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L'Eglise Aristotelicienne Romaine The Roman and Aristotelic Church
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Message |
Tomos de Murten
Inscrit le: 16 Avr 2008
Messages: 9
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 Posté le: Mer Avr 16, 2008 5:33 pm Sujet du message: [Demande] De la situation en Helvétie |
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| Citation: | Respectables membres de la Curie,
mon nom est Tomos, membre du Parlement d'Helvétie. Je viens à vous pour demander à la Curie conseil et avis sur les conflits en cours à Genève.
Comme vous le savez sûrement, il y a de cela près de 6 jours déjà, monseigneur Lorgol, membre de votre éminente et très sainte Institution, a déclaré au peuple helvète et aux croisés massés devant Genève que la croisade contre les sicaires maudits du Lion de Juda était levée. Le Conseil de la Confédération helvétique et le camerlingue Guillaume de Lorgol n'avait pas réussi de trouver un terrain d'entente.
À la grande surprise de nous helvètes, le lendemain, les croisés sous le commandement du camerlingue ont pris d'assaut les remparts de Genève sans aucune explication quelconque. De violent combats font rage présentement dans le sud de l'Helvétie, et le sang coule à flots.
Je suis venez ici car mon peuple est perdu, désorienté et ne sait plus s'il doit encore avoir foi en l'Église qu'il perçoit comme le meutrier de nombreux et nombreuses braves Helvètes. Je suis venu savoir ce que dit la Curie, afin de savoir quoi répondre à mes frères et soeurs, car nous sommes maintenus dans l'ignorance des plus complètes à la fois par les croisés et à la fois par nos politiciens.
J'en implore donc à l'assemblée des cardinaux de la Sainte Église de bien vouloir me transmettre son avis sur le conflit, à savoir si elle se porte pour ou contre. Dans le premier cas, je souhaiterais de tout coeur que Rome ordonne la cessation des combats: dans le dernier cas, je demanderais à vous cardinaux de faire savoir vos conditions pour la paix. Et dans tous deux des possibilités, je demanderais à la Curie de me faire parvenir ses motivations.
Nous ne souhaitons plus que la paix.
Signé en ce 16 avril de l'an de grâce 1456,
à Berne, capitale de la Confédération helvétique.
Que le Très-Haut vous bénisse tous,
Tomos
Parlementaire helvète |
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frère roger
Inscrit le: 14 Juin 2006
Messages: 7487
Localisation: Recteur Cistercien, abbé de Noirlac en Berry, Préfet Romain du Saint Office & de la Nonciature
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| Posté le: Mer Avr 16, 2008 5:46 pm Sujet du message: |
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la curie est Pour la croisade : De la croisade et de son absolue nécessité. Les conditions facilitrices pourraient être l'annulation inconditionnelle de la rupture unilatérale des concordats et traités nous liant symboliquement moyennant une modification future négociés avec la Nonciature Apostolique portant sur les clauses parlant du Saint Empire, l'arrêt total de toute propagande anti-cléricale, la reddition des autorités de la ville de genève, l'expulsion des lions de judas des forces armées confédérales/cantonales nous combattant, l'ouverture d'une trève, la mise en procés rapide et sans pitié de tous les fouteurs de troubles/autres hétérodoxes réformés/officiels qui appellent aux meutres du clergé, ... bref, arrêter de nous faire passer pour des impériaux désireux d'annexer vostre pays ou des cantons et comprendre qu'une action engendre souvent une réaction.
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EVEQUE IN PARTIBUS D'HELIOPOLIS |
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Tomos de Murten
Inscrit le: 16 Avr 2008
Messages: 9
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| Posté le: Mer Avr 16, 2008 6:42 pm Sujet du message: |
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| Citation: | Monseigneur Roger,
par rapport à la réponse que vous m'avez donné, je note le terme "conditions facilitrices". Les Helvètes ne se contenteront pas de "peut-êtres". Je veux la paix, mais pour avoir la paix, il va me falloir convaincre le peuple que vous n'êtes pas là pour brûler leurs maisons. J'ai encore à entrer en contact direct avec le Conseil confédéral, mais si cette situation devait se régler, alors ce serait parce que l'Église et le Conseil auront fait des concessions mutuelles.
Cardinal, il faut rassurer mon peuple par une voix autre que celles de Lorgol et de Ingerburge, qui n'ont plus aucune crédibilité aux yeux de la populace helvète. Le camerlingue n'a déjà pas respecté la levée de la croisade qu'il a lui-même prononcé: vous devez trouver un ou une autre pour parler à sa place.
Le peuple helvète a peur aussi, car il ne sait plus qui croire. Et malheureusement pour vous, et pour nous, et pour tous, ces fauteurs de trouble, comme vous dites, ont la voix qui résonne haut et fort. Le doute s'est installé dans l'esprit de mon peuple quant à vos bonnes intentions. Les Helvètes n'ont pas de raison de ne pas croire ces grandes gueules, alors ils les croient.
L'Église doit faire le premier pas, car aux yeux du petit peuple, c'est elle qui a attaqué Genève et c'est donc elle la responsable. Les négotiations en coulisses ne fonctionneront pas, car le Conseil est fort de la peur qu'amène l'ignorance.
Je demanderais donc à la Curie de débattre sur un, comment dire, "contrat de paix" par lequel les Saintes Armées s'engagent à respecter un cessez-le-feu si des conditions minimes sont atteintes par la Confédération. Pendant ce temps, je verrais ce que je pourrais faire du côté du Conseil.
Je veux la paix, mon père.
Signé en ce 16 avril de l'an de grâce 1456,
à Berne, capitale de la Confédération helvétique.
Que le Très-Haut vous bénisse tous,
Tomos
Parlementaire helvète |
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Ingeburge
Inscrit le: 30 Déc 2006
Messages: 9794
Localisation: L'alta città delle città reina
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| Posté le: Jeu Avr 17, 2008 1:21 am Sujet du message: |
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| Citation: | Sieur Tomus de Murten,
Pour commencer, sachez que j'apprécie à sa juste valeur votre geste envers la Curie. Vous désirez avoir une réponse de notre part, je vais donc tâcher de vous répondre du mieux que je le puis.
Je vous transmets en premier lieu le texte de mon allocution De principiis obsta. Vous y trouverez divers éléments de réponse sur l'attitude du Conseil confédéral à l'égard de la Sainte Eglise.
Nous avons toujours prôné le dialogue et ce, avant toute chose. Preuve en est que mes premiers courriers en direction des conseillers confédéraux datent du 17 mars. Je me suis également présentée le 24 mars au siège confédéral, je suis toujours dans l'entrée.
http://chrrserk.xooit.com/t1814-Arrivee-d-Ingeburge-Primat-du-SRING.htm
Comme vous l'a indiqué Frère Roger, nous sommes pour cette Croisade mais cette Croisade n'est en aucun cas orienté contre les Helvètes. C'est pour cela que je ne comprends pas pourquoi les Helvètes se battent contre nous, ils devraient au contraire se battre à notre côté.
Nous ne sommes pas des personnes belliqueuses, nous sommes pour la paix. Maintenant, quand on apprend que les autorités genevoises acceptent l'aide du Lion de Juda et nourissent ses membres, comprenez que nous sommes plus que dubitatifs quant à la bonne volonté et de Genève et de la Confédération.
Oh, je sais bien que je n'ai pas la moindre crédibilité, que je suis entourée d'une réputation sulfureuse mais il me coûte de voir les fidèles placés sous ma responsabilité se battre.
L'émissaire de la Primatie est Monseigneur Scarpia, Archevêque métropolitain de Tarentaise, bien connu des Helvètes. C'est un homme compétent et à l'écoute.
Mais sera-t-il écouté? La Confédération exige le retrait de nos troupes pour discuter mais n'offre aucune garantie tant sur le plan diplomatique, religieux, politque que militaire.
La Curie veut la paix mais comprenez que rien n'est fait en ce sens de la part de la Confédération.
Et que dire des cantons? Nous sommes tout disposés à discuter avec eux mais n'envoient-ils pas des armées sur Genève? Là aussi, c'est à ne rien n'y comprendre.
Qu'Aristote vous garde.
Son Eminence Ingeburge von Ahlefeldt-Oldenbourg,
Cardinal de la Très Sainte Eglise Aristotélicienne,
Primat du Sacrum Romanorum Imperium Nationis Germanicæ,
Secrétaire de la Congrégation des Saintes Armées.
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 Morte deux fois en trois jours, vise le triplé |
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Tomos de Murten
Inscrit le: 16 Avr 2008
Messages: 9
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| Posté le: Jeu Avr 17, 2008 4:42 am Sujet du message: |
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| Citation: | Monseigneur Ingerburge,
je vous remercie du fond du coeur de ces bribes de temps que vous m'avez consacré, sachant que votre horaire est très chargé dernièrement dû aux récents évènements. Vous ne m'apprenez que peu que je ne sais pas déjà. J'ai en effet déjà lu votre allocution et je me suis bien rendu compte que le Conseil confédéral vous laisse poirotter à Berne. Hélas, je m'aperçois cependant que le clergé a plus de temps à me consacrer que les politiciens de mon propre pays, moi-même étant un politicien (même si quelque peu auto-proclamé). Considérez comme un compliment le fait que je sois déçu.
Je l'ai dit à plusieurs reprises, en public et en privé: je suis pour la paix et le rétablissement des liens diplomatiques avec les Institutions de sa Sainteté. Et monseigneur, j'ai dit que les Helvètes ont perdu foi en vous et Lorgol, pas moi. Bien que cette croisade soit grandement exagérée vu les circonstances somme toutes assez minimes, je puis comprendre les motivations de l'Église. Mais, en toute logique, il faut avouer qu'elle en a fait tout un plat.
Hélas, force est de contaster que la légendaire diplomatie helvète fait honeur à sa réputation. Mais vous devez comprendre, le peuple helvète a peur, et il se tourne vers ces beaux parleurs qui amènent l'anarchie avec eux. Il faut faire acte de bonne foi devant le peuple, d'autant plus que les discussions ont à ce jour étées en coulisses. Un cessez-le-feu de quelques jours, le temps d'établir des bases de négociation solides, serait profitable à tous. Je crois que le maire de Genève, le dénommé Petitced, commence à douter des capacités des forces helvètes et à se fatiguer de l'aide du Lion. Il serait temps d'ouvrir le dialogue.
Messeigneurs, en mon humble opinion, il est grand temps de frapper un grand coup, pour la paix. Et je me tiens disposé à aider de mon mieux tous ceux qui partagent ce point de vue.
Signé en ce 16 avril de l'an de grâce 1456,
à Berne, capitale de la Confédération helvétique.
Que le Très-Haut vous bénisse tous,
Tomos
Parlementaire helvète |
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frère roger
Inscrit le: 14 Juin 2006
Messages: 7487
Localisation: Recteur Cistercien, abbé de Noirlac en Berry, Préfet Romain du Saint Office & de la Nonciature
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| Posté le: Jeu Avr 17, 2008 9:41 am Sujet du message: |
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| Citation: | Abbaye Cistercienne Saint-Arnvald de Noirlac
Duché du Berry, France
Chers nobles et dignitaires,
chers prélats et clercs,
chers grand-maitres et recteurs,
chers frères et soeurs,
Nous, Mgr. Frère Roger, Recteur de l'Ordre Cistercien et Premier Protonotaire Apostolique de la congrégation des affaires du siècle déclarons au nom du Conseil Supérieur Diplomatique de la Nonciature Romaine se qui suit :
La croisade contre les lionceaux de judas de notre chef le cardinal camerlingue Monseigneur Lorgol est soutenue par toute l'Eglise. Mais nous aurions pu l'éviter avec un peu plus de diplomatie et de coopération des autorités confédérales. Certes la paix est préférable à la guerre mais le mal est fait et désormais, les bonnes volontés doivent émerger si un apaisement est souhaité. Le canton de Murten vient de se déclarer neutre dans notre conflit avec la république libre léonine et le canton de Genéve, voilà un exemple à suivre. Ne vous trompez pas d'enemi. Laissez vos passions aux vestiaires et arrêtez de déverser vostre fiel sur nostre sainte eglise. Monseigneur Scarpia, Archevêque métropolitain de Tarentaise, est à la fois l'émissaire de la Primature et l'ambassadeur apostolique honoraire de la Nonciature pour l'Helvétie. Contactez le sans détour. Si vous rencontrez le besoin d'avoir à la curie un contact diplomatique, je vous convie à prendre plume avec le Père Aaron qui est le cardinal chancelier de la Nonciature Romaine et à ce titre, en charge de la diplomatie et de la politique concordataire de la Sainte Eglise. c'est par lui et le Conseil Supérieur Diplomatique de la Nonciature Romaine qu'aurait du se passer la re-négociation des concordats et traités nous liant à l'Helvétie plutôt que via une rupture unilatérale provocatrice et humiliante.
In Nomine Cistercium Mater Nostra, par la grâce d'Aristote et de Christos, puissent Foi et Raison nous guider et que Saint Arnvald le justicier, nous protége. salutations ludiques et bénédictions aristotéliciennes
Signé et scellé en ce 17 avril 1456, par moi, Monseigneur Frère Roger, au sein de l'Abbaye cistercienne St-Arnvald de Noirlac.
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EVEQUE IN PARTIBUS D'HELIOPOLIS |
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