L'Eglise Aristotelicienne Romaine The Roman and Aristotelic Church

[Ingeburge]

Ingeburge prenait des notes au fur et à mesure qu'elle examinait les pièces soumises et les explications fournies. Elle tentait tant bien que mal de démêler l'écheveau que constitutauiat toute cette affaire quand on lui fit porter une lettre. C'était Monseigneur Verty qui la lui adressait. Elle en prit donc connaissance sans tarder.

Elle déposa le parchemin et regarda Finam et Nyria tour à tour. Elle déclara :
_ Monseigneur Verty m'a fait part de ses conclusions et il se trouve qu'elle soulève des points assez troublants qui ne concordent pas avec vos dires. J'aimerais donc des explications.

Elle tendit la lettre en question.
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Morte deux fois en trois jours, vise le triplé

[Finam]

Le néo-Vicomte prit en main la dite lettre, la lut bien évidemment, et répondit. La scène avait été des plus succincte.

Je ne saisis tout d'abord pas les nuances entre demandes d'annulation formelle ou informelle.
Pour ma part je m'étais enquis auprès de Monseigneur Clodeweck quant à l'annulation de mariage, c'est vrai. Précédent évêque d'Anjou, je le connaissais un tantinet plus que celui nouvellement élu.
Il m'avait expliqué comment procéder et m'avait orienté vers Monseigneur Verty, selon mes souvenirs. Cela va faire sept mois, il est possible que je fasse erreur, là je n'y met point de veto. Mais je me souviens très bien avoir eu une discution par "mésanges interposées" avec Monseigneur Verty.
Bien avant -je l'ai apprit bien après - Nayria avait effectivement fait une demande allant dans le sens d'une annulation de mariage.

Nous n'avons en aucun cas fait mention d'un mariage célébré par autre que Monseigneur Clodeweck, je ne comprends pas l'allusion au Père Grimberdine qui ne s'est chargé que des baptêmes. J'appuie donc ces dires.

Pour la chapelle, je vais devoir encore une fois m'employer à expliquer la chose. Le bas peuple n'est pas tenu de savoir qu'une chapelle doit être consacrée, à ce moment là tout du moins je n'ai pu lire sur aucun écriteau cet état de fait. Nous n'avions donc mentit au religieux puisque nous ne le savions point. Ou alors nous avons mentit inconsciemment, je le concède.

De la grossesse à présent.
On sentit tout à coup le Finam bien moins clair, et plus gêné que de coutume.
Oui il y a eu grossesse. Une grossesse suivie d'une fausse couche. Je ne renie pas cela. J'accorde en revanche plus d'importance, concernant le dit géniteur de cet.. enfant. Un "père" que vous avez connu tantôt, en ce lieux, Votre Eminence. Le neveu de Monseigneur Verty, Tithieu Chandos de Penthièvre, depuis devenu Vicomte. Je n'ai pas grand chose à ajouter sur cette partie, si Nayria le peut elle le fera. J'en ai quelque juste répugnance.
A cela j'ajoute une dernière chose quand même: veux-t-on mander le dit sieur pour en répondre, de ces "rumeurs de cocufiage"? Ce serait malsain je pense, en un lieu comme celui-ci. Ce fait est avéré, je n'ai pas à en rajouter.

Nous, Finam et Nayria, ne minimisons aucunement la teneur des sacrements, prononcés à l'époque.
Jusqu'à ce que la mort nous sépare...
C'est fort, engagé, ce n'est pas rien. Nous le savions, nous le savons.
Seulement le destin a fait que, même si tel sacrement existe, nous liant devant le Seigneur, la distance s'était à fortiori bien trop creusée entre nos personnes, notre vision des choses.
L'éloignement, après, a renforcé cette idée. Nous sommes tenus éloignés maintenant depuis 5 mois grosso modo, ne sommes plus en couple officieusement depuis Octobre dernier, à peu de choses près.
C'est une atteinte à nos vœux, mais c'est aussi la recherche d'un autre bonheur, sans pour autant disposer d'un époux à des lieues de soi qui n'a pas sincèrement d'intérêt pour vous même, désormais.
On renie pour refaire, enfin en tout cas c'est mon propre avis. Bien que ces mots puissent répondre sourdement à vos tympans, c'est ma propre réalité.

Nous ne cherchions pas à forcer les choses, lorsque moi même j'envoyais mon courrier à Votre Eminence. Nous cherchions à les clôturer, de quelle manière que ce soit.
Ces mêmes "procédures" trainaient, nous avions peu de nouvelles. L'absence d'une officialité en Anjou notamment, rendait la chose difficile. Je pense que tenir discours devant vous même a au moins permit de dénouer plus en avant ce sac de nœuds.

Enfin, pour ce qui est de "soulever le sujet de cette chapelle non consacrée", ça n'en demeure pas moins une vérité.

Je n'ai rien d'autre à ajouter pour le moment.
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"Aristote aurait pu devenir un saint, le patron de tous ces Romains qui ne cessent de trahir.."

[Nayria Grimwald]

Je n'ai pas grand chose à ajouter sur cette partie, si Nayria le peut elle le fera

La jolie brune dechanta bien vite, se reprendre son erreur , la seule, dans la figure fut rude. Ils ne se parlaient plus depuis ce jour ou presque… Jour ou il avait su…
Elle grimaca, confession faictes, elle priait chaque jour d’Aristote pour que faute fut pardonnée, elle repensa à Minwala qui la confessa le premier, à ces mots reconfortant, et repris courage.

J’ai fauté oui. Je m’en suis repentie oui.
Finam est parti… le soir du mariage, le couvent… Je pensais que ce serait ponctuel, ce fut..regulier, long, desolant.
Seule… il revint plusieurs semaines après, pour mieux repartir si peu de temps après… Seule, encore. Après la patience, vint la rage, celle d’une femme seule dans une capitale deserte luttant contre les coups du sorts seule. Un nom lourd à porter celui de Montmorency il n’y a pas si longtemps.

Bref ma jeunesse, mon inexperience de la vie, depuis mes vingts ans je n’avais bougé d’Angers et avant j’etais cloitrée au château de Blarney en Irlande. J’ai voulu me venger et j’ai choisit un vil seducteur qui ne verrait rien à redire, et de plus ami de celui qui avait ce titre d’époux.

J’ai demandé pardon au seigneur, et à Finam, je me repends de ma faute. Je suis une femme fidèle et jamais je n’eu cette optique là à mon mariage, la tristesse et la solitude ont juste fait leurs travails de sapent.

Elle avait les yeux baissés, les épaules voutées, loin de sa prestence habituelle , elle n’osait meme pas regarder le Cardinal ou Finam.


((hrp on : j’accuse pas LJD finam, irl des fois bah on a pas le choix ; mais ca reste un jeu, des personnages on adapte -hrp off))

[Ingeburge]

Ingeburge griffonnait quelques mots au fur et à mesure des explications de Finam et de Nayria. Elle haussa les sourcils de surprise à certains noms, comme celui de Tithieu, et à certains faits. Elle arbora aussi une mine perplxe à certaines remarques mais ne pipa mot, laissant ses deux interlocuteurs s'exprimer.

Elle dit enfin :
_ Je vous ai bien entendu et je pense avoir tous les éléments dont j'avais besoin. Je vais donc démêler toute cette affaire, faire part de mes conclusions à mes pairs et je reviendrai sous peu vous signifier notre décision.

Elle se leva et demanda avant de se retirer :
_ Avez-vous autre chose à ajouter?
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Morte deux fois en trois jours, vise le triplé

[Finam]

Pas pour ma part, je ne pense pas.
Merci à vous d'avoir prit ce casse-tête en main.
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"Aristote aurait pu devenir un saint, le patron de tous ces Romains qui ne cessent de trahir.."

[Nayria Grimwald]

Lorsqu'elle entendit cela, la brune pria fort et soudainement, pour un droit a refaire sa vie, elle soupira et se dit qu'elle devrait aller prier plus fort par la suite.

Non Cardinal, rien d'autre que demander vostre sagesse et vostre indulgence dont vous etes je suis sure consciente.

Elle inclina la tete et se demanda s'ils devaient disposer ou pas.
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Nayria Grimwald, Dame de Cévillé
Dicte la Dame au Faucon

[Ingeburge]

Ingeburge salua Finam et Nayria, puis, elle se retira.
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Morte deux fois en trois jours, vise le triplé

[Ingeburge]

Un clerc vint déposer l'arrêt conclu :