L'Eglise Aristotelicienne Romaine The Roman and Aristotelic Church

[Haerindor]

Haerindor, bewerber de l'Ordre, écarquillait les yeux comme pour pouvoir embrasser tout ce qu'il lui était possible de voir d'un coup. Les colonnades, les gonfanons, les nuages même captaient toute son attention. Évidemment, casqué et chevauchant un cheval de pavois, son large écu frappé de ses couleurs au côté, il se fondait dans la foule d'hommes en armes qui constituaient la force teutonique ; mais il ne pouvait s'empêcher d'être heureux. Tant mieux pour lui, dira-t-on.
Il leva bien haut l'étendard qui lui avait été confié et tenta, sans grand succès, de se concentrer sur ce qui se disait durant la courte halte que l'armée s'accordait avant son entrée en les murs de la Ville Eternelle.
_________________

[Misselyzya]

[À quelques lieues de Rome]

La poursuivante d'armes de l'Ordre, Misselyzya, avait été appellée par a porter l'étendard de l'Ordre, en remplacement du Héraut qui lui, était aussi membre du Haut Conseil.

Au signal d'arrêt, et à la consigne de se préparer avant l'entrée dans Rome, la Reiterrin s'était changé -- à l'abris des regards des hommes -- afin de mettre sa tunique blanche de l'Ordre. N'ayant pas encore passé son ordalie, elle ne pouvait pas vêtir la cape blanche à la croix noire. Ce jour viendrai mais il n'était pas pour aujourd'hui. Puis, elle écouta le discours du Hochmeister auquel elle répondit comme tous du cri de l'Ordre:

Deus Manum Ducit

Elle s'avança ensuite près du cheval du Héraut et écouta ses quelques consignes, avant de se placer juste devant le cheval de l'Hochmeister et du reste de la délégation.

Elle tenait du mieux qu'elle put l'étendard de l'Ordre, qui flottait au vent.

Comme le lui avait enseigné le Héraut d'Armes, elle avançait d'un pas rythmé, ni trop vite -- pour ne pas essouffler ceux qui marchaient -- ni trop lentement -- pour permettre aux chevaux d'avoir un bon rythme.

[Rome - Place d'Aristote]

C'est ainsi qu'elle entra sur la Place d'Aristote, portant fièrement l'étendard de l'Ordre.

Il y avait déjà plein de monde, et elle n'avait pas l'habitude d'être là, en premier plan, à parader devant une telle foule. Sans dire un mot, elle poursuivait sa marche, suivant l'allée de gardes de la GE, en direction de la Basilique.
_________________

"Dat virtus quod forma negat."
" Le courage donné ce que refuse la beauté"
"Le coeur d'une femme est un océan de secrets."

[ramon]

[à quelques lieues de la cité.]

Ramon n'avait pas étés des plus tranquille durant le trajet menant de la Savoie à Rome. C'était la première fois qu'il voyait la Sainte relique sortir des murs de la lourde commanderie de thorens. Il n'avait eut de cesse de scruter le chemin essayant d'anticiper des attaques possibles. Mais Rome était enfin la devant eux.
En stationnement sur une colline, il en profita ce pendant pour ce détendre.

"Que des teutoniques ici", pensa t'il.

Le ritter après avoir pris soin de sa monture, se changea sous l'impulsion de l'hochmeister pour entrer dans le ville.
Après avoir changé son tabar gris de poussière contre un blanc surmonté d'une croix noire, il passa à son cou les différentes décorations qu'il avait dont celle de l'étoile de rubis. Il replaça son épée de chevalier d'Isenduil et mit sa cape. Il reprit sa monture et attendit les directives, il reprit derrière le discourt de l'hochmeister:

DEUS MANUM DUCIT !

Le moment était venu et c'est le cœur fière que le Chevalier passerait la porte sur sa monture

[Epsonstylus]

[En arrivant en place d'Aristote]

La route avait été éprouvante jusqu'à Rome, à peine la cité quitté après la cérémonie des Saintes Armées, leur petit voyage en amoureux à Aachen et Cologne, qu’il fallait de nouveau retourner dans la sainte capitale.

Epson avait dormi tout le temps du voyage, depuis Tivoli, lorsque par la fenêtre Sabotin apercevant déjà les faubourgs de la Colline du Janicule, l’a réveilla. Elle lui prit la main et l’embrassa. Bientôt ils arrivèrent près d’une auberge, où ils passeraient la prochaine nuit. « Il Nostro Nido d'Amore » le nom sonnait bien pour un couple qui venait juste de voir naître ses jumeaux.

Le carrosse passa dans la rue de la Bouche de la Vérité, la ville semblait encore plus animée en son épicentre. Arrivé en place d’Aristote le couple descendit de voiture. Il y avait des gardes épiscopaux partout, toujours un afflux mondain de nobles en manque de reconnaissance romaine et bien sûr des religieux. Le couple n’avait sur lui que l’épée de parade et leur médaillon, pas la peine de se surcharger alors qu’on assiste à l’exposition d’une des plus saintes reliques de la Sainte Église Aristotélicienne.

Epson donna son bras à son mari et il se dirigèrent vers un lieu singulier où Louis se trouvait déjà, près du franc comte, saluant quelques têtes connues. La cérémonie avait amené la crème de la crème. Exposer le crâne d'Aristote et décompenser les meilleurs teutoniques, une belle cérémonie s'annonçait. A l'OCF aussi ils fêtaient les adoubements, tous ces changements étaient une bonne chose, pour la Congrégation.

Elle chuchota à l’oreille de Sabotin : « Qu’est-ce que qu’on fait après ? Je t’aime. »
_________________
Epsonstylus, dicte la Pourfendeuse de Réformés
(20 mai 1428 - 01 avril 1459)

Ancienne gouverneur de l'armée Ad Gloriam Dei
Ancienne coordinatrice des Saint Armées en Bourgogne
Ancien membre de l'OCF,
Ancien chevalier d'Isenduil
Médaille de l'étoile d'aristote (rubis)
Diplômée en Théo et Inquisition

EXCOMMUNIEE sous l'ère Clodeweck and Co

Et à qui on avait pourtant proposé l'étoile inquisitoriale, si si je vous jure... comme quoi.

[Mun Von Frayner]

[Matin de la cérémonie]

Rempli de la poularde qu’il avait dévorée assourdissant les bruits de son ventre Mun pris la chambré qui lui était réservée après en avoir remercié les tenanciers et la jeunette la gratifiant d’un écu.
Dés le premier soleil qui illumina la pièce Mun ouvrit son coffre en sorti sa tenue de Vidame blanche liserées or .
Après l’avoir revêtue se signa et remercia le très haut de ce qu’il avait pu découvrir et de la force qu’il lui avait donnée.
Le remercia de l’amour pour son aimée Elou et de leur fils qu’il n’avait pas encore serré dans ses bras .

Serrant les narrines un instant le Premier Maréchal sorti son épée celle qu’il avait forgé de ses mains .
La regardant un instant secouant la tête et dire qu’elle n’a jamais servi.
Les mains tirant sur les pans de la veste puis posant la semestre sur l’étoile qu’il avait reçu.
D’un coup de pied referma le couvercle du coffre et se dirigea vers la place.
Monseigneur Killdragon avait fait préparer les deux chevaux comme demandés la veille.
Le saluant rapidement le Premier maréchal mis pieds à l’étrier, Nomade semblait impatient et nerveux aussi il est vrai que s’était la première fois qu’il allait trotter sur la place .

D’une main légère Mun lui caressa l’encolure comme pour le rassurer regardant vers l’arrière voyant si l’aspirant vidame de Bretagne le suivait.
Peu d’importance pour le moment tant qu’il pouvait le rejoindre après
Serrant les flancs de Nomades le cheval parti au galop vers la place.
Glissant légèrement sur les pavés arrondis Mun tira les rennes voyant le Seneschall Hobb Siegfried VonKorwald et s’arrêta à sa hauteur posant pied a terre .
Alors que bon nombre de laquais arrivaient pour prendre les rennes
certainement les ordres du Sergent Domi la veille au personnel

-" Pax Vobiscum mon Frère. Je suis le Seneschall Hobb Siegfried VonKorwald et je vous annonce l'arrivée imminente de la Sainte Relique.
Pax Vobiscum mon Frère. Je pense que nous sommes prêt
voyant les gardes qui avaient pris position. Regardant méticuleusement les gardes qui bordaient les rues s’arretant sur les dignitaires qui les contrôlaient .
Reprenant les rennes de Nomade
Nous sommes prêts mon frère

Mun se retrouva en selle. Un laquai arriva tenant le Gonfanon de la Garde Episcopal et le tendis à au Premier Maréchal.

Le prenant de la senestre nomade trépignant sur place.

Avez vous, conseils ou injonctions Premier Maréchal Mun Von Frayner ?
Nul mon frère la foi est notre gardien nous veillons au bon déroulement de la procession avec votre aide
Qu’Aristote vous accompagne
les mots à peine prononcés Nomade se cambra et se dirigea vers la basilique mun murmurant intérieurement tête de mule nomade ton impatience nous joueras des tours un jour

Le Gonfanon de la Garde flottait légèrement au vent, il avait eu souvent l’occasion de porter haut celui de sa Province de Trèves mais celui de la garde était un des derniers honneur pour lui.
Placé devant la basilique, fessant face à la route principale menant à la place de là il pouvait tout voir, Mun attendit un instant Monseigneur Killdragon qui devait certainement avoir eu un problème de coq à moins que celui ci ai été mangé la nuit passée.

De la dextre qui tenait les doubles rennes Mun senti l’anneau de métal qui ornait son doigt un léger frison le parcouru
Nomade ressentant le tracas de son maître grattas du sabot les pavés de la place Le Premier Maréchal se redressa le regard lointain.
La cérémonie pouvait commencer
_________________

[Charlemagne23]

L'aspirant major arriva à la place d'Aristote sur son cheval et descendit rapidement et alla rejoindre l'Aspirant-Vidame de Tarentaise qui était déjà avec le Premier Maréchal Mun, pour recevoir les consignes.

Aspirant major Charlemagne23 de Tarentaire au rapport pour les ordres!

Charlemagne avait hâte de recevoir les ordres pour aider à la préparation de la cérémonie et à la sécurisation de la Place d'Aristote. Il n'avait jamais eu la chance de participer à la préparation d'une cérémonie aussi grandiose.
_________________

[Arwen]

[Sur la place, à attendre]

Arwen s'avançait toujours pour mieux voir et savoir où se placer. Quelques gardes avaient demander à ce qu'elle se présente avant de la laisser s'approcher plus. Elle admirait la place, se demandant si elle était toujours ainsi ; et autour pas mal d'agitation, tout était en train de se mettre en place. Elle repensait au temps où elle aussi dirigeait des troupes.

Alors qu'elle se demandait où se placer pour mieux voir une voix derrière elle la fit sursauter. Elle se retourna, surprise, puis afficha un grand sourire en voyant Demi

"Oh Demi ! enfin Seigneur... Quelle heureuse surprise, je me sentais un peu perdue là au milieu"

Elle sourit de plus belle à sa réflexion

"C'est très très impressionnant oui et à ce que j'ai cru comprendre le défilé va l'être encore plus. Il y aura plus de participants que de spectateurs on dirait. Et sinon comment ça va toi ? Tu es venu pour Inge ?"
_________________

[Mathis]

Surveiller la procession, éviter que le moindre débordement ait lieu, et chaque petite action malsaine reconnue devait absolument être évincée : bien entendu, c'était les missions principales. Le jeune garde-élève, hallebarde dans la main droite, surveilla les alentours et renseigna quelques personnes perdues qui essayaient de savoir le pourquoi de toute cette mobilisation. Mathis était bien heureux d'être présent, en ce jour, car en tant que membre de la GE, il allait pouvoir servir le Très-Haut et Aristote comme il se devait. Des chuchotement se firent entendre, et en levant les yeux droit devant, il constata que les Teutoniques n'étaient pas très loin de la Place d'Aristote. Un soupire de soulagement se dégagea de sa bouche, puis, posant son regard sur deux personnes (Thomas de Clérel et Nathanael) spectateurs, il décida d'aller à leur rencontre dans le seul but de les contrôler. Après avoir fait un signe à son Lieutenant, le jeune Dunkerquois arriva à hauteur de ses deux interlocuteurs et d'une voix autoritaire, il leur demanda :

Membre de la Garde Épiscopale, salutations messires.. pourriez-vous décliner vos identités et me montrer vos laissez-passer s'il vous plaît ?

Un visage ferme, une allure droite, la main tenait fermement la hallebarde.
_________________

[gustavev]

[À quelques lieues de Rome]

Après avoir marché tenant la bride de sa monture gardant l'œil vif et sur ses garde le Wärter der heiligen Reliquien (le Gardien de la Sainte Relique )le Bruder Gustavev s'arrêta sur les consigne du Hochmeister pour se préparer avant d'entrée dans la ville Sainte

D'un hochement de tête il répondit à son frère de sang, situé devant lui , le Gross Hospittler Bender.B.Rodriguez comprenant très bien ce qu'il ressentait.

Le Wärter Gustavev changea donc de tunique mettant celle qu'il arborait a chaque grande cérémonie ,elle était d'un blanc éclatant puis d'un geste ample il jeta par dessus ses épaules sa cape blanche estampillée de la croix noire teutonique ,écoutant avec attention le discours du Hochmeister il lança en final la devise l'Ordre .

Deus Manum Ducit.

Il était fier d'appartenir a cette Ordre fier d'être le gardien de la Sainte Relique ,fier mais toujours et encore sur ses garde , la main sur le pommeau de son épée a l'affut du moindre mouvement suspect .

Puis le Wärter gustavev décida de finir le parcoure sur le dos de sa fidèle jument Ambrosia ,la fatigue de cette longue distance a pieds l'avait quelque peu fatigué et finir le parcoure jusqu'aux portes de ROME ne pouvait que lui faire du bien.

Une fois sur place il savait bien qu'obligatoirement il quitterait sa monture n'était pas autorisé a y entrée sur le dos de sa belle Ambrosia.
_________________



Ambassadeur apostolique de Franche-Comté
Diacre Sacristain de VESOUL
Archiviste de l'Archidiocèse métropolitain de Besançon
Procureur ecclésiastique l'Archidiocèse métropolitain de Besançon

[Bender.B.Rodriguez]

Le Gross Hospittler Bender stoppa sa monture au signal de son Hochmeister, et ce sans aucune difficulté bien qu'il n'ait pas l'habitude de chevaucher. Il caressa délicatement l'encolure de sa monture pour la gratifier et jeta un regard à ses frères et sœurs de l'ordenkreis.

Là, le Grand Chapelain de l'OT descendit de son destrier et récupéra sa tunique de cérémonie blanche, frappée d'une croix noire au champ d'argent, propre aux membres de l'Ordre. Il s'essuya le visage à l'aide d'un linge de lin et vérifia qu'il était présentable. Il remonta ensuite en scelle puis se saisit de son bouclier d'apparat frappées de son blason personnel et de la croix teutonique.

Il s'approcha alors de son filleul l'hospittler Lemoine pour partager un peu de ce moment avec lui :

Alors mon cher Lemoine, est-ce que tout va bien ? Prêt pour le grand moment ?

Il ne put évidemment pas oublier son frère de sang, le Wärter der heiligen Reliquien Gustavev auquel il avait juré fidélité jusqu'à la mort. Il lui proposa un peu d'eau de sa gourde en cuir de vache et lui déclara :

Mon frère, quel bonheur de partager ce moment avec toi. Prends un peu d'eau pour te désaltérer. Nous voici à l'aune d'un mémorable souvenir, profitons de ces derniers instants de quiétude.

Le Hochmeister Izidore de Castelléo fit alors halte et se tourna vers les membres de l'Ordre pour un discours. C'est avec bonheur que l'Ordenskaplan Bender écouta les mots si bien choisit de leur grand maitre et qu'il reprit à l'unisson de ses frères et sœur :

- DEUS MANUM DUCIT !

Dans un vacarme de sabots frappant le pavé, les cavaliers teutoniques reprirent le chemin de la place d'Aristote. Enfin, ils allaient pénétrer au sein de l'enceinte et nombreux seraient ceux qui, comme lui, mettraient pied à terre.

Lorsqu'ils arrivèrent enfin a l'entrée de la place, il releva sa tunique et mit pied à terre. Il attrapa la bride de sa fière monture et entra à la suite du porte étendard Misselyzya et du Hochmesiter, au rythme des pas des membres de l'Ordre et aux côtés des autres Hauts Dignitaires, précédent de quelques mètres la Sainte Relique...
_________________

[Mammylou]

[Sur la route à quelques lieues de Rome]

Marianne avait sellé sa belle jument pour l'occasion de cette cérémonie qui s'annonçait grandiose. La frénésie qui gagnait chacun d'entre eux en était la preuve vivante. Chacun s'était préparé à celle-ci avec la plus grande ferveur. Se rendre à Rome avec la Sainte-Relique n'était point mince affaire. Quand on sonna l’arrêt juste avant d’entrer dans la ville Marianne mit pied à terre comme on le lui avait bien signalé. Il y avait déjà un bon moment qu’ils ne s’étaient point arrêté et cela lui enlèverait les courbatures du voyage et elle pourrait aussi prendre un peu d’eau au passage et en donner à Indy sa jument. Bien entendu cela ne lui faisait rien de se lever aux aurores pour que ce voyage soit sans failles. Ils avaient tous profité de cette halte pour se changer et enlever la poussière du voyage qui s’était accumulée au long de la route. Comme elle était l’écuyère de l’Hochmeister, elle avait astiqué le casque de cérémonie de celui-ci avec le plus grand soin. Jackson lui s’était occupé des armes et elle des vêtements et des parures. Aussi lorsqu'il fût temps de le lui remettre elle n'avait point rougit. Marianne s'avança fièrement vers lui et le lui tendit. Il le prit et il commença son discours aux membres de l’ordre qui écoutaient sans mots dire.

[Chevreux]

[À quelques lieues de Rome]

L'Ordensmarschall avait observé tous et chacuns se préparer.

Il avait lui-même préparé son haume et mis son blouclier sur sa monture. Il avait mis le collier de Chevalier d'Isenduil avant d'attacher sa cape sur ses épaules, l'Étoile d'Aristote bien visible de tous.

Nouvellement chevalier, il n'avait pas encore eu le temps de se trouver un écuyer et devait se préparer seul. Il en avait de toute façon l'habitude, aprèsa voir passé plus d'un an à la tête de troupes et souvent sans personne pour l'aider.

Puis, il vit son poursuivant d'armes approcher et il lui expliqua ce qu'elle aurait à faire. Ouvrir la marche n'était pas chose banale. Elle devait être fière de porter les couleurs de l'Ordre et ne devait pas montrer d'hésitation.

Il lui fit pratiquer quelques pas pour qu'elle comprenne bien le rythme à prendre et une fois terminé, il retourna à son cheval, Frulamin. Il vérifia l'harnachement de son cheval, s'assura que le mors ne tire pas trop sur les commissures des lèvres. Puis, il vérifia les sangles et que le tapis sous sa selle ne s'était pas déplacé. Rapidement, il brossa l'encolure et la crinière de sa monture. Une fois son chevali paré, il monta sur la selle et plaça correctement les pieds dans les étriers. Il plaça sa cape de sorte à couvrir à croupe de sa monture et ajusta les rênes de sorte la guider son cheval d'une seule main, l'autre devant tenir son haume.

Une fois paré, et au signal du Hochmeister, il mis son cheval au pas de marche, suivant le rythme de son poursuivant d'armes qui se tenait maintenant devant le groupe, brandissant fièrement le gafanon de l'Ordre.

L'heure de l'arrivée du cortège en Place d'Aristote était arrivé.
Les gens s'étaient assemblés pour les voir arriver.
C'était là un événement très spécial et il était fier d'appartenir à cet ordre.

____________________________________

Ne sous-estimez pas plus faible que vous !

[Magenoir]

[À quelques lieues de Rome]
Le cortège Teutonique avancait d'un pas lent et coordoné,
Ils étaient tous présent, et pourtant, il n'y avait presque aucun bruit, il régnait un silence religieux jusqu'au moment ou l'Ordenskreis Izidore hurla la devise Teutonique.
A peine une seconde après, tout le monde répétait d'un ton triomphant:
- DEUS MANUM DUCIT !
Même Magenoir, le simple Bewerber répéta la devise.
Il continua a marcher fièrement, son épée à la taille, jusqu'à la Place d'Aristote.
_________________

[Frédéric Von Frayner]

[Sur la place]

De plus en plus de monde envahissait l'immense place d'Aristote.
Et la rumeur se répandait à la vitesse d'un cheval au galop : "La procession est aux portes de la ville !"

Frédéric, de sa haute taille, cherchait à distinguer s'il voyait un mouvement de foule annonçant l'arrivée de la procession. Mais rien ne bougeait pour l'instant.

Il se tourna vers le vidame, tout en vérifiant machinalement sa tenue.
Monseigneur, peut être devrions nous avec les hommes nous diriger vers l'endroit où la procession va apparaitre.

Nous repousserions la foule et ferions un passage.

Il faisait déjà signe aux gardes qui se rapprochèrent d'eux.
_________________
Baron de DounouxAspirant Vidame
IG : Frederic*Guillaume

[Hobb]

[Sur la Place d'Aristote]

Hobb vit arriver ses Soeurs et Frères Teutoniques ou plutôt il les entendit d'abord. Cliquetis et bruits de sabots s'entremêlaient aux ordres lancés par les chefs de groupe. Ca y est les voilà! Il était fier d'être des leurs, tous unis pour le meilleur et le pire. Chacun apportant ses talents à l'édifice de l'Ordre Teutonique, dans le respect des règles et de la charte. Répondant aux multiples sollicitations qu'ils s'imposaient avec le sourire aux lèvres. Le livre des Vertus dans une main et l'épée dans l'autre parfois, souvent ces derniers temps.

Ils sont venus
Ils sont tous là
Dès qu'ils ont entendu ce cri
DEUS MANUM DUCIT
Ils sont venus
Ils sont tous là
Du Bewerber
Au Ritter
Même ceux du sud de la France
Y'a même Casteleù, tout là bas
Avec des présents plein les bras
Toutes les Sanctes Armées protègent en silence
La Relique Sainte, le Crâne d'Aristote
Et c'est en adoration que tous pensent
Que c'est là en Place d'Aristote en somme,
Le symbole de leur Ferveur de leur Unité,
Les Teutoniques entrent dans Rome.

Hobb s'inclina au passage de la Reiterin Misselyzya portant l'étendard, puis, à cheval le Grand Maître de l'Ordre Izidore, un grand chef au demeurant.
Alors arrivèrent les Hauts Dignitaires, Hobb se redressa et les rejoignit et jeta un regard sur le chariot transportant la Sainte Relique avec respect.
Et toujours dans ce sentiment qu'il regarda plus loin la colonne de ceux qui feraient l'avenir, il les connaissait tous, les aimait comme ses enfants et voulait pour eux le meilleur.
Hobb continuait à saluer ceux de la Garde Episcopale qui encore et toujours gardaient la Place avec rigueur. Car ils le méritaient bien.
Et la foule des fidèles toujours plus nombreuse.
Des palefreniers s'approchaient, ils n'allaient pas tarder à s'occuper des chevaux amis fidèles et si essentiels des Teutoniques.
Hobb pensa aussi à tous ceux de l'Ordre les ayant quittés dernièrement pour leur dernier voyage solaire certainement. Les Ritter Imladrik, Snjoel, le Bruder Thrareck, la Schwester Oxar. Ils étaient associés à cette cérémonie. Et toutes celles et ceux qui avaient du mal en ce moment, dans les épreuves. Le bruit résonnait en écho et c'est presque avec délivrance qu'il attendait le recueillement dans l'Edifice Saint où les Frères de la Branche Religieuse allaient officier.
_________________

Curé de Genève Maire de Genève (5 jours) - Dit "48%" ! Prince de Lausanne, Baron de Saltara