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[RP] Saint Trufaldini in Roma: rendez-vous discret
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Marco_Castello



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MessagePosté le: Lun Juil 25, 2011 7:12 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Mais voilà qu'un nouvel invité arrivait. La Blanquette était fameuse, c'était donc le Recteur de l'Ordre Lescurien, ce cher enfant. Marco était du genre paternaliste : s'il n'avait pas été ecclésiastique, il aurait été père d'une nombreuse fratrie. Il aimait aider les autres, et être impertinent. D'ailleurs, l'impertinence était une de ses qualités majeures. Sincèrement, il s'en foutait de qui-que-quod. Il aidait les gens qui lui étaient sympathique, et emmerdait les autres. Ce n'était pas un proto-révolutionnaire communiste, ce n'était qu'un chieur au grand cœur. Il se gratta le menton. Ca l'aidait à réfléchir. Bon, voilà, Hildegarde d'Alémanie... quelque chose lui disait que le feu était très très près. Encore un pape qui allait mourrir. Son petit doigt se trompait rarement au sujet. Mais il fallait accueillir l'invité. Il fit signe aux serfs, qui mirent la table pour son collègue.Il se leva et s'approcha de l'entrée.

Mes chers amis, je veux vous présenter un homme qui a de l'avenir dans l'Eglise, mon cher ami le Recteur de l'Ordre Lescurien, Monseigneur Peccatore.

Dés que ce dernier rentra, il lui indiqua sa place, et revint à la sienne. Il lui proposa logiquement un peu de son vin, comme il fit avec tout les invités, avant de passer à l'argument Peccatore.

Cher ami, voici Monseigneur di Carrenza, Eveque d'Angers, Guy de Dampierre, Seigneur et conseiller Flamand , Jack de Virloinval, Procureur à la Court d'Appel et Diplomate Royal. Mes chers ami, Peccatore. D'ailleurs, que j'y pense, vous aurez tous remarqué, ce sobriquet vous va étrangement, cher ami . Peccatore? Pêcheur? Etrange surnom, si vous voyez ce que je veux dire. Il m'intrigue, vraiment.

Néanmoins, Guy, devinez quoi! J'ai enfin la solution à notre problème!

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Jacklepetit



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MessagePosté le: Lun Juil 25, 2011 10:20 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Le Champenois, ex Bourguignon, avait bien comprit les explications même si pour le reste de la conversation, les personnes présentes parlaient un dialecte qui lui était totalement inconnu, perdu...
Mais il faisait évidemment mine de tout comprendre...

Et voilà qu'un autre se présenta, "Mais ils étaient combien ?", en espérant que celui là ne parle pas un dialecte digne du hollandais comme les autres, il partirait en courant à force de ne rien comprendre.

Il afficha un sourire, avant de laisser paraitre un léger son après les présentations.


Enchanté messire...


Et voilà, il avait déjà oublié son nom, ça recommençait bien...La table était bien entourée, deux Italiens, deux Français et un dont on ne connait pas la nationalité, vu qu'il n'avait jamais entendu parler du Royaume de Lescurie...

L'Italien avait l'air bien orgueilleux, avec son grand chapeau, extravagant, c'était un homme qui avait des choses à cacher, on pouvait lui donner la cinquantaine, élégant à priori, ce qui va avec l'orgueil...

L'Evêque d'Angers, maigre, on n'aurait pas dit un Evêque, vu que les évêque mangent bien généralement...


Il écouta parler l'Italien, et fut intrigué par "la solution", mais en attendant il se devait de poser une question pour faire passer le temps et parce qu'il n'avait pas entendu avant.

Angers ? Ce n'est pas gênant d'être Evêque en Anjou après ce qu'il s'est passé là-bas?


Et toujours si intrigué par la dict solution de l'Italien, il se permit une deuxième question.


Quand vous parlez de solution vous sous-entendez quoi ?


Quoi, qui, où, comment, avec qui, avec quoi, pourquoi et le reste de la question sous entendu avec.
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Guy de Dampierre



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MessagePosté le: Ven Juil 29, 2011 11:27 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Monseigneur...

Fit Guy en s'inclinant à l'adresse du recteur lescurien afin de le saluer lorsque le recteur thomiste fit les présentations en hôte attentionné, comme toujours.

Le nouveau venu à peine assis, la conversation reprit sur des chapeaux de roue. Jusqu'à la solution dont parlait Marco. Il est vrai que le sujet devait bien finir par arriver sur la table, en compagnie de mets de si fins...


Citation:
Quand vous parlez de solution vous sous-entendez quoi ?


Rebondissant sur l'intervention de Jack, le jeune Flamand reprit.

Je crois, Monseigneur, que Messire de Virloinval a raison. Soit vous en dites trop, soit vous n'en dites point assez.

Ne laissant passer qu'un très court silence, suffisament court pour empêcher Marco de répondre tout de suite, du moins, il recommença à parler à la petite assemblée.

Mais laissez-moi d'abord éclairer vos lanternes en vous offrant les prémices de ce qui nous occuppe, Monseigneur Castello et moi: voila plus d'un an, dans le courant du mois de mai 1458, un petit groupe de Brugeois dont j'eus l'honneur de faire partie fit une bien curieuse découverte dans les sous-sols de la ville. Une relique que tout indique comme étant le sang du prophète Christos reposait sous les pieds des Flamands depuis fort longtemps et fort soigneusement dissimulé. Les malheureuses successions et l'instabilité sur le siège épiscopal de Malines retarda bien l'avancement de cette affaire, d'où son arrivée si tardive ici, à Rome, après moulte recherches et découvertes dans les archives des comtés, royaumes et de l'Eglise... Je ne sais si nous devons parler de "problème", à moins que l'on parle de l'une des nombreuses équations qui entourent cette affaire.

Mais je vous en prie, Excellence, je brûle désormais de savoir ce que vous avez découvert de plus. Il faut dire que nous allons, en la matière, de surprise en surprise...

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Marco_Castello



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MessagePosté le: Dim Juil 31, 2011 11:31 pm    Sujet du message: Répondre en citant

En effet, je n'ai pas dit assez. Je m'en excuse auprès de mes invités. Donc, voici l'histoire.

Petit grat grat de barbe.

Nombreuses équations... en effet, c'est bien cela le problème.

Avant tout, vous n’êtes tous pas sans savoir qu'est le groupe des Aristodoxes, non? Enfin, ce sont donc ceux qui sont pour le "tout-Aristote". Eh bien, il se trouve que j'ai de nombreuses raisons de savoir qu'un certain Aristodoxe, en la personne de notre cher ami BaronSengir, n'est-ce pas cher Navigius, sait que cette relique a revu le jour. Oui, ce dernier sait que cette rélique à revu le jour.


L'homme regarda le valet, et claqua la langue. Celui ci lui apporta un livre. Il l'ouvrit, feuilleta les pages, et mit le doigt sur une en particulier. Il reprit son discours.


Avant tout, aucun texte officiel ne parle expressément du Calvaire de Christos : le Dogme lui même résume l'histoire en à peu près 4 phrases. Mais durant les siècles, des textes à peu près vraisemblables sont apparus au sujet : un disait meme que Christos n'était pas mort, un autre disait qu'en fait c'était un complot spinoziste Zizoniste, d'autres disaient que en fait les soldats avaient dansé la Java aux pieds du Calvaire. Enfin, rien de bien concret. Néanmoins, on sait qu'il existait également 3 autres "demi-apotres", c'est à dire des apôtres desquels on avait perdu la trace et dont il n'y a aucun trace dans le dogme ; par ailleurs le texte original de Samoth dit qu'il y avait 16 personnes à table. L'un d'eux : Mozzardélis de Cesarée, ou connu également sous le nom de Mozzarelalis de Cesarée, avait écrit un "Emscetlet Au Cristo", c'est à dire "Nouvelle Vie de Christos", qui apportait des compléments et des suppléments de la "Vita Christi" de Samoth. Notamment, il parlait de passages cités ou volontairement élimités de la part de Samoth. Ce texte avait pourtant été perdu, d'où certains problèmes au sujet, dont par ailleurs de nombreuses mystifications, dont la plus connue est "Le codex Noir" au Xeme siècle en Allemagne.

Récemment, lors d'un voyage à Koln, en Allemagne, je suis tombé sur une vente à encan des biens d'un érudit mort sans héritier. J'ai racheté tout en bloc, car, ne sait on jamais, mais, en feuilletant ensuite j'ai découvert qu'il s'agissait d'un code en araméen. Cette langue, je ne l'avais plus vue depuis quelques années . En feuillant , toujours, j'ai découvert qu'il contenait quelques extraits de cet fameux "Emscetlet Au Cristo". Ma surprise fut à son comble quand je découvrit que il y avait un extrait parlant justement du Calvaire de Christos!

Me rappelant alors une discussion que j'avais eu avec mon ami Guy, je me rendit compte que cela pouvait démontrer que le relique existait vraiment. Le conviant alors à Paris, je lui fit part de ma découverte.

Mais...


Moment de silence.


Mais, il se trouve que j'ai à subir quelques larcins un peu étranges. Quelques jours avant de aller voir mon cher ami Guy à Paris, l'Abbaye de Clermont a été attaquée par un groupe de brigand, qui ont certes réussi à enfoncer la porte d'entrée, mais ne se sont pas dirigés à voler les choses précieuses dans la trésorerie, non, au contraire, ils se sont dirigés vers la bibliothèque. Et là, ils n'ont rien pris, au contraire. Ils ont laissé un désordre monstrueux , mais n'ont rien pris. Ils sont parti juste avant que un détachement de cavalier de la Garde arrive. J'ai parlé au Padre Général, mon cher ami Jerem, et il a pu me confirmer qu'il n'y avait absolument aucun volume manquant. La chose m'a étonné. Au passage, j'ai fait changer la porte, et désormais plus personne ne pourra rentrer dans l'abbaye sans mon consentement ou celui de Jerem écrit.

Néanmoins, quelques jours plus tard, j'ai encore eu à faire à un affaire plus bizarre. En effet,en route vers Paris, j'ai rencontré un groupe de rustres saxon ou hessois, qui voulaient étrangement "m'accompagner" , pour "assurer ma sureté". J'ai aussitot changé de route, et j'ai du faire un grand détours par Beauvais, qui au passage m'a laissé m’enquérir de l'état de notre ami l’Évêque de Beauvais.

Un dernière épisode, finalement a attiré mon attention. A Beauvais, après m’être retiré dans la Bibliothèque pour étudier le texte en question, je découvrit, à ma grande surprise, d'avoir été cambriolé pendant mon étude. Or, les voleurs, comme à Beauvais, n'avaient rien pris. Il avaient juste fouillé ma sacoche qui contient mes livres.

Tout cela est très étrange...

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Peccatore



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MessagePosté le: Mar Aoû 02, 2011 11:37 am    Sujet du message: Répondre en citant

Castello introduisit Peccatore. Celui-ci, peu familier des mondanités, salua timidement d'un bref mouvement de chef et d'un inaudible "mes frères" les invités du Thomiste. Il fut surpris mais rassuré de voir parmi les convives son frère lescurien Navigius. Au moins le Comtois n'était-il pas complètement en terre inconnue. Lorsque Marco Castello fit allusion à son sobriquet, l'adolescent éluda rapidement la question, comme si elle ne présentait pas d'importance capitale :

J'ai toujours été appelé ainsi, mon frère.

En réalité, il ne savait pas vraiment pourquoi on l'avait appelé "Pécheur"... Autrefois, il entendait parler italien parfois chez lui, mais il avait trouvé cela, dans sa grande candeur juvénile, de la plus grande normalité et n'avait pas interrogé ce fait. Peut-être était-ce lié à l'identité d'un père qu'il ne connaissait pas... L'Ami chassa ces pensées inutiles de son esprit et se concentra sur la discussion, tout en prenant place où Marco l'avait guidé.

Le questionnement de Virloinval et l'introduction de Dampierre permirent à Peccatore d'accrocher le fil de la conversation. Il écouta attentivement les propos des uns et des autres.

Ca parlait du sang de Christos, d'Aristodoxes, de Calvaire, de complot spinoziste, de demi-apôtres... bref que des choses passionnantes qui illuminèrent l'oeil curieux mais ignorant du Recteur lescurien. L'attention à l'exposé mystérieux de Marco Castello s'accompagna d'un silence d'or. A son terme, Peccatore réagit :


C'est effectivement on ne peut plus curieux.

Il semblerait, si l'on accepte l'hypothèse raisonnable qui voudrait que les épisodes que tu nous contes ne sont pas de pures coïncidences, que d'aucuns désirent s'emparer de ce document précis, cet « Emscetlet Au Cristo », ou du moins de la liasse dont il fait partie, et qu'ils savent qu'elle est en la possession des Thomistes.

Je doute que de vulgaires bandits s'intéressent à la valeur marchande de ces vieux papiers. Mais l'intérêt d'inconnus à l'égard de ces textes semble témoigner de leur valeur historique ou théologique.

Il reste à découvrir qui sont ces gens (car j'ose supposer qu'il s'agit d'un individu ou d'un groupe d'individus unique), et surtout quel est leur dessein.


Il semblait évident à Peccatore que Castello soupçonnait les Aristodoxes... Il marqua une pause avant de reprendre :

Ce document du « demi-apôtre » Mozzardélis de Césarée... est-ce ce que nous voyons ?

Le Lescurien désignait des yeux la page à laquelle Marco avait ouvert le livre que lui avait apporté le valet.

Et, si j'ai bien suivi, la supposée relique de Christos est actuellement à Rome, n'est-ce pas ?

Il brûlait de savoir où il pourrait la voir, mais songea qu'il était peut-être prématuré d'en parler.
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Guy de Dampierre



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MessagePosté le: Mar Aoû 02, 2011 4:38 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Citation:
Et, si j'ai bien suivi, la supposée relique de Christos est actuellement à Rome, n'est-ce pas ?


Guy répondit aussitôt à l'interrogation de Peccatore, de façon un peu plus brusque qu'il ne l'aurait voulu. Il faut dire que ce sujet le rendait un rien nerveux. Il n'osait imaginer le sacrilège que cela constituerait si la relique venait à être découverte et détruite par des gens qui avaient intérêt à ce qu'elle n'ait jamais quitté sa cachette et qu'elle soit exposée aux yeux des fidèles. Inutile de dire que sa pensée visait expressement les aristodoxes, mais aussi d'autres forces guidées par le Sans-Nom dont les yeux et les oreilles trainaient partout, y compris (et surtout) en la sainte ville de Rome.

Non, Monseigneur, elle n'est pas à Rome!

Reprenant sur un ton plus calme et posé, il poursuivit.

J'ai jugé préférable de la remettre à son propriétaire le plus probable, le Comté de Flandres. Les autorités flamandes ont pris les mesures adéquates pour veiller à sa sécurité grâceà des trésors de discrétion.

Je crois que nous pouvons faire confiance à la conscience qu'ont les autorités politiques flamandes de l'intérêt et le prestige qu'elles peuvent tirer en donnant l'abris à une relique de ce calibre.

Non pas que je mette en doute leur capacité à saisir l'intérêt purement spirituel de la chose. Mais les hommes restent les hommes: orgueilleux, parfois cupides. Les politiciens ayant un avantage en la matière, ils sont habituellement bien plus férus de gloire que d'argent. Et ma foi, le Très Haut sais combien le potentiel en gloire de ce saint objet est puissant.


Reposant son verre après y avoir bu une gorgée, il recommença à parler.

Mais ne mettons pas la charue avant les boeufs. La plus grande prudence est de rigueur. Il appartient à l'Eglise seule de décider si la relique est authentique. Imaginez le desastre s'il apparait après large exposition et promesse de rédemption et de miracles qu'il s'agit d'une vulgaire supercherie... Qui serait, remarquez, drôlement bien montée. Oui, drôlement bien montée.

La répétition fut presque inaudible alors que le jeune Flamand reportait encore une fois son verre à la bouche et qu'il se remettait à penser à cette possibilité que l'on ne pouvait pas encore exclure malgré tout, et surtout malgré les circonstances de sa découverte, de la facture du cylindre de crystal et d'or et de la manifeste ancienneté de la fiole remplie de sang coagulé.
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Guy de Dampierre



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MessagePosté le: Lun Aoû 15, 2011 12:07 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Puis, il reprit.

Mais je me rend compte que je pêche à mon tour par manque d'explication.

Je vais tâcher, même si c'est assez long, de vous relater les faits au plus proche.

Au printemps de 1458, je m'installai à Bruges, dans une maison de la rue d'Aristote. Avec ses deux voisines, cette demeure faisait jadis partie d'un ensemble plus vaste qui servait de logement à un échevin de la ville à l'aube de ce siècle, Jean De Groot. Son chiffre meuble encore de nombreux parties de la maison.


Quoi qu'il en soit, dans la partie que j'occuppai, je me mis dans l'idée d'explorer le cellier dans lequel étaient entreposés de nombreux objets en tous genres. Dégageant un imposant alambic, je traversai le sol pour me retrouver dans une deuxième cave, dont l'accès, que j'empruntai de cette brutale manière, était dissimulé par un ouvrage de maçonnerie. Manifestement, cette curieuse trappe n'était sensée ne s'ouvrir que quand on savait ce qu'on cherchait... si l'artisan avait travaillé aussi bien que ceux de la basilique Saint Titus.

Le jeune Flamand parlait de façon passionnée, accompagnant son récit d'une profusion de gestes illustrant son aventure. Il sourit un instant en se souvenant de la chute, ravi de s'être si bien tiré de cette situation si peu enviable.

Heureusement, quelques cris suffirent à rameuter un de mes domestiques, Piet. Rapidement, il me sortit de là et j'entrepris de mener quelques recherches rapidement interrompues par mes obligations militaires.

C'est à mon retour que les choses s'emballèrent. Accueilli par des domestiques affolés, je ne pus que me rendre compte que des intrus s'étaient introduit dans la cave et s'étaient aventurés dans un couloir s'en échappant... et bien mal leur en pris puisque nous ne retrouvâmes que des cadavres mutilés.

Encore aujourd'hui, j'ignore qui ils étaient ou ce qu'ils espéraient, ou même pour qui ils travaillaient s'ils ne travaillaient pas pour eux. Néanmoins, cela me conduisit à alerter les autorités dans la personne de la Bourgmestre Maryse d'Assault et le Tribun Gwilherm Harscouet. C'est avec la première que nous avons décidé de discrètement faire porter les corps à la fosse commune, ces derniers ne nous ayant pas offert la moindre piste. La cause de leur mort étant évidente: des genres de fléaux d'arme étaient tombés du plafonds et les avaient sauvagement tués. Sans doute avaient-ils du longtemps souffrir avant de succomber.

Il nous est bien sûr paru aller de soi que le boyau était piégé. De nouvelles recherches nous en apprit bien plus et je découvrit un très mauvais poème, bien trop mauvais pour qu'il fut conservé dans des archives sérieuse. D'autant que c'est le seul exemple de correspondance ou écrit de nature privée de Jean De Groot qu'on ait pu retrouver. Quelque chose de curieux émanait de ce texte, une sorte de répétition, une espèce de suspicion de code. Heureusement pas trop difficile à comprendre lorsqu'on a déchiffré les premiers vers.

C'est ainsi prévenus que Maryse, Gwilherm et moi nous aventurèrent à notre tour dans le souterrain. Largement équipés, du moins au début, nous abvons pu détourner le premier piège: une volée de flèches, suivie rapidement d'une seconde.

Le deuxième piège aurait pu me couter cher s'il n'y avait eu les réflexes et la force du tribun. En effet, une fosse d'eau avait été creusée au milieu du souterrain, sougneusement dissimulée par l'eau qui couvrait déjà l'ensemble du couloir jusqu'à nos chevilles. A un tournant, je mis pour aisni dire les pieds dans la plat et chus, alourdi par la cotte de maille qui me fut fort utile face aux projectiles. Mais assez rapidement, je sentis les mains de Gwilherm m'agripper. J'en fus quitte pour une bonne tasse vaseuse...

Manifestement, nous allions devoir nous défaire de la majeure partie de notre équipement. Je me rends compte aujourd'hui comme c'était idiot, alors que nous pouvions très bien rebrousser chemin et récupérer plus de materiel, comme une petite embarcation ou autre échelle dont nous aurions pu faire un pont. Mais je ne sais quelle sorte de hâte nous porta à poursuivre immédiatement. Nous traversâmes donc à la nage.

De l'autre côté, le sol était au sec. Mais le danger nous guettait encore. En effet, nous eûmes à affronter une énigme en ne marchant que sur certaines dalles. Chaque erreur étant récompénsée d'une hallebarde tombant du plafond à l'endroit où la dalle s'était enfoncée, produisant ce bruit sinistre de choc du métal qui s'enfonce dans la pierre.

Avec chance, et sagacité, nous nous en sortîmes, grâce au Seigneur. Ce qui était littéral puisque seules les pierres marquées des lettres D, E, U et S ne s'enfonçaient pas.

Mais la vraie surprise nous attendait encore. Vous imaginez bien laquelle. Quelques mètres plus loin, une petite porte donnait sur une véritable chapelle souterraine de style gothique. Sur un autel, dans le noir absolu percé par nos torches, nous découvrîmes une lourde châsse faite de métaux et de bois précieux. Si elle était lourde, elle était de taille modeste. Ouvrant le coffret, je vis un cylindre ouvragé dont la légende, notée sur le rebord, me sidéra: "Sanguis Christi". N'osant même y croire, je tentai de soulever le coffre afin de le ramener à la surface pour pouvoir examiner son contenu de plus près.

C'est là que le dernier piège faillit bien se refermer sur nous. A peine eu-je soulevé la châsse qu'un nouveau mécanisme mortel se mit en marche; j'entendis l'eau se deverser par cascade dans le souterrain dont l'inondation totale était imminente. Ne demandant pas mon reste, je m'emparai du seul cylindre, renonçant au sauvetage de l'oeuvre.

Nous parvinmes in extremis à nous échapper du piège par là où nous étions venus, alors que l'eau montait à une vitesse stupéfiante dans ce couloir.

Une fois à l'air libre, l'eau envahit encore mon cellier, dont l'altitude était inférieure à celle du canal voisin dont l'eau inondait le souterrain.

Voila comment, nous trois, Brugeois, réussirent à ramener cet objet. Vous comprenez maintenant pourquoi je vous dit que si c'est une supercherie, elle serait drôlement bien montée...

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Marco_Castello



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MessagePosté le: Dim Sep 18, 2011 5:49 pm    Sujet du message: Répondre en citant

[enfin! Je me prend 5 minutes. ]

Au tour de Marco.

Enfin, après tout cela, j'ai enfin la réponse à ce que nous avions besoin. Avant, la certification des reliques était, de fait, un travail réservé au Saint Office, et nous savons tous qui est au chef du Saint Office, Vincent Diphtain, un Aristodoxe. Mais, j'ai eu, à ma grande surprise, eu le privilège de savoir que un nouvel office sera bientôt ouvert. Cet office, il s'agit de l'Office de Saint Théodule. Et j'en serais le Préfet. Voilà qui d'ailleurs, régle le problème. Mais pour cela, il faudra attendre la fin du Conclave.

Néanmoins, ce qui est sur, c'est que le Préfet se doit d'aller prendre acte d'une relique tellement importante. Je viendrais, donc, vers le début d'Octobre, en Flandres, pour vous rendre visite. Cela vous sied, Guy?

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Guy de Dampierre



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MessagePosté le: Dim Sep 18, 2011 6:21 pm    Sujet du message: Répondre en citant

On arrivait au vif du sujet: la suite des opération. Déjà, Monseigneur Marco annonçait sa visite en Flandres.

C'est qu'il serait loin, loin, loin des Flandres à cette date là...


Heurm..., début octobre, je serai très certainement encore dans le sud. J'ai profité de ma visite à Rome pour me rendre dans mes fiefs d'Armagnac. Et je crains de ne pouvoir rentrer en Flandres avant novembre, voire décembre.

Cependant, je vous recommande à Khalidia, Vicomte d'Antoing... il saura vous aider.

Monseigneur Tibère d'Arcis aussi devrait être rentré... Il pourra sans nul doute vous être d'une grande assistance.

A moins que...


L'idée n'était pas si mauvaise, bien que risquée. Cette pensée fit trainer la voix du Flamand vers la suite de la phrase.

... la compagnie l'amène jusqu'à Rome.
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