L'Eglise Aristotelicienne Romaine The Roman and Aristotelic Church

[Makcimus.]

La Croisade contre l'Anjou avait été difficile. Le Bruder et Ordensmarschall Makcimus suivait l'Hochmeister Hobb et le Gross Hospittler Graoully tout en remontant la nef.

Nombreux Milites avaient été blessés pendant les combats. Il eut une pensée pour ses frères Tourangeaux croisés qui avaient eux aussi, montré un grand courage et une grande volonté et sacrifice pour Le servir.

Langevinisme avait été vaincu... Nul doute que les blessures se refermeraient d'autant plus vite.
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[Korrigans]

Le sergent était dans l'assemblé des garde épiscopaux dirigée par Mgr Cagi pour rendre hommage aux croisés de la croisade d'Anjou, certes, il n'y avait point participé, mais il savait à quel point une croisade était difficile, et tous ceux qui avaient participé à celle d'Anjou méritaient les honneurs.

Ils pénétrèrent dans la chapelle, suivant sans faux pas l'escadron des Gardes, tout en baladant son regard dans toute la chapelle, admirant l'architecture tout comme la peinture.

Puis, vint le moment de s'assoir, après avoir salué poliment tous ses frères et soeurs d'ordres divers d'un signe de la tête, le sergent s'assit dans le calme.
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[Rehael]

Le gonfanon des Saintes Armées et celui des Croisés avaient été hissés, et cotoyaient celui de l'Ordre Teutonique.



Puisque nous débutons la cérémonie par l'Ordre teutonique, je tiens à prononcer une citation pour l'honneur pour Monseigneur Chevreux qui a brillament pris la tête des croisés des Saintes Armées et s'est particulièrement illustré durant cette campagne.

Rehael s'approcha de Hobb. Un garde pontifical se tenait à ses côtés avec un coussin rouge bordé d'or ou se trouvait la médaille de la croisade.
Le Cardinal la saisis entre ses mains et l'agrafa sur la tunique de l'HochMeister. Il lui donna l'accolade.



Un second garde pontifical déroula un parchemin, et prononca d'une voix forte la liste des teutoniques décorés de la médaille de la croisade.
Ils défilèrent un à un devant le Cardinal, celui ci leur agrafant à chacun solenellement la médaille avant de leur donner l'accolade.

[Graoully]

Recevant la médaille, l'abbé eut un sourire pour le cardinal. Cette médaille, bien que remise à lui, s'adressait également à tous ceux qui avaient combattu l'hérésie. Il eut alors une courte pensée pour l'évêque de Metz qui, dix années après sa naissance, l'avait élevé dans son palais épiscopal pour en faire un clerc, avant de l'envoyer se faire ordonner prêtre par le cardinal-archevêque de Lyon. Oui, sa médaille, il lui la dédiait.
Il donna l'accolade à Rehael, tout en regardant cette médaille épinglée sur sa cape teutonique.
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[Hellvyra]

La jeune femme reçu sa médaille avec honneur. Mais en même temps, elle ressentait un étrange sentiment. Fière oui elle l'était, mais en réalité, elle n'avait fait que son devoir. Elle s'était engagée dans l'Ordre pour l'Eglise mais aussi pour être présente sur les champs de bataille pour prodiguer soins et assistance à ses courageux Frères et Soeurs de l'Ordre Teutonique, sa famille. Elle émit un faible sourire et retourna dans l'assistance pour la suite de la cérémonie.
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[Magenoir]

Parmi ses Frères, le Bruder écouta la cérémonie.
Beaucoup de ses amis, Frères et Soeurs Teutoniques avaient reçu une distinction, il était fière pour eux.
Lui, bien entendu non, car lors de cette "guerre" il était en retraite chez les moines.
C'est avec émotion qu'il regarda chacun se faire décorer l'un après l'autre.
Le Bruder sourit.
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[Hobb]

En écoutant Son Excellence Rehael, Hobb entendit le nom de son Frère de Sang le Ritter Chevreux. Son regard se voila une seconde. Il le savait en voyage et loin de la Commanderie de Thorens.
Immédiatement il se ressaisit.
Le Commandeur des Armées Saintes à Genève était fier de la portée de l'Ordre Teutonique, qui oeuvrait avec humilité et au service de la vraie foi, comme encore maintenant à Genève. Les différents Ordres ainsi que la Garde Episcopale et Pontifical, travaillaient ensemble dans le meilleur esprit, chacun au service de l'Eglise. Et tous étaient prêts à se sacrifier pour celle ci, sans rien demander en retour, car seul compte la Gloire du Très Haut.

Il reçut la citation et l'accolade, et regarda un à un ses Teutoniques avoir de même. Il souriait avec émotion, encore plus lorsque son épouse la Schwester Hellvyra passa à son tour.

La médaille avait été dessinée et réalisée par un Bewerber (postulant) Teutonique Theudbald, reconnut au sein des hérauts des Royaumes."
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Curé de Genève Maire de Genève (5 jours) - Dit "48%" ! Prince de Lausanne, Baron de Saltara

[Haerindor]

Haerindor reçut avec dignité et bonheur la médaille. Il était fier d'avoir suivi son Ordre, même s'il ne s'était pas illustré au combat ; il garderait un souvenir de l'épuisante tension à Chinon, l'attente des nouvelles, des ordres et contre-ordres...
Il pensa à tous ceux qui avaient été blessés ou tués sous ses yeux, aux yeux hagards des combattants, poussiéreux après les combats, à tout ce que l'hérésie avait causé comme douleurs et haines.
Il pensa, enfin, à Golden, une Schwester qui lui manquait déjà, ayant rejoint le Très-Haut il y a peu. Il regrettait de ne pas avoir pu lui parler plus.

Il donna l'accolade au Cardinal, sourit doucement et retourna dans le rang, sa cape un peu plus lourde du poids des responsabilités et de la mémoire.
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[mili_cia]

mili regarde avec émotion cette médaille sa lui faisait la deuxième elle la pris en faisant un sourire , et retourné a sa place pour écouté le reste de la cérémonie
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[Jackson21]

Le Ritter reçu la médaille des mains de SE Rehael , il s'inclina légèrement en guise de remerciement, même si cette médaille ne pourrait consoler tout un lot de souffrances.
Jack avait été particulièrement affecté par cette campagne... L'Anjou lui avait pris le seul amour de sa vie. Gabrielle s'en était allée, sa blessure reçue lors des affrontements s'était infectée dans les semaines qui suivirent, malgré l'aide de tous les médicastres qui s'était succédés à son chevet, rien n'avait pu être fait ...

Tout un flot de souvenirs le submergea alors qu'il regagnait sa place, laissant ses frères et sœurs recevoir leurs médailles. Sa blessure refermée à l'épaule le lança sauvagement, douloureux héritage d'un carreau qui s'était engouffré dans une faille de son armure à l'épaule alors qu'il était au galop donnant l'assaut sur la ville et les angevins retranchés... Lui avait guéri, elle n'avait pas eu cette chance et chaque jour qui passait semblait accroitre sa culpabilité d'être en vie...
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Ceins ton épée sur ta cuisse, vaillant dans le faste et l'éclat va, chevauche, pour la cause de la vérité, de la piété, de la justice.

[acar]

Au son des noms, il salua la bravoure de ces hommes et femmes. Une famille, entière, sincère, simple.
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[Makcimus.]

L'Ordensmarschall et Bruder Makcimus recut comme ses frères et soeurs la médaille avec plaisir et humilité.

Il fut heureux pour l'ensemble des Milites Teutoniques présent en Anjou, car sans aucun doute ils méritaient d'être félicité pour ce qu'il avait fait et ce qu'il avait enduré. C'est lors de cette campagne qu'il prit la suite du Ritter Hobb qui fut gravement blessé lors d'une charge de cavalerie.

C'est en ces moments que l'on se rend compte des difficultés de commander. Que d'ordres ... De contre-ordres.... De longues heures à palabrer et donner son avis. Que de présence ... Bref... Il ne gardait pas un bon souvenir de cette très longue période.

Le moment venu et après avoir remercié Son Éminence Rehael, il regagna les rangs parmi ses frères et soeurs.
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[Hagden]

"Arf", songea Hagden... On en oubliait presque le seul frère combattant qui avait pris deux condamnations pour la Gloire du Très-Haut, une première dans l'histoire des OMR... prononcées par des complaisants à l'hérésie du Lion. Hélas, tout ceci était passé inaperçu, dans le fracas des lames en Anjou et ailleurs.

Hagden s'appuya un instant le dos contre un pilier du fond, regardant la lumière à travers les vitraux de la Chapelle... Elle était belle cette lumière. En cet instant.
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Montbazon-Navailles, Ritter et Seneschall de l'Ordre Teutonique

[acar]

Se reslevant, iscelui alla devers son frère le bon Hagden et se mict à ses costés et dict douscement : Mon cher frère et ami, je suis bien heureux de vous resvoir.

Il suivit ses yeux et rasjouta : Belle lumière, en ce jour...
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[Hobb]

C'est sous les gonfanons des Saintes Armées; des Croisés et de l'Ordre Teutonique que le Hochmeister Hobb s'adressa à l'Assemblée présente en la Chapelle Milites Dei. Son Excellence Rehael lui avait fait un signe.

-"Vos Excellences, Messeigneurs, Mes Soeurs, mes Frères, Milites et autres Croisés.
C'est avec émotion que je m'adresse à vous. Mais aussi avec détermination. Nous avions été appelé en Anjou pour repousser l'hérésie.
La mise en place fut rapide, et bientôt il nous fallait intervenir, la situation dérapait. Un Cardinal fut agressé,nous étions à quelques lieues de là, j'ai lancé la cavalerie Teutonique pour essayer de protéger ce qui pouvait l'être.
C'est ainsi que commença la première bataille. Beaucoup tombèrent, nous savions alors, combien les hérétiques s'étaient préparés. Un siège long débuta, il fallait réorganiser nos troupes, appeler d'autres milites.
Nos Clercs nous soutenaient dans la prière, nos médicastres s'activaient.
Mais une chose commençait à émerger, c'est la cohésion des troupes Croisées. Nous savions depuis longtemps qu'il nous fallait être maîtres de nos actions, de nos décisions. Ici nous l'appliquions.
Notre Intendance fonctionnait remarquablement. Le Renseignement était affiné.
Mais qui plus est nous le faisions sans nous compromettre avec des alliances douteuses, qui avaient un bien autre but que de rendre à l'Anjou, le culte de la vraie foi.
Chez nous point de vengeance pour une terre, une mine, un château pillé.
La crédibilité des Armées Saintes, après cette victoire, était reconnue partout.
Cette expérience, a permis plus tard à venir très tôt prêter main forte à la Savoie avec le succès que vous savez. Nous avons encore fait un pas en avant.
Cependant, n'oublions jamais que seul compte la victoire pour la Gloire du Très Haut. Sachons rester à notre place. Gardons bien cette place.
Mais aussi ne boudons pas de telles cérémonies. Ces "rites" fondamentaux pour notre foi.
Le rite n'est pas seulement une image symbolique, un calice, une cape blanche, qui porte la réalité d'une présence supérieure; il agit. C'est pourquoi l'on doit garder la forme authentique, la stricte tradition.
Les mots sont fragiles, ils se déforment facilement. Donc les gestes symboliques dans les lieux appropriés sont si importants.
Et nous en sommes les exemples frappants. Sans nos "sacramentum" que resteraient-ils des Ordres Religieux, militaires ou non ?
Ainsi, nos Clercs sont si essentiels pour notre âme, certes, mais aussi pour notre compréhension dans les événements que nous vivons.
Je m'incline devant ceux qui ont soufferts, en Anjou ou qui souffrent encore de par la folie de puissance de certains. Ceux qui font croire que tout à chacun peut se défaire de la voix de l'Eglise.
Je m'incline devant ceux qui luttent seuls ou presque face à l'injustice et à l'hérésie dans d'autres lieux, et qui seraient sans leur présence d'autres Angers ou Genève.
Je m'incline devant les Ordres Militaro Religieux, la Garde Episcopale et Pontificale, les Ordres Religieux, les Autorités laïques qui nous soutiennent.
Je m'incline devant les membres de la Sainte Curie qui nous ont fait confiance et par dessus tout devant Notre Très Saint Père.

DEUS MANUM DUCIT !"

Hobb avait parlé d'une voix forte, il se tenait droit et son regard s'était posé sur l'Assemblée et montrait une grande douceur.
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Curé de Genève Maire de Genève (5 jours) - Dit "48%" ! Prince de Lausanne, Baron de Saltara