L'Eglise Aristotelicienne Romaine The Roman and Aristotelic Church

[acar]

Mes frères, mes sœurs, je vous demande un peu d'attention !

Le Béarn risque d'estre dirigé par une resformée non baptisée, si par malheur le nouveau conseil l'eslisait et si la Couronne de France validait cet estat de faict !

Mais si le Béarn en arrive là, c'est que le manque de clercs est flagrant, lassant nos paroissiens, divisant leur foy.
Il est facile pour la resforme de prendre position en terre bien esseulée de nos clercs...

Une esglise forte contient des hommes et femmes tous aussi forts, sinon, l'esdifice peut à la longue s'effriter.

Nos vœux faits, nous devons les tenir et le Béarn vous supplie de venir en cette bonne terre pour exercer vostre profession de foy.

La seule fascon de lutter est par le Verbe !

Nos paroissiens vous supplient de venir, venez en nos bonnes villes Béarnaises et propagez vostre savoir qui fait la grandeur de Rome !

Rassurez-vous, nous comptons sur les deux mains nos resformés ou ceux qui suivent, mais la rivière deviendra fleuve si vous ne venez point !

Que ceux qui souhaitent porter leur pierre en Béarn s'annoncent !
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[acar]

Demanderai-je un miracle ?

Le Béarn est terre Aristotélicienne et doit le rester ! Est-ce demander un miracle que cela ?

Qui part le Verbe peut aider ce bon Béarn ? Qui ?

Qui sera le premier à dire : Moi !
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[Navigius]

Cher ami,

Tel que mentionné à votre Comtesse. Je prends la route de Tarbes dans quelques jours.
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Évêque Suffragant d'Orléans
"Sic nos sic sacra tuemur"

[acar]

Grand merci Monseigneur !

Qui suivra le chemin de Monseigneur Navigius ?
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[Ecum_]

Bonjour à vous.

Je suis Ecume, habitante du Béarn.
Je suis baptisée et je souhaiterais devenir Diacre si cela peut aider.
Je cherche comment faire.

Merci de votre aide.
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[acar]

Salutations à vous et paix sur vous !

Levant les mains au ciel : Ma sœur, la bienvenue parmi nous ! Soyez assurée de nostre joie de vous voir iscelieu !

Pardieu, diacre ! Mais aider est la plus belle chose que nous pouvons offrir, moult mercis de vostre aide !

Se retournant alors : Que la croisade du Verbe se propage en vous, tous ! Romains, la croisade n'est point finie, l'avez vous donc oubliés ?

Que les armes des Sanctes Armées cessent et le Verbe doit-il disparaitre ?
Vostre rosle est bien de lutter par le Verbe mais sur le terrain, vostre vœux est ainsi voulu !

Qui sera le prochain à rejoindre la croisade du Verbe, dans la continuité de celle des armes !
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[Ecum_]

Elle écoute la jeune.

Dites vous saurez vers qui je peux me tourner pour devenir Diacre?
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[acar]

Ma sœur, il vous faut vous tourner vers l’Archevêché d'Auch, il devrait vous prendre bien naturellement en charge.

je vous escris où le trouver sur ce petit bout de veslin :

[Ecum_]

Merci à vous mon Frère pour ce renseignement.
J'y vais de ce pas.
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[acar]

Il la salua puis reprit car la foule s'assemblait : Frères et sœurs observez par vous-mesmes et voyez que par certains comtés et duchés, on y cherche à discuter, à resformer, les concordats. A tort ou à raison, ceci est preuve du manque esvident de nostre Verbe, de nostre Esglise, sur le terrain que prend comme sien, la Resforme !

Nous devons regagner le terrain, mes frères ! Nous devons empescher que ces cas se multiplient en terre Aristotélicienne, mes sœurs ! A vous d'aller en nos terres d'errances et d'abreuver de vos mots nos fidesles.

Qui sera le prochain à rejoindre la croisade du Verbe, dans la continuité de celle des armes !
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[acar]

La nuit estant venue, il avait prit la mesme place dès le lendemain car continuer estait la voie...

Mes frères, mes sœurs, comment laisser la Resforme discuter les concordats, voire les rompre ?

Comment ce grand malheur peut-il arriver ?

Comment de pauvres asmes peuvent en arriver à ne point se baptiser pour mieux prier dans des coins reculés, en pleine forest, entourés de resformés ?

Sa voix n'avait pas faiblie...

Oui comment, dictes-moi comment ?

Mes frères, mes sœurs, vous estes le remède, vous estes la solution : Il faut seulement agir...

Marchez vers ces terres souillées, avancez vers les lieux qui vous permettront de bien agir, de bien faire !
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[acar]

En ce dimanche, les églises du Béarn font triste mine...

Laisserons-nous ainsi faire, dans un silence de cathédrale ? Laisserons-nous ainsi faire, pour voir naitre une-contre-esglise, sans réaction ?

La croisade du Verbe ne doit jamais s'interrompre, jamais ! Venez là où le combat doit estre livré !

Mes frères mes soeurs, le Béarn a besoin de vous, grandement, et vous supplie d'y venir, pour le bien de nostre Très Sainte Esgise.
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[acar]

Mes frères mes sœurs, grand jour que celui-ci ! Monseigneur Navigius est arrivé en Tarbes, en ce comté si esseulé.

Qui suivra les chemins pour travailler son Verbe contre nos resformés ?

Qui suivra les routes qui l’emmèneront dans la Croisade Du Verbe ?

Qui suivra un archevesque suffragant, bien seul, en ce si pâle comté Aristotélicien ?

Le chevalier d'Isenduil ne s'arresterait là, malgré le frimas automnal...
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[Henriques]

Le toulousain s'approchât et dit:

Mon frère, je ne puis malheureusement me déplacer moi-même car le travail à Toulouse est réel. Cependant, mon Vicaire Diocésain, Orcus, est disposé à vous aider et à rejoindre Tarbes dans les plus brefs délais. Je crois que Père Orcus ne sera pas de trop dans cette entreprise pour aider Monseigneur Navigius.
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[acar]

Grand merci Monseigneur, grand merci !

Le père Orcus sera le bienvesnu. Remerciez-le vivement de la part du Béarn. Je vais donc presvenir Monseigneur Navigius, de cette bien bonne nosvelle
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