L'Eglise Aristotelicienne Romaine The Roman and Aristotelic Church

[Julien Offray]

Pardonnez mon impudence mais je n'ai pas encore lu le chapitre "comment reconnaître un clerc au premier coup d'oeil", j'ai un peu trainé sur "comment déterminer la couleur des jupons d'une Comtesse par la seule force du raisonnement dialectique" , question de goût.
Pour la dialectique, j'entend, cela va de soi.

Quand on aura fini de se marrer, pourra-t-on reprendre le fil du débat ?

[Motarde d'Ascalon]

Je vous en prie messire, terminez avant que ma patience ne sois epuisé et que votre insolence vous conduise a la porte de Rome
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[Julien Offray]

Il me semble que j'ai dit ce que j'avais à dire, à savoir que cette Hagiographie accuse à tort les Cathares, que l'entêtement de l'Eglise à le nier m'incite à penser que cette "erreur" n'en était pas une, que votre tentative de travestir en haine une juste indignation est habile mais que personne n'est dupe.

Cela vous inspire ?

[Zabouvski]

[MmePouyss]

Madame Pouyss avait été quelque peu calmée par la vision d'horreur de ce que l'on pouvait appeler le visage de Lorgol faute de mieux. Mais ce qu'elle supportait encore moins, c'est le comportement de la préfète des vidames. Elle se tourna vers son prélat de voisin et lui dit:

"Hé, gueule d'amour! C'est comme çà qu'vous r'cevez vos fidèles à Rome? Vous commencez à leur montrer vos tronches de pain d'épice et vous envoyez vos clébards leur mordre les mollets? Hé bé, çà fait rêver..."

Puis, se tournant vers Motarde:

"Non mais çà va pas, la grognasse??? Ch'ais pas qui t'es mais tu vas t'calmer tout d'suite! Tu t'prends pour qui à gueuler comme çà sur tout l'monde? L'procureur et les aut' loustics, y z'ont fait un long voyage pour v'nir donner honnêt'ment leur avis. C'est réglo, moi j'trouve. Par contre, c'qu'est moins réglo, c'est d'enfeindre toutes les règles d'l'hospitalité en crachant sur l'Languedoc et ses habitants. Si t'es pas contente d'y vivre, t'as qu'à t'casser. Ch'uis sûre qu'les Languedo... trucs, y s'raient bien contents d'te voir décarrer d'chez eux!

Et pour c'texte, si l'Eglise, elle pense qu'elle va faire gober qu'le Norv, c'était qu'une pauv' victime, elle peut toujours croire aux miracles! (zut, c'est vrai, elle y croit...) Les Normands, y s'le sont bouffés, et les Languedo-trucs pareil. A chaqu'fois, c'était l'même topo. Ca cramait d'partout, y'avait du sang et d'la peur. Si c'est çà l'Eglise qu'vous voulez, si c'est çà l'Dieu qu'vous vénérez, et ben moi, j'rend mon tablier."

Alors, madame Pouyss prit son certificat de baptême, le souleva sous le nez de la préfète... et le déchira violemment avant de lui en envoyer les morceaux dans la figure.

"Et maint'nant, tu fais quoi, la grosse?"
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[Julien Offray]

Quel est le rapport avec l'hérésie, dans le contexte ?
Vous voyez des Cathares, des Phookaïstes, ou n'importe quoi d'autre ici ?

Il me semble justement que les Cathares n'ont pas fait le déplacement, c'est la raison pour laquelle je me suis moi même chargé de les représenter.

Dois-je subir l'anathème par sympathie ?
Remarquez ça serez nouveau comme concept...

[Julien Offray]

Julien venait de répondre à Zabouvski quand il entendu la voix si douce de cette chère Madame Pouyss.

Il resta un moment coi, le temps d'apprécier le côté délicieusement comique de la situation.

Il se risqua cependant à un timide :

Pas mieux

[Motarde d'Ascalon]

Motarde regarda impassible le comportement moitier hysterique de la bonnefemme qui venait de geuler comme un putois melant son arrogance de vulgarité et d'une halene de foque qui faillit la faire tomber. Pour cloturer, elle dechira son certificat de bapteme sous son nez. Motarde soupira et fit signe a la garde:

Garde, mettez moi ca au cachot histoire qu'elle prenne un peu l'air.

Elle n'avait pas a se justifier de ses actes devant elle, si elle avait des compte a rendre elle les rendrai a qui de droit. en attendant cette derniere meritait le cachot ne serait ce que pour son insolance envers un dignitaire, ne lui en deplaise.

Ni une ni deux, quatre gardes, hallebarde menacante intimere a la megere de les suivre sans autre forme de proces, celui ci viendrai ulterieurement.
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[silec]

Un pigeon arriva à Rome avec un message à sa patte. Une fois posé le pigeon detache de son bec le parchemin.

[Julien Offray]

Visiblement Motarde n'avait pas le même humour que Julien, ce qui finalement n'était pas étonnant.

Il regarda les gardes arriver, et ne put s'empêcher de leur lancer une petite remarque sur un ton ironique :

Ah ! Vous voilà ! Vous allez peut être enfin pouvoir m'indiquer la place d'Aristote !

Il se tourna ensuite vers Motadre, dont l'air impassible contrastait beaucoup trop avec son enervement de tout à l'heure pour que Julien puisse le considérer sincère, et prit l'air le plus faussement compatissant et conciliant possible :

Dites....il ne se risqua pas à hasarder un titre, sachant la dame très pointilleuse sur l'etiquette
Bien que vous me semblez être plus apte à vous faire comprendre par vos signes que par vos mots, pourriez vous m'exprimer votre réaction quant à ce que j'ai évoqué avant l'intervention truculente de notre amie commune ?


EDIT : HRP retiré, la patience est une vertu, l'autogestion et la retenue une autre. Je ne suis pas sur d'être vertueux bien longtemps

[Zabouvski]

L'abbé Zabouvski soupira un peu après que Motarde ait reconduit Madame Pouyss au cachot, rien de moins. L'abbé fut abasourdi par sa réaction, notament par le fait qu'elle ait déchirée son certificat de baptême devant la préfète­. Malgré qu'il ait été curé de Ventadour, l'abbé Zabouvski n'avait pas connu la mère du défunt cardinal. C'était monseigneur Griffes qui l'avait baptisée...

Éventuellement, Zabou laissa ses pensées et se retourna vers celui qui, visiblement, était cathare.

Vous, retournez déblatérer vos âneries chez vous, c'est ce que je vous conseille...
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Archevêque de Bourges & Seigneur d'Aize

[Motarde d'Ascalon]

Le prefet regarda les gardes emmener la megere et reporta son attention sur le procureur:

Non messire, tout comme tous je suis venu emetre mon vote, ceci est fait le debat pour ma part est clos, le dialogue steril. Faites ce que vous avez a faire, je ferai moi ce que j'ai a faire.
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[MmePouyss]

Pendant que les gardes l'emmenaient, la "mégère" eut le temps de lâcher à la volée:

"Qui m'aime me suive!"
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[Julien Offray]

Ayant pris connaissance du conseil éclairé de Zabouvski, Julien se fendit d'une petite courbette et se sentit obligé de lui rendre la politesse d'un ton obséquieux :


Je vous remercie de votre conseil éclairé mon père !

Oui, car désormais, et pour se prémunir d'une autre odieuse erreur, Julien appelerait tout le monde en ce lieu "mon père".

En revanche, mon père, pardonnez moi de ma sottise, mais sachez le, mon père, je n'ai pas de quoi vous éclairer à mon tour, mon père.

Je peux éventuellement, mon père, vous proposer de changer de religion...
En l'état actuel des choses c'est ce qu'il y a de mieux à faire.... mon père !

[Deny]