L'Eglise Aristotelicienne Romaine The Roman and Aristotelic Church

[Chevreux]

La route avait été longue jusqu'à Rome.
Chevreux était fatigué de voyager. Il n'en avait plus le goût.
Il avait trouvé la paix pendant de longues semaines de retraite dans un monastère.
Il ne se rappelait même plus ce qui l'avait convaincu de sortir de celle-ci pour retourner à la vie quotidienne.
Puis, avec son épouse, il avait voyagé jusqu'à sa demeure où il s'était encore une fois enfermé pour ne faire que peu de choses. Il avait repris ses études, avait contacté l'université Franc Comtoise pour donner quelques cours. Mais rien de plus. Parfois, il offrait ses services pour défendre la capitale où il demeurait, toujours sans rien de plus.

Un jour, il avait reçu un pli l'invitant à venir à Rome pour une cérémonie à la Basilique Saint Titus. Rome... un autre voyage... si loin... Lui qui n'était toujours pas retourné à Thorens, commanderie générale de son Ordre, voilà qu'il devait de nouveau se rendre à Rome pour une cérémonie. En avait-il la force ? Il l'ignorait.

Il en avait discuté avec son épouse et ils avaient décidé de faire la route.
Mais lui était trop fatigué pour faire celle-ci aussi vite qu'autre fois.
Ils prirent donc un rythme moins rapide, mais leur permettant de se rendre malgré tout.
Il n'avait pas pris le temps d'en informer quiconque.
S'il se rendait à Rome, ce serait une surprise pour tous.

C'est donc après plusieurs jours de voyage qu'il arriva à Rome, le jour même de la cérémonie. Cela faisait si longtemps qu'il ne s'y était pas rendu qu'il dû demander son chemin à un membre de la Garde Épiscopale pour savoir où était la Basilique. Heureusement, au fur et à mesure que le garde lui expliquait, il se rappelait les lieux au fond de sa mémoire et il était maintenant confiant de ne pas perdre son chemin.

Misselyzya et lui arrivèrent donc devant la basilique. Ils comprirent qu'ils étaient en retard car personne n'attendant à l'extérieur et les portes étant clauses. Mais il était arrivé, et il aurait été mal venu de ne pas entrer. Après tout, il n'aurait qu'à s'installer à l'arrière de la chapelle pour ne pas déranger la cérémonie en cours.

Il avait revêtu sa cape blanche frappée de la croix Teutonique. En la mettant, il eu un pincement au coeur de réaliser qu'il ne l'avait pas porté depuis des mois. Mais il l'avait toujours gardé précieusement avec lui. Elle représentant tant pour lui.

Il avait également pris le baudrier soutenant son épée d'Isenduil. Cette épée lui rappelait bien des souvenirs, autant heureux que malheureux. Il l'avait mérité pour avoir mené tant de guerres, où il avait vu tant de sang. Mais ces guerres avaient eu lieu pour la gloire de l'Église Aristotélicienne. Là encore, il eu un pincement au coeur. L'EA... Institution qu'il avait juré de défendre et il l'avait fait de son mieux si souvent, si longtemps. Mais il en avait lourdement souffert également, et c'est de ces souffrances qu'il avait pris la décision de faire une si longue retraite. Il avait tant prier pour que le Très Haut lui donne la force de continuer. Il avait tant remis en doute sa Foi. Il en avait souvent pleurer seul dans sa cellule. Depuis toujours, il avait vu les obstacles devant lui comme des épreuves venant du Très Haut. Mais pendant sa retraite, il s'était mis à penser que ces obstacles étaient là pour le punir. De quoi ? Il s'était posé la questions tant de fois, sans jamais trouver de réponse.

Arrivé au seuil de la grande porte, il se signa instinctivement avant d'entre.
La Basilique était presque aussi calme que le monastère de sa retraite, mais on pouvait percevoir des murmures provenant de l'arrière. Ils compris que cela venait de la chapelle Milites Dei, où il se souvenait que la cérémonie devait avoir lieu. Sans mot dire, il s'avança lentement vers cette chapelle, toujours accompagné de son épouse. Arrivé à la porte, un garde de la GE s'y tenait et salua le chevalier avant de mettre la main à la poignée pour ouvrir la porte. Chevreux s'empressa de lui dire d'une voix faible :

Dominus Vobiscum, mon brave.
De grâce, n'ouvrez pas cette porte toute grande.
Nous ne désirons pas attirer l'attention sur nous.
La cérémonie semble déjà commencée et nous de voulons pas la perturber de par notre retard.
Laissez nous simplement entrer et refermez la porte derrière nous.
Nous trouverons bien une place où nous assoir.

Chevreux invita Misselyzya a passer devant lui puis entra à son tour.
Il chercha en premier lieu une place parmi les rangées à l'arrière de la chapelle où ils pouvaient s'installer sans déranger.
C'est une fois assis qu'il observa l'assemblée.
Il apperçu le gonfanon de l'Ordre, et reconnu plusieurs de ses frères.
Il vit les membres de l'Ordenskreis et, pour la troisième fois en si peu de temps, eu un pincement au coeur. Pendant près de 24 mois, il s'était assis là, au sein de ce conseil. Il réalisait que s'était la première fois en plus de 2 ans qu'il assistait à une cérémonie icelieu sans faire parti du conseil. Il laissa un léger soupir, fermant quelques secondes les yeux. Puis, il continua a regarder l'assemblée. Il reconnu plusieurs membres de l'Ordre Teutonique, mais aussi des membres de d'autres ordres. Quelques visages lui était inconnus. Mais comment penser autrement, après près de trois ou quatre mois de retraite.

Il porta alors son attention à ce qui se passait sur l'autel.
La cérémonie semblait bien avancée.
Son frère de sang était là, terminant un discours donc Chevreux n'eut pas la chance d'écouter à cause de son retard.

Il irait lui parler plus tard.
Il avait tant de chose à lui dire.
Il se savait fautif d'être en retard.
Mais il était là.
Que le Très Haut en soit témoin.

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Nolite haud magni facere imbecilliorem vobis.
Ne sous-estimez pas plus faible que vous !

[Hagden]

Hagden sursauta. Il rendit son salut à Acar...

Oui... belle lumière mais c'est vers autre chose que mes pensées vont en ce moment... sur le comment et pourquoi on félicite ceux qui par les armes défendent l'Eglise, et qu'on laisse toujours de côté, qu'on n'entende pas ceux qui usent de mots...pour défendre la même cause. N'y a t-il pas moins de souffrance morale que de faire ceci, comme souffrent physiquement ceux qui se battent sur les fronts. Peu importe lesquels...Ce genre de chose, tu vois... qu'il faudra que l'on m'explique un jour. Même s'il faut attendre la mort pour l'entendre, cette réponse... bref.

Le Chevalier sourit en coin puis se reperdit dans ses songes....
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Montbazon-Navailles, Ritter et Seneschall de l'Ordre Teutonique

[Eléanor de La Marche]

Son écuyère venait de l'avertir qu'une cérémonie se tenait en la chapelle Saint Titus et qu'elle se devait de s'y rendre impérativement, elle se hâta de se préparer afin de s'y rendre. Le chemin ne fut pas bien long puisqu'elle était déjà dans l'enceinte de la ville sainte.
Quelques ordres furent donnés afin que tous les membres de l'Orden viennent la rejoindre et elle se mit en route et se dirigea vers la basisilique.

La Grand Maitre de l'Ordre de Santiago y entra et essaya de voir si son père était déjà arrivé ..... visiblement non.
Quelques sourires pour saluer les personnes qu'elles connaissaient puis elle s'installa sur un banc. Espèrant que les membres de son ordre ne tarderaient plus trop.
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[Hellvyra]

Hellvyra écouta fièrement son mari. Comme toujours, il avait le don de trouver le mot juste. Cette droiture et sa sagesse qui avait toujours plu à la femme.
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[uriel]

Le Frère Uriel avait tenu à assister à cette cérémonie ou tant de ses frères et soeurs seraient décorés. Mérites, parfois posthumes hélas, comme pour "la Pomme".
Il était à Rome, mais n'avait pu se libérer pour assister au début de la cérémonie. Il entra donc calmement, se dirigea vers le couloir latéral et remonta vers le choeur, discrètement, saluant au passage quelques frères et soeurs. Il était heureux pour tous les décorés, qui le méritaient amplement.

Il prit alors place auprès des membres de le Garde Episcopale et écouta alors le discours.

[Rehael]

Rehael hocha la tête aux paroles sages et justes de Hobb. Il était heureux de pouvoir compter sur des vétérans comme lui.

Alors que les teutoniques regagnaient peu à peu leur place, le gonfanon de l'Ordre des Chevaliers francs était hissé aux côtés de ceux des Saintes Armées et des Croisés.



A présent c'était au tour de l'OCF d'être mis à l'honneur.

Balayant l'assistance du regard, le Cardinal attendit que les gonfanons aient été hissés fierements, puis s'exclama :

J'appelle a présent à me rejoindre Monseigneur Sabotin, Grand Maître et représentant de l'Ordre des Chevaliers francs, ainsi que tout les participants francs à la croisade !

[Epsonstylus]

Epson sourit à l'appel du nom de son époux. En Anjou comme ailleurs il avait bien morflé quand même... pour cette bande de vieux ingrats incapables d'élaborer des stratégies militaires sans l'aide de civils et surtout sans casse diplomatique.

La rouquine se retourna, elle vit Chevreux quelques rangs plus loin, so:n sourire se fit plus large, puis son regard vint se poser sur Hobb et Rehael, aussitôt elle se mordit la lèvre, la comtoise avait trouvé quel sale coup elle allait leur faire.

[Misselyzya]

Ely avait suivi avec amour et tendresse son cher époux à faire le voyage pour se rendre à la Basilique, qui d'une part n’avait pas envie mais que le couple devait le faire...

Son petit bras autour de celui de son époux en remontant légèrement sa robe d'occasion, Ely fit un léger sourire à son amour, puis entra comme il lui montra avec tant de politesse et de tendresse.

Prenant place à l'arrière de la Basilique, en voulant pas faire de bruit pour perturber la cérémonie, la jeune femme regarda son époux et remarqua qu'à plusieurs reprises il avait eu certaine expression... Donc qu’elle n’aimait pas dû à la fatigue de celui-ci, puis le savait être souvent dans ces pensées depuis un bon nombre de temps.

Doucement sans qu'il s'y attendre elle lui passa tendrement la main au visage en lui souriant et se retourna pour continuer à écouter la cérémonie.
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"Dat virtus quod forma negat."
" Le courage donné ce que refuse la beauté"
"Le coeur d'une femme est un océan de secrets."

[sabotin]

Avant même qu’il entendit la voix de Son Eminence Rehael, Sabotin savait que le tour de l’Odre des Chevaliers francs allait suivre.

Le visage encore marqué par les blessures successives qu’il avait subies, il se glissa hors du banc qu’il occupait et où il se trouvait quelque peu à l'étroit à cause des cicatrices douleureuses.

Les yeux d’abord fixés sur le gonfanon de son Ordre, il posa ensuite un genou à terre devant son Eminence Rehael en signe d’humilité.

Quelques instants plus tard, il se releva et sourit :

- Eminence, les nombreux frères et sœurs qui nous ont accompagnés en Anjou, vous remercient très sincèrement pour la reconnaissance qui leur est accordée aujourd ‘hui

Il fit un signe à ses frères et sœurs francs en leur demandant de s’approcher, ainsi qu’un doux mouvement de la main à sa fille Eleanor pour lui montrer qu’il est bien là...
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Sabotin de la Marche di Césarini
Chevalier de l'Ordre militaire d'Aristote
Grand Maistre de l'Ordre des Chevaliers francs

[acar]

Le maistre asvait parlé, il pouvaict donc suivre.

Ainsi, le second de l'OCF, à son bras son aismée, s'avansca pour resjoindre leur meneur.

Devers le cardinal, Acar mict genou en terre et attendict la vesnue des frères et sœurs Francs.

Alentours, moult visages rayonnaient et c'estait grande joie d'en estre. Fier de cette grande famille que composait les Ordres Militaro-Religieux de la Sainte Esglise de Rome.
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[Melian]

Les Frères Teutoniques récompensés, ce fut le tour des Francs. Son époux qui s'était éclipsé s'en revint donc pour la mener jusque devers son Eminence où récompense les attendait.

Melian s'agenouilla à l'instar de son époux. Plus que la force, c'était l'engagement pour la Sainte Eglise Aristotélicienne, le dévouement jusqu'à la souffrance et le sang, voire la mort, qui trouvait remerciement ce jour d'hui. La médicastre en était heureuse, elle qui avait pansé tant de plaies...
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[Kad]

C'est non loin de l'obscur baron tourangeau, son ancien Premier Maréchal à la Garde Episcopale, que se tenait le cardinal d'Azayes. Le regard rivé sur son vieil ami de Pantagenêt qui présidait dignement cette cérémonie en l'honneur des croisés, il ne put qu'approuver la citation du Chevalier Chevreux, ayant maintes fois constaté l'ampleur du travail abattu par celui-ci. Il était l'heure de récompenser les Chevaliers Francs... Silencieux, Kad observait la suite de la cérémonie, luttant contre des hémorroïdes qui le tançaient douloureusement.
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[karl06]

le maréchal se leva et prit place à côté du Grand maître de l'Ordre et du chancelier;
il fit signe a ses hommes de le suivre comme le maître l'avait demandé.
Chanceux il n'avait a ce jour versé que le sang des ennemis; il sourit à monseigneur Sabotin comme pour lui apporter son aide , voyant qu'il souffrait encore de récentes blessures.
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[Rhiana]

Rhiana , Gonfanon en main, suivit son époux, elle s'inclina devant le Cardinal et fit de même devant le grand maitre, elle se plaça près de son époux et attendit que les autres membres s'approche
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[Graoully]

Voyant Kad souffrir un peu au fond, l'abbé se rapprocha de lui, et arrivé à sa hauteur, lui fit un petit signe de tête pour la saluer, et lui sourit.

Éminence, vous semblez souffrir quelque peu. J'ai la chance d'être médicastre, si d'aventure vous en aviez besoin. Mais puis-je vous offrir mon bras ?
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