L'Eglise Aristotelicienne Romaine The Roman and Aristotelic Church

[Kad]

Dimanche 19 avril 1456 – Basilique Saint Titus de Rome

Ainsi que chaque fin de semaine depuis l'élection de Monseigneur Otto Bismarck à la tête de la Primatie de France, une messe serait organisée dans la basilique Saint Titus. Celle de ce jour porterait sur les vocations. L'Eglise Aristotélicienne offrait de nombreuses possibilités. Ses Congrégations permettaient à chaque personne désireuse d'œuvrer pour sa gloire et ce de diverses manières : diplomates, prêtres, militaires, théologues, prêcheurs, investigateurs, économistes et négociateurs...

D'innombrables cierges illuminaient l'édifice. Quelques diacres s'en furent en diirection du clocher qui ne mit temps à déverser sa douce mélodie.

Déjà, les fidèles affluaient...

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[Arilan]

Une nouvelle fois Arilan était présent pour la messe dominicale qui se déroulait à Saint Titus. Otto lui avait demandé de participer à cette messe ci, il avait bien entendu accepté. Lorsque le son des cloches de la basilique se fit entendre Arilan était en chemin et arriva peu après dans le magnifique édifice religieux, il prit place parmi ses pairs et attendit, en se recueillant, le début de l'office.
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[M4DBORIS]

Le père M4DBORIS qui avait fait le déplacement se pressât pour arriver à l'heure à la basilique.

Quand le curé arrivât devant l'édifice, il fût stupéfait par la grandeur de la basilique. La cure de Sémur avait l'air d'une cabane à côté et c'était assez déboussolant pour le prêtre.

La magnificence de l'édifice ne pouvait pas laisser indifférent et tout athée qui passait devant ne pouvait être que convaincu de l'intérêt de se faire baptiser.
Le lieu Saint respirait la paix, l'amitié...le lieu Saint respirait les valeurs Aristotélicienne et nul ne pouvait passer à côté sans en sentir la puissance.

Le curé pénétrât dans la basilique et s'installât.
En attendant le début de l'office, le curé joignît les mains et fît une prière pour un ami qui venait d'être rappelé auprès du Très Haut...

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[Forth_With]

Il arrivait que le Major de la garde territoriale d'Angoulême Forth With prenne le temps de se poser, de réfléchir sur sa vie sur son existence. Il n'en avait besoin selon les jours. Et là il fut décidé qu'il le ferait à Rome. Dans cette belle et Sainte Basilique Saint Titus. Alors dès que la messe fut annoncée il se présenta à l'entrée, se signa en entrant et s'installa comme à chaque fois au fond...

Il écouterait la messe en silence. Heureux d'être là.
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[Dame Zoélie]

Elle reprit avec bonheur le chemin de la Basilique. La majesté de l'édifice l'apaisait plus que tout autre lieu. En ce jour elle avait le coeur lourd et l'âme fort en peine.
Elle avait survécu au combat pendant la croisade. Elle savait qu’elle avait été très gravement blessée et laissée pour morte sous les remparts de Genève. Personne même ne s'était donné la peine de porter son corps meurtri, ensanglanté, inerte à la tente de l'infirmerie. Les soins à donner étaient si nombreux et il y avait tant de blessés ! A quoi bon s’occuper des mourants ? Elle se souvenait des attaques. Elle avait aussi porté des coups. Une femme était morte sous ses yeux, puis un homme l'avait transpercé de son épée et un autre avait voulu l'achever à coups de bâton.
Sanctus lui même ! Le chef de ces brigands infidèles.
Elle frissonna de tout son corps en revoyant la hargne de l'homme et son regard qui semblait illuminé.
Puis, elle ne se souvenait plus de rien. Plus tard, bien plus tard, dans ce qui lui parut être des siècles plus loin, elle s'était réveillée, transie de froid et de douleurs, mais vivante. Elle eut soudain l'impression d'avoir senti sur elle comme un souffle de chaleur intense, comme un voile de douceur qui l'avait enveloppé et elle avait senti son coeur battre à nouveau.

Elle s'était péniblement relevée, agenouillée à même le sol et avait remercié Dieu de lui avoir redonné vie. Elle était sûre que seule la main de Dieu avait pu accomplir ce miracle. Sa foy et ses prières, "Il" les avait donc entendu. Au moins une fois… "Il" avait penché son regard sur elle et son souffle divin l'avait ramené parmi les siens.

Elle entra et s’asseyant devant l’officiant, elle pencha sa tête en une prière silencieuse.
Les images devaient s’effacer. Son ami Thorin… Tous ces morts...
Elle voulait continuer, vivre, donner encore plus au Très-Haut qui l’avait ramené pour qu’elle le serve encore mieux, elle le savait, elle en était certaine.
C'est avec une force nouvelle et une envie de vivre intensément qu'elle allait poursuivre sa route, à présent.
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Mort/e....
Zoélie est TRES DCD - militante pour la réhabilitation du point virgule ;

[Otto bismarck]

Après que les fidèles et les clercs sont installés, le Primat de France fit son entrée avec les autres officiants pour débuter la messe dominicale dans la basilique de Rome. Tous se levèrent en se signant au passage de la procession qui se dirigeait vers l’autel en portant haut le Livre des Vertus. Une fois arrivés devant le Chœur, les officiants s’inclinèrent avec respect devant le les instruments liturgiques soigneusement disposés sur la table, afin de rappeler combien ils sont dévoués et dévolus au service de l’Eglise de Christos et Aristote. Le cortège, après s’être incliné et signé, s’avança derrière l’autel pour débuter la cérémonie. Chacun prit place tandis que les choristes grégoriens s’installaient pour chanter à la Gloire de notre Seigneur Dieu. Tout était en ordre pour offrir au Très Haut une cérémonie digne de ce nom.

Lorsque que tout le monde fut prêt, l’Evêque d’Orléans fit signe au chef de Chœur de lancer le Kyrie Eleison, afin de demander au Seigneur de faire miséricorde aux pécheurs rassemblés. Le titre de ce chant signifiait en Grec « Seigneur prend pitié ».



Une fois le chant terminé, l’Evêque d’Orléans se plaça au centre de l’autel afin de débuter la messe. La cérémonie commençait toujours par la bénédiction de l’assemblée par l’un des officiants afin que chacun ait sur lui la Grâce du Très Haut au cours de cette célébration. Monseigneur Otto Bismarck dit avec clarté

In nómine Domini, et Christos, et Aristotelis
Au nom du Seigneur, de Christos et d’Aristote

Amen

Gratia Dei Altissimi Omnipotentis et Prophetarum sit semper vobiscum
La Grâce de Dieu, Très-Haut tout puissant et des Prophètes soit toujours vous

Et cum spiritu tuo
Et avec votre esprit

Mes biens chers frères, mes biens chères sœurs,

Rassemblés par l’œuvre des Prophètes, les enfants de Dieu sont venus lui rendre grâce en glorifiant son Nom. Alors que la vie est sans cesse plus dure, les épreuves toujours plus nombreuses et les drames plus douloureux à supporter ; la foi reste le refuge pour le malheureux. Nous prierons aujourd’hui pour les Vocations afin qu’un grand nombre d’hommes et de femmes, répondent à l’appel de Dieu en s’engageant dans le Sacerdoce. Il nous a réuni en ce jour pour professer notre foi et vous inviter à réfléchir à votre engagement dans l’Eglise.

Puisse la miséricorde de Dieu être toujours avec vous.

Amen
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Evêque in partibus de Damas
Ex Primat de France

[Dame Zoélie]

[Kad]

Le Vice Primat de France monta alors en chaire afin de faire lecture de l'extrait suivant :

[Sjnoel]

Un carosse arriva. Les roues furent trempés de boue et de salissures, et il s'arrêta sur la grande place d'Aristote à Rome. Il portait les armes de l'Evêque d'Utrecht, Comte de Gouda et Seigneur de Volendam. Un héeraut l'annonça, mais l'homme se dirigea déja en toute vitesse vers la Basilique. Il avait perdu trop de temps, le mauvais temps ces derniers jours, était une terrible perte de temps. Passant sa main dans ses cheveux, avalant encore une fois, récitant la prière dans sa tête, il se entra dans la Basilique. On avait déja commencé! Il était arrivé en retard... Cette hideuse pluie alors!

Il se dirigea vers l'avant, s'excusant auprès du Primat de France, qui eut juste terminé son introduction. Il écoute les mots de Monseigneur Kad, qui lisait, en toute beauté et douceur, un passage du Livre. Il essuya de sa main une goutte de sueur froide, sueur de crainte... Il avait horreur d'arriver si tard. Mais à quoi bon? Il était là désormais. En plus, la Hollande n'est pas à côté de la porte...
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[Lodovicus]

L'évêque de Nazareth se leva du siège qu'il occupait dans le choeur pour s'avancer vers la chaire d'où descendait Kad. Il enleva sa mitre qu'il remit à un acolyte et, prenant sa crosse de pasteur, commença à prêcher son homélie.

Mes chers frères, la question que j'aimerais poser à tous est celle-ci: entendons nous l'appel que Dieu nous lance?
Tous, autant que nous sommes, nous avons une mission qui a été préparée par notre Créateur dès avant que le monde soit! Y répondons nous? Et comment y répondons nous?
"Préférez la simplicité aux riches ornements"... Chiche?
" Sacrifiez le bien personnel au bien collectif"... Chiche?
Chiche... ou pas! Non, répondre à l'appel n'est pas facile, il impose jour aprés jour des renoncements, même aprés que nous ayons choisi d'y répondre: nous proclamons souvent plus que nous ne vivons! Or, qu'on soit appellé à fonder une famille ou à être le pasteur du peuple de Dieu, il nous faut jour aprés jour rejeter le mal et le péché car c'est là d'abord ce à quoi nous exhorte Christos dans le chapitre XI de sa Vita: "il faudra tendre à être pur de tout péché." C'est là la vocation de tout aristotélicien, donc de tout homme...

Pour celà, faisons taire en nous tout nos préalables à la foi et laissons Dieu travailler en nous à nous convertir: abandonnons nous à Sa Bonté et rayonnons de joie!

Suivre Dieu: le sacrifice semble énorme, mais le gain est d'autant plus grand: c'est le bonheur. Alors... chiche?

Lodovicus avait parlé d'une voix passionnée et forte mais ne savait si ce sermon toucherait le coeur des fidèles, il l'espérait quand il rejoignit sa place.
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[Otto bismarck]

Le Primat de France poursuivit en lançant le crédo de l'Eglise

Credo in Deum,
Altissimum Omnipotentem,
Creatorem caeli et terrae,
Inferos et paradisi,
Ultima hora animae judicem nostrae

Et in Aristotelem, prophetam,
Nicomaqui Phaetique filium,
Missum ut sapientiam et universi
Divas leges errantibus hominibus erudiret

Credo etiam in Christum,
Natum ex Maria et Ioseph,
Vitam dedit ut nobis paradisi viam monstraret
Sic, postquam sub Pontio passus est
Propter salutem
Nostram martyr perivit
Consecutus est Solem
Ubi Aristoteles ad Altissimi dexteram eum expectabat

Credo in Divinam Actionem,
Sanctam Ecclesiam aristotelicianam, romanam, unam et indivisibilem
Sanctorum communionem,
Peccatorum remissionem,
Carnis resurrectionem
Vitam aeternam.

Tous ensembles, les fidèles de la basilique répondirent d'une même voix, et ce peu importe leur langue d'usage.

AMEN
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Evêque in partibus de Damas
Ex Primat de France

[Zabouvski]

L'Évêque d'Agen prit place avec les célébrants pour suivre la cérémonie. Il avait écouté l'homélie de son confrère Lodovicus et souscrivait totalement avec son discours. Lui-même souffrait du manque de vocations dans son diocèse.

Au moment du crédo, l'évêque le reprit en latin et conclut sa prière par le Amen qu'il prononça en choeur avec l'ensemble des fidèles présents dans la basilique.

Finalement, il s'approcha de l'autel derrière lequel il se plaça, et un servant de messe lui apporta tout le nécessaire pour la célébration de l'amitié sur un plat en argent. Zabou put donc enchaîner ensuite avec la communion.

Il commença par verser le vin dans le calice, leva ce-dernier, remerçia le Très-Haut par les saintes paroles que l'assemblée répéta, puis le redéposa pour répéter le même mouvement avec le pain, avant de le rompre pour qu'il soit partagé, avant de reprendre avec d'autres saintes locutions.

Mes frères et soeurs, partageons le pain et le vin en signe de l'amitié aristotélicienne, et prions pour que cette amitié ce répande sur la création par la voix des nouvelles vocations.



L'évêque prit alors le calice et le porta à ses lèvres. Il but une grande gorgée, lui qui appréciait particulièrement ce moment de la liturgie arisotélicienne, prit un morceau de pain avant de refiler la patène à un de ses confrère. Monseigneur de Bouviers descendit alors dans la nef accompagné des autres célébrants et invita les fidèles à venir partager le pain et le vin en signe d'amitié.

Le tout fut fait relativement rapidement, et la prière universelle pouvait donc être prononcée.
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Archevêque de Bourges & Seigneur d'Aize

[Otto bismarck]

Le Primat de France s'avança pour lancer la première prière universelle en latin, afin d'invoquer le Seigneur dans la langue internationale

Oremus te, Noster Creator Deus, ut multos tuis pueris Te appellatione in sacerdotium et consecratam vitam audent et respondent.

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Evêque in partibus de Damas
Ex Primat de France

[Zabouvski]

L'évêque d'Agen poursuivit avec la prière universelle dans la langue des Gaules.

Nous Te prions, Dieu notre Créateur, pour que d'avantage de Tes enfants entendent et répondent à Ton appel dans le sacerdoce et la vie consacrée.

Nous Te prions, Dieu notre Créateur, pour les Saintes Armées qui combattent actuellement l'oeuvre de la Créature Sans Nom pour garantir l'unité des Aristotéliciens et sauver l'âme de ceux qui te rejettent.

Nous Te prions, Dieu notre Créateur, pour que l'Eglise soit l'intercesseur de la paix, en particulier entre l'Artois, la Bretagne et le Domaine Royal.
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Archevêque de Bourges & Seigneur d'Aize