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[Textes] L'écritoire du Frère Ambroise

 
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Tymothé de Nivellus
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MessagePosté le: Dim Fév 14, 2021 2:53 am    Sujet du message: [Textes] L'écritoire du Frère Ambroise Répondre en citant

Citation:
Autun, le 13 September de l’an de grasce MCDLX.


A tous icelieu et à venir, qu'il plaise d'ouïr,

Par la grâce du Très-Haut et de St Georges, Archange de l’amitié et du partage, je vais tenter de vous expliquer avec ma foi et ma conviction ce qu’entraine la rapine, le vol et le brigandage.

Celui qui n’est jamais satisfait lorsqu’il en a suffisamment est un homme avide. L’avidité est comme le feu, plus on y met de bois, plus il brûle, un peu comme une soif jamais étanchée. Celui-qui prend pour lui seul ce qui est à chacun, est un voleur, comme le brigand est celui qui dépouille les voyageurs, appâté par la Créature Sans-Nom, par la tentation de la Cupidité, des écus facilement gagné amenant à l’Avarice.

Mais qu’est-ce donc cette Avarice ? L’Avarice est un état d’esprit qui consiste en un désir immodéré de posséder des richesses et ne pas vouloir s’en séparer. L'Avarice est l'un des sept vices aristotéliciens. C’est un vice capital. Pourquoi dit-on capital ? Parce ce que de ce vice découlent moult d’autres vices. L’Avarice engendre alors sept filles : la trahison, la fraude, la tromperie, le parjure, l'inquiétude, la violence et l’insensibilité à l'égard des misères d'autrui.

Cette cupidité attise aussi le mépris de l'homme pour l'homme. Et celui qui en souffre le plus est la victime du maraud l’ayant délesté de ses biens. A cette victime de l'homme cupide, il lui faut souffrir ; et l'injustice et les mépris; elle ne peut pas avoir recours à la force, elle n'en serait que plus exposée à la dérision. Et celui qui pille ouvertement, publiquement, ajoute, au préjudice qu'il fait, même la honte de subir des mépris.

Mais que ferons-nous, nous qui aurons tant possédé, mais rien donné, ou très peu de chose, des biens qui auront été en notre pouvoir? Comment nous débarrasserons-nous des fruits de notre cupidité? Celui qui veut se débarrasser des fruits de sa cupidité, ne donne pas un peu de beaucoup, il donne beaucoup plus qu'il n'a ravi, il cherche à réparer ses fautes et à rembourser ses victimes, et il cesse évidement de pratiquer la rapine.

Saint Thomas nous enseigne que l'Avarice implique un dérèglement concernant les affections intérieures que l'on a pour les richesses, comme quand on les aime ou qu'on les recherche, ou qu'on se délecte en elles immodérément. L'avarice est une maladie d'ordre affectif, étant un amour déréglé des richesses, elle tombe dans deux sortes d'excès : L'avarice tient trop à acquérir des biens et la dépendance de l'argent avec le désir du pouvoir qui l'accompagne.

Quels sont les remèdes à l'avarice ? Il faut d'abord en prendre conscience. Ce qui est beaucoup moins facile qu'on puisse le penser. Si vous désirez longuement, ardemment, et avec inquiétude les biens que vous n'avez pas, vous avez beau dire que vous ne les voulez pas avoir injustement, pour cela vous ne cesserez pas d'être vraiment avare. La maladie de l'avarice ne se guérit pas par le seul effort de la volonté. Après en avoir pris conscience à partir de ses symptômes il faut certes vouloir en guérir, mais la guérison du désir immodéré des richesses, qui obsède l'imagination et la pensée, ne peut s'obtenir que par la grâce de Dieu.

La prière au Très-Haut pour vaincre la terrible maladie de l'avarice doit s'éclairer des exemples extrêmement forts que nous a donnés notre prophète Christos durant tout le cours de sa vie terrestre. Tout l'enseignement de Christos concernant le bon usage des richesses et en particulier cette prudence supérieure qui consiste à se servir des biens matériels dont on est pourvu pour soulager la misère d'autrui, nous montre en quelle direction il faut aller pour trouver les meilleurs remèdes à l'avarice.

Il faut ensuite vouloir vraiment faire Pénitence par la confession de ses péchés à un serviteur de Dieu, afin que par son intermédiaire, Christos puisse directement entrer dans l'âme malade pour la délivrer de son aveuglement et de son endurcissement, et pour la guérir en profondeur de ses attachements désordonnés. Dans la mesure où l'âme, consciente de sa misère, se laisse purifier par Christos dans la Pénitence, elle se dispose à être envahie par l'ardente charité du Coeur de Christos, qui est l'antidote le plus puissant de l'avarice.

Réfléchir sur la condition des avares, qui s'accrochent sans cesse à une illusion de bonheur : une illusion, car le bonheur qu'ils cherchent dans les richesses s'éloignera toujours de plus en plus d'eux, à la mesure que grandira leur désir de l'argent. La passion de l'argent qui dévore le cœur est en effet insatiable.

Et enfin l’aumône. On guérit une maladie par son contraire. Les dispositions les plus contraires à l'avarice et à la cupidité sont la compassion et la charité à l'égard du prochain dans l'amitié aristotélciienne, qui se traduisent en actes par l'aumône. L'aumône, qui n'est vraiment aumône que lorsqu'elle est faite par compassion et pour l'amour de Dieu, est une œuvre de miséricorde, qui attire sur soi la miséricorde de Dieu.

Je terminerai mon homélie par un proverbe : « Une bonne réputation vaut mieux que de grandes richesses. » Si vous les estimez, ces richesses, pour les honneurs qu'elles procurent , considérez combien il importe plus à votre gloire d'être appelé le père d'un millier de pauvres , que de compter dans votre bourse mille pièces d’écus. Vous laisserez vos biens sur la terre malgré vous ; mais l'honneur qui vous reviendra de vos bonnes œuvres, vous le transporterez dans le ciel, au paradis solaire, et devant le tribunal du souverain Juge, il vous désignera son bienfaiteur, et vous donnera les autres noms que vous aura mérités votre bienfaisance.

Dominus vobiscum !

Frère Ambroise.
Fidèle Aristotélicien

_________________

Père Tymothé de Nivellus | Dean of the Sacred College of the Cardinals | Cardinal-Evêque de Saint Trufaldini à la Porte Latine | Camerlingue de Rome et Chancelier de la Chambre Apostolique | Archevêque SC d'Avignon
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Tymothé de Nivellus
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MessagePosté le: Dim Fév 14, 2021 2:53 am    Sujet du message: Répondre en citant

Citation:

L’avènement de la Saint Noël

Nous entrons aujourd'hui dans le mois de Décembre. Cette période nous prépare à bien vivre la Saint Noël. Ce jour-là, nous fêterons dans la joie la naissance du duo prophétique Christos et Aristote, et Saint Noël.

Novembre a été un mois de grisailles, des journées plus courtes, la nuit qui envahit nos demeures, la pluie, le froid et le vent qui gagne notre ville et nos champs. Mais avec le mois de Décembre arrive la Saint Noël qui symbolise la lumière. Cette lumière non seulement chasse l’obscurité mais aussi représente l’espoir et la lutte contre le mal.

Le mois de Décembre est l'attente, une attente qui est dans le même temps espérance. L'attente de la Saint Noël se transforme alors en célébration de la lumière et de la fécondité. Les jours sombres se remplissent de lumières. Préparer la Saint Noël c'est transformer les tristes journées en instants féeriques plein d'espoir. C'est conjurer les mauvais sorts apportés par l'imagination transie par le froid et la nuit.

Mais comment préparer la Saint Noël spirituellement ? Nous faisons tous l'expérience, dans notre existence quotidienne, d'avoir peu de temps pour Dieu et peu de temps également pour nous. On finit par être absorbé par nos activités quotidiennes. Parfois même, elles nous submergent.

Ce mois de Décembre nous invite à revenir au cœur de notre foy, à comprendre que chaque événement de la journée est un signe que Dieu nous adresse, un signe de l'attention qu'il a pour chacun de nous. Ce mois est l'occasion d'un réveil et c'est une période que l'on vit dans l'espérance d'un nouveau départ, c’est le moment du pardon, de nous confesser pour la réconciliation et nous préparer spirituellement à accueillir la naissance d’Aristote et Christos dans nos vies et dans nos cœurs.

L'espérance marque le chemin de l'humanité, mais pour nous, aristotéliciens, elle est animée par une certitude. Le Très-Haut est présent tout au long de notre vie, il nous accompagne et un jour il essuiera aussi nos larmes quand nous le rejoindrons au paradis solaire.

En ce temps hivernal, la parole de Dieu nous interpelle : "Ne laissez pas vos cœurs s'appesantir dans la débauche, l'ivrognerie et les soucis de la vie". Le Livre des Vertus nous appelle à vivre chaque jour de manière généreuse dans l'amour. Cela ne sera possible que si nous sommes unis au cœur de Christos, lui qui est rempli d'un amour universel. C'est ainsi que la Saint-Noël nous fera entrer dans une grande joie.

Jusqu’à la Saint Noël, allumez chez vous une bougie. Sa lumière chassera l’obscurité et vous donnera espoir et courage dans les épreuves de votre quotidien. Tendez la main à votre prochain, offrez-lui votre bonté et votre amour car ce sont ces petits gestes qui ont la faculté d’éclairer l’obscurité de la nuit, de redonner l’espoir, la joie et le sourire.

Frère Ambroise.

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MessagePosté le: Dim Fév 14, 2021 2:54 am    Sujet du message: Répondre en citant

Citation:
Mon beau sapin

Que notre regard, celui de l’esprit et du cœur, ne s’arrête pas au seul horizon de notre Royaume, aux choses matérielles, mais soit un peu comme le grand sapin de la Saint Noël, sache tendre vers le haut, sache s’adresser à Dieu.

Que le Très-Haut nous rappelle combien, nous avons besoin d’une lumière qui éclaire le chemin de notre vie et allume notre espérance, surtout en cette période où le poids des difficultés, des problèmes, des souffrances, se fait particulièrement sentir, et qu’un voile de ténèbres semble nous envelopper.

Et s’il y a bien une lumière capable d’éclairer vraiment notre cœur et d’allumer notre espérance, elle est précisément en Christos que nous contemplons en ce saint Noël, à l’intérieur d’une simple et pauvre grotte. Car il est le Prophète, notre Sauveur qui se fait proche de chacun de nous. Que nous accueillions Christos à nouveau vraiment dans notre existence.

Que nous sachions apporter un peu de lumière dans ce monde qui nous entoure : dans nos familles, dans notre travail, dans nos quartiers, nos villes, nos comtés, nos duchés, nos royaumes. Chaque homme, chaque femme doit être une lumière pour ses proches, qu’il puisse de l’égoïsme qui, souvent, ferme le cœur et pousse à ne penser qu’à soi, qu’il donne un peu d’attention à l’autre, un peu d’amour.

Ce sont ces petits gestes de bonté et d’amour qui ont le pouvoir d’éclairer l’obscurité de la nuit, voire même la nuit la plus sombre.

Frère Ambroise.

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MessagePosté le: Dim Fév 14, 2021 2:58 am    Sujet du message: Répondre en citant

Citation:






    Pouvez-vous éclairer ma lanterne ?
    La lanterne d'Ambroise vous éclaire sur votre foy,
    Vous apporte la Parole de Dieu,
    Et vous redonne espoir par sa lumière ...





Le Très-Haut est mon berger, je ne manquerai de rien.
Ta houlette et ton bâton me rassurent.



Par bienveillance et faveur de la bonté de Dieu, par la grâce de nos prophètes Aristote et Christos, et par la miséricorde des Cisterciens, j’ai été préservé des erreurs traditionnelles étrangères à notre foy. Bien mieux, abandonné à ma naissance, j’ai été élevé aussitôt par les moines cisterciens, j’ai appris tout enfant les lettres sacrées qui m’ont amené à la connaissance de la vérité. Une fois parvenu à l’âge adulte, après m’être installé à Autun et m’être naturellement trouvé mêlé à pas mal d’histoires, j’ai constaté, dans tous les arts et dans toutes les sciences, une grande concorde parmi ceux qui s’y adonnent ; alors que dans l’Église de Dieu seulement, pour laquelle Christos fût son fondateur et par laquelle il a abondamment répandu sa miséricorde, j’ai remarqué chez beaucoup une fréquente et excessive divergence qui les oppose les uns aux autres aussi bien qu’aux divines Écritures. Or, ce qui est le plus grave, c'est quand les chefs eux-mêmes, qu'ils soient nobles ou laïcs mais pourtant bien baptisé et de foy aristotélicienne, se trouvent dans un tel désaccord de pensée et d’opinion, prennent des attitudes si différentes devant les commandements du Tout-Puissant, divisent sans pitié l’Église de Dieu, en renie ses représentants et troublent sans ménagements son troupeau. C’est au point qu’en ce temps où s’acharnent sur les bourguignons plus que jamais s’accomplit en eux cette parole : « Au milieu de vous se lèveront des hommes à la doctrine pernicieuse qui essayeront d’entraîner des disciples à leur suite. »

Ces tragiques événements me firent immédiatement faire cette réflexion : c’est qu’il est effrayant à dire et paradoxal, mais des plus vraies si on pense, sans qu’on aille jusqu’au rejet du seul grand, véritable, unique Dieu et roi de toutes choses, il n’y eut jamais autant que maintenant discorde et antagonisme parmi ceux qui vivent dans l’Église. Car certain s’écarte de l’enseignement de nos prophètes Christos et Aristote, revendique de sa propre autorité ses théories et ses règles particulières et préfère commander en s’opposant au Tout-Puissant plutôt qu’obéir à ces ordres.

Remuant ces pensées et, dans mon effroi en face de cet excès d’impiété, poussant plus loin mon enquête, je me persuadai que ladite cause n’apparaissait pas moins vraie si l’on considère les affaires du monde. Je voyais, en effet, le péché et l’hérésie se répandre dans tous ses excès gouverné par l’orgueil, le pire de tous les vices, entrainant tous les autres vices, tout cela causé par l’absence d’obéissance  à un seul, l’Unique. Et cet aveuglement par l’orgueil entraine le chaos, car il n’y a pas plus sourd que celui qui se croit tout permis, que celui qui veut jouer à Dieu. En effet, si tous ceux qui sont attentifs aux paroles d’un chef aveugle, deviennent eux-mêmes désorientés, et même manipulés. Et si les loys tant temporel que spirituel ne sont plus respectées, cela entraine dissensions et divisions qui sont le signe de l’anarchie. Suivant ce raisonnement, si nous trouvons aussi parmi nous une telle discordance à l’égard des commandements de Dieu et vis-à-vis les uns des autres, c’est bien l’indice, ou que nous nous sommes écartés du Vray Roy, Notre Créateur, et de sa parole divine.

J’en suis venu à étudier cette hérésie, et au départ à la définir. L'hérésie consiste dans un refus obstiné des vérités qui ont été définies et proposées d’abord par Aristote, puis par Christos et ses Apôtres comme doctrines divinement révélées. Toute personne qui après avoir reçu le baptême et tout en conservant le nom de fidèle, nie opiniâtrement quelqu’une des vérités de la foi divine et aristotélicienne qui doivent être crues, ou en doute, est hérétique; si elle s’éloigne totalement de la foi aristotélicienne, elle devient apostat; si enfin elle refuse de se soumettre au Souverain Pontife et de rester en communion avec les membres de l'Église qui lui sont soumis, elle est schismatique.

En ces temps de relativisme généralisé, je me suis interrogé sur comment agir lorsqu'un proche, ami ou familier professe une hérésie. Faut-il tolérer les opinions hérétiques ? Il semble que non, si l'on s'en tient au Droit Canon. La doctrine aristotélicienne nous enseigne que le premier devoir de la charité n’est pas dans la tolérance des convictions erronées, quelques sincères qu’elles soient, ni dans l’indifférence théorique ou pratique pour l’erreur ou le vice où nous voyons plongés nos frères et soeurs, mais dans le zèle pour leur amélioration intellectuelle et morale non moins que pour leur bien-être matériel.

Tolérer les convictions erronées, même sincères, ne relève pas de la charité. Plutôt que tolérer n'importe quoi, nous devrions chercher à œuvrer pour l'amélioration intellectuelle et morale de notre prochain, ne pas le laisser dans l'erreur ni l'indifférence. Cette même doctrine aristotélicienne nous enseigne aussi que la source de l'amour du prochain se trouve dans l’amour de Dieu. Il faut l'union des esprits dans la vérité, l'union des volontés dans la morale, l'union des cœurs dans l'amour de Dieu et de ses prophètes Aristote et Christos. Or, cette union n'est réalisable que par la charité aristotélicienne.

C'est un acte de charité fraternel que de dire à quelqu'un qu'il se trompe de voie quand celui-ci professe des hérésies contraires à l'enseignement d’Aristote et de Christos. Se taire n'est pas charitable quand on sait sciemment que l'autre se trompe. Le Très-Haut pourrait nous demander « Qu'as-tu fais pour que ton frère revienne à moi ? » Il faut savoir dire avec charité, humilité et douceur quand quelqu'un se trompe, mais surtout rester ferme sur ses positions. Celui qui a l'habitude de lire le Livre des Vertus sait que l'amour du prochain se trouve dans l’amour de Dieu, donc de la vérité.

Aujourd'hui, j’ai vu qu'il ne s'agit pas d'amour, quand on tolère des comportements indignes de la vie sacerdotale. De même qu'il ne s'agit pas d'amour, quand on laisse proliférer l'hérésie, la distorsion et la désintégration de la foi, comme si nous-mêmes, de façon autonome, l'avions inventée. Comme si ce n'était plus un don de Dieu, la perle précieuse que nous ne nous laisserons pas arracher. J’en suis venu à méditer sur cette parabole « Le Très-Haut est mon berger, je ne manquerai de rien. Ta houlette et ton bâton me rassurent. » Le berger a besoin du bâton contre les bêtes féroces qui veulent déferler sur le troupeau; contre les brigands qui cherchent leur butin. A côté du bâton, il y a la houlette qui apporte son soutien et aide à traverser les passages difficiles. Les deux choses relèvent également du ministère de l'Église. Dans le même temps, cependant, le bâton doit toujours redevenir la houlette du berger, la houlette qui aide les hommes à marcher sur les sentiers difficiles pour suivre le Très-Haut.

L'usage du bâton peut être aussi un service d'amour. Aussi incroyable que cela paraisse ! C'est le cas lorsqu'on combat les opinions marquées par l'hérésie. En revanche la tolérance aveugle n'a rien à voir avec l'amour : c'est plutôt de l'indifférence. Beaucoup de gens semblent confondre les deux, par les temps qui courent.

Dès que, par la grâce et la bonté de Dieu, j’ai trouvé cela et bien d’autres choses de ce genre dans les Écritures divinement inspirées, dès que j’ai découvert la terrible cause d’une telle opposition des hommes entre eux et vis-à-vis des commandements d’Aristote et de Christos, conscient du redoutable jugement prononcé sur une telle iniquité et instruit de ce que toute désobéissance à n’importe quelle volonté de Dieu est également punie.

Si, moyennant la grâce du Tout-Puissant et l’enseignement de nos prophètes, nous cessons de suivre habituellement nos volontés propres et de vivre selon les doctrines des hommes, si nous nous conformons plutôt au Livre des Vertus de notre Dieu ,et si à tout instant, nous nous efforçons de lui plaire en évitant avec le plus grand soin ce qui est défendu et en apportant tout notre zèle à l’accomplissement des commandements, alors, au temps de l’immortalité, nous serons jugés dignes d’échapper à la colère qui pèsera sur les enfants de la désobéissance et de mériter la vie éternelle avec le Royaume des Cieux,  au Paradis Solaire, que notre Créateur a promis à tous ceux qui gardent son alliance et se souviennent de ses commandements pour les exécuter.

Je crois logique aussi, et nécessaire, d’exposer d’abord la foi saine et la doctrine irréprochable concernant le Très-Haut et ses prophètes Aristote et Christos, d’enseigner la parole divine des Saintes Ecritures et d’en faire ainsi dépendre des règles morales pour tous.

Rédigé en la ville d'Autun,  ce dix-neuvième jour de februarus de l’an de grasce MCDLXI.


Frère Ambroise.

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MessagePosté le: Dim Fév 14, 2021 2:59 am    Sujet du message: Répondre en citant

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    Pouvez-vous éclairer ma lanterne ?
    La lanterne d'Ambroise vous éclaire sur votre foy,
    Vous apporte la Parole de Dieu,
    Et vous redonne espoir par sa lumière ...





Dieu est lumière.


La communauté aristotélicienne est une grande famille où s’expriment les opinions les plus diverses. Pourtant, la Parole de Dieu est la même pour tous. Que se passe-t-il alors ? Hormis les nombreuses positions d’interprétations doctrinaires qui influencent grandement la compréhension des textes, il reste que bien des malentendus viennent d’un manque d’effort dans l’étude de la Parole de Dieu.

Ces derniers temps, j’ai lu des études, des prêches et autres interprétations dogmatiques qui traitaient de la compréhension des Saintes Ecritures. Bien souvent, j’ai constaté que les auteurs de ces études ne se souciaient pas vraiment de ce que les textes disent réellement car les textes sacrés ne peuvent être réformés. En fait, leur premier soucis est de communiquer un avis qui leur semble juste parce qu’il correspond à leur intérêt personnel. Autrement dit, ils utilisent la Parole de Dieu pour lui faire dire ce qu’ils cherchent à dire. Or, ce ne sont pas nos calepins personnels qui doivent guider notre approche de l’Écriture, mais le calepin du divin.

Car Dieu est lumière et il n’y a point en lui de ténèbres. Si nous disons que nous sommes en communion avec lui, et que nous marchions dans les ténèbres, nous mentons, et nous ne pratiquons pas la vérité. Mais si nous marchons dans la lumière, comme il est lui-même dans la lumière, nous sommes mutuellement en communion, et l’eau du bénitier nous purifie de tout péché, comme la source divine du baptême. Si nous disons que nous n’avons pas de péché, nous nous séduisons nous-mêmes, et la vérité n’est point en nous. Si nous confessons nos péchés, il est fidèle et juste pour nous les pardonner, et pour nous purifier de toute iniquité. Si nous disons que nous n’avons pas péché, nous le faisons menteur, et sa parole n’est point en nous.

Les Saintes Ecritures nous instruisent que Dieu ne peut pécher puisqu’il est Lumière et qu’il n’y a point de ténèbres en Lui. Marcher dans les ténèbres devient synonyme de marcher dans le péché. Ainsi, cela voudrait dire que le fait de marcher dans le péché tout en se prétendant en communion avec Dieu relève d’une séduction mensongère grotesque. Marcher dans la vérité revient donc à dire que le croyant marche dans la victoire sur le péché. Ce qui signifierait qu’un aristotélicien ne peut d’aucune manière être en communion avec Dieu à moins d’être parfaitement victorieux sur le péché. Cette compréhension en à pousser plus d’un au bord de l’abîme spirituel lorsque les faits ont démontré qu’une telle perfection est totalement utopique.

Nous devrions plutôt tenter justement de prouver le contraire de la thèse de la perfection morale. Quand il est question de ténèbres, il n’est pas directement question de péché, mais d’absence de lumière, c’est à dire de vérité. Ce que je voudrais dénoncer par-là, c’est ceux qui se prétendent sans péché au nom de la lumière et de la vérité. L’absence de vérité et de lumière n’est pas l’absence du péché, mais bien plutôt la négation de cette réalité. Ceux qui marchent dans les ténèbres sont donc ceux qui se prétendent sans péché. Pour être en communion avec Dieu, il faut reconnaître humblement que nous sommes pécheurs. Nier cela revient à accuser Dieu d’être menteur.

Je dédie ce prêche en faveur du pécheur qui se reconnaît comme tel devant Dieu. Celui qui nie cette réalité démontre par le fait même que les ténèbres règnent en son cœur.


Rédigé en la ville d'Autun, ce vingt et unième jour de februarus de l’an de grasce MCDLXI.


Frère Ambroise.




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MessagePosté le: Dim Fév 14, 2021 3:01 am    Sujet du message: Répondre en citant

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    Pouvez-vous éclairer ma lanterne ?
    La lanterne d'Ambroise vous éclaire sur votre foy,
    Vous apporte la Parole de Dieu,
    Et vous redonne espoir par sa lumière ...





Ô Tout Puissant, apprends-moi à aimer.
Dieu, apprends-moi à aimer nos ennemis.



Aujourd’hui, je tiens à vous faire rappeler une parole essentielle qui récapitule tout l’enseignement du Livre des Vertus : « Ce que vous voulez que les hommes fassent pour vous, faites le de même pour eux. » Ce précepte est une loi universelle présente dans toutes les traditions. Elle est souvent formulée par la négative : « Ce que vous ne voulez pas que les hommes fassent pour vous ne le faites pas pour eux ».

Chaque être humain a une manière unique d’exprimer l’humanité qui nous est commune. Chacun a un mode d’être qui lui est propre selon des configurations uniques exprimées dans son être unique et manifesté dans son visage unique. La diversité est le miracle de la vie. Elle est une richesse essentielle.

Ce qui porte atteinte à un être humain se répercute dans l’entière humanité. Toute l’humanité est en lien où chacun de nous est une feuille d’une branche qui forme l’arbre unique de la vie. Par ce fait, nous sommes tous solidaires et responsables les uns des autres. Nous participons tous de la même humanité, de la même chair, nous sommes membres les uns des autres. Ce que je fais à l’autre, je me le fais à moi-même. Nous sommes invités à entrer dans cette conscience pour enfin respecter chaque être humain et le considérer comme une partie de soi-même. Le respecter et le considérer comme un frère en humanité, cela veut dire prendre soin de lui au lieu de le vivre comme un rival ou une menace. Prendre soin de lui, c’est aussi prendre soin de sa différence, de ce qu’il porte d’unique et d’irremplaçable.

Notre frère est notre propre vie. Celui qui méprise son frère méprise sa propre chair. Celui qui tue son frère se tue lui-même. Tout ce que l'on n’aime pas chez l’autre n’est que la traduction de ce que l'on n’aime pas en soi. C’est pourquoi, nous ne devons avoir qu’une seule prière et qu’une espérance : « que tous soient sauvés. »

C’est là le fondement de la compassion. Celle-ci n’est pas un mouvement de pitié, de condescendance ou encore moins le désir de porter la souffrance de l’autre mais la conscience que l’autre et moi, nous sommes un ontologiquement. Plus qu’un élan de charité, elle exprime une conscience profonde de l’unité aristotélicienne. Le mouvement de compassion accomplit la parole divine : « Aime ton prochain comme toi-même. »

Qu’est-ce que l’aimer ? C’est lui désirer du bien, pas du mal. Désirer qu’il vive, qu’il lui arrive des choses heureuses, qu’il prenne sa place et y grandisse. C’est être dans la bienveillance, c’est à dire veiller en bien. L’aimer c’est prier pour lui en lieu et place où je serai tenté par des pensées de jugement ou de condamnation sur l’autre. Le jugement est le contraire de l’amour, c’est pourquoi je vous invite à aimer le pécheur. Il est facile d’aimer un saint : il en est digne. Aussi, il n’y a pas de plus grand miracle que d’aimer le pécheur dans sa chute. L’aimer c’est désirer l’aider et prier pour lui en se rappelant que le Très-haut l’aime. Cette disposition d’amour pour le pécheur ou plus encore pour les ennemis attire la grâce ou nous permet de la conserver. Si nous voulons garder la grâce, nous devons prier pour nos ennemis. Si tu vois un homme qui pèche, et que tu n’as pas de compassion pour lui, alors la grâce t’abandonnera. Combien de fois m’as-tu donné ta grâce, mais à cause de ma vanité, je ne l’ai pas gardée. Notre malheur est que, à cause de l’orgueil de notre esprit, nous ne persévérions pas dans cette grâce, et elle abandonne l’âme. Si nous pensons que le Très-Haut aime beaucoup sa créature, si, nous-même, nous avons de la compassion pour toute créature et aimons nos ennemis, et si, en même temps, nous nous estimons le pire des hommes, cela indique que la grande grâce du Tout-Puissant est avec nous.

Cet amour du prochain jusqu’à l’amour des ennemis triomphe du jugement. Il vient substituer la prière aux pensées de jugement et de critique. Ceci constitue l’ascèse principale pour qui veut s’exercer à l’amour. La conversion commence au niveau de la pensée. Elle consiste notamment à s’interdire toute pensée de jugement pour la remplacer par la prière pour l’autre. Amour et pardon riment ensemble. Pardonner, c’est renoncer à juger, renoncer au ressentiment et à la haine et en faire des occasions de prière pour le salut des frères. Dieu par sa miséricorde viendra délivrer l’homme de tout jugement sur lui-même et sur les proches. Il le délivrera bien plus de toute condamnation.

Il est important de prier pour nos ennemis, qui se confond avec le pardon. Le Très-Haut a appelé tous ceux qui le suivent à pardonner car sa miséricorde est infinie. Il nous dit qu’exercer la miséricorde, c’est devenir fils de la miséricorde : « vous avez appris qu’il a été dit : tu aimeras ton prochain et tu haïras ton ennemi. Mais moi je vous dis : aimez vos ennemis, bénissez ceux qui vous maudissent, faites du bien à ceux qui vous haïssent et priez pour ceux qui vous maltraitent et qui vous persécutent. Alors vous serez enfant du Très-haut qui est dans les cieux. » Si, comme il nous est montré, le pardon s’exerce en bénissant : « bénissez ceux qui vous maudissent » et en priant « priez pour ceux qui vous maltraitent et qui vous persécutent » cela signifie qu’il ne peut être assumé sans le secours de la grâce donc sans la miséricorde divine. Ainsi celui qui pratique la miséricorde fait l’expérience de la miséricorde divine, il est un témoin de cette miséricorde. La compassion suppose l’union avec celui qui compatit.

Rien que dans les exemples donnés dans le Livre des Vertus, il apparaît une grande différence entre le verdict des hommes et le regard de salut que pose Christos sur les personnes. Christos est tout entier miséricorde et nous invite à ne pas juger sur les apparences ni selon les faits mais à considérer avec compassion les personnes. Si telle est la miséricorde divine, il nous appartient de placer toute notre espérance en cette miséricorde car Dieu ne veut pas la mort du pécheur mais qu’il se convertisse et qu’il vive. Cette grâce de la conversion est toujours ouverte.

Celui qui n’aime pas ses ennemis ne peut connaître la douceur du Très-Haut. Pardonner attire le pardon divin ou plutôt désirer pardonner attire la grâce du pardon. Car sans l’assistance de la grâce, de la miséricorde divine, il nous est impossible de pardonner, d’avoir compassion et d’aimer ses ennemis. A l’homme cela est impossible mais à Dieu tout est possible. Aussi je vous invite à prier le Très-Haut pour qu’Il nous apprenne à aimer nos ennemis. Dieu, Tout-Puissant apprends-nous à aimer nos ennemis et à prier pour eux avec des larmes. Bénissez ceux qui nous maudissent, faites du bien à ceux qui nous haïssent, et prions pour ceux qui nous maltraitent et qui nous persécutent …

Il est bon de savoir que ce n’est pas par notre propre ressource que nous pourrons faire face à ce qui nous est impossible. Adressons-nous simplement au Très-Haut pour pouvoir y arriver, et laissons sa grâce seule couler en nous. Aimer ses ennemis est difficile mais possible car le Très-Haut nous dit que tout est possible à celui qui croit. C’est sûr qu’aimer ceux qui nous persécutent est difficile pour un cœur de chair, encore plus difficile d'aimer quand nous avons été gravement offensés et que notre confiance a été détruite par quelqu’un qu’on a aimé qui s’est opposé à nos intérêts. Tout simplement impossible pour l’homme mais pas pour Dieu qui dit « si tu crois alors tout cela est possible ».

Nous n'avons pas besoin qu’ils nous aiment avant de les aimer. Il suffit tout simplement que nous posons des actes d’Amour à leurs égards. Ayons en nous les cœurs des petits enfants qui après une dispute se réconcilie à la second sans hypocrisie. Si les enfants y arrivent alors nous aussi nous le pouvons. Car en obéissant à la parole du Très-Haut nous les désarmons avec l’amour de Dieu, ainsi nous fermons toutes les voies d’accès que le Sans-Nom peut et va utiliser contre nous. L’amour de Dieu a été répandu dans nos cœurs, car le Créateur a vu en nous, les humains la capacité d’aimer, d’aimer notre prochain.

Tous ceux qui sont nés de nouveau découvrent en eux, qu’ils possèdent un amour surnaturel pour tous leurs peuples. Christos est venu sauver tous les peuples qui croient en son nom. Nous avons connu l’amour, en ce qu’il a donné sa vie pour nous ; nous aussi, nous devons donner notre vie pour les autres. Si quelqu’un possède les biens du monde, et que, voyant son frère dans le besoin, il lui ferme ses entrailles, comment l’amour de Dieu demeure en lui ? Enfants du Très-Haut, n’aimons pas en paroles et avec la langue, mais en actions et en vérité.

L’amour de Dieu est un don cela n’a rien avoir avec nos sentiments qui changent selon nos humeurs et les saisons. Il est difficile de produire un Amour que nous ne possédons pas mais si nous le demandons au Très-Haut alors tout sera possible. Si vous venez à lui avec un cœur sincère car Dieu regarde au cœur et non à l’apparence alors il vous donnera la force, la foi et l’amour qu’il vous faut pour soulever toutes les montagnes. Dites simplement « Ô Tout Puissant, apprends-moi à aimer, Dieu, apprends-moi à aimer nos ennemis. » C’est toujours possible avec le Très-Haut car rien n’est impossible avec lui. Tout est possible à celui qui croit. Ce qui est impossible aux hommes est possible à Dieu.

Certainement nous avons des difficultés à aimer nos ennemis et nous pensons que cette situation est sans issue, certainement nous avons épuisé toutes nos forces pour y arriver mais Dieu nous dit « si tu crois alors tout est possible » Dieu nous dit dans sa parole « Si quelqu’un dit : j’aime Dieu et qu’il hait son frère, c’est un menteur, car celui qui n’aime pas son frère qu’il voit, comment peut-il aimer Dieu qu’il ne voit pas ? » Nous serions libérés de nos blessures internes et aurions la paix du Très-Haut que lorsque nous aurions pardonné et aimé tous ceux qui nous ont haïs, maudit, maltraité et persécuté.

Apprenons à bannir en nous toute haine envers notre prochain ; aimons et obéissons la parole cela nous conduira vers la paix du Très-Haut qui va au-delà de notre besoin de sécurité dans ce monde troublé et brisé. Notre paix et notre amour trouvera son ancre en Dieu lui-même. Notre Sauveur Christos lui-même nous donnera l’assurance que sa grâce est toute suffisante pour guérir, protéger, apaiser, rassurer, consoler et restaurer. Nous sommes son excellente œuvre, son chef d’œuvre parfait, le meilleur de tout ce qu’il a fait, si du moins nous le reconnaissons comme notre Créateur et Notre Père. Que Dieu nous bénisse.

Amen !


Rédigé en la ville d'Autun, ce vingt sizième jour de februarus de l’an de grasce MCDLXI.


Frère Ambroise.




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Père Tymothé de Nivellus | Dean of the Sacred College of the Cardinals | Cardinal-Evêque de Saint Trufaldini à la Porte Latine | Camerlingue de Rome et Chancelier de la Chambre Apostolique | Archevêque SC d'Avignon
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MessagePosté le: Dim Fév 14, 2021 3:02 am    Sujet du message: Répondre en citant

Pourquoi faut-il se confesser ?



Citation:
Alors, le tribun ordonna au centurion de se saisir de Jeshua, et l’officier, à la mine féroce s’approcha de nous d’un pas lent. Je respirais au rythme de la cadence de ses pas, essayant de calmer mon cœur qui s’affolait. Lorsqu’il se trouva face à Christos, le Centurion le regarda dans les yeux, intensément et assez longuement. Lorsque soudain, il ôta son casque et s’agenouilla en embrassant la robe de notre messie.

" Maître, supplia-t-il, à la plus grande surprise du Tribun, je voudrais vous suivre et faire partie de cette communauté de fidèles. Comment dois-je faire ? Je sais que je suis pécheur et que j’ai servi un mauvais maître, mais je t’en prie dis-moi comment me faire pardonner ! "

Alors Christos le releva et sous le regard médusé des romains, il prononça ces mots :
" Pêcheur, je te le dis, tu viens de faire la première chose que les fidèles devront faire ; se montrer humble et confesser leurs pêchés. Ainsi, si ton repentir est sincère, Dieu te pardonnera. "

Christos se tourna vers ses apôtres, et continua :
" Et vous, que les fautes commises par vos ouailles leurs soient pardonnées si elles viennent les confesser à vos oreilles, et qu’elles sont prêtes à en faire pénitence."

Alors, Christos s’approcha de la fontaine, et dit encore au Centurion :
" Par la grâce de l’éternel, je vais te laver de tes péchés, te ceignant d’eau, source de vie. "

Et Christos plongea ses mains jointes sous le jet de la fontaine. Il aspergea la figure du Centurion de cette eau en chuchotant ces paroles :

" Seigneur, daigne laver cet homme de ses péchés, et lui donner ainsi une nouvelle naissance parmi les croyants ! Au nom du Très Haut. Amen "

Puis, Christos nous appela à lui, nous, ses apôtres et, les uns après les autres, il nous ceignit de l’eau de la fontaine, nous faisant naître à nouveau. Il nous dit: " Mes apôtres, tant hommes que femmes, par la grâce de Dieu, vous voici lavés de vos péchés. A vous de Lui montrer que vous saurez vous montrer digne de cet honneur qu’Il vous fait, car le sacrement du baptême pourra être retiré à quiconque en trahit l’essence. "

Ce fut une journée intense que je n’ai jamais oubliée tant elle est gravée dans ma mémoire. Notre émotion était à son comble quand nous nous aperçûmes en plus que les soldats avaient déserté la place.


Pourquoi faut-il se confesser ? N'est-il pas suffisant de confesser sincèrement ses péchés dans nos prières quotidiennes personnelles ? Dieu ne nous pardonne-t-il pas dès l'instant que nous confessons nos péchés ? Certes, dès que nous nous adressons à Dieu avec un repentir sincère il nous pardonne. Dieu est toujours plus prêt à pardonner que nous à nous repentir. Le moindre de nos mouvements vers Dieu est béni. Pourquoi alors nous apprend-on à recourir au sacrement de la Confession ? J'y vois d'emblée trois raisons, mais vous pouvez en trouver d'autres.

Il n'existe pas de péchés privés ou personnels, tous les péchés affectent vos frères et sœurs aristotéliciens. Si secrets soient-ils, tous nos péchés ont un effet sur notre communauté. Si je ressens de la colère contre quelqu'un même si je ne la manifeste par aucune parole ni aucun acte, cette disposition néfaste de mon cœur à un effet destructeur sur les gens qui m'entourent. Tout péché est un péché contre la communauté, tout péché, si secret soit-il, est une pierre d'achoppement pour les autres et leur rend le service de Christos plus difficile.

Savez-vous qu’à l’époque la confession était publique ? Mais cela fût cause de scandale et la confession a pris sa forme actuelle, à savoir une ouverture du cœur devant le prêtre seul, et à condition d'être secrète. Mais il faut nous rappeler que pendant la confession, le prêtre est là, entre autres, en tant que représentant de la communauté. Le fait que nous ne nous confessions pas directement à Dieu, mais en présence d'un homme, prouve que nous reconnaissons la dimension sociale et communautaire de tous nos péchés. En nous confessant en la présence du prêtre nous demandons aussi pardon à la communauté.

La parole dite, la parole émise possède une grande force. Cela signifie deux choses. Premièrement nous écoutons ce que le prêtre dit, le conseil qu'il nous donne et il arrive que ce qu'il dit, si c'était écrit dans un livre ne nous frapperait pas autant, ne nous paraîtrait pas important. Mais en plus, pendant la confession le prêtre prie et nous prions aussi pour que la lumière de Dieu vienne sur nous. Le prêtre s'adresse à chacun de nous, à chaque pénitent avec des paroles qu'il prononce sous la direction du Très-Haut. Ces paroles si on les considère de façon abstraite peuvent paraître évidentes ou même comme des lieux communs, mais elles peuvent devenir des paroles de feu lorsqu'elles me sont adressées personnellement ici et maintenant, sous l'inspiration du Tout-Puissant.

La parole énoncée peut avoir une grande force. Ceci s'applique aussi à nous-mêmes, ce que vous ou moi disons pendant que nous nous confessons. Bien sûr que nous pouvons confesser nos péchés mentalement, durant notre prière vespérale et il faut le faire. Mais lorsque nous nous tenons devant les saintes icônes, à l'église, quand nous avons entendu ou lu les prières et que nous parlons en présence du prêtre, quand nous devons tout dire à haute voix, alors cela se remplit d'un sens immédiat, personnellement significatif, qu'il n'y avait pas dans tout cela n'avait pas auparavant.

L'expression verbale possède une grande force et, en confession, nous nous trouvons, par la grâce de Dieu, placés dans une situation particulière, car nous disons des choses que nous n'avions jamais dites auparavant dans nos prières personnelles. Nous sommes soudain capables de comprendre certaines choses plus profondément et de nous exprimer plus ouvertement. C'est en cela que réside en grande partie la grâce de la confession. Une pensée secrète peut avoir sur nous un grand pouvoir, mais lorsque nous trouvons un moyen de l'expliciter et d'en parler, alors elle perd son pouvoir. La parole exprimée que nous apportons à la confession peut avoir force de sacrement et grâce de guérisons surprenantes.

Il y a encore une troisième chose : pas seulement ce que le prêtre fait lorsqu'il propose un conseil et pas simplement ce que nous faisons lorsque nous essayons de dire la vérité au Très-Haut. La confession est un mystère de l'Eglise qui confère une grâce sacramentelle, elle a un pouvoir en elle-même, un pouvoir Divin. Lorsque le prêtre pose ses mains sur notre tête, c'est Dieu qui nous pardonne et c'est certainement la principale raison pour laquelle nous devons aller nous confesser. Lorsqu'une telle grâce et une telle guérison nous sont offertes, comment oserait-on les refuser.
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Père Tymothé de Nivellus | Dean of the Sacred College of the Cardinals | Cardinal-Evêque de Saint Trufaldini à la Porte Latine | Camerlingue de Rome et Chancelier de la Chambre Apostolique | Archevêque SC d'Avignon
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MessagePosté le: Dim Fév 14, 2021 3:04 am    Sujet du message: Répondre en citant

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    Pouvez-vous éclairer ma lanterne ?
    La lanterne d'Ambroise vous éclaire sur votre foy,
    Vous apporte la Parole de Dieu,
    Et vous redonne espoir par sa lumière ...





Croisade de Prières pour la Paix.


En ce 2ème jour de martius mensis, de l’an de grasce MCDLXI, je prends solennellement ma plume pour appeler tous les Aristotéliciens de tout horizon à la prière. Par la volonté de Christos, je vous invite à démarrer une Croisade de Prières pour la Paix.

La Croisade de Prières propose à nous tous, fidèles aristotéliciens, de se rassembler et de communier ensemble dans la prière à faire vœux de Paix pour tous, pour l’humanité. Car la prière permet de renforcer notre foy face aux épreuves.

Dieu protégera tous ses enfants qui ont le Sceau de son Amour dans leur âme. Il vous épargnera la persécution afin que vous restiez fermes pour prier de toutes vos forces avec miséricorde pour nos ennemis, contre la cruauté, la tyrannie et l’hérésie. Ceci nous aidera à alléger la terreur et à écarter la guerre, la famine et la persécution religieuse. Cette Prière doit maintenant être ...

Aussi, j’invite tous les Aristotéliciens à écrire leur prière et la laisser ci-dessous. Récitons ensemble ces prières avec notre amour et notre foy, afin d’épargner nos âmes du péché et de la tentation du Sans-Nom, pour que soit restaurer la Paix en Bourgogne, en France et en Saint-Empire.

Frère Ambroise.


    Ô Dieu, Tout Puissant,

    Par la Gloire de Votre Amour et de Votre Miséricorde, Nous venons à Vous, humblement, Vous demander grâce pour ceux qui sont accablés par cette guerre tragique, de protéger Vos Enfants du chaos et de la famine. Veuillez donner à Vos enfants torturés la force de supporter la souffrance en réparation des péchés du monde. Nous vous prions d’apporter la Paix dans le cœur de tous les Aristotéliciens quel que soit sa patrie. Ouvrez les yeux à ceux qui sont aveugles à la vérité de Votre existence.

    Bannissez, écartez de nos contrées tout ce que le dérèglement des mœurs, l'hérésie et l'impiété s'efforcent d'y répandre de contagieux. Aidez- nous à être Vainqueur des attentats du Sans-Nom contre Vous, Sa Majesté le Très-Haut. Nous nous prosternons devant Vous pour implorer l'unification de tous Vos enfants dans la Paix de Christos pour préserver Votre Eglise Aristotélicienne sur terre. Ne laissez pas nos différences nous diviser en cette période de grande apostasie dans le monde.

    Veuillez couvrir nos dirigeants de la puissance de Votre Amour et de Votre Miséricorde afin qu’elles cessent leur quête de pouvoir sur des âmes innocentes. Nous prions pour le pardon du péché de ces âmes qui sont la cause de cette épreuve, de sorte qu’elles puissent se tourner vers Vous avec des cœurs humbles et contrits. Ayez pitié de tous Vos enfants impuissants contre les atrocités maléfiques qui couvrent Votre création.

    Unissez tous Vos disciples bien-aimés dans l'amour afin que nous puissions propager la vérité de Votre promesse de salut éternel dans le monde entier. Nous prions pour que les âmes tièdes, effrayées de s'offrir à Vous par la prière, le corps et l'âme, laissent tomber leur armure de fierté afin qu’ils ouvrent leur cœur à Votre amour et deviennent membres de Votre Sainte famille aristotélicienne sur terre.

    Accueillez toutes ces âmes perdues et laissez notre amour les entraîner hors de cette barbarie et les prendre avec nous dans le cœur, l'amour et votre Lumière divine. Nous plaçons tout notre espoir, notre confiance et notre amour dans Vos Saintes mains. Nous vous prions d'étendre notre dévotion afin de pouvoir sauver plus d'âmes.

    Amen.










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MessagePosté le: Dim Fév 14, 2021 3:05 am    Sujet du message: Répondre en citant

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Les épreuves de la foy


Pendant une tempête, un très grand bateau tire très avantageusement parti du très petit gouvernail qui le maintien face au vent et aux vagues.

Il se peut que les épreuves et les défis du quotidien nous mettent au bord du désespoir. Cela peut être lié aux conflits, aux finances, à la santé, aux relations familiales, au travail ou à tout un tas d'autres choses. Peut-être le doute s'est installé, ce qui fait qu'il est plus difficile de se souvenir de ces moments où les expériences spirituelles ont apporté la paix à l'âme.

Pourtant, la foy est si simple qu’elle peut être facilement comprise par un enfant, pourtant elle est si profonde qu’elle n’est pas pleinement comprise, même par les saints les plus expérimentés. Les enfants de Dieu sont cependant toujours abondamment bénis et ils reçoivent une aide inestimable lorsqu’ils vont de l’avant avec foy.

La capacité d’aller de l’avant face à de grandes difficultés est enracinée dans le courage, la détermination, la force morale, la force de caractère, le cran et la force. Ces traits de caractère sont essentiels pour accomplir toute tâche difficile. Sans la foy, cependant, les efforts n’ont aucune portée éternelle.

Dans ces moments, en appliquant la parole de Dieu, nous pouvons garder notre gouvernail maintenu face au vent et aux vagues, tournant l'opposition à notre avantage en l'utilisant comme un instrument pour notre croissance, en ayant toujours confiance en l'aide et en la force qui viennent grâce à l'expiation de Christos. Alors que nous cherchons à amener les desseins de Dieu et à appliquer Sa volonté dans nos vies, il nous serait profitable de nous souvenir de qui nous sommes.

C’est pourquoi, le fait d’aller de l’avant avec courage et détermination est nécessaire mais pas suffisant. Mais la grâce du Très-Haut, accessible par une foy ferme en lui, est suffisante.

Notre foy est centrée sur Dieu et ses prophètes Aristote et Christos. Elle est renforcée par le fait que nous savons ce que la plénitude du Livre des Vertus nous apporte. Nous chérissons notre foy, nous nous efforçons de la renforcer, nous prions pour qu’elle grandisse et nous faisons tout ce qui est en notre pouvoir pour la protéger et la défendre.

Ces épreuves difficiles ont pour but de vous rendre plus forts, mais elles peuvent diminuer et même détruire la confiance que vous avez en Dieu et affaiblir votre détermination de tenir les promesses que vous lui avez faites. Ces épreuves sont souvent déguisées et, de ce fait, difficiles à définir. Elles prennent racine dans nos faiblesses, notre vulnérabilité, notre sensibilité ou dans les choses qui comptent le plus pour nous. Une épreuve réelle mais surmontable pour l’un peut être extrêmement difficile pour un autre.

Avec la foy, viennent les épreuves de la foy et, avec celles-ci, une foy plus grande. L’assurance réconfortante de Christos, notre messie, est la même promesse qu’il vous fait lors de l’épreuve de votre foy.

Maintenez-vous sur votre route, ne craignez pas, car le Très-Haut sera avec vous pour toujours et à jamais …

Amen !


Rédigé en la ville d'Autun, ce huitième jour de martius de l’an de grasce MCDLXI.


Frère Ambroise.



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La paix de Christos


Pappelons-nous que Christos est venu annoncer la paix. C'est la même mission qu’il donnera à ses disciples. Comme un carillon sonne à la trêve dominicale, depuis des siècles, les cloches de nos Eglises continuent à sonner avec force l'hymne à la Paix. Depuis des siècles, les cloches de nos Eglises invitent l'humanité à sonner le glas de la guerre et des conflits de tous genres. Elles invitent l'humanité à faire la paix, à offrir la paix, à construire un monde de paix. Un monde de paix où règne la justice. Un monde de paix où règne l'amour. Un monde de paix où l'homme retrouve sa dignité incomparable. Un monde de paix où la cohabitation harmonieuse entre les hommes et entre les peuples soit la règle.

La paix, Christos est venu l'annoncer en rétablissant les ponts du dialogue entre Dieu et les hommes, ponts coupés par le péché des hommes depuis celui de nos premiers parents. Par son incarnation qui fait de lui prophète et messie à la fois, Christos est devenu le médiateur, le Pontife sinon le nouveau Pont entre Dieu et les hommes.

La paix, Christos est venu l'annoncer en restaurant le dialogue entre les hommes et entre les nations. Des uns et des autres il a fait en son corps un seul peuple nouveau, dans lequel les païens sont admis au même héritage et associés à la même promesse. Il peut restaurer le dialogue, car Christos est en lui-même un Dialogue parfait et permanent de l'Homme avec le Verbe de Dieu.

La paix, Christos est venu l'annoncer en enseignant à tout homme à vivre en lui-même cette harmonie du divin avec l'humain, sans dispersion, dans une recherche incessante de Dieu. Il est venu l'annoncer en mourant sur la Croix, tuant ainsi en son corps tout sentiment de haine, de ressentiment, de vengeance, de rejet et de division entre les humains.

La paix, Christos est venu l'annoncer, en se faisant tout entier Paix, dans sa vie, ses paroles et ses actes car il est venu pour faire le bien, offrant à l'humanité une bonne nouvelle: le salut de Dieu. Il est notre Paix. La paix est son héritage propre qu'il lègue à ses disciples et à l'humanité tout entière. C'est pourquoi il est né, symbole de paix et non de guerre, symbole de délivrance et de libération, et non de joug ou d'esclavage. Il est le détenteur de la royauté, du droit et de la justice. Il a pour nom Prince de la Paix !

La paix, Christos est venu l'annoncer en renouvelant et en réhabilitant un monde déchu et corrompu, offrant à ce dernier les moyens de se prendre en main et rendant du coup à l'homme ses titres de noblesse d'enfant de Dieu, cohéritier d’Aristote et de Christos.

La paix de Christos n'est pas intemporelle, elle est contextuelle et actuelle. Elle touche à la vie spirituelle et matérielle de personnes ou groupes de personnes situées, aujourd'hui et maintenant, dans le temps et dans l'espace. La paix de Christos, c'est des conditions humaines de vie marquée par un développement intégral et solidaire. Le développement est le nouveau nom de la Paix. Mais sans la paix aucun développement n'est possible. Notre pays, la France, en est une illustration, lui qui connait des guerres à la chaîne. Aussi, l’on peut dire la chose différemment : La paix est le nouveau nom du développement.

La paix de Christos n'est pas singulière et isolée: elle n'est pas destinée à des individus isolés, elle est solidaire elle est collective, elle est globale. La paix ou le conflit des uns rejaillit sur ceux des autres. Et l'histoire récente du duché de Bourgogne nous montre qu'en ces temps troublés, cette histoire affecte plusieurs pays, la globalité affecte les valeurs et les réalités de la vie des hommes : il n'y a pas de paix sinon globale, il n'y a pas de sécurité sinon mondiale il n'y a pas de développement sinon global et solidaire. Aucun peuple ne sera vraiment dans la paix, en sécurité ou bien développé, tant qu'une partie de l'humanité sera dans la guerre et l'insécurité.

Promise à tous les hommes comme un héritage, la paix de Christos est un bien commun, elle appartient à tout le monde elle est la propriété de tout le genre humain. Personne ne peut en être privée ni se l'approprier tout seul. Elle est un droit humain. Mais la paix est le fruit de la justice, c'est le repos et la sécurité à jamais. La défense de la paix doit donc être un engagement solidaire de tous. Toute personne a dès lors le droit et l'obligation de s'opposer vigoureusement à toute atteinte à la paix de la communauté humaine.

Une telle défense de la paix invite hommes et femmes à faire de leur vie une annonce de la paix, en paroles et en actes. Il nous faut annoncer la paix, en posant des gestes de paix, en accomplissant des actes de pardon et de réconciliation au sein du peuple, de la classe politique et de la noblesse. Annoncer la paix en se faisant les défenseurs des droits et de la dignité de la personne humaine, annoncer la paix en promouvant la justice, annoncer la paix en proclamant haut et fort la vérité sur l'homme et sur les choses qui constituent la réalité et les valeurs authentiques de notre vie, annoncer la paix en créant les conditions sociales et économiques de développement et de bien-être pour la population, annoncer la paix par la mise en place d'une société plus juste et plus fraternelle, plus généreuse et plus sereine.

En effet, il n'y a pas de sérénité sans paix, pas de paix sans apaisement, pas d'apaisement sans réconciliation, pas de réconciliation sans harmonie, pas d'harmonie sans justice, pas de justice sans égalité foncière des droits humains fondamentaux. Voilà autant d'exigences qui requièrent l'engagement de tous et toutes dans le combat pour l'instauration d'une civilisation de l'amour à laquelle le Très-Haut ne cesse de nous convier.

Nous sommes dès lors tous invités à faire de la paix un idéal de vie, où que nous soyons. Le Livre des Vertus nous le demande en déclarant fils de Dieu les artisans de paix. Puisse chacun(e) de nous s'y employer de tout son cœur et de toutes ses forces.

C'est avec ces sentiments que dans la prière je forme les vœux les meilleurs pour que la Sagesse d’Aristote, la Paix de Christos et la Miséricorde de Dieu éclairent les Grands de ce monde, autant au Roy de France et ses Pairs qu’aux Princes de l’Eglise et son Ministère afin de les amener autour de la table ronde du Pardon, de la Réconciliation et du Dialogue pour ramener tous les enfants du Très-Haut à la Paix.

Que l’Amour et la Foy puisse rayonner à nouveau sur la Bourgogne, sur la France !

Amen !


Rédigé en la ville d'Autun, ce vingt septième jour de februarus de l’an de grasce MCDLXI.


Frère Ambroise.



_________________

Père Tymothé de Nivellus | Dean of the Sacred College of the Cardinals | Cardinal-Evêque de Saint Trufaldini à la Porte Latine | Camerlingue de Rome et Chancelier de la Chambre Apostolique | Archevêque SC d'Avignon
"La puissance de Dieu donne toute sa mesure dans la faiblesse"

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Tymothé de Nivellus
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MessagePosté le: Dim Fév 14, 2021 3:07 am    Sujet du message: Répondre en citant

Citation:






    Pouvez-vous éclairer ma lanterne ?
    La lanterne d'Ambroise vous éclaire sur votre foy,
    Vous apporte la Parole de Dieu,
    Et vous redonne espoir par sa lumière ...





Retrouver la joie


Pour croitre et s'épanouir toute fleur a besoin des jours heureux, du soleil mais aussi d'un certain nombre de jours de pluie. Quand avez-vous observé pour la dernière fois se former un minuscule bouton de rose ? Chaque jour, il acquiert une personnalité nouvelle et impressionnante, plus de promesse de beauté, jusqu’à ce qu’il devienne une rose majestueuse. Vous êtes l’une des plus nobles créations de Dieu. Il veut que votre vie soit d’une glorieuse beauté, quelle que soit votre situation. En étant reconnaissant et obéissant, vous pouvez devenir tout ce que Dieu vous destine à être.


Tristesse, déception, graves difficultés sont des événements de la vie, non la vie elle-même. Je ne minimise pas la gravité de certains de ces événements. Ils peuvent durer assez longtemps, mais vous ne devez pas leur permettre de dominer tout ce que vous faites. Dans la Vita de Christos, le messie dit « Venez à moi entendre la parole de Dieu. Il ne veut que partager avec vous Son amour. Aimez-le et vous Le comblerez de joie, et cette joie sera aussi dans vos cœurs. »

Cette joie n’est pas conditionnelle pour le Seigneur. Son intention est que chacun de nous trouve la joie. Vous la trouverez si vous obéissez aux commandements, avez foi en Dieu et faites ce qui est nécessaire pour la connaître ici-bas.

Votre joie dans la vie dépend de la confiance que vous avez en notre Père céleste et en ses saints prophètes Aristote et Christos, de votre conviction que leur plan du bonheur peut vraiment vous apporter de la joie. En méditant leur doctrine, vous goûterez les beautés de cette terre et enrichirez vos relations avec les autres. Cela vous mènera aux expériences réconfortantes et édifiantes qu’apportent le fait de prier notre Père céleste et les réponses qu’il donne en retour.


Un petit galet semble être un obstacle gigantesque, quand on le tient près de son oeil. Quand on le jette par terre, on le voit tel qu’il est. De même, nous devons voir les problèmes ou les épreuves avec le recul de la doctrine énoncée dans les Ecritures. Sinon, ils peuvent facilement accaparer notre vision, absorber notre énergie et nous priver de la joie et de la beauté que le Créateur veut que nous trouvions ici-bas. Certaines personnes sont comme des pierres jetées dans un océan de problèmes. Elles s’y noient. Soyez un bouchon. Quand vous êtes submergé par un problème, luttez pour vous libérer, flotter par-dessus et servir de nouveau avec bonheur.


Vous êtes sur terre dans un dessein divin. Votre foi en Christos et en Aristote donne à la vie un sens durable. Rappelez-vous que vous êtes en route vers l’exaltation. Vous avez parfois des expériences qui apportent plus de bonheur que d’autres, mais tout cela a un but pour Dieu.

Amen !


Rédigé en la ville d'Autun, ce treizième jour de martius de l’an de grasce MCDLXI.


Frère Ambroise.



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MessagePosté le: Dim Fév 14, 2021 3:07 am    Sujet du message: Répondre en citant

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    Pouvez-vous éclairer ma lanterne ?
    La lanterne d'Ambroise vous éclaire sur votre foy,
    Vous apporte la Parole de Dieu,
    Et vous redonne espoir par sa lumière ...





Le miracle du papillon


Le lâcher-prise et le pardon sont une seule et même chose. Ils ont pour fonction de laisser se dissoudre notre attachement émotionnel au passé et l’intérêt que nous y trouvons. Leur but est de nous permettre de faire l’expérience de l’Unité avec Dieu. Lorsqu’ils s’appliquent aux « relations particulières », le lâcher-prise et le pardon nous permettent de nous libérer de notre emprisonnement en quelqu’un d’autre, emprisonnement déguisé sous la croyance que l’autre a quelque chose dont nous avons besoin. Lâcher prise et pardonner, c’est transcender les limites et la prison du cocon, pour devenir l’essence de la joie, de la liberté et de la beauté que nous voyons dans le papillon. C’est l’unité que nous voyons lorsque les teintes et les nuances des ailes du papillon se fondent et se confondent avec les vibrations d’une fleur. C’est ce qui nous permet de faire l’expérience de notre propre amour en tant qu’Un avec tout ce qui est dans l’Univers. Lorsque nous nous abandonnons et que nous pardonnons dans une relation particulière, nous vivons le miracle de la dissolution immédiate de la jalousie, de la possessivité, de l’exclusivité et du sentiment de manquer de quelque chose. Le sentiment de vouloir acquérir quelque chose de quelqu’un, le besoin de contrôler, de manipuler et de prédire le comportement d’un autre, tout cela disparaît simplement. Disparaissent également l’amour à visage de haine des relations spéciales, le fait de haïr ou d’aimer selon que les besoins perçus sont satisfaits ou non. Ce miracle a pour effet de nous rappeler et de nous faire connaître que notre seule essence est l’Amour; l’Amour n’a besoin de rien : sa seule fonction consiste à se créer lui-même. Le miracle du papillon est le symbole de la transformation d’une relation particulière en une Relation sainte, en laissant disparaître les chaînes de la prison que nous nous imposons. Le miracle du papillon est la connaissance du fait que nous sommes Un, l’un avec l’autre et avec Dieu pour toujours.


Rédigé à Autun, ce deuxième jour de maius de l’an de grasce MCDLXI.


Frère Ambroise.



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MessagePosté le: Dim Fév 14, 2021 3:09 am    Sujet du message: Répondre en citant

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    La lanterne d'Ambroise vous éclaire sur votre foy,
    Vous apporte la Parole de Dieu,
    Et vous redonne espoir par sa lumière ...





L’acédie spirituelle


Lorsque le poids des responsabilités peut être pesant, lorsque le clerc se sent inutile, cela peut entrainer la lassitude et la désolation. L’ennui spirituel est considéré comme une épreuve purificatrice, et comme toute maladie de l’âme, elle a ses remèdes.

Il est d’abord conseiller de ne pas fuir, car l’on ne combat pas l’acédie par la fuite, mais qu’il faut lui résister pour la surmonter. Fuir devant cette tentation signifie s'avouer vaincu et s'éloigner de Dieu. Un jour ou l'autre, devant leurs devoirs religieux, tous les hommes doivent lutter contre la fatigue, la négligence, la paresse, le découragement et persévérer coûte que coûte dans le service de Dieu. Cette persévérance peut exiger beaucoup de courage.

Ne pas perdre confiance et recourir à Christos. « Lors donc que vous vous sentez tombé dans la torpeur, l'acédie et le dégoût … » dit Saint-Bernard « N'entrez pas pour cela en défiance et ne quittez pas vos exercices spirituels ; mais cherchez la main de Celui qui peut vous assister, conjurez-le jusqu'à ce qu'étant ranimé et réveillé par la grâce, vous deveniez plus prompt et plus allègre, et que vous couriez et disiez : « J'ai couru dans la voie de vos commandements, lorsque vous avez dilaté mon cœur. »

Il faut aussi tenir le regard de l'âme fixé uniquement sur le souvenir de Dieu. Garder sans cesse le souvenir de Dieu signifie d'abord et avant tout de se tourner résolument vers le Très-Haut, de se remémorer son Nom tout-puissant, de l'appeler sans cesse à son secours, d'en faire la nourriture habituelle de son esprit.

Il ne faut pas faire de changement quant à nos décisions antérieures. En effet, dans la consolation, c'est surtout le bon esprit qui nous guide et nous conseille et dans la désolation c'est le mauvais, dont les conseils ne peuvent nous faire prendre un chemin qui aboutisse. Toutefois, si dans la désolation ou le dégoût spirituel, il ne faut pas changer nos décisions premières, il est par contre excellent de nous changer nous-mêmes vigoureusement en faisant tout le contraire de ce que nous suggère la langueur que nous ressentons, c'est-à-dire en nous ancrant davantage dans les exercices spirituels tel que la prière, l’examen de conscience ou encore la pénitence.

La patience vient à bout de toutes les difficultés. C'est par elle que grandit la force d'âme. Aussi, si l'âme est plongée dans une désolation qui se prolonge, un ennui qui ne semble plus finir, elle doit travailler à demeurer dans la patience qui est opposée aux vexations qui lui adviennent. C'est souvent parce qu'on manque de patience et qu'on se décourage que l'ennui spirituel s'aggrave et devient un état maladif. Supportée avec patience, et combattue comme il se doit, la désolation sera vaincue avec la grâce de Dieu et l'âme retrouvera la paix et la joie.

La joie et la désolation se succédant par périodes, dans notre âme, il importe de demeurer dans l'humilité et la confiance. Celui qui est consolé doit tâcher de s'humilier et de s'abaisser autant qu'il lui est possible, en pensant au peu qu'il vaut dans le temps de la désolation, sans cette grâce ou cette consolation. Au contraire, celui qui est désolé doit penser qu'il peut beaucoup avec la grâce qui suffit pour résister à tous ses ennemis, en prenant des forces dans le Créateur.

L'ennui spirituel, le dégoût des choses de Dieu, peut être si grand dans une âme qu'elle se sente incapable de prier, et violemment tentée, dans une sorte de révolte intérieure, de tourner définitivement le dos à Dieu. Plusieurs saints ont éprouvé une telle souffrance intime.

Ainsi, si notre âme en venait à être plongée dans les épaisses ténèbres de l'ennui ou de la dépression spirituelle, au point de se sentir incapable de prier, l'humble recours à quelque personne proche de Dieu pourra sûrement nous obtenir de retrouver la lumière et la joie. Nous éprouverons alors la vérité et l'efficacité merveilleuse de ce que l'Église appelle "la communion des saints", les enfants de Dieu unis dans l’amitié aristotélicienne constituant une immense famille, où tous les biens spirituels sont communs, la richesse des uns comblant la pauvreté des autres.

Puissent ces quelques mots secourir le cœur ombragé des clercs tourmentés et leur permettre de recouvrer la Sainte Lumière.


Rédigé à Autun, ce ving-quatrième jour de maius de l’an de grasce MCDLXI.


Frère Ambroise.



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