêterait.
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S.A.R. Inès Álvarez de Toledo Josselinière
Préfet des Collèges Héraldiques Pontificaux
Préfet de la Cour Pontificale de S.S. Sixtus

[Antoine..]

Le jour s'était levé comme un lent voile tiré sur les songes d'Antoine. Le cloître encore figé dans les dernière brumes de la nuit offrant à ses pierres humides un effet moiré, presque sacré. Le Vaucanson, vêtu de laine sobre, le visage éteint de tout orgueil, avançant d'un pas mesuré, tel un homme que le tumulte ne peut plus esquinter. A ses tempes, l'aube d'un renoncement, et en Lui, le silence d'un consentement antique.

Avant d'entrer au sein de la Chapelle, il s'était longuement purifié. Non pas pour se laver la chair, mais pour dépouiller toute prétention. Ses mains, qu'il avait jointes sans hâte, sentaient le bois et la cendre. Chaque geste pesait ses résolutions, ses décisions, ses choix, qui aujourd'hui le conduise à abolir une fin de vie malheureuse.

Lorsqu'il franchit le seuil de la nef, son regard n'osait même pas s'aventurer en dehors du champ du droit-devant. Il ne cherchait pas l'effet ni la grâce. Il saluait d'un signe très bref, d'une inclinaison de la tête, non pas par froideur, mais par cette réserve que garde l'âme déjà promise. Antoine s'approche de Melo, devant qui il s'incline un peu plus, le corps presque à terre, comme si le marbre eût pu recueillir son dernier doute.

Pas de larmes, pas de tremblements. Son coeur, semblable à une pierre chaude, offrait une paix qui venait d'un ailleurs qu'il n'avait encore foulé. Alors il demeure devant elle, résolu et prêt.


Bonjour à vous Monseigneur.
Pardonnez mon retard, je suis prêt.

A quelques pas derrière Antoine, qui est tout de blanc vêtu, deux petites silhouettes se sont assises sur un banc. Un enfant d'environ six ans et une petite fille de trois ans. Il va sans dire qu'il pourrait s'agir de ses enfants.
Le garçon du haut de son âge, portait dans le regard l'étrange gravité que porte son père à chaque instant. Ses cheveux, d'un brun charbonne presque noir, tombaient en mèches épaisses sur son front bombé, docile comme un ange. A côté de lui, en contracte absolu, la petite d'une beauté frêle, une délicatesse qui semblait s'altérer dès les premières brises hivernales. Sa chevelure châtain, fine comme du duvet, formait autour de sa tête une auréole pâle, souvent emmêlée. Elle avait des joues rondes, couleur lait tiède et deux yeux d'un bleu limpide et naïf, comme les ciels d'un fin de printemps.

Et de saluer naturellement Daidara, l'Evêque de Montélimar et in fine l'Altesse Royale, qu'il ne connaissait pas réellement.

Bonjour à vous, recevez mes respects qui que vous soyez.

Il se tourne vers Melo.

Je n'ai pas invité de famille de mon côté. Je n'ai pas su qui convier.

(Hrp : Mes excuses, JD sort de l'Hopital, convalescence etc. Je suis prêt pour the RP )

[Melo03]

Laodin s'installa, silencieux, c'était presque suspect ! Elle lui adressa un sourire.
Puis vint... Ines ?? Melo en écarquilla les yeux. Vu qu'Antoine était en retard, elle profita pour s'incliner devant elle en signe de respect. Punaise c'était quoi son titre : Grâce ? Altesse ? La Primat détestait se tromper mais en même temps elle ne faisait aucun effort pour les retenir.

Nous sommes enchantées de vous voir en ces lieux, c'est un plaisir.

Voilà hop pas de titre ! problem solved !

Et Antoine arriva enfin. Toujours aussi beau, droit, grand. L'éclat qui régnait autrefois dans ses yeux semblaient avoir disparu. Pourquoi ? La rousse aurait bien été curieuse si elle avait pu.
Derrière trottait deux enfants. Melo les regarda avec curiosité. Dire qu'elle aurait pu finir belle-mère...

Pas de soucis, si vous n'attendez personne, nous commencerons donc.

Elle se tourna vers l'autel, au côté de Daidara et s'inclina respectueusement.

Le Très Haut nous accueille dans sa demeure, merci à Lui de sa bonté !

Ensuite elle se tourna vers Antoine et reprit :

Quand j'ai moi-même reçu mon sacerdoce, Monseigneur Laodin a comparé cette cérémonie à un mariage. Pas un mariage entre un homme et une femme, mais un mariage entre le Très Haut et moi-même.
Je le savais, on nous l'avait dit et répété lors de la Licence notamment et malgré tout... cela prend sens quand on le vit.
L'on passe un anneau au doigt, l'on reçoit des vœux, l'on en donne, les fidèles nous acclame... Tout ressemble à un mariage...

Elle ferma un instant les yeux pour se remémorer son propre mariage et imagina qu'Antoine revivait probablement un peu le sien aussi. Ils se comprenaient.

Et après ce jour, vous verrez qu'il y aura de nombreuses ressemblances avec le mariage : vous allez parfois l'aimer au delà de toute espérance ou vous énerver après lui. Mais surtout vous sentirez sa présence, vous vous sentirez soutenu dans tous les moments de votre vie...

Un silence...

Sauf qu'il y a des différences majeures... Par exemple, le soir, au lit, vous serez seul ou encore Quand vous serez triste, aucun bras ne viendra vous enlacer de leur chaleur... Tout est une affaire de Foy avec le Seigneur. Ce sera un enveloppement spirituel qui vous attend... et ce ne sera pas toujours facile.

Melo sourit à Antoine et écarta les bras pour désigner la chapelle.

Mais il faut vous souvenir que vous êtes entourés malgré tout ! Vos Frères et Sœurs sont là pour vous soutenir, vous accompagner. Le Très Haut a créé une communauté, une famille et c'est une telle bénédiction ! N'oubliez jamais que vous ne serez jamais seul !

L'oublier, s'oublier, oublier les autres, commettre des fautes, des pêchés, c'est humain et le Très Haut est là pour nous aider. C'est pourquoi nous pouvons tous ensemble, réciter le confiteo qui nous rapproche de Lui.

[Daidara]

Et voici que les protagonistes étaient arrivés.
Les protagonistes, et plus encore. Ayant salué chacun d'un léger sourire, Daidara suivit Melo qui lançait la cérémonie, elle avait écouté ses mots avec solennelitée.
Pour le coup, elle-même avait detesté son premier mariage et celui qu'elle entretenait avec le Tout-Puissant actuellement la rendait tout à fait heureuse.
La demande de pardon récitée, Melo lui laissa place et elle s'adressa directement au futur ordonné.

- Frére Antoine, vous vous apprétez ce jour à prendre un grand engagement. Un engagement pour vous même, mais également pour notre communautée.

Devenir prêtre, c’est plus qu’enseigner ou accompagner — c’est se faire le témoin vivant de la parole du Très-Haut, le berger vigilant qui veille sur les âmes confiées à sa garde.
C’est tendre la main aux égarés, consoler les affligés, bénir les unions, prier pour les mourants, célébrer la vie et affronter les ténèbres avec la lumière de la foi.
Mais avant de recevoir cette mission, il est juste que vous proclamiez haut et fort votre foi devant l’Église toute entière, une foi que vous avez choisie librement, que vous avez cultivée patiemment, et qui sera désormais votre colonne et votre clef.

Puis s'adressant à l'assemblée.

- Recitons ainsi, avec lui, le Credo.

Je crois en Dieu, le Très-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
le fils de Nicomaque et de Phaetis,
envoyé pour enseigner la sagesse
et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyre pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Très-Haut.

Je crois en l'Action Divine ;
En la Sainte Église Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible ;
En la communion des Saints ;
En la rémission des péchés
En la Vie Éternelle.

Amen

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[Antoine..]

Et son regard s'installe sur Melo de Montracol, il se laisse porter par les paroles de la Primat de France, après un petit regard par dessus son épaule, un espèce de clin d'oeil vers ses deux petits.

Et je vous crois parole Monseigneur..

A ces mots, il joint les mains en signe de prière, contre son torse, le bout de ses digitales allant en direction du cieux, du plafond de la Sainte Chapelle. Il s'interdit de parler quelques instants, quelques petitimes secondes. Une inspiration avant de se livrer au confiteo et de parler ainsi :

Je confesse à Dieu Tout-Puissant, à tous les saints, et à vous aussi, mes amis, parce que j'ai beaucoup péché, en pensée, en parole, en action.

Je supplie tous les Saints, et vous, mes amis, de prier le Créateur pour moi. Que le Très-Haut nous accorde le pardon, l'absolution et la rémission de tous nos péchés.

Il rouvre les yeux qu'il venait de clore. Son attention est dirigée maintenant par Daidara, buvant ses paroles qu'il imprime autant en son for intérieur que dans son esprit. Que chaque mot devienne une écriture indélébile et fasse de lui un honorable serviteur de l'Eglise.

Il joint ses mains une nouvelle fois, et se prête au Credo qu'il en même temps, le timbre de voix baissé, ses lèvres s'agitent légèrement, la respiration adaptée à chaque vers du Credo.

Je crois en Dieu, le Très-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
le fils de Nicomaque et de Phaetis,
envoyé pour enseigner la sagesse
et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyre pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Très-Haut.

Je crois en l'Action Divine ;
En la Sainte Église Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible ;
En la communion des Saints ;
En la rémission des péchés
En la Vie Éternelle.


Et signe la fin du Credo d'un aternam: Amen.