L'Eglise Aristotelicienne Romaine The Roman and Aristotelic Church

[Constant Corteis]

Constant leva un sourcil, légèrement interloqué.

Je ne saurais vous dire, je ne connais ni cet Eldwin, ni ce Roger.
En revanche, pour ce qui est des bulots, je dois dire que c'est plutôt flatteur.

[Odoacre]

Le vieux Grec leva les yeux au ciel

Ne me dites pas que vous ne savez pas de qui je parle.... Roger... vous savez ce pousse-plume sinistre infestant littéralement Rome de sa trogne, de ses paroles et des insipides avis de moine.... et cet Eldwin.... un nez en trompette, ce petit air typique des nobliaux qui s'esclaffent trop haut pour leur postérieur et dont la suffisance n'a d'égale que la médiocrité de leur imagination !

L'évêque s'apprêtait à hausser les épaules lorsque son regard se fit perplexe

Flatteur... flatteur ? Mais vous êtes complètement abruti ou quoi ? Vous avez un procès à gagner je vous signale, alors organisez votre esprit comme vous le voudrez mais rembarrez le mode absurde jusqu'à ce que nous soyons sortis d'ici !
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Primat de France, Archevêque de Rouen et Inquisiteur de la Foi
Odoacre est sur Twitter !

[Constant Corteis]

Constant écoutait distraitement, ayant l'air de rien, pour ne pas trop donner l'impression de se foutre de ce qui se passait autour, jusqu'à ce que le grec, contre toute attente, se mette à lui faire des remontrances.
Cela ne se passerait pas comme ça, il se tourna lui aussi franchement pour faire face à son interlocuteur, et répondit en jouant des mains pour illustrer son propos.

Quel rapport avec l'absurde ? Vous me demandez si j'aime les bulots, je vous réponds que oui. Je ne vois pas le problème.

Et pour ce qui est des nobliaux prétentieux, j'ai grandi avec, je vois très bien ce dont vous voulez parler.

[Odoacre]

L'index d'Odoacre s'agita alors de façon belliqueuse pour remuer avec frénésie devant le visage de Constan

Aha vous aimez les bulots j'en étais certain, j'en étais c.e.r.t.a.i.n. !!!

Prenant un air sévère

Vous maniez bien l'outil logique et jonglez passablement avec les différentes textes mais vous avez encore beaucoup à apprendre.. et à comprendre !

Levant les bras aux ciels

Je suis défendu par un foutu mangeur de bulots !
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Odoacre est sur Twitter !

[Constant Corteis]

Constant observa fixement la réaction de son interlocuteur, trop occupé à tenter d'y déceler un sens pour faire se mouvoir ses muscles.

Il resta un moment circonspect, puis jeta un coup d'œil autour de lui. Pas de théologue en vue. Il avait encore un peu de temps pour répondre.

Essayez de ne pas trop gesticuler, vous voulez bien ? On est pas en parade.

Par ailleurs, je vous remercie de vous soucier de mon instruction dans le domaine des fruits de mer, mais très honnêtement, je peine à saisir le rapport. Vous avez un conflit affectif avec les bulots ? Un drame amoureux, peut-être, un divorce passionnel qui aurait mal tourné ?

[Odoacre]

Odoacre eut un mouvement brusque de recul à la remarque de Constant, mouvement qui fit basculer son fauteuil, et ce n'est qu'en battant des pieds qu'il put rétablir l'équilibre et de ne pas chuter avec fracas...

Seriez-vous donc fou pour évoquer un tel sujet aussi légèrement ?

Frappant sa paume gauche de son poing droit

Les fruits de mer, vous y êtes tout à fait ! Pourquoi les appelle-t-on ainsi à votre avis mmh ? Les fruits de la mer, les fruits, les fruits, pas seulement ce qui en vient, enfin si, mais plutôt ce qui en était, et qui en vient parce qu'ils en étaient, un accouchement de moules, d'huîtres, de bulots et de crabes, maïeutique maléfique des engeances marines comestibles, voilà la vérité !

Jetant alors un air entendu à son avocat

Tout s'éclaire n'est-ce pas ?
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[Constant Corteis]

L'on avait pu voir, sur le visage de Constant se changer progressivement l'étonnement en désarroi. Soutenir une conversation avec Odoacre demandait un trop grand effort de plasticité spirituelle pour imiter les contorsions de son esprit, il n'était pas raisonnable de poursuivre en plein procès.
Conclure, donc, et se reconcentrer.

Si on veut...
Vous devriez en faire un traité. Par contre, cette fois-ci, soyez prévoyant, et prévenez Lorgol à l'avance. On ne sait jamais, d'ici que vous ayez fini de le rédiger, il aura peut-être eu le temps d'organiser un procès correct.

Arborant un léger sourire, sur ses lèvres, Constant se réinstalla dans l'axe de la chaise, et reprit un air un tant soit peu plus grave.

Vous devriez vous redresser, et avoir l'air de suivre un peu.

[Odoacre]

Odoacre regarda Constant et eut un regard étrange, pensif...

Mmh... vous avez sans doute raison... un traité...

Le regard d'Odoacre se perdit alors dans le vague
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Odoacre est sur Twitter !

[Lorgol]

Il y avait comme une sorte de flottement. Son éminence Diftain ne paraissait pas et pendant ce temps Constant lui adressait la parole. La mise en scène tombait un peu à plat.

A Constant - Messer, vous êtes pénible. Vous pouvez considérer que les actes de Monseigneur Aurélien sont de l'ingérence, il n'en demeure pas moins qu'ils sont en rapport avec la mise sous tutelle: il serait donc bon, si nous voulons rester cohérents dans le déroulement de ce procès, de nous intéresser aux causes de cette décision de l'AEF plutôt qu'à ses effets, dans un premier temps. Le tribunal aimerait pouvoir démontrer que Monseigneur Odoacre est un hérétique sans que la défense fasse tout pour éluder la question, merci. D'ailleurs, voilà pourquoi, nous attendons les lumières de Son Eminence Vincent Diftain!

L'inquisiteur se tourne vers le palais pontifical, plein d'espoir.

[Constant Corteis]

Ah, le théologue serait-il enfin arrivé ? Constant tourna la tête dans la direction que fixait le masque du Cardinal.
Raté. Il allait encore falloir patienter. Étant de nature charitable, Constant se dit qu'il serait sûrement bien de faire un petit effort pour meubler le vide qui s'installait. Un procès où on ne dit rien, c'est malsain.

Il prit la parole, mais ne prit même pas la peine de se lever, cette fois-ci.

Vous me dites pénible, éminence, j'aurais tendance à préférer considérer que je suis tatillon.
Si vous relisez ce qui est dit concernant la mise sous tutelle, celle-ci implique que le tuteur devra donner sa confirmation à tous les actes et décisions officielles de la personne placée sous sa responsabilité. Mais il n'est écrit nul part qu'il disposera de droits si j'ose dire positifs, tel que celui de nommer un sacristain.

[Eldwin]

Lorsque la foire qui se déroulait derrière eux se calma enfin Eldwin souffla. Il avait bien faillit quitter la place, excédé par ce tapage, digne d'Odoacre, c'était certain, mais loin d'être supportable pour lui qui était habitué à plus de ... bonnes manières. Il put ainsi donc écouter avec une grande attention le témoignage de l'archevêque de Bordeaux qui était tout simplement accablant. Eldwin n'avait besoin d'aucune preuve ou d'aucun autre témoignage pour croire son confrère bordelais. Il connaissait assez bien à présent la noirceur du vieux Grec pour trouver tout à fait plausible ce que l'homme faisait en son diocèse. Il avait été en colère, et aussi désolé, lorsqu'il avait appris l'élection du Grec. Les prélats français avaient été fous ce jour là. Le résultalt de leur erreur était là, dans le témoignage de l'un des leurs.

Odoacre était un être ignoble, un monstre doublé d'un fou, la pire engeance de la Terre juste après la Bête Sans Nom, les Lions du Judas étaient des chatons à côtés de lui. Et ça tout le monde le savait. Mais malgré tout ces ânes de l'Assemblée Episcopale de France, pas tous, fort heureusement, avaient fait l'erreur de l'élire à la tête d'un diocèse. Peut-être certains ouvraient-ils enfin les yeux, trop tard certes, mais mieux vaut tard que jamais. L'erreur ne serait sûrement pas refaite.

Lorsque l'avocat du Grec se lança dans un interminable monologue Eldwin crut qu'il allait s'endormir, ou alors exploser et courir sur lui pour le faire taire à coups de crosse sur son crâne. Fort heureusement Lorgol était là pour le ramener à sa place et surtout ramener le procès sur le devant de la scène. Cet avocat n'était pas doué, ou peut-être l'était-il, mais lui-même devait savoir qu'il n'avait aucune chance de sauver Odoacre. Cette fois ci le vieux Grec ne s'en sortirait pas indemne, car la "tutelle" n'avait été qu'une mascarade, même si Aurelien avait fait son travail cette sentence avait été une encore grossière erreur. Sachant son client perdu l'avocat tentait donc de noyer le poisson avec un discours que peu dans l'assistance devaient comprendre.

Eldwin se retint lorsqu'on évoqua la traité mis à l'Index et le Saint-Office. Il trouvait totalement stupide qu'on demande au Saint-Office de justifier la mise à l'Index de ce torchon. Demandait-on au pape d'expliquer ses décisions ? On les acceptait, point final. Malheureusement telle ne fut pas la réponse de Lorgol, qui annonça l'arrivée de Vincent, son cher ami qui apportait certainement tout un mur à la prison qui se construisait peu à peu autour d'Odoacre. Eldwin l'attendait donc avec un patience, trouvant pour le moment le procès tout à fait bien parti, contre le Grec donc.
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[aurelien87]

Aurélien sourit en entendant l'avocat remettre en cause son action. Plus il parlait, plus Aurélien trouvait qu'il enfonçait son client. Faut dire que l'évêque de Perigueux sétait déjà bien enfoncé lui même, et qu'il devenait presque inutile d'en rajouter une couche..... quoique.... Aurélien vérifia qu'il avait bien avec lui l'autre papier important qu'il donnerait à l'inquisiteur en temps voulu. Odoacre l'avait pris pour un benet, l'avait ouvertement méprisé, mais il avait oublié qu'Aurélien était bon de nature, mais jusqu'à un certain point. Celui où il ne faut pas lui marcher sur les pieds. Le vieux grec avait négligé ses conseils et ses avertissements, il devrait donc en payer le prix.

[mahaut_bozier]

Voilà, c'est un phénomène terrible. On mange, on boit, on s'assoit et... on s'endort. Surtout quand on ne comprend rien à ce qu'il se passe.
Quand elle se reveilla, la joue sur l'épaule du voisin et un délicat filet de bave sur le bord des lèvres, elle réalisa que tout le monde s'était éparpillé.

ORKAAAAAAAAAA ! DOUDINNEEEEEEEEEEET ! Poussez-vous ! Je dois les retrouver ! on forme une équipe ! On est soudés comme... comme.. on est soudés, quoi ! On est comme les 4 filles du Médicastre Marche ! Oui, doudinet fait la fille, là, Jo. Bref ! Où sont-ils ?

On lui indiqua que la blonde avait été éjectée et que Lotx était pas loin d'Aristote. Bon, il était à la droite du seigneur, il ne risquait rien. Elle regarda par terre et suivit des bouses toutes fraiches. Là où était Margueurite se trouvait forcément la blonde. C'était de la logique pure. Sortant de l'espace buvette, elle arriva dans les faubourgs. Tiens, des traces de pieds qui freinent devant un trou. Tiens, un trou. Tiens, Orka ! Le monde est bien fait quand même.

Orkaaa ! Mais qu'est-ce que tu fais là ? T'es coincée ? Attends je te lance une corde.

Une fois la blonde sortie, par on ne sait quel miracle vu l'état aviné des deux périgourdines, elle apprit la terrible sentence dont son amie avait été victime.

C'EST UN SCANDALE !!! DU NON RESPECT DE LA VIE ANIMALE ! AUCUNE CONSIDERATION POUR LA PITIE ET LA COMPASSION, VALEURS ARISTOTELICIENNES PAR EXCELLENCE !

Tiens, pour une fois elle avait réussi à le dire. Pour la peine elle se vida la bouteille de mirabelle et la jeta rageusement derrière elle, assommant un quidam.

Orka. Tu dois revenir. Il se passe des choses bizarres. Ils sont contre les barbecues. Et ils parlent bizarrement. Pis y'a des huissiers qui crient, c'est bizarre, d'habitude ça écrit, un huissier non ? Ou ça encaisse, quand on les frappe nerveusement. Enfin bref il faut que tu voies ça.
Bon... comment on va faire ?

Elle se tut pour réfléchir. Constatant que la réflexion ne venait toujours pas, elle fit comme d'habitude, elle parla.

Bon ben on n'a qu'à te déguiser. On n'a qu'à dire que tu serais une noble et je serai ta camériste. Tu sais faire, hein ? hihihi, oh fichtre ! Baroooon je n'oooose, etc. etc. En plus comme ça on aura de meilleurs sièges, plus près.

[jerem51]

Jerem qui se souvenait du vieux Grec et des controverses qui les avaient maintes fois opposés, vint assister au procès à l'annonce que Monseigneur Diftain y ferait une apparition remarquée.
Aussi prit-il place le plus discrètement possible sur les bancs de l'assistance pour attendre la suite.

[Thays]

Se frayant un chemin tant bien que mal au travers de la foule, sans particulièrement cogner qui que ce soit, mais sans s'excuser le moins du monde, Thays tenta d'approcher de la scène afin de mieux voir.
A la guerre comme à la guerre, personne ne l'aurait laissé passer si elle avait demandé courtoisement. Aussi opta-t-elle pour la méthode bourrine.

Le boustifailleur de gens sera-t-il livré au bourreau à l'issue de ce procès, pour une exécution publique ? Parbleu, lui qui aimait la chair, il se réjouirait de finir ainsi.