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Sainte Marie-Madeleine (PNJ) boulanger pâtissier

 
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jeandalf



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MessagePosté le: Lun Fév 26, 2007 2:26 pm    Sujet du message: Sainte Marie-Madeleine (PNJ) boulanger pâtissier Répondre en citant

LA VIE DE MARIE-MADELEINE DE LA SAINTE BAUME (1266 - ?)



I. La jeunesse de Marie-Madeleine

Marie-Madeleine naquit le 6 juin 1266 à Saint Maximin en Provence dans un petit couvent à l’extérieur de la ville. Sa mère, sœur Marie-Thérèse, l’intendante du couvent, s’occupait de commander et réceptionner les vivres pour la communauté des religieuses.

La naissance de Marie-Madeleine au sein du couvent a soulevé moultes interrogations sur la validité du vœu de chasteté de sa mère, de multiples enquêtes furent menées mais aucune preuve de la culpabilité de quiconque ne fut apportée. Sœur Marie-Thérèse se défendit de n’avoir jamais eu une liaison corporelle avec le boulanger local, unique suspect dans l’histoire car c’est le seul homme qui effectuait des livraisons au couvent: la soeur fut innocentée faute de preuve mais le doute persistait. L’affaire fut close et on décida que sœur Marie-Thérèse élèverait sa fille dans le secret.

L’éducation de Marie-Madeleine s’est donc déroulée dans les méandres de la petite cuisine et du petit bureau d’intendance où travaillait sa mère. L’apprentissage de la gestion des vivres, de leur juste utilisation et de leur partage équitable entre les sœurs fut sa principale occupation pendant les quinze premières années de son existence. Marie-Madeleine connaissait un nombre incommensurable de recettes, de la salade d’olives au gâteau de figues en passant par le ragoût de chèvre, et faisait des miracles quand il s’agissait de faire les comptes: elle maniait en effet les chiffres avec aisance à un point tel que sa mère lui confia la charge totale de l'intendance sans en parler à qui que ce soit.

Marie Madeleine a écrit:
" Quand j'étudiais les intégrales à troncature inversée, je me suis petit à petit rendue compte qu'il ne suffisait pas d'utiliser les variables exponentielles pour calculer les stocks de fruits du couvent. Ce fut pour moi une réelle avancée!"


2. L’exil de Marie-Madeleine

Le jour de ses quinze ans, la petite communauté du couvent prit une décision pour l’avenir de Marie Madeleine. Celle-ci ne pouvait décemment pas devenir une de leurs sœurs, la jalousie cachée depuis tant d'années à l’encontre de Marie-Thérèse était si forte qu’aucune d'elles ne l’aurait jamais accepté : pourquoi aurait-elle pu procréer et pas elles ? La décision fut donc prise de bannir du couvent la pauvre petite qui étaient à dix lieues de s'imaginer une telle haine à son égard. Les sœurs estimaient qu’à quinze ans et avec ses connaissances utiles, l'infortunée s’en sortirait.

Une nuit sans lune de l’été 1281 Marie-Madeleine fut donc conduite hors du couvent par deux sœurs volontaires. Elle prêta auparavant serment de ne jamais dire à qui que ce soit d’où elle venait et de ne jamais revenir au couvent sous peine d’être publiquement humiliée. Les deux sœurs l’amenèrent à dos d’âne jusque derrière le massif de la Sainte Baume et la déposèrent au détours d'un chemin avec un baluchon remplit de provisions, puis sans prononcer une seule parole elles s’en retournèrent au couvent.

Marie Madeleine a écrit:
" La peur d'affronter sa haine est plus dure à supporter que sa propre haine. "


La première nuit de Marie-Madeleine, seule à l’orée du massif de la Sainte-Baume, fut longue et pleine d’amertume. Mais dès le lendemain elle reprit le dessus et s’en alla vers le nord, seule destination acceptable si elle ne voulait pas avoir de problèmes. Au bout de quelques jours de marche elle arriva au petit village de Correns. Elle discuta avec des autochtones à la taverne locale qui lui apprirent que le Seigneur de Correns recherchait une cuisinière; elle se rendit donc à Fort Gibron où le Seigneur résidait et obtint sans aucune difficulté la direction des cuisines: il ne lui avait fallut que quelques minutes pour composer une salade qui émoustilla les papilles du Seigneur, ne lui laissant pas le choix quant à qui embaucher.



3. Le succès de Marie-Madeleine

Son jeune âge aurait pu être un handicap pour elle, mais elle su s’adapter et s’intégra sans aucun problème grâce à ses talents culinaires hérités de sa mère : la renommée de son aptitude à préparer des plats succulents pour le seigneur du fort et son entourage se répandit comme une traînée de poudre et de nombreux curieux arrivèrent alors à Correns avec l’espoir de goûter ce que LA Marie-Madeleine préparait chaque jour.

Son maître et Seigneur, heureux de voir autant de monde à sa porte mais inquiet du prix qu’allait lui coûter les festins qu’il se devait d’organiser afin d’augmenter son prestige, demanda à Marie-Madeleine d’inventer un gâteau unique qu’elle devrait confectionner en grandes quantités. Son idée était de créer une gourmandise locale qui serait connue à travers tous les Royaumes, espérant ainsi tirer quelques profits substantiels.

Marie-Madeleine, en experte culinaire qu’elle était, ne mit pas longtemps à trouver ce que son maître voulait : facile à faire, économique mais exquis, tel était le petit gâteau qu’elle inventa. Il était en forme de coquillage, de couleur dorée et son arôme sidéra littéralement le goûteur du Seigneur de Correns. La production en masse commença alors et les gourmets se ruèrent aux portes du Fort Gibron, apportant ainsi de confortables revenus financiers. Le Seigneur de Correns décida de rendre honneur à sa servante et décida de nommer officiellement ce petit gâteau « madeleine ».



Marie Madeleine a écrit:
" Avec le regard qu'il a quand il me regarde, je me demande ce qu'il fait à mes madeleines quand il est seul. " (d'après un garde des cuisines)


4. La désillusion de Marie-Madeleine

De plus en plus de monde venait à Correns découvrir la madeleine de la Sainte-Baume. Marie-Madeleine ne sortait plus de sa cuisine tant elle devait cuire des madeleines et maglré l'aide de tous les garçons et filles sous ses ordres, elle ne connut que peu de repos: les fourneaux du chateau n'avaient plus de secrets pour elle et son succès était désormais incontestable. Mais le besoin de reconnaissance de Marie-Madeleine et son envie de satisfaire les autres ne lui portèrent pas chance. En effet, puisqu’elle était la seule à réussir à faire ce gâteau et qu’elle dépendait de la bonne volonté de son maître, elle resta cloîtrée pendant près de trente ans dans la cuisine du Fort Gibron. Jamais pendant cette période elle ne sortit à l’extérieur, jamais elle n’eût le plaisir de rencontrer un seul amateur de madeleines mis à part son maître qui venait contrôler la qualité de son travail, jamais elle ne pu retourner au couvent de Saint Maximin pour montrer aux sœurs de quoi elle avait été capable toute seule, jamais elle ne revit sa mère…

Le seigneur de Correns a écrit:
" Maire-Madeleine est bien trop occupée à confectionner des madeleines pour vous, mais soyez assurés que dès qu'elle aura le temps, elle vous fournira de plus amples informations sur sa vie. "


Ses prières adressées au Très Haut et à Aristote ne furent jamais entendues durant ces longues trente années. Son nom était connu de tous mais personne ne l’avait vu, et ceux qui avaient vu son visage quand elle était arrivée à Correns ne pouvaient donner de détails, tant cela faisait longtemps qu’elle avait paru au grand jour. Des rumeurs commençaient à circuler sur son compte, certains pensaient par exemple que Marie-Madeleine n’avait jamais existé et que le Seigneur de Correns était un sorcier qui envoûtait les visiteurs avec ses gâteaux empoisonnés. Cette rumeur fut d’ailleurs celle qui brisa l’isolement de Marie-Madeleine. La réputation de son maître commençait à lui coûter cher, la vente des madeleines commençait à faiblir : tout le monde voulait voir celle qui les cuisinait,’attention était dirigée uniquement sur elle et non plus sur ses gâteaux et son maître. Alors ce dernier céda à la pression et organisa une cérémonie de présentation.

5. La fuite de Marie-Madeleine

Nombreux étaient ceux qui vinrent assister à la cérémonie de présentation de Marie-Madeleine le 12 décembre 1311: la cour du Fort Gibron était pleine à craquer et la foule débordait tout autour, envahissant chaque recoin de Correns. Marie-Madeleine avait beaucoup de mal à surmonter sa peur de rencontrer ses admirateurs et avait passé la nuit en prière pour y puiser sa force. Son maître avait senti sa peur, et ayant pensé à tout ce qui entourait ses propres intérêts avait posté des gardes devant la cuisine où elle avait sa couche pour l'empêcher de se dérober à la cérémonie. Sans doute aurait-il du la laisser fuir car le lendemain quand elle vit l’assistance lors de la cérémonie, elle fut submergée d’effroi : tous étaient obèses ! Du plus jeune au plus vieux, hommes et femmes, riches et pauvres, tous avaient un corps difforme et adipeux.

Marie-Madeleine comprit soudain que ce phénomène avait été causé par ses propres madeleines délicieusement composées de beurre bien gras. Mais il était beaucoup trop tard pour revenir en arrière, ces gens en avaient tellement mangé ! Elle prit conscience de la situation et parvint à s’enfuir de Correns en courant avec toute l’énergie dont elle disposait. Le ventre lourd de gateaux, ses poursuivants abandonnèrent leur poursuite et on n’entendit plus jamais parler de Marie-Madeleine.

Gilbert Vésicule a écrit:
" Si jamais je la choppais celle-là, je lui donnerais ma brioche à bouffer. " (entendu le jour de la fuite de Marie-Madeleine)


6. L’enquête de l’Ordre Teutonique sur Marie-Madeleine

Une cinquantaine d’années plus tard, des membres de l’Ordre Teutonique eurent vent de l’histoire et s’y intéressèrent de très près. Après avoir ouvert une enquête, interrogé les habitants de Correns et consulté les archives du Fort Gidron, ils se firent une opinion toute aristotélicienne de ce qui était arrivé à la disparue. Abandonnée par les sœurs du couvent où elle est née, elle a réussi malgré elle à être connue à travers tous les Royaumes. Séquestrée dans sa cuisine par son maître, elle s’est évertuée trente longue années à fournir à ses admirateurs de somptueuses madeleines en sacrifiant sa propre vie. Elle aura vécu à travers ses créations pour apporter le bonheur.



Elle avait fait preuve d’amitié et de don de soi en se consacrant à la confection de son fameux gateau, de conservation en trouvant le moyen de subsister, de tempérance en acceptant sa condition et en obéissant à son maître, de justice en essayant de faire le plus de madeleines possible pour que chacun en ait, de plaisir en faisant ce qui lui plaisait c’est-à-dire cuisiner et de conviction en croyant qu’agir tel qu’elle le faisait rendrait le monde meilleur, et pendant tout ce temps là les admirateurs de madeleines péchaient à outrance !
Le Seigneur de Correns en premier lieu : égoïste parce qu’il ne pensait qu’à sa propre richesse et envieux parce qu’il s’est attribué tous les mérites de Marie-Madeleine. Mais les admirateurs de madeleines n’étaient pas innocents non plus : égoïstes parce qu’ils ne pensaient qu’aux madeleines et non à Marie-Madeleine, gourmands parce qu’ils se sont gavés de ces gâteaux et adeptes de la luxure en abusant des plaisirs de la chair.

La punition fut générale : le Seigneur de Correns a perdu son unique source de revenus et de prestige et tous ceux qui ont abusé des madeleines sont emplis de remords et de regrets. La pauvre Marie-Madeleine, voyant les conséquences désastreuses de l'utilisation abusive de sa création, a réagit le plus logiquement du monde en s'enfuyant ce jour là. Mais elle n'est pas partie sans rien laisser: il faut savoir qu'elle était parvenue à théoriser mathématiquement la technique utilisée avec son fouet pour préparer la pâte à madeleines: v = (Im(f*)df/dx)/|f|², or nombreux sont les charpentiers de tous les royaumes à avoir gravé cette formule sur des rames, nul ne sait pourquoi il fallait qu'ils le fasse sur une rame mais toujours est-il que ce fut le cas. Le jour où Marie-Madeleine prit la fuite de Fort Gibron, toutes ces rames se volatilisèrent et la formule fut oubliée de tous! Puis, une trentaine d'années plus tard, certaines personnes se mirent à assister à un phénomène étrange:une rame apparaissait la nuit chez eux (et ce de façon aléatoire), et la formule était toujours gravée dessus. Seul Aristote peut avoir une logique suffisante pour appréhender et comprendre ce phénomène, le Seigneur souhaite-t-il que la madeleine fasse sa réapparition afin de tester une seconde fois les humains?

7. La grotte de Marie-Madeleine



Une expédition fut donc envoyée le 24 avril 1362 dans les environs de Correns afin de trouver où avait pu aller se cacher Marie-Madeleine. Le massif de la Sainte-Baume fut ratissé au peigne fin et au bout de longs mois de recherches infructueuses l’expédition tomba sur une grotte isolée, dans un escarpement discret du massif. Au fond de la grotte ils trouvèrent un squelette. Ils l’analysèrent longuement et réussirent à déterminer que c’était celui d’une femme. Puis en fouillant un peu plus dans la grotte ils découvrirent les vestiges d'une cuisine avec des moules en forme de coquillage, exactement identiques à ceux conservés dans l’aile «Marie-Madeleine» du musée de Correns, ainsi qu'une rame avec une inscription effacée dessus. La déduction fut donc aisée et unanime, ils étaient bien en possession du corps de Marie-Madeleine de la Sainte-Baume !

Voilà maintenant bientôt un siècle que les rames reviennent, les plus grands mathématiciens sont sur l'affaire et essayent de décrypter cette formule.
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Doron



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MessagePosté le: Mar Nov 11, 2014 12:17 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Citation:
Het leven van Marie-Madeleine van Sainte Baume (1266 - ?)

1. De jonge jaren van Marie-Madeleine

Marie-Madeleine werd geboren op 6 Juni, 1266 in Saint Maximin te Provence, in een klein klooster net buiten de stad.
Haar moeder, Zuster Marie- Thérèse, was verantwoordelijk voor het bestellen en bezorgen van het voedsel voor de communie van de nonnen.
De geboorte van Marie-Madeleine binnen de muren van het klooster wierp vele vragen op met betrekking tot de eed van celebatie van haar moeder. Meerdere onderzoeken werden uitgevoerd edoch geen enkel bewijs van aansprakelijkheid kon worden gevonden.

Zuster Marie-Thérèse verzekerde dat ze nimmer fysiek contact had gehad met de lokale bakker, de enige verdachte, omdat hij de enige man was die zijn goederen bezorgde aan het klooster. Door het gebrek aan bewijzen werd de zuster vrijgesproken, maar de twijfels bleven. De zaak werd gesloten en besloten werd dat Zuster Marie-Thérèse haar dochter in het geheim zou opvoeden.

De opleiding van Marie-Madeleine vond dus plaats in de besloten ruimte van de kleine keuken en het kleine administratieve kantoor waar haar moeder werkte. De studie van voedselbeheer, het correcte gebruik van voedsel en de eerlijke distributie van voedsel was haar voornaamste bezigheid gedurende de eerste vijftien jaar van haar bestaan.

Marie-Madeleine kende een immense hoeveelheid recepten, van olijf salades tot vijgcakes en ook geiten hutspot en was miraculeus met betrekking tot de berekeningen. Ze was zo goed met de nummers, dat haar moeder haar volledig vertrouwde met de totale verantwoording van het beheer, zonder dit aan iemand anders te vertellen.


2. De verbanning van Marie-Madeleine

Op de dag van haar vijftiende verjaardag werd in de kleine gemeenschap van het klooster een besluit genomen over de toekomst van Marie Madeleine. Ze kon niet met enig fatsoen een van de zusters worden, de latente jaloersheid, die zovele jaren waarde, tegen Marie-Thérèse was zo sterk dat geen zuster dat kon accepteren: waarom kon zij de enige zijn die zich mocht voortplanten en niet hun?
Dus werd besloten om het arme meisje te verbannen uit het klooster. Ze had zich nimmer voorgesteld dat er zoveel haat jegens haar was. De zuster bedachten dat 15 jaar, en met haar bruikbare kennis, de onfortuinlijke wel deze situatie zou kunnen overleven.

Aldus, op een maanloze nacht in de zomer van 1281, werd Marie-Madeleine door twee zusters het klooster uitgedreven. Ze moest een eed zweren om nooit en te nimmer te spreken over haar afkomst met niemand en tevens om nimmer weder te keren naar het klooster onder de straffe van publieke vernedering. De twee zusters brachten haar op de rug van een ezel naar de voet van de berg Saint Baume en lieten haar achter met een paar bezittingen en een kleine bundel voedsel, toen zonder een woord keerden ze terug naar het klooster.

De eerste nacht van Marie-Madeleine, alleen in de schaduw van de massieve berg Saint-Baume, was lang en vol verbittering. Maar de volgende dag passeerde zij de top en ging noordwaarts. Dit was de enige acceptabele bestemming zonder moeilijkheden.

Na een paar dagen lopen arriveerde ze in het kleine dorpje Correns. Ze sprak met een aantal inwoners in de herberg die haar vertelde dat de Heer van Correns op zoek was naar een kok; dus ging ze naar Kasteel Gibron waar de heer woonde en ze verkreeg zonder enige moeite de verantwoording over de keukens: ze had slechts een paar minuten nodig om een salade te maken die de smaakpupillen van de kasteelheer juist stimuleerden en er was geen vraag over wie hij zou aannemen.


3. Het succes van Marie-Madeleine

Haar leven zou een handicap kunnen zijn, maar ze kon zich goed aanpassen en werd een belangrijk persoon van het kasteel met haar culinaire talenten, geërfd van haar moeder. De overheerlijke schalen die ze bereidde voor de Kasteelheer en zijn gevolg maakte haar snel erg populair en vele nieuwsgierige personen kwamen elke dag met hoop om te proeven wat Marie-Madeleine had bereid.

Haar meester, de kasteelheer, was blij om zo’n grote aanloop te hebben in zijn kasteel, maar was bang hoeveel het zou kosten om hun honger te stillen. Dus vroeg hij Marie-Madeleine om een klein gebakje te creëren die goedkoop zou zijn en tegelijkertijd smaakvol, een gebakje die overal ter wereld bekend zou zijn, opdat de heer deze kon verkopen en een substantiële winst kon maken.

Marie-Madeleine, zijnde de culinaire expert die ze was, had niet veel tijd nodig om de oplossing te vinden. Het gebakje die ze creëerde was makkelijk om te maken en economisch, maar van een hoogstaande uitmuntendheid was het gebakje dat ze had uitgevonden. Het was gevormd als een schelp, van vergulde kleur. Het gebakje was al snel zo populair dat, de kasteelheer, zijn keukenhulpje vereerde door het gebakje na haar te noemen: «Madeleine».


4. De teleurstelling van Marie-Madeleine

Meer en meer mensen kwamen naar Correns om de madeleines van de Saint-Baume te ontdekken. Marie-Madeleine kwam niet meer uit de keuken, want ze moest madeleines bereiden en ondanks de hulp van al haar jongens en meisjes die haar assisteerden, had ze weinig rust: de kasteel kooktoestellen waren niet langer een geheim voor haar en Marie-Madeleine en haar succes was voortaan onbetwist.

Maar de behoefte van Marie-Madeleine’s dankbaarheid en haar wens om anderen tevreden te stellen brachten haar geen geluk. Integendeel, omdat ze de enige was die het gebak succesvol kon maken en omdat ze afhankelijk was van de bereidheid van haar meester, bleef ze haast dertig jaar opgesloten in de keukens van kasteel Gibron.

Gedurende deze periode was het nooit mogelijk om naar buiten te gaan, ze had nooit het genoegen mogen proven om een bewonderaar van madeleines te mogen ontmoeten buiten haar gastheer die de kwaliteit van haar werk controleerde. Nooit was ze in de mogelijkheid om terug te keren naar het klooster van Heilige Maximin om te bewijzen tegenover de zusters was haar mogelijkheden waren al die tijd, ze zag haar moeder nimmer weer...

Ze bad naar de Meest Hoogste en tot Aristoteles, maar haar gebeden werden niet gehoord gedurende deze dertig lange jaren. Haar naam was bekend, maar niemand had haar gezien en diegene die haar gezicht hadden gezien bij haar aankomst te Correns konden zich niet herinneren hoe ze er uit zag, zo lang was het geleden dat ze voor het laatst zich heeft laten zien in vol daglicht.
Er begonnen geruchten te circuleren over haar, sommige mensen dachten bijvoorbeeld dat Marie-Madeleine nooit had bestaan en dat de kasteelheer van Correns een tovenaar was die zijn bezoekers betoverde met haar vergiftigde gebakjes. Het was bovendien dit gerucht die Marie-Madeleine’s isolatie brak. Haar afwezigheid begon de reputatie van haar meester aan te tasten, de verkoop van madeleine’s liep terug: iedereen wilde zien wie de gebakjes maakte. De aandacht was slechts gericht op haar persoon en niet langer op haar gebakjes en haar meester. Toen gaf de kasteelheer van Correns toe aan de druk en organiseerde een presentatie


5. De ontsnapping van Marie-Madeleine

Er kwamen vele mensen naar de presentatie ceremonie van Marie Madeleine op de 12de December, 1311: het hof van het kasteel Correns was overvol en er waren vele mensen allen rond het hof, en vulde elke hoek van Correns. Marie-Madeleine’s angst om haar bewonderaars te te ontmoeten was moeilijk te overkomen en ze moest de gehele nacht wakker blijven om te bidden voor de benodigde kracht. Haar meester had haar angst gevoelt en dacht aan zijn eigen belangen en had bewakers voor de keuken gepost waar ze sliep om te voorkomen dat ze zou wegsluipen voor de ceremonie. Zonder twijfel had hij de acte de présence achterwege moeten laten, want toen ze haar publiek zag gedurende de ceremonie werd ze overspoelt met wanhoop: allen waren zwaarlijvig! Jong en oud, man of vrouw, rijk of arm, allen hadden een misvormd en vet lichaam.

Marie-Madeleine begreep plots dat dit fenomeen veroorzaakt werd door madeleine’s eigen heerlijkheid gemaakt met vrij vette boter. Maar het was te laat om nu nog terug te keren, deze personen hadden er zo veel gegeten! Ze werd zich bewust van de situatie en slaagde er in om te vluchten van Correns met al de energie die ze had, terwijl ze haar achtervolgers met de maag vol met gebakjes achterliet en zij sproken nimmer weer over Marie-Madeleine.


6. Het onderzoek van de Teutoonse Orde naar Marie-Madeleine

Ongeveer vijftig jaren later, kregen leden van de Teutoonsche Orde lucht van het verhaal en geïntrigeerd besloten ze om het verhaal nader te onderzoeken. Na het onderzoek te hebben geopend, de inwoners van Correns te hebben geïnterviewd en de archieven van kasteel Gidron te hebben geraadpleegd, kwamen ze tot de opinie dat de vermiste persoon als voorbeeld van een Aristotelaan gezien moest worden. Ondanks achtergelaten te zijn door de zusters van het klooster was het haar gelukt om bekendheid te vergaren in het hele koninkrijk. Illegaal opgesloten in de keukens door haar meester deed ze voor dertig jaar haar uiterste best om haar bewonderaars te voorzien van wat heerlijke madeleines door het ultieme offer te maken: ze leefde voor haar creaties om geluk te brengen.

Ze bewees vriendschap en zelf-opoffering door zich te geven voor het maken van haar beroemde gebakjes, van behoud door de middelen te vinden te blijven bestaan, van matiging door haar omstandigheden te accepteren en door haar meester uit te voeren, van rechtvaardigheid door zo veel madeleines als mogelijk proberen te maken opdat allen wat zouden krijgen, van genoegen terwijl ze deed waar ze het meeste van hield n.l. om te koken en van overtuiging door te geloven dat om zo te handelen zoals zij deed de wereld zou verbeteren, en tijdens al deze tijd de bewonderaars van madeleines zondigden buitenmate!

De heer van Correns bovenal: een zelfzuchtige man omdat hij alleen aan zijn eigen gewin dacht en een een jaloerse persoon omdat hij alle verdiensten van Marie Madeleine toewees. Maar de bewonderaars van madeleines ware ook niet onschuldig: egoïstische mensen omdat ze alleen dachten aan madelaines en niet aan Marie-Madeleine, gulzig om dat zij zichzelf volstopten met deze gebakjes en aanhangers van wellust door genoegens van het vlees te misbruiken.

De straf was algemeen: de heer van Corens verloor zijn enige bron van inkomsten en prestige en allen die madeleines misbruikten waren gevuld met gevuld met berouw en vol met spijt. De arme meid Marie-Madeleine, die de vernietigende gevolgen van het gebruik van haar creatie zag, reageerde logisch door die dag van daar weg te rennen. Maar ze vertrok niet zonder iets achter te laten: het is noodzakelijk om te weten dat ze succesvol was om de techniek die ze gebruikte om het beslag van de madeleines te kloppen vast te leggen in een theoretische mathematische formule: v = (Im (f *) df / dx) / |f ¦ ². Nu waren er vele schrijnwerkers die in het gehele koninkrijk die deze formule hadden gegraveerd op spatels, niemand weet waarom het nodig was om een spatel te maken, maar het feit blijft dat dit zo is. Toen Marie-Madeleine weg rende van kasteel Gibron, verdwenen al deze spatels en de formule was vergeten door iedereen! Tot, zo ongeveer dertig jaar geleden, bepaalde personen getuigen waren van een vreemd fenomeen: een spatel verscheen ’s nachts thuis (in het wilde weg), en de formule was altijd gegraveerd op de spatel. Alleen Aristoteles heeft de benodigde logica bezitten om dit fenomeen te begrijpen en snappen, wil de Heer dat de madeleines terug komen opdat de mensheid voor een tweede maal getest kan worden?


7. Marie - Madeleine's grot

Aldus werd op 24 april, 1362 een expeditie uitgezonden rond Correns om de verstopplaats van Marie-Madeleine te vinden. De berg Saint-Baule werd uitgekamd en na verscheidene maanden van niet succesvolle zoektochten stuitte de expeditie op een geïsoleerde grot, in een discrete steile helling van de berg. In de dieptes van de grot vonden ze een skelet.
Zij analyseerden deze voor een lange tijd en slaagde erin om vast te stellen dat het hier om een vrouw betrof. Toen onderzochten ze de grot nog wat meer, ze vonden de overblijfselen van een keuken met gebaksvorm in de vorm van een schelp, gelijk aan die bewaard in de vleugel “Marie-Madeleine” van het Correns’ museum, tevens vonden ze een spatel met de de bovengenoemde duistere inschrijving.

Het was een duidelijke gevolgtrekking en zo was het was gemakkelijk en unaniem afgeleid: ze waren inderdaad in bezit van het lichaam van Marie-Madeleine of Sainte-Baume! Er zal binnenkort een eeuw zijn wanneer de spatels terugkeren, de grootste wiskundigen zijn aan het werk en proberen de formule te ontcijferen.

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Kalixtus
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MessagePosté le: Mar Jan 28, 2020 6:24 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Citation:
DAS LEBEN VON MARIA-MAGDALENA VON SAINTE BAUME (1266 - ?)



I. Die Jugend von Maria Magdalena

Maria Magdalena wurde am 6. Juni 1266 in Saint Maximin in der Provence in einem kleinen Kloster außerhalb der Stadt geboren. Ihre Mutter, Schwester Marie-Thérèse, die Verwalterin des Klosters, war für die Bestellung und den Empfang von Lebensmitteln für die Nonnengemeinschaft zuständig.

Die Geburt von Maria Magdalena im Kloster warf viele Fragen über die Gültigkeit des Keuschheitsgelübdes ihrer Mutter auf, es wurden mehrere Untersuchungen durchgeführt, aber es wurden keine Beweise für die Schuld einer Person gefunden. Schwester Marie-Thérèse wehrte sich dagegen, jemals eine physische Verbindung mit dem örtlichen Bäcker gehabt zu haben, der als einziger Verdächtiger in der Angelegenheit verdächtigt wurde, weil er der einzige Mann war, der Lieferungen an das Kloster machte: Die Schwester wurde aus Mangel an Beweisen entlastet, aber der Zweifel blieb bestehen. Der Fall wurde abgeschlossen, und es wurde beschlossen, dass Schwester Marie-Thérèse ihre Tochter heimlich aufziehen würde.

Die Ausbildung von Maria Magdalena fand also in den Mäandern der kleinen Küche und der kleinen Hausverwaltung statt, in der ihre Mutter arbeitete. In den ersten fünfzehn Jahren ihres Lebens war es ihre Hauptbeschäftigung, zu lernen, wie man mit Lebensmitteln umgeht, wie man sie angemessen verwendet und wie man sie gerecht unter den Schwestern verteilt. Maria Magdalena kannte unendlich viele Rezepte, vom Olivensalat über Feigenkuchen bis hin zum Ziegeneintopf, und sie vollbrachte Wunder bei der Buchführung: Sie konnte so gut mit Zahlen umgehen, dass ihre Mutter ihr die gesamte Verwaltung anvertraute, ohne jemandem davon zu erzählen.

Maria Magdalena a écrit:
" Als ich die umgekehrten Trunkierungsintegrale studierte, wurde mir allmählich klar, dass es nicht ausreicht, exponentielle Variablen zur Berechnung der Klosterfruchtbestände zu verwenden. Das war ein echter Durchbruch für mich!"


2. Das Exil von Maria Magdalena

An ihrem fünfzehnten Geburtstag traf die kleine Gemeinschaft des Klosters eine Entscheidung für die Zukunft von Maria Magdalena. Sie konnte nicht anständig eine ihrer Schwestern werden, die Eifersucht, die so viele Jahre lang gegen Marie-Thérèse verborgen war, war so stark, dass keine von ihnen sie jemals akzeptiert hätte: Warum konnte sie sich fortpflanzen und die anderen nicht? Daher wurde beschlossen, das arme kleine Mädchen, das zehn Meilen davon entfernt war, sich einen solchen Hass auf sich vorstellen zu können, aus dem Kloster zu verbannen. Die Schwestern glaubten, dass das unglückliche Mädchen mit fünfzehn Jahren und mit ihrem nützlichen Wissen über die Runden kommen würde.

In einer mondlosen Nacht im Sommer 1281 wurde Maria Magdalena daher von zwei freiwilligen Schwestern aus dem Kloster geführt. Zuvor hatte sie einen Eid geschworen, niemandem zu sagen, woher sie kam, und unter Androhung der öffentlichen Demütigung niemals wieder in das Kloster zurückzukehren. Die beiden Schwestern brachten sie mit dem Esel zum hinteren Teil des Sainte-Baume-Gebirges und setzten sie mit einem Bündel voller Proviant an der Straßenbiegung ab, dann kehrten sie, ohne ein einziges Wort zu sagen, zum Kloster zurück.

Maria Magdalena a écrit:
" Die Angst, sich dem Hass zu stellen, ist schwerer zu ertragen als der eigene Hass. "


Die erste Nacht von Maria Magdalena, allein am Rande des Sainte-Baume Massivs, war lang und voller Bitterkeit. Doch schon am nächsten Tag machte sie sich wieder auf den Weg und fuhr nach Norden, dem einzigen akzeptablen Ziel, wenn sie nicht in Schwierigkeiten geraten wollte. Nach einem mehrtägigen Spaziergang erreichte sie das kleine Dorf Correns. Sie sprach mit einigen Einheimischen in der örtlichen Taverne, die ihr sagten, dass der Lord von Correns eine Köchin suche, also ging sie nach Fort Gibron, wo der Lord sich aufhielt, und bekam ohne Schwierigkeiten die Leitung der Küchen: Sie brauchte nur ein paar Minuten, um einen Salat zu komponieren, der die Geschmacksnerven des Lords erregte und ihm die Entscheidung, wen er einstellen sollte, abnahm.



3. Der Erfolg von Maria Magdalena

Ihr junges Alter hätte für sie ein Hindernis sein können, aber sie konnte sich dank ihrer von ihrer Mutter geerbten kulinarischen Talente problemlos anpassen und integrieren: Der Ruhm ihrer Fähigkeit, saftige Gerichte für den Herrn der Festung und sein Gefolge zuzubereiten, verbreitete sich wie ein Lauffeuer, und viele Neugierige kamen nach Correns, in der Hoffnung, das zu kosten, was DIE Maria Magdalena jeden Tag zubereitete.

Ihr Herr und Meister, glücklich, so viele Menschen an seiner Tür zu sehen, aber besorgt über die Kosten für die Feste, die er organisieren musste, um sein Ansehen zu steigern, bat Maria Magdalena, einen einzigartigen Kuchen zu erfinden, den sie in großen Mengen herstellen sollte. Ihre Idee war es, eine lokale Delikatesse zu schaffen, die in den ganzen Königreichen bekannt sein sollte, in der Hoffnung, beträchtliche Gewinne zu erzielen.

Maria Magdalena, die eine kulinarische Expertin war, brauchte nicht lange, um das zu finden, was ihr Herr wollte: leicht herzustellen, sparsam, aber exquisit, so war der kleine Kuchen, den sie erfand. Er war geformt wie eine Muschel, golden in der Farbe und sein Aroma würde den Verkoster des Herrn von Korrens buchstäblich in Erstaunen versetzen. Dann begann die Massenproduktion, und die Feinschmecker strömten nach Fort Gibron und sorgten für ein angenehmes finanzielles Einkommen. Der Herr von Correns beschloss, seinen Diener zu ehren und entschied, diese kleine Torte offiziell "Madeleine" zu nennen. ».



Maria Magdalena a écrit:
" So wie er mich ansieht, frage ich mich, was er mit meinen Madeleines macht, wenn er allein ist. "(laut einer Küchenwache)


4. Die Ernüchterung von Maria Magdalena

Immer mehr Menschen kamen nach Correns, um die Madeleine der Sainte-Baume zu begutachten. Maria Magdalena verließ ihre Küche nicht mehr, weil sie Madeleines zubereiten musste, und mit der Hilfe aller Jungen und Mädchen unter ihrem Kommando hatte sie wenig Ruhe: Die Öfen des Schlosses hatten für sie keine Geheimnisse mehr, und ihr Erfolg war nun unbestreitbar. Aber Maria Magdalenas Bedürfnis nach Anerkennung und ihr Wunsch, andere zu befriedigen, brachten ihr kein Glück. Da sie die einzige war, der es gelang, diesen Kuchen zu backen, und sie sich auf den guten Willen ihres Herrn verließ, blieb sie fast dreißig Jahre lang in der Küche von Fort Gibron in Klausur. In dieser Zeit ging sie nie nach draußen, sie hatte nie das Vergnügen einen einzigen Liebhaber der Madeleines zu treffen, abgesehen von ihrem Meister, der kam, um die Qualität ihrer Arbeit zu überprüfen, sie konnte nie ins Kloster Saint Maximin zurückkehren, um den Schwestern zu zeigen, was sie ganz allein geschafft hatte, sie sah ihre Mutter nie wieder...

Der Herr von Correns a écrit:
" Maria Magdalena ist viel zu sehr mit der Herstellung von Madeleines beschäftigt, aber seien Sie versichert, dass sie Ihnen, sobald sie Zeit hat, weitere Informationen über ihr Leben geben wird. "


Ihre Gebete an den Allerhöchsten und an Aristoteles wurden in diesen langen dreißig Jahren nie erhört. Ihr Name war allen bekannt, aber niemand hatte sie gesehen, und diejenigen, die ihr Gesicht gesehen hatten, als sie in Correns ankam, konnten keine Einzelheiten nennen, so lange war sie unter Ausschluss der Öffentlichkeit gewesen. Gerüchte begannen über sie zu kursieren, einige Leute dachten zum Beispiel, dass es Maria Magdalena nie gegeben hätte und dass der Herr von Correns ein Zauberer war, der die Besucher mit seinen vergifteten Kuchen verzauberte. Dies war das Gerücht, das die Isolierung von Maria Magdalena durchbrach. Der Ruf ihres Herrn begann sie teuer zu stehen, der Verkauf der Madeleines begann zu schwinden: Jeder wollte denjenigen sehen, der sie gebacken hatte, "die Aufmerksamkeit galt nur noch ihr und nicht mehr ihrem Kuchen und ihrem Herrn. Letzterer gab dem Druck nach und organisierte eine Feier zur Vorstellung

5. Die Flucht von Maria Magdalena

Viele Menschen kamen, um der Feier zur Vorstellung von Maria Magdalena am 12. Dezember 1311 beizuwohnen: Der Hof von Fort Gibron war voll, und die Menge strömte rundum und drang in jeden Winkel von Correns ein. Maria Magdalena fiel es schwer, ihre Angst vor der Begegnung mit ihren Bewunderern zu verdrängen, und sie hatte die Nacht im Gebet verbracht, um daraus Kraft zu schöpfen. Ihr Hausherr hatte ihre Angst gespürt, und nachdem er an all das gedacht hatte, was ihre eigenen Interessen betraf, hatte er Wachen vor der Küche, in der sie ihr Bett hatte, aufgestellt, um sie daran zu hindern, der Zeremonie zu entfliehen. Zweifellos hätte er sie weglaufen lassen sollen, denn als sie am nächsten Tag das Publikum bei der Zeremonie sah, war sie von Angst erfüllt: sie waren alle fettleibig! Von den Jüngsten bis zu den Ältesten, Männer und Frauen, Reiche und Arme, alle hatten deformierte und fette Körper.

Maria Magdalena verstand plötzlich, dass dieses Phänomen durch ihre eigenen Madeleines aus sehr fetter Butter verursacht wurde. Aber es war viel zu spät, um umzukehren, diese Menschen hatten zu viel gegessen! Sie wurde sich der Situation bewusst und schaffte es, mit aller Kraft, die ihr zur Verfügung stand, vor Correns zu fliehen. Mit einem Bauch voller Kuchen gaben ihre Verfolger ihre Verfolgung auf, und von Maria Magdalena wurde nie wieder etwas gehört.


Gilbert Vésicule a écrit:
" Wenn ich die jemals erwische, gebe ich ihr mein Dödel zu fressen. "(gehört am Tag der Flucht von Maria Magdalena)


6. Die Nachforschungen des Deutschritterordens über Maria Magdalena

Rund fünfzig Jahre später wurden die Mitglieder des Deutschritterordens geschichtsbewusst und interessierten sich intensiv für die Ereignisse. Nachdem sie eine Untersuchung eingeleitet, die Bewohner von Correns befragt und die Archive von Fort Gidron konsultiert hatten, bildeten sie sich eine sehr aristotelische Meinung darüber, was mit der vermissten Frau geschehen war. Von den Schwestern des Klosters, in dem sie geboren wurde, im Stich gelassen, schaffte sie es trotz allem, in allen Königreichen bekannt zu werden. Von ihrem Meister in ihrer Küche eingesperrt, verbrachte sie dreißig lange Jahre damit, ihre Bewunderer mit prächtigen Madeleines zu versorgen, indem sie ihr eigenes Leben opferte. Sie wird ihre Kreationen überlebt haben, um Freude zu schenken.



Sie hatte Freundschaft und Selbstaufopferung gezeigt, indem sie sich der Herstellung ihres berühmten Kuchens widmete, Mäßigung, indem sie einen Weg zum Überleben fand, Bescheidenheit, indem sie ihren Zustand akzeptierte und ihrem Herrn gehorchte, Gerechtigkeit, indem sie versuchte, so viele Madeleines wie möglich herzustellen, damit jeder etwas davon haben konnte, Vergnügen, indem sie tat, was ihr gefiel, d.h. kochen, und Überzeugung, indem sie glaubte, dass das Handeln, wie sie es tat, die Welt zu einem besseren Ort machen würde, und dabei sündigten die Bewunderer der Madeleines im Übermaß!
Der Herr von Correns in erster Linie: egoistisch, weil er nur an seinen eigenen Reichtum dachte, und missgünstig, weil er alle Verdienste der Maria Magdalena auf sich selbst zurückführte. Aber auch die Bewunderer der Madeleines waren nicht unschuldig: selbstsüchtig, weil sie nur an die Madeleines und nicht an Maria Magdalena dachten, gierig, weil sie sich mit diesen Kuchen vollstopften, und Anhänger der Lust, indem sie die Freuden des Fleisches missbrauchten.

Die Strafe war umfassend: Der Herr von Correns verlor seine einzige Einkommens- und Prestigequelle, und alle, die die Madeleines missbraucht haben, sind von Reue und Bedauern erfüllt. Als die arme Maria Magdalena die katastrophalen Folgen der missbräuchlichen Verwendung ihrer Schöpfung sah, reagierte sie an diesem Tag am logischsten mit der Flucht. Aber sie ging nicht weg, ohne etwas zurückzulassen: Sie hatte es geschafft, die Technik, die mit ihrem Schneebesen zur Zubereitung des Madeleine-Teigs verwendet wurde, mathematisch zu theoretisieren: v = (Im(f*)df/dx)/|f|², aber viele Zimmerleute aller Königreiche haben diese Formel in Ruder eingraviert, niemand weiß, warum sie es auf einem Ruder tun mussten, aber es war immer so. An dem Tag, als Maria Magdalena aus Fort Gibron floh, verschwanden all diese Ruder und die Formel wurde von allen vergessen! Dann, etwa dreißig Jahre später, wurden einige Menschen Zeuge eines seltsamen Phänomens: Ein Ruder erschien nachts in ihren Häusern (und zwar zufällig), und die Formel war noch immer eingraviert. Nur Aristoteles kann über genügend Logik verfügen, um dieses Phänomen zu erfassen und zu verstehen. Wünscht der Herr, dass die Madeleine wieder erscheint, um die Menschen ein zweites Mal zu prüfen?


7. Die Grotte von Maria Magdalena



Daher wurde am 24. April 1362 eine Expedition in die Umgebung von Correns geschickt, um herauszufinden, wo sich Maria Magdalena versteckt hatte. Das Massiv von Sainte-Baume wurde mit einem feinzahnigen Kamm durchkämmt, und nach langen Monaten erfolgloser Suche stieß die Expedition auf eine isolierte Höhle in einem diskreten Steilhang des Massivs. Am Boden der Höhle fanden sie ein Skelett. Sie analysierten sie ausführlich und konnten feststellen, dass es sich um die einer Frau handelte. Bei weiteren Ausgrabungen in der Höhle entdeckten sie dann die Reste einer Küche mit schalenförmigen Muscheln, die genau mit denen im "Maria Magdalena"-Flügel des Museums von Correns identisch sind, sowie ein Ruder mit einer ausradierten Inschrift. Der Abzug war also leicht und einstimmig, sie waren tatsächlich im Besitz des Leichnams von "Marie-Madeleine de la Sainte-Baume!"

Es ist nun fast ein Jahrhundert her, dass die Ruder zurückkehrten, die größten Mathematiker sind an dem Fall dran und versuchen, diese Formel zu entschlüsseln.

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