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An imperial letter

 
Poster un nouveau sujet   Répondre au sujet    L'Eglise Aristotelicienne Romaine The Roman and Aristotelic Church Index du Forum -> La place d'Aristote - Aristote's Square - Platz des Aristoteles - La Piazza di Aristotele
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Amenediel



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MessagePosté le: Jeu Juin 11, 2020 9:04 pm    Sujet du message: An imperial letter Répondre en citant

Citation:
[center]
D'une information de la plus haute importance ![/center]

De nous, Sa Majesté Impériale Amenediel de Mortelane, Empereur du Saint Empire Romain, Patricien et Sénateur de Rome, Étoile d'argent de l'Ordre de l'Étoile d'Aristote, Commandeur de l'Ordre de Nicolas V, fils bien-aimé dans la Foi, symbole de la vertu et de la charité aristotéliciennes.
A vous, Sa Sainteté Sixte IV, Évêque de Rome, Vicaire de Dieu sur terre, Successeur du Second Prophète et de Saint Tite Prince des Apôtres, Souverain Pontife et Pape de l'Église universelle, Métropolite de la Province de Rome, Serviteur des Serviteurs de Dieu, devant le Tout-Puissant et sous le regard de Ses deux prophètes, Aristote et Christos


Nous prenons la plume en ce jour afin de vous faire part d'un souci qui concerne l'Eglise Aristotélicienne. Depuis plusieurs jours voir semaines, nous recevons des missives de la part de fidèles mais aussi d'hérétiques au sujet du Diocèse de Genève. Il est vrai que nous apportons une grande importance à ce que les affaires de l'Eglise Arstotélicienne soient gérées par elle même.
Cependant bien que nous ne portions point grand cas des missives des hérétiques, nous avons grand mal à rester sourd aux prières des fidèles de l'Eglise Aristotélicienne.
Ces fidèles nous demandent de nommer un Evêque pour le diocèse de Genève, or nous n'avons jamais eu nouvelles ni demandes de la part de Son Excellence Eminence Arduino, ou même de Monseigneur Urbain qui est le Vice Primat de la zone francophone. Or nous regrettons un tel manque de suivi et de travail à pourvoir à la charge d'Evêque de Génève, car nous ne craignions que les hérétiques ne demandent aux Hautes Instances de pouvoir nommer un des leurs à cette charge.
Et nous vous avouerons que si cela en était le cas, nous en serions attristé car sans information, nous ne pouvons point nommer la personne adéquate et choisi par Sa Sainteté pour mieux représenter l'Eglise Aristotélicienne en la province de Genève.
Vous comprendrez que ce manquement et ce tracas puisse nous peser sur le coeur mais aussi sur notre âme.

En attendant une réponse de votre part, Vostre Très Saint Père, recevez nos amitiés aristotéliciennes.

Acté et scellé à Strasbourg le 10ième jour du six mois de l'an de grâce MCDLXVIII

Son Impérial Majesté Amenediel de Mortelane


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Amenediel



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MessagePosté le: Lun Juin 15, 2020 1:26 am    Sujet du message: Répondre en citant

Citation:
[center]
Du rétablissement de la Vérité ![/center]

De nous, Sa Majesté Impériale Amenediel de Mortelane, Empereur du Saint Empire Romain, Patricien et Sénateur de Rome, Étoile d'argent de l'Ordre de l'Étoile d'Aristote, Commandeur de l'Ordre de Nicolas V, fils bien-aimé dans la Foi, symbole de la vertu et de la charité aristotéliciennes.
A vous,  Sa Sainteté Sixte IV, Évêque de Rome, Vicaire de Dieu sur terre, Successeur du Second Prophète et de Saint Tite Prince des Apôtres, Souverain Pontife et Pape de l'Église universelle, Métropolite de la Province de Rome, Serviteur des Serviteurs de Dieu, devant le Tout-Puissant et sous le regard de Ses deux prophètes, Aristote et Christos
A vous,  Noble Assemblée du Consitoire Francophone et à Ses Eminents Membres.


Nous prenons la plume une nouvelle fois afin que la Vérité soit rétablie. Nous avons été informé que Monseigneur Urbain proférait des accusations à notre encontre. Accusations sans fondement ni preuves avérées si ce n'est mensongères.
Cet Evêque que nous avons estimé à une époque pas si lointaine, se permet de juger, et condamner des actions de notre personne sans même entendre notre version ou même nous demander des explications. Surtout que Monseigneur nous avait fait l'honneur de nous décorer de la croix de l'Ordre de Saint Nicolas. Nous trouvons donc son attitude plutôt paradoxale.
C'est pourquoi nous avons fait le choix de venir vers vous afin de vous relater notre version, car tel le prisme que peut être la vie, le regard peut être déformé en fonction d'où nos yeux se posent.
Tout d'abord, il est vrai que le Diocèse de Toul possédait un certain pécule en ses coffres. Cependant, jamais nous n'avons utilisé cet argent sans aval ou concertation du Conseil Diocésain, et cela toujours en suivant les préceptes aristotélicien qui nous furent inculqués.
Tout d'abord, sachez qu'un don de dix mille écus fut octroyé au Duché de Lorraine pour aider à la construction des nouveaux ports que les Hautes Instances ont eu la générosité d'octroyer à la province de Lorraine. Ce don fut discuté au sein même du Conseil Diocésain, dont Monseigneur Urbain faisait parti. Or contrairement à ma proposition où ce don aurait pu soit permettre à la Sainte Eglise d'avoir la propriété de deux pontons en la province de Lorraine sur les ports de Toul et d'Epinal, offrant ainsi un accès vers les mers du nord à l'Eglise Aristotélicienne ou même permettre la négociation d'un Concordat avec la dite province. Monseigneur Urbain a demandé que ce don soit sans contrepartie, et il fut suivi par d'autres membres du Conseil Diocésain. Nous nous pliâmes à la décision collégiale.
Pour prouver ces propos, nous accompagnons cette missive d'une copie de la dite annonce faite à ce sujet. De plus dans la mesure où nous étions jeune évèque, nous avons préféré obtenir et suivre l'avis de monseigneur Urbain et Monseigneur Caton, car ils ont l'expérience que nous n'avions point à l'époque.
Ensuite, conformément aux directives de feu Son Eminence Bardieu, un don fut fait de 1000 écus à un lorrain qui avait la volonté de servir Notre Sainte Eglise afin de pouvoir devenir étudiant en voie de l'Eglise. Certes aucun contrat ne fut établi, nous basant sur la bonne foi de la dite personne. Et nous savons que cette personne a bien entamé des études pour devenir un prélat, puisque ce dernier fut curé durant un temps de la bonne ville de Vaudemont, membre du Conseil Diocésain durant un temps.
Enfin une certaine somme fut allouée à notre campagne électorale pour devenir Empereur. Bien sûr avant d'utiliser cette somme, nous avions bien entendu obtenu l'aval du Primat du CESE mais aussi de Sa Sainteté le Pape, décision prise en un lieu privé.
Voici ce que nous pouvons vous dire sur les sommes dont nous accuse Monseigneur Urbain de détournement.

Maintenant, nous en viendrons à la partie sur encore des mensonges proférés par Monseigneur Urbain, sur les denrées qui stagnaient en les greniers du Diocèse de Toul. A cette époque, un contrat commercial avait été signé entre le Province de Lorraine et celle de France Comté.
Et afin d'éviter des pénuries sur les différents marchés du Duché de Lorraine, nous avons pris l'initiative de revendre les dites marchandises au Duché de Lorraine afin que ce dernier ayant connu quelques difficultés financières puisse remonter sa trésorerie, mais aussi honoré le dit contrat. Et la contrepartie fut justement d'entamer des négociations avec la Chancellerie Pontificale pour la signature d'un Concordat.
Malheureusement les dites négociations furent interrompus suite aux diverses interventions de ces "bons nobles lorrains aristotéliciens" que désire tant défendre Monseigneur Urbain. Ces même "bons aristotéliciens" qui ont toujours prôné le Coutumier de Lorraine qui certes dit que la Lorraine est aristotélicienne, mais qui refusent la signature d'un concordat sous le principe de Liberté.
De plus nous nous étonnons que Monseigneur Urbain puissent défendre ces "bons aristotéliciens" dont l'un d'eux est uni à une autre noble de Lorraine selon des principes païens. Ces "bons nobles lorrains aristotéliciens" qui ne se cachent pas pour en faire étalage publiquement.
Nous nous étonnons de nouveau des propos de Monseigneur Urbain qui pour justifier ses mensonges, affirme que la province et ses habitants subissaient des pénuries de denrées de base, comme le pain et le maïs. Or nous savons que ces propos sont mensongés et diffamatoires, car à l'époque nous étions non seulement Duc de Lorraine mais aussi Maire de la Ville de Vaudemont, sans oublier nos charges d'Evêque de Toul et Curé de la paroisse de Vaudemont. Contrairement à Monseigneur Urbain qui se trouvait sur les routes en dehors du Duché de Lorraine. Nous espérons que Monseigneur Urbain ait mal compris les propos et témoignages qui purent lui être rapportés. Du moins nous ne pensons pas que Monseigneur ne soit sot à ce point, mais qu'il soit plutôt naïf des manipulations de certains lorrains. Car tout comme nous étions maire d'une des villes de Lorraine, nous pouvons si besoin vous apporter le témoignage d'un autre maire de la province de Lorraine, maire qui comme notre personne, est maire depuis plus de vingt mandats.

Nous nous permettrons aussi d'éclairer Leurs Eminences, sur d'autres propos diffamatoires que Monseigneur Urbain se permet de répandre.
Tout d'abord, nous trouvons aisé de sa part de faire un raccourcis entre notre personne et les membres des Scorpions de Sel.
Dans un premier temps, jamais nous n'avons invité ces derniers à venir s'installer en la province de Lorraine. Surtout que leur venue ne fut effective bien après la fin de notre dernier mandat en qualité de Duc de Lorraine. Certes nous pouvons admettre qu'une certaine coincidence peut apparaître, mais cela serait nous préter un pouvoir et une force de persuasion que nous nous savons ne pas posséder.
Il est vrai que les Scorpions ont pris la plus part des charges qui permettent à une province de fonctionner. Cependant, ce fait n'est guère de notre fait mais bien du fait de ces même "bons nobles lorrains aristotéliciens" qui ont semé troubles et zizanie au sein du Duché, laissant vacant ainsi nombres d'offices et laissant mourir une province par leur égoîsme et refus de se plier à la Duchesse Siri qui était régnante juste à l'arrivée des Scorpions. C'est l'attitude, les actions et commentaires non aristotéliciens qui ont conduit les Scorpions à devoir intervenir.
C'est aussi pourquoi nous ne comprenons pas les raisons de Monseigneur à étaler tant de mensonges à notre égard. Car comme la si bien dit Son Excellence Eminence Arduino dernièrement, nous préférons une personne reconnue comme bandit mais qui protège le Diocèse et qui tente d'oeuvrer pour le maintient de la Foi Aristotélicienne à ces "bons nobles lorrains aristotéliciens" qui ne désirent nullement un Concordat, qui s'y oppose même, ou qui refuse que l'Eglise puisse demander une contrepartie à son aide.

Enfin nous tenons aussi à apporter un fait qui nous semble important pour la crédibilité de Monseigneur Urbain. Cet Evêque qui a tout bonnement aidé un vil scélérat à piller la ville de Nancy, en lui rachetant des denrées que la mairie possédait. Certes nous avons cru peut être à la naîveté de Monseigneur Urbain, mais nous nous étonnons que ce dernier ait pu agir de la sorte, alors que son suzerain, Sa Grasce Charles Antoine, elle même s'était faite aussi avoir par ce vil maraud.
Tout comme le raccourcis ou l'amalgame que Monseigneur fait à notre encontre, nous pourrions tout bonnement le faire aussi à son sujet.
Cependant, la Duchesse Caro, après nous avoir consulté pour obtenir notre avis, à suivi justement celui ci en ne poursuivant pas Monseigneur Urbain pour compliciter de pillage. Donc vous pouvez voir que nous ne sommes pas enclin à porter des jugements hâtifs contrairement à ce que Monseigneur Urbain semble avoir fait sur notre personne. A t'il été manipulé ? A t'il vraiment pensé cela ? Nous le ne savons, car nous ne sommes pas lui. Et surtout nous ne sommes pas le Très Haut.


En attendant une réponse de votre part, Vostre Très Saint Père, Vos Eminences, recevez nos amitiés aristotéliciennes.

Acté et scellé à Strasbourg le 11ième jour du six mois de l'an de grâce MCDLXVIII

Son Impérial Majesté Amenediel de Mortelane


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MessagePosté le: Lun Juin 15, 2020 3:38 pm    Sujet du message: Re: An imperial letter Répondre en citant

Amenediel a écrit:
Citation:
[center]
D'une information de la plus haute importance ![/center]

De nous, Sa Majesté Impériale Amenediel de Mortelane, Empereur du Saint Empire Romain, Patricien et Sénateur de Rome, Étoile d'argent de l'Ordre de l'Étoile d'Aristote, Commandeur de l'Ordre de Nicolas V, fils bien-aimé dans la Foi, symbole de la vertu et de la charité aristotéliciennes.
A vous, Sa Sainteté Sixte IV, Évêque de Rome, Vicaire de Dieu sur terre, Successeur du Second Prophète et de Saint Tite Prince des Apôtres, Souverain Pontife et Pape de l'Église universelle, Métropolite de la Province de Rome, Serviteur des Serviteurs de Dieu, devant le Tout-Puissant et sous le regard de Ses deux prophètes, Aristote et Christos


Nous prenons la plume en ce jour afin de vous faire part d'un souci qui concerne l'Eglise Aristotélicienne. Depuis plusieurs jours voir semaines, nous recevons des missives de la part de fidèles mais aussi d'hérétiques au sujet du Diocèse de Genève. Il est vrai que nous apportons une grande importance à ce que les affaires de l'Eglise Arstotélicienne soient gérées par elle même.
Cependant bien que nous ne portions point grand cas des missives des hérétiques, nous avons grand mal à rester sourd aux prières des fidèles de l'Eglise Aristotélicienne.
Ces fidèles nous demandent de nommer un Evêque pour le diocèse de Genève, or nous n'avons jamais eu nouvelles ni demandes de la part de Son Excellence Eminence Arduino, ou même de Monseigneur Urbain qui est le Vice Primat de la zone francophone. Or nous regrettons un tel manque de suivi et de travail à pourvoir à la charge d'Evêque de Génève, car nous ne craignions que les hérétiques ne demandent aux Hautes Instances de pouvoir nommer un des leurs à cette charge.
Et nous vous avouerons que si cela en était le cas, nous en serions attristé car sans information, nous ne pouvons point nommer la personne adéquate et choisi par Sa Sainteté pour mieux représenter l'Eglise Aristotélicienne en la province de Genève.
Vous comprendrez que ce manquement et ce tracas puisse nous peser sur le coeur mais aussi sur notre âme.

En attendant une réponse de votre part, Vostre Très Saint Père, recevez nos amitiés aristotéliciennes.

Acté et scellé à Strasbourg le 10ième jour du six mois de l'an de grâce MCDLXVIII

Son Impérial Majesté Amenediel de Mortelane



Citation:






    From us, Most Reverend Eminence Arduino Della Scala, Dean of the Sacred College of Cardinals, Plenipotentiary Prelate, Primate of the Holy Empire, Archbishop of Trier and Pisa, Bishop of Viterbo, Governor of the Patrimony of St. Titus, Marquis of Santa Marinella, Count of Civitavecchia, Baron Palatine of St. John Lateran, Golden Star of the Order of the Star of Aristotle, Order of the Imperial Esteem Cross and Imperial Distinguished Service Cross.

    To you, Imperial Majesty Amenediel de Mortelane, Elected Emperor of the Holy Roman Empire, Patrician and Senator of Rome, Silver Star of the Order of the Star of Aristotle, Commander of the Order of Nicolas V.



      Reading your letter in Aristotle's Square we live a twofold feeling: on the one hand we are glad that the Emperor has the fate of the faithful of the Holy Aristotelian Church at heart and that he does so much for them; on the other hand we are perplexed about the modalities of the request, since you could have written two imperial lines to me, since I am Primate of the SRING and I am also present in the Regents' Hall in Strasbourg. You are not the first Emperor to speak about me, but not with me and I believed that such attitudes belonged to other people and not to you, the Aristotelian son of Holy Mother Church.

      We are already concerned about Geneva and soon you will receive the official appointment of its Bishop. We add, moreover, that you wouldn't have to worry if we managed the dioceses directly as is right.

      Do not be troubled by the demands of heretics, since everything that comes from that cloaca of wickedness and depravity cannot touch your person nor any other Aristotelian faithful as strong in the Faith as you certainly are.

      Aristotle bless you.



    Roma, Anno Domini MCDLXVIII, XV Iunii, Sixti IV Pontificatus Anno secundo


    Arduino Eminentissimus ac Reverendissimus Sanctae Romanae Ecclesiae Cardinalis Episcopus Della Scala



_________________

Cardinal-Bishop † Dean of the Sacred College of Cardinals † Grand Audiencier of the Holy See † Vice Chancellor of the Pontifical Chancellery † Archbishop of Strasbourg † Governor of the Patrimony of Titus † Prince of Viterbo † Marquis of Santa Marinella ♝Il cielo e la terra♗
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Urbain_mastiggia
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MessagePosté le: Mar Juin 16, 2020 5:11 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Citation:


A vous, Sa Majesté Impériale Amenediel de Mortelane, Empereur du Saint Empire Romain, Patricien et Sénateur de Rome, Étoile d'argent de l'Ordre de l'Étoile d'Aristote, Commandeur de l'Ordre de Nicolas V, fils bien-aimé dans la Foi, symbole de la vertu et de la charité aristotéliciennes,
A vous, Sa Sainteté Sixte IV, Évêque de Rome, Vicaire de Dieu sur terre, Successeur du Second Prophète et de Saint Tite Prince des Apôtres, Souverain Pontife et Pape de l'Église universelle, Métropolite de la Province de Rome, Serviteur des Serviteurs de Dieu, devant le Tout-Puissant et sous le regard de Ses deux prophètes, Aristote et Christos,
A vous, Noble Assemblée du Consitoire Francophone et à Ses Eminents Membres,
A tous les fidèles qui lisent ou se font lire,

De Nous, Urbain Mastiggia, vice-primat de la partie francophone du SRING, recteur de l'Ordre Lescurien, évêque de Toul, vice-préfet francophone à l'office des chapelles, chapelain de l'église des Trente Cierges sise au Mont Saint Michel, écuyer de Montegridolfo,


Établissons la lettre qui suit en notre humble qualité de fidèle et d'évêque et de notre main.

    Nous prenons bonne note de la lettre impériale intitulée avec abus "Rétablissement de la Vérité" rédigée par Sa Majesté Impériale à Strasbourg le 11 Juin 1468, et ceux, même si elle ne nous est pas adressée, car elle contient des approximations et des erreurs que nous tenons à corriger.

    Tout d'abord, nous tenons à nous excuser si Sa Majesté Impériale s'est sentie jugée, ou condamnée par des actions que nous aurions pu commettre à son encontre. Il en va de soi que telle n'était pas notre intention. Nous tenons cependant à souligner qu'aucune action n'a été entreprise par notre demande à son encontre.
    Il n'y a dans nos propos certes de la méfiance à l'encontre de Sa Majesté Impériale, car nous lui succédons à la tête de l'évêché de Toul et que quelques irrégularités ont été relevées dans les finances du diocèse.

    Commençons donc par donner à l'ensemble de nos fidèles les faits dont nous disposons à cette heure et qui ont été corroborés par plusieurs personnes à cette heure: sa Grâce Charles-Antoine d'Appérault Von Frayner, camérier diocésain en attente de nomination, Sa Grâce Sylvan de Habsbourg, sénéchal diocésain en attente de nomination, Sa Grâce Sabifax de Beauregard, qui a été nommé temporairement sénéchal diocésain afin de procéder à un premier état des lieux, Sa Grâce Promether von Strass de Réaumont Kado'ch, nommé camérier en premier lieu également pour procéder à un premier état des lieux.

    En date du Lundi 8 Juin 1468, le diocèse dispose de 9.99% si l'on compare les bilans des fonds diocésains établis le 8 Juin 1468 et le dernier bilan comptable établi le 30 Avril 1467, à la fin de nos mandats épiscopaux, qui marquaient également le début du mandat épiscopal de Sa Majesté Impériale.

    Alors certes, Sa Majesté Impériale a consulté le conseil diocésain concernant un don de 10 000 écus du diocèse au duché afin de participer gracieusement à la construction des ports de Lorraine qui doivent être au service des fidèles, le diocèse possédant à ce moment les fonds pour le permettre. Le diocèse de Toul n'a aucun intérêt aristotélicien à monnayer des services dont nous ne disposerons probablement jamais avec l'argent issue des quêtes, des dons et des confessions des fidèles du diocèse de Toul. Ce n'est pas manquer de prestige que de participer à la création d'emplois, et à la fierté de ce qui se trouve sur son diocèse, en marquant au demeurant l'entente qu'il peut y avoir entre une autorité spirituelle et une autorité temporelle, surtout si elle est régie par la même personne. Par ailleurs, puisque nous vivons dans une région aristoélicienne, nous pensions naïvement que sa Majesté Impériale qui était alors Duc-Evêque, avait certainement toute la légitimité pour négocier le concordat dont nous avions entendu parler déjà lors de nos mandats épiscopaux, mais dont l'issu ne reposait certainement pas sur le don du diocèse pour le financement des travaux des ports sis sur le diocèse Toul et le Duché de Lorraine. Car il ne nous semble pas que l'Eglise achète des faveurs au pouvoir temporel. Nous tenons à rappeler cependant que selon les statuts du diocèse de Toul, "L’évêque peut consulter le conseil diocésain mais il garde le pouvoir de décision final qu'importent les désaccords". Ce fut là, la seule réunion du conseil diocésain sous la houlette de Sa Majesté Impériale des huit mois révolus de ses mandats épiscopaux.

    Feue son Eminence Bardieu avait peut-être autorisée le don de 1000 écus à un fidèle du diocèse de Lorraine, mais nous n'avons aucune trace de cette autorisation au sein du conseil diocésain (auquel nous avions encore accès en tant qu'évêque émérite pendant les huit mois épiscopaux de Sa Majesté Impériale), ni dans les mandats réalisés, en cours ou terminés.

    Concernant les mandats retrouvés au diocèse pour un financement de l'élection impériale, voici leurs références : 1940223 & 1938978. Par respect pour l'enquête en cours, nous ne donnerons bien entendu pas le détail de ces mandats. Ils étaient simplement adressés à Sa Majesté Impériale.

    Nous nous sommes humblement posé la question du financement d'une campagne impériale et avons simplement cherché qui avait donné les accords pour des mandats de ces montants, puisque contrairement à ce qui à ce qui a pu être dit, il n'y a pas eu de transparence sur l'utilisation de l'argent diocésain au sein même du diocèse. Si le premier commanditaire est évident, le second lui, reste flou. Nous avons donc demandé au Saint Siège ce qu'il en était. Le Consistoire a ensuite été informé par lui. Le travail du Consistoire ne relève que de lui et lui seul, et en aucun cas d'une accusation de notre part.

    De même un mandat, sous le numéro 1938994, révèle la vente de 1000 maïs à 2 écus et 50 pains à 5 écus pour un total de 2250 écus. Ce mandat adressé à l'évêque devait donc revenir avec 2250 écus. Il a été restitué avec 100 écus et deux hiréoglyphes. Il existe donc un manque de 2150 écus dans les caisses du diocèse.
    Ce contrat avec la Franche Comté, et Sa Majesté Imprériale l'admet, ne pouvait être honoré sans mettre à mal les marchés fragiles de Lorraine. Marchés, qui, j'admets avoir mal compris, avaient besoin des denrées vendues peu après les événements. Mais le plus important n'est pas là, simple querelle politique, d'autant que cette utilisation des biens du diocèse n'a pas été mentionnée ou présentée ou expliquée au conseil diocésain (qui n'a jamais été nommé, d'ailleurs). Il faut plutôt porter attention au montant rendu par l'évêque d'alors. 100 écus, contre 2250 écus prévus. Nous y voyons une légère dichotomie entre ce que Sa Majesté Impériale cherche à démontrer et ce qui pourrait être qualifié de "preuve" si nous l'avions accusé de quoi que ce soit.

    Nous tenons également à rappeler les statuts du diocèse de Toul concernant l'utilisation des deniers diocésain, confiés en notre garde par les fidèles:

    Citation:
    Article 2 : Le trésor financier du diocèse est composé en majorité des dons bénévoles des paroisses et de la part des indulgences qui lui revient. Cet argent provient donc des fidèles et doit être considéré avec le plus grand respect.

    Article 4 : Le trésor ne peut en aucun cas être utilisé à des fins personnelles et toutes les utilisations sont strictement encadrés sous peine de poursuites.


    Maintenant, venons en aux mensonges proférés par Sa Majesté Impériale à notre sujet. Nous lui renvoyons à son appellation propre de "bons nobles aristotéliciens" ou "bons aristotéliciens" ou "bons nobles lorrains aristotéliciens", car jamais nous ne les avons nommé ainsi. A cette heure, je suppose que Sa Majesté Impériale fait référence à plusieurs des vassaux de Lorraine qui n'ont pas encore été mis en procès pour "insultes" et qui sont d'ores et déjà sanctionnés par le Duché de Lorraine pour leurs postes In Gratibus pour certains, héraldiques pour d'autres, par l'annonce suivante.

    Citation:



    D'une prise de décision




    A tous ceux concernés,
    Aux Lorraines et Lorrains,
    A tous ceux qui liront ou se feront lire,





    Faisons savoir par la présente, que conformément à la demande de sa Majesté Impériale Amenediel de Mortelane, Empereur du Saint Empire Romain Germanique , en l’annonce datée du 10 avril de l’An de Grâce 1468 pour la mise en Ennemis de l’Empire de quatre lorrains, Nous Caro Delenfer – Compalite, Duchesse de Lorraine, après mûres réflexions, avons pris les tristes mais nécessaires mesures concernant leurs titres et rôles provinciaux des dénommés :


    - Sylvan Von Habsbourg, Duc de Bar dict Sylvan_de_habsbourg

    - Sabifax de Beauregard, Duc d'Arches, Baron de Wesvieller dict Sabifax

    - Scapin de Montmotier, Vicomte de Sancy dict Scapin

    - Gasparito de Nivellus.


    Ainsi, entrent en vigueur, à compter de ce jour, soit le 23 avril de l’An de Grâce 1468, les mesures suivantes pour :


        - Sylvan Von Habsbourg, Duc de Bar : Retrait de son poste de chef de port à Toul où de toute manière il n’assurait plus sa charge. Mise en suspend de son titre de noblesse lorrain. Le retour des droits ou le retrait du titre et fief dépendra du verdict du procès pour Haute Trahison.

        - Sabifax de Beauregard, Duc d'Arches, Baron de Wesvieller : Demande de démissionner du conseil ducal où il siège sans poste, démission qu’il posera incessamment. Mise en suspend de son statut au sein de la Cour Suprême de Lorraine. Mise en suspend de tous ses titres de noblesse lorrains. Le retour des droits ou le retrait des titres et fiefs dépendra du verdict du procès pour Haute Trahison.

        - Scapin de Montmotier, Vicomte de Sancy : Mise en suspend de son statut au sein de la Cour Suprême de Lorraine. Mise en suspend de son titre de noblesse lorrain. Le retour des droits ou le retrait des titres et fiefs dépendra du verdict du procès pour Haute Trahison

        - Gasparito de Nivellus : La situation est plus délicate, car étant maire de Nancy, trouver un remplaçant n’est pas mince affaire. Ainsi, nous avons décidé qu'il resterait en place avec un droit de regard sur ses actes .



    Afin que nul ne puisse contester la présente, nous la signons et scellons en date du 23 avril de l’An de Grâce 1468.




    Duchesse de Lorraine, Caro Delenfer-Compalite




    Non condamnés par la justice, leur discrédit est déjà scellé à la demande de Sa Majesté Impériale et non de la justice locale ou impériale. Mais là non plus n'est pas le sujet, puisque de toute évidence, il s'agit d'une querelle politique. Cependant, nous avons constaté qu'en violation des statuts du diocèse de Toul, les laissez-passer qui permettent d'accéder aux locaux de l'évêché d'un officiant du diocèse avaient été retirés pendant la vacances de l'évêché tenu par Sa Sainteté Emérite Innocent VIII. Or à cette époque, Sa Majesté Impériale avaient encore en sa capacité l'attribution ou le retrait de ces laissez-passer.

    Nous tenons enfin à rappeler à Sa Majesté Impériale que nous voyagions en France pour continuer notre formation cléricale, puis sur les routes impériales à la rencontre des fidèles des diocèses de la Vice-Primatie dont nous avons la charge afin de les rencontrer et de tenter de comprendre les problématiques qui s'ouvrent à l'Eglise Aristotélicienne dans la diffusion de la foi et le manque de vocation. Par chance, nous a été donnée l'occasion de comprendre que l'incompréhension qui règne autour des évêchés, de leur gestion et de la transparence qui manque, comme des initiatives. Ces éléments sont une des origines de la défiance des fidèles à l'égard de leurs représentants diocésains et des membres du clergé. Les clercs sont perçus comme des voleurs et des menteurs. Ce qui est paradoxal et regrettable dans certaines situations.

    Apropos des liens entre Sa Majesté Impériale et les Scorpions de Sel, nous faisions simplement le constat que le Saint Empereur vient ployer le genoux devant sa vassale alors qu'il lui est en tout supérieur. Et qu'elle est sa cousine et Scorpion de Sel. Tel que dit à voix haute lors de la cérémonie des allégeances. Nul autre constat n'a été fait ailleurs que dans un cadre privé. Nous ne nous justifierons pas donc des propos tenus dans un cadre privé. Nous félicitons cependant Sa Majesté Impériale de sa rapidité d'information et de l'honneur qu'il nous fait d'entendre nos mots et pensées.

    Nous rappelons à Sa Majesté Impériale que si il estime que les Scorpions de Sel découlent de la zizanie qui règne en Lorraine, il reste en capacité d'intervenir en Lorraine afin que ce les Scorpions de Sel s'en aillent. Mais il ne s'agit pas pour nous de juger, juste de regretter.

    En revanche, lorsqu'il s'agit de juger hâtivement, nous constatons que Sa Majesté Impériale s'empresse de calomnier ou menacer un fidèle et un habitant comme il le fait dans la lettre à laquelle nous répondons, sans preuve de culpabilité aucune, ne faisant que jeter le discrédit sur notre personne. Nous déplorons qu'un aristotélicien aussi convaincu que Sa Majesté Impériale s'abaisse à ce genre de méthode. Pour prouver notre bonne foi à l'ensemble de nos lecteurs, nous en voulons la preuve qu'aucun procès n'a été lancé à notre encontre, que nous avons eu la tristesse incommensurable de voir que nous avions été abusé par le triste sire impliqué dans le pillage de Nancy, ville que nous aidons et avons aidé à remonter. En voici également la preuve donnée à Sa Grâce la Duchesse de Lorraine, diffusée en salle des nobles de Lorraine.

    Citation:
    Date d'envoi Le 29 Avril 1468 à 20h37
    Objet Re: D'une demande

    De Urbain Mastiggia, vice-primat de la partie francophone du SRING, recteur de l'Ordre Lescurien, évêque de Metz, vice-préfet francophone à l'office des chapelles, chapelain de l'église des Trente Cierges sise au Mont Saint Michel, écuyer de Montegridolfo,

    A vous, Caro Delenfer - Compatile, Duchesse de Lorraine,

    Le Bon Jour,

    A la lumière de votre publication de 18h11 en gargote ce soir, j'entends mieux la gravité de votre courrier et entend y répondre avec autant de précision que possible concernant mes achats, mais également d'autres éléments qui pourraient vous être utiles de savoir.

    Tout d'abord, les carcasses, je les transforme. Et vous avez certainement remarqué que j'en avais revendu 6 à perte à la mairie en rachat automatique afin que la viande puisse être vendue au marché en mon absence.

    25/04/1468 19:40 : Vous avez vendu des marchandises à la mairie.

    Concernant les pelotes de laine, voici leur histoire: Le 24 au soir, le maire me fait part de la difficulté de la mairie à racheter la viande que je produis pour elle (Accord verbal à la base puis j'ai eu autorisation de revendre les carcasses moi même sur le marché) et qu'elle est encombrée par de la laine "inutile". Je lui ai proposé de renflouer la mairie à hauteur du nombre de pelotes de laine. 214 laines à 10 écus (prix imposé par le maire) soit 2140 écus. D'où, donc l'achat de la laine, qui est entreposée chez moi.

    La veille au soir, le maire d'alors m'a annoncé avoir conclu un marché avec la Franche Comté puisque aucun maire de Lorraine ne répond à ses demandes de fruits, légumes et autres denrées. Voilà le terme initial du contrat comtois:

    De
    Gasparito
    Date d'envoi
    Le 23 Avril 1468 à 20h49
    Objet
    Information échange
    Expire le 10 Mai 2020
    Bonsoir.

    Je vous mets les maïs à 2.80, prix du maïs lors de l'échange.
    Récapitulatif,
    Nancy vend 100 Sacs de maïs à 2.80 écus.

    La FC vend pour Nancy.
    15 fruits et 35 légumes à 9 écus.
    Et 20 Lait à 9 écus également.

    Voulez-vous les sous ? Ou vous les revoulez à votre retour en me vendant le tout.
    Je l'ai dit que vous partiez dimanche.

    Gasparito

    Je m'étais porté volontaire pour ce marché, puis en écoutant plus attentivement, me voilà parti avec 170 sacs de maïs à vendre et 100 litres de lait à 9 écus en plus à acheter (financé sur mes deniers, pour le coup).

    De
    Gasparito
    Date d'envoi
    Le 25 Avril 1468 à 08h56
    Objet
    Réponse de FC
    Expire le 17 Mai 2020
    Bonsoir, ça me va.

    D'accord donc on achète 170 mais à 2.8, on vous vend 15 fruits, 35 légumes et 100 lait à 9 écus unité.

    Ruby mettre les produits au nom d'urbain, il faut juste me dire il arrive quand, lundi ?

    Voila sa réponse.
    Ton contact avec qui tu echangeras sera Ruby (Avec des chiffres)


    Quelque chose m'avait interpellé alors, mais j'ai eu la naïveté de n'en parler à personne: le maire a refusé de me faire un mandat et le maïs venait EXCLUSIVEMENT des greniers du maire, et non de la mairie.

    24/04/1468 20:21 : Vous avez acheté à Gasparito 100 sacs de maïs pour 2,80 écus.
    25/04/1468 18:57 : Vous avez acheté à Gasparito 70 sacs de maïs pour 2,80 écus.

    J'ai appris hier, le 28 Avril, de la bouche de Charles, que celui-ci avait rendu 5 000 écus qu'il avait en mandat de protection chez lui avant de partir. Je ne sais si ce fut à la demande du maire, ou une initiative personnelle. Et c'est ce second indice qui m'a turlupiné une partie de la nuit et de la matiné d'aujourd'hui. Le maire devait savoir que ce mandat existait. Pourquoi m'avoir vendu la laine?

    Je n'ai rien dit de mes doutes car il s'agissait pour moi d'aide à la mairie et que finalement, je n'étais que le dépanneur et le convoyeur. Me voilà probablement dans la situation délicate où les seules preuves sont celles de la mairie dans les livres de comptes et les maigres courriers que j'ai du maire et que je viens de vous transmettre ainsi que mes comptes.

    J'ai procédé hier à la vente et à l'achat des denrées à Luxueil, raison pour laquelle nous avions quitté le duché, ainsi qu'a pu le relever Enirae afin d'en demander la raison à Gamiel. Je serais de retour demain à Nancy avec toutes les denrées avancées en totalité par mes fonds (476 écus de maïs achetés au maire d'alors (dont j'assumerai la perte en contribuant à hauteur d'un don équivalent à la mairie), plus les 135 écus de fruits (15*9), 315 écus de légumes (35*9) et 900 écus de lait (100*9). J'entendrai parfaitement que vous ne souhaitiez pas racheter ces derniers, mais je les tiens à disposition du marché et du duché, de la mairie aux tarifs négociés en Franche Comté.

    Je vous invite à m'écrire à nouveau si vous avez besoin de plus amples informations, de détails ou autres précisions. Sachez que ma confiance a été abusée, et que j'en suis particulièrement attristé. Puisse la Lorraine attraper cette infâme personne.

    Que le Très-Haut nous garde,

    Urbain Mastiggia, le 29 Avril 1468



    Les faits sont ce qu'ils sont. Nous n'accusons donc personne sans preuve, et nous souhaitons que le Consistoire Francophone mène avec la plus grande minutie l'enquête qui lui a été confiée par le Saint Siège afin que la lumière soit faite sur cette affaire et surtout qu'elle amène le "rétablissement de la Vérité".

    Nous regrettons cependant l'ardeur et la violence avec laquelle Sa Majesté Impériale s'attaque à notre personne. Nous l'avons décoré, nous l'avons appuyé lorsque cela s'est avéré juste, mais maintenant, il semblerait que des sentiments contraires nous opposent, alors que nous devrions être dans la lumière du Très-Haut, loin au dessus des bassesses politiques, et des failles que Sa Majesté Impériale montre vis à vis de la Sainte Eglise Aristotélicienne. Si sa Majesté regrette le manque de tact que nous aurions pu avoir vis-à-vis de sa personne, nous ne tolérons pas la diffamation et n'accepterons jamais nous entendre dire que nous n'avons aucune preuve de ce que nous avançons pour deux raisons. La première, bien sûr, parce que nous avons des preuves, la seconde bien sûr, parce que le conseil diocésain n'a à aucun moment été informé d'aucune intention ni travail autre que celui du don pour les ports.

    Nous regrettons avec la plus profonde tristesse de devoir nous justifier ainsi que nous le faisons sur la Place d'Aristote alors que notre Sainte Eglise recherche la Paix et l'Union avec tous.
    Nous regrettons également que Sa Majesté n'ait pas non plus pris la peine de nous écrire ou de nous inviter, ou de s'inviter auprès de nous pour que nous puissions parler ensemble de ces irrégularités dans les comptes du diocèse de Toul.
    Nous regrettons enfin l'agressivité de Sa Majesté Impériale à l'encontre d'un évêque qui cherchait auprès du Saint Siège des réponses aux questions des irrégularités et de l'état dans lequel le diocèse de Toul a été retrouvé. A savoir vide de ses 18 épées, de ses 16 boucliers, de son maïs, de son pain, et de l'argent des fidèles. En échange nous avons récupéré 40 maïs, 20 hiéroglyphes, 3 mini galettes de bois et 3 cailloux et 9.99% des écus qu'il contenait.
    Nous regrettons le titre présomptueux de la lettre de Sa Majesté, car si il n'existe pas notre vérité, en notre nom, il n'existe pas plus sa vérité, avec un "v" majuscule en ce qui concerne notre affaire. Juste les faits.

    Nous attendrons, ainsi qu'il est de coutume, la fin de l'enquête du Consistoire Francophone pour nous prononcer à nouveau sur ces faits et reprenons le travail.

    Nous nous excusons humblement auprès de toutes les personnes impliquées dans ces faits, de la plus petite à la plus illustre. Nous nous excusons si nous avons commis du tort à l'Eglise Aristotélicienne Romaine et nous nous excusons auprès de nos fidèles d'avoir interrompu notre travail pour eux afin de rédiger cette réponse.
    Nous nous excusons auprès de Monseigneur R0drigue de l'avoir fait attendre, de même que Monseigneur Huon, et Son Eminence Iaudas Ercole de Nanteuil pour notre lenteur à répondre à leurs requêtes.


Que le Très-Haut vous protège,
Est victoria in fide.

Rédigé et scellé de notre main à Nancy,
Le 16 Juin de l'an de grâce 1468.


Edit pour corrections de fautes, et autres monstruosités.
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