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La gouvernance dans la foi et la vertu

 
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Bender.B.Rodriguez
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MessagePosté le: Sam Aoû 18, 2012 12:39 am    Sujet du message: La gouvernance dans la foi et la vertu Répondre en citant

Citation:


La gouvernance dans la foi et la vertu

Dans l'essai sur les contradictions au sein de l'Eglise, j'ai tenté de montrer comment le caractère obligatoire du baptême et la teneur coercitive des concordats étaient antinomiques avec les fondement dogmatiques aristotéliciens. L'Eglise et les gouvernants temporels se seraient ainsi égarés pour mieux imposer la vertu, brisant ainsi le libre arbitre dont chacun est pourvu dès sa naissance par le Très Haut. S'il n'est pas question de revenir sur ce postulat que j'ai défendu et défend encore, il semble autant nécessaire de montrer en quoi baptême et foi aristotélicienne sont l'essence même du pouvoir temporel.


  • Conduire la cité pour le bien commun


    La compétence première d'un élu temporel, qu'il soit bourgmestre, conseiller ducal ou comtal, duc ou comte et même Roi, c'est de guider ceux dont il a la charge, ceux que l'on nomme administrés ou sujets. Guider son peuple ne peut se faire pour sa propre grandeur mais bel et bien pour celle de ce peuple. L'ambition carriériste peut-être une partie du moteur qui amène le souverain à diriger, car l'on ne peut embrasser de telles fonctions par hasard. Néanmoins, il est essentiel que l'autre partie de ce qui amène à ces hautes fonctions, la plus importante, voire la plus fondamentale, c'est d'avoir une vision de l'intérêt collectif, de ce qu'il doit faire pour son peuple. Et c'est bien Aristote qui explique cela avec justesse, en parlant de morale.

    Vita de Aristote, Dialogues X - La morale a écrit:
    le bien ultime réside dans le divin [...] Le bien de l’homme, c’est à dire ce qui tend à réaliser la perfection de sa propre nature, est donc une vie vouée à assurer les conditions de l’harmonie au sein de la cité. Or, le bien de la cité, est tout ce qui participe à son équilibre, puisque la nature de la collectivité est de se perpétuer. Ainsi donc, tu peux le constater, le bien de l’homme conduit au bien de la cité.


    Le prophète assène donc cette phrase : le bien de l'homme réside dans le divin. Ce bien de l'homme est ce qui conduit au bien de la cité. Mais cet argument ne s'arrête pas là, si le bien de l'homme amène au bien de la cité, alors, le bien de la cité conforte le bien de l'homme, car l'un ne va pas sans l'autre. Le dirigeant se doit d'être inévitablement dans cette perspective, celle de perpétuer la collectivité, d'apporter l'équilibre au cœur de la cité. Ainsi, comment se poser en dirigeant sans prendre conscience de cela ? Comment diriger sans garder à l'esprit, à chaque instant, ce qui doit guider la politique même de la gouvernance ? Il n'y a donc rien d'autre qui rentre en compte, car le reste n'est que questions d'économie et de petite politique qui n'ont pour objectif que d'assurer le précepte fondamental dévoilé par Aristote.

    Alors, la question se pose de savoir comme un dirigeant peut gouverner s'il n'est pas homme de vertu, ayant conscience qu'il doit amener le peuple à l'harmonie, qu'il doit guider la cité vers l'équilibre pour lui assurer la pérennité et le bien de chaque individu en son sein ?


  • Le baptême ouvre le chemin de la vertu


    Souvent, l'on assène l'argument du baptême rendu obligatoire par les concordats pour les élus ducaux et comtaux. Souvent, une liste est acceptée et validée en contre partie du nombre de baptisés qu'elle possède. Est-ce là le principal critère qui motive la décision de valider une liste ? C'est justement une aberration car ce n'est pas tant le baptême qui importe mais ce qu'il signifie pour le gouvernant temporel. Oui, le baptême est un engagement et surtout, une manière d'affirmer à tous, son appartenance à une communauté qui recherche harmonie et paix. Je vais, une fois encore, citer le Mythe Aristotélicien qui exprime bien ce que symbolise le baptême.

    Livre de la fin des temps, Chapitre V : Les questions a écrit:
    Je vous ai fait élus à votre naissance, car vous tendez naturellement vers Moi. Ce sont vos péchés qui vous détournent de Ma divine perfection. Le baptême permet à la vertu de racheter le péché, permet à l’amour de vaincre l’acédie. [...] Ce sacrement n’est que le moyen de vivre dans la vertu.


    L'idée forte de ce qu'est le baptême se résume à ce mot : vertu. Oui, le baptême, même s'il n'est pas l'assurance d'être individu de vertu, parfait et irréprochable, il est ce qui en ouvre le chemin. Ce sacrement est la porte d'entrée à une idée spirituelle de la vie. Il éloigne l'individu de la conception purement matérialiste de son existence et c'est donc, ce qui à mon sens, doit guider le dirigeant avant tout. L'on ne peut être dirigeant pour convoiter les richesses ou pour l'attrait du pouvoir car cela consiste à nier la vertu pour embrasser le vice. Le bien de la cité ne peut se trouver dans le vice d'un dirigeant.

    Pour aller plus loin, le baptême, parce qu'il est précédé d'une pastorale donnant les bases dogmatiques et canoniques de ce qu'est l'Eglise, met en lumière et apporte la connaissance à celui qui reçoit le sacrement. L'individu possède alors la connaissance du message des prophètes, de leurs enseignements et donc, de la parole du Très Haut. C'est ainsi que l'Homme ne peut se cacher derrière l'ignorance. Un dirigeant qui n'aurait pas reçu le sacrement du baptême serait donc un Homme qui se complairait dans l'ignorance et refuserait d'entrevoir que la vertu est le seul chemin qui puisse conduire la cité à se perpétuer. L'exemple d'Oanylone, parce que les Hommes avaient oublié Dieu, la foi et les vertus, est le plus parlant. La cité dirigée dans l'acédie la plus totale, est devenu le lieu des pires exactions et des comportements le plus cruels. Oanylone périssait dans le sang et la violence, s'enlisait dans la pauvreté et au final, c'est par la main de Dieu qu'est venue la punition suprême.

    Alors, il n'y a qu'un seul chemin qui puisse être suivi pour guider la communauté, pour conduire la cité, celui de la Foi.


  • La foi ultime rempart pour le salut des hommes


    Si le baptême constitue le début du chemin vertueux conduisant au paradis, il suppose que l'Homme ait la Foi. Cela peut s'apparenter à enfoncer une porte ouverte mais de nos jours, il s'agit tout de même de le dire. Car oui, nombreux sont ceux qui se baptisent par intérêt et non par conviction ou parce que la Foi en Dieu les a touché. Christos disait il y a fort longtemps cette maxime fort juste.

    Logion 14 de Christos a écrit:
    Croyez en Dieu, car hors de Dieu et de la religion, point de vérité n’existe, il n’est point de valeurs, il n’est point de sens ; rien n’existe hors de Dieu. En revanche, son existence est gratuite, donc, croyez en lui et arrêtez de me les casser menu.


    Si l'on excepte la fin de cette réplique, l'on ne peut que s'accorder à dire qu'elle est tout à fait censée. Dieu étant la matière, le mouvement, le Créateur de toutes choses, s'éloigner de Lui n'a aucun sens. La Foi, parce qu'elle conduit à la vertu, est donc ce qui conduira l'Homme à son salut comme l'explique Dieu Lui-même à Ysupso.

    Livre de la fin des temps, Chapitre V - Les questions a écrit:
    Sache que l’avenir du monde ne dépend que de votre vertu. A vous de respecter la parole que j'ai transmise à Aristote et Christos car, si vous vous comportez comme les habitants d’Oanylone, votre vice liera le sort du monde que vous aimez tant.


    Ysupso ajoutait même que c'était la vertu qui déciderait du sort de l'humanité.

    Livre de la fin des temps, Chapitre IV - Le jugement divin a écrit:
    La vertu doit guider chacun de nos pas. Chacun doit la transmettre à son prochain. Telle est la Parole de Dieu. Ne vous échappez pas de la sage voie de Sa main, ou viendra le jour où le monde disparaîtra et où nous seront tous jugés !


    Que dire de plus ? Si ce n'est que le sort de toute l'humanité, son salut, dépend de la vertu qu'elle aura, de l'amour qu'elle dévouera au Très Haut. Ainsi, qui mieux qu'un fidèle aristotélicien peut être à même de conduire le peuple ? Par la foi, il agira plus vertueusement, guidé par le spirituel et l'homme d'Eglise. Ce qui l'animera sera le bien commun, et ce bien commun, ne peut s'extraire de la Foi et de la vertu. Un dirigeant éclairé saura prendre les paroles d'Ysupso comme leitmotiv et conduire les siens sur les pas vertueux tels que Dieu l'a enseigné aux hommes par la parole de Ses prophètes.


  • Gouverner c'est concilier la Foi et vertu


    La gouvernance d'un état, d'un duché, d'un comté ou d'une cité, ne saurait donc être le fait d'un individu lambda, arrivé là parce que les lieux étaient chauffés et n'ayant qu'une conception purement matérialiste de la vie. Le dirigeant ne saurait être un païen ignorant de ce qu'est la vertu, un sans foi, puisque cela, ne peut conduire au bien de l'Homme et au bien collectif. Comme je l'ai si rigoureusement montré, le gouvernant ne peut être qu'un fidèle connaissant le message du Très Haut et les enseignements des prophètes. Prenons l'exemple de Saint Louis, Roi de France, qui fut l'un de ces dirigeants éclairés, fidèle parmi les fidèle. Il a reçu la sanctification pour avoir œuvré dans la vertu et la Foi. Ainsi, écoutons-le prier lorsqu'il s'inquiétait pour le Languedoc.

    Vita de Saint Louis, Roi de France a écrit:
    «Je m’en remets à Toi, Créateur de toute chose.
    Toi qui as confié la terre à l’Humain pour qu’il te serve,
    Aide-moi à être la couronne d’épine qui tiendra l’hérétique loin de nos terres,
    Aide-moi à protéger la terre languedocienne de l’ombre de la créature sans nom,
    Ne laisse pas nos terres souffrir, comme Christos à souffert,
    Fait que cette fois ce soit nos épines qui percent le cœur de Tes ennemis. »


    Saint Louis, Roi de France, s'en remet donc à Dieu en l'appelant à l'aide. Il cherche la lumière de Son Créateur pour guider ses actes et se comporter en souverain illuminé. Qu'un Homme qui a le destin d'une nation entre ses mains s'en remette à sa foi pour diriger est la preuve d'un sens inné de la vertu, d'une capacité à se remettre en question et à en appeler à Dieu, comme pour prouver son caractère imparfait et en appeler à la perfection du Tout Puissant.

    Enfin, pour montrer comment diriger ne peut être qu'intimement lié à la foi aristotélicienne, je souhaite parler du rêve que fit Aristote sur la cité idéale, cité qu'il construisit après la chute d'Aornos. Cette cité composée de trois cercles correspondant à trois classes de citoyens, la classe d'airain constituée des producteurs. La classe d'argent, celle des soldats et la classe d'Or, celle des sages dirigeants de la cité, dont il parle en ces termes.

    Vita de Aristote, Dialogues XI - Le songe a écrit:
    La troisième classe de citoyens est celle des philosophes rois, la classe d’or. Ceux là sont les plus anciens [...] Leur seul bien est la raison, car ils sont délivrés de leurs possessions terrestres. Leur foy en Dieu est leur seule arme. Ils s’illustrent par la pratique des vertus de la manière la plus parfaite. [...] constituent le gouvernement de la cité.


    Voilà qui constitue l'ultime réflexion, s'il en fallait encore, pour démontrer que les dirigeants temporels ne peuvent qu'être de fidèles aristotéliciens. Oui, c'est leur foi qui doit guider leur action, car cette foi, les fait agir vertueusement et les conduits à penser l'action politique pour le bien collectif. La seule recherche que doit avoir le dirigeant temporel est de préserver la communauté, de la faire vivre et de lui donner espoir et avenir. Comment le faire si l'on n'est pas conscient du message de Dieu et de l'enseignement d'Aristote et de Christos ? Comment guider les siens vers le bonheur si l'on n'en comprend pas le concept ? Si l'on est ignorant des notions de vices et de vertus, comment ne pas laisser sombrer sa communauté dans le stupre et conduire l'Homme au terrible jugement de Dieu ? Ainsi, même si je reste fermement persuadé que l'Eglise ne peut imposer à quiconque d'embrasser sa foi pour accéder aux fonctions de dirigeants, il est totalement aberrant que soient livrés aux mains d'un païen ou d'un homme ignorant vertu et amour de Dieu, les rennes d'un état, d'un duché, d'un comté ou même, d'une cité.

    Rédigé en mai 1460 par Monseigneur Bender Rodriguez.



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MessagePosté le: Sam Mai 01, 2021 2:38 am    Sujet du message: Répondre en citant

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Regieren im Glauben und in der Tugend

In dem Aufsatz über die Widersprüche innerhalb der Kirche habe ich zu zeigen versucht, wie der obligatorische Charakter der Taufe und der zwingende Inhalt der Konkordate antinomisch zu den dogmatischen Grundlagen des Aristoteles waren. Die Kirche und die weltlichen Machthaber wären also auf Abwege geraten, um die Tugend besser durchzusetzen, und hätten damit den freien Willen gebrochen, mit dem jeder Mensch von Geburt an vom Allerhöchsten ausgestattet ist. Wenn von einem Zurückgehen auf dieses Postulat, das ich verteidigt habe und immer noch verteidige, keine Rede sein kann, so scheint es ebenso notwendig zu sein, zu zeigen, in welcher Weise die Taufe und der aristotelische Glaube das Wesen der weltlichen Macht sind.


  • Führen der Stadt für das Gemeinwohl


    Die primäre Kompetenz eines weltlichen Mandatsträgers, ob er nun Bürgermeister, herzoglicher oder gräflicher Rat, Herzog oder Graf und sogar König ist, besteht darin, die ihm Unterstellten, die sogenannten Verwalteten oder Untertanen, zu führen. Die Führung eines Volkes kann nicht für die eigene Größe, sondern nur für die des Volkes erfolgen. Karrieristischer Ehrgeiz mag ein Teil der treibenden Kraft sein, die den Herrscher zum Führen bringt, denn man kann solche Funktionen nicht zufällig übernehmen. Nichtsdestotrotz ist der andere Teil dessen, was zu diesen hohen Ämtern führt, der wichtigste, sogar der grundlegendste, eine Vision des kollektiven Interesses zu haben, dessen, was er für sein Volk tun muss. Und es war Aristoteles, der dies sehr gut erklärt hat, als er über Moral sprach.

    Vita des Aristoteles, Dialoge X - Moral a écrit:
    das höchste Gut liegt im Göttlichen [...] Das Gute des Menschen, das heißt das, was zur Vervollkommnung seiner eigenen Natur beiträgt, ist daher ein Leben, das der Sicherung der Bedingungen der Harmonie innerhalb der Stadt gewidmet ist. Nun ist das Wohl der Stadt alles, was zu ihrem Gleichgewicht beiträgt, da es in der Natur der Gemeinschaft liegt, sich selbst zu erhalten. Sie sehen also, dass das Wohl des Menschen zum Wohl der Stadt führt.


    Der Prophet behauptet also diesen Satz: Das Gut des Menschen liegt im Göttlichen. Dieses Gut des Menschen ist das, was zum Wohl der Stadt führt. Aber dieses Argument hört hier nicht auf, wenn das Wohl des Menschen zum Wohl der Stadt führt, dann verstärkt das Wohl der Stadt das Wohl des Menschen, denn das eine geht nicht ohne das andere. Der Anführer muss zwangsläufig in dieser Perspektive sein, die Gemeinschaft zu erhalten, das Gleichgewicht in das Herz der Stadt zu bringen. Wie kann man also eine Führungskraft sein, ohne sich dessen bewusst zu sein? Wie kann man führen, ohne in jedem Moment im Auge zu behalten, was die eigentliche Politik des Regierens leiten muss? Es gibt also nichts anderes, was ins Spiel kommt, denn der Rest ist nur eine Sache der Ökonomie und der kleinen Politik, deren einziger Zweck es ist, das von Aristoteles enthüllte Grundgebot sicherzustellen.

    Es stellt sich also die Frage, wie ein Herrscher regieren kann, wenn er nicht ein Mann der Tugend ist, der sich bewusst ist, dass er das Volk zur Harmonie bringen muss, dass er die Stadt zum Gleichgewicht führen muss, um ihren Fortbestand und das Wohl jedes Einzelnen in ihr zu sichern?


  • Die Taufe öffnet den Weg zur Tugend


    Oft wird das Argument der durch die Konkordate für herzogliche und gräfliche Beamte verpflichtend gemachten Taufe geltend gemacht. Oft wird eine Liste im Austausch gegen die Anzahl der getauften Personen, die sie hat, akzeptiert und bestätigt. Ist dies das Hauptkriterium, das die Entscheidung zur Validierung einer Liste motiviert? Genau das ist ein Irrtum, denn es kommt nicht so sehr auf die Taufe an, sondern darauf, was sie für den weltlichen Herrscher bedeutet. Ja, die Taufe ist eine Verpflichtung und vor allem eine Möglichkeit, allen gegenüber zu bekräftigen, dass man zu einer Gemeinschaft gehört, die Harmonie und Frieden anstrebt. Noch einmal möchte ich den aristotelischen Mythos zitieren, der gut ausdrückt, was die Taufe symbolisiert.

    Buch der Endzeit, Kapitel V: Die Fragen a écrit:
    Ich habe euch bei eurer Geburt auserwählt, denn ihr neigt von Natur aus zu Mir. Es sind eure Sünden, die euch von Meiner göttlichen Vollkommenheit abwenden. Die Taufe erlaubt der Tugend, die Sünde zu erlösen, erlaubt der Liebe, die Askese zu überwinden. [...] Dieses Sakrament ist nur das Mittel, um in der Tugend zu leben.


    Die starke Idee dessen, was die Taufe ist, lässt sich in diesem Wort zusammenfassen: Tugend. Ja, die Taufe, auch wenn sie nicht die Gewissheit bringt, ein tugendhafter, vollkommener und untadeliger Mensch zu sein, ist das, was den Weg öffnet. Dieses Sakrament ist das Tor zu einer spirituellen Lebensauffassung. Sie distanziert das Individuum von der rein materialistischen Auffassung seiner Existenz und ist daher meiner Meinung nach das, was den Anführer vor allem leiten muss. Man kann nicht Herrscher sein, um Reichtum zu begehren oder um der Verlockung der Macht willen, denn das bedeutet, die Tugend zu verleugnen und das Laster zu umarmen. Das Wohl der Stadt kann nicht im Laster eines Herrschers gefunden werden.

    Um noch weiter zu gehen, bringt die Taufe, weil ihr eine Seelsorge vorausgeht, die die dogmatischen und kanonischen Grundlagen dessen vermittelt, was die Kirche ist, demjenigen, der das Sakrament empfängt, Licht und Erkenntnis. Der Einzelne besitzt dann das Wissen um die Botschaft der Propheten, ihre Lehren und damit das Wort des Allerhöchsten. So kann sich der Mensch nicht hinter Unwissenheit verstecken. Ein Herrscher, der das Sakrament der Taufe nicht empfangen hat, würde der Unwissenheit frönen und sich weigern zu sehen, dass Tugend der einzige Weg ist, die Stadt zu führen, um sich zu vervollkommnen. Das Beispiel von Oanylon, weil die Menschen Gott, den Glauben und die Tugenden vergessen hatten, ist am aufschlussreichsten. Die Stadt führte in die totalste Acedia, wurde zum Ort der schlimmsten Ausschreitungen und der grausamsten Verhaltensweisen. Oanylon ging in Blut und Gewalt unter, versank in Armut und am Ende kam die höchste Strafe durch die Hand Gottes.

    Es gibt also nur einen Weg, der beschritten werden kann, um die Gemeinschaft zu leiten, um die Stadt zu führen, nämlich den des Glaubens.


  • Der Glaube ist das ultimative Bollwerk für die Errettung der Menschheit


    Wenn die Taufe der Beginn des tugendhaften Weges ist, der zum Paradies führt, setzt sie voraus, dass der Mensch den Glauben hat. Dies mag wie eine Feststellung des Offensichtlichen erscheinen, aber in der heutigen Zeit ist es wichtig, dies zu sagen. Denn ja, es gibt viele, die sich aus Interesse taufen lassen und nicht aus Überzeugung oder weil der Glaube an Gott sie berührt hat. Christos hat schon vor langer Zeit gesagt, dass dies ein sehr zutreffender Spruch ist.

    Logion 14 des Christos a écrit:
    "Glaubt an Gott, denn außerhalb von Gott und der Religion gibt es keine Wahrheit, gibt es keine Werte, gibt es keinen Sinn; nichts existiert außerhalb von Gott. Andererseits ist seine Existenz kostenlos, also glauben Sie an ihn und hören Sie auf, mir auf die Nerven zu gehen. "


    Bis auf das Ende dieser Zeile können wir nur zustimmen, dass sie durchaus sinnvoll ist. Da Gott die Materie, die Bewegung, der Schöpfer aller Dinge ist, macht es keinen Sinn, sich von ihm zu entfernen. Der Glaube, weil er zur Tugend führt, ist also das, was den Menschen zu seiner Erlösung führen wird, wie Gott selbst Ysupso erklärt.

    Buch der Endzeit, Kapitel V - Die Fragen a écrit:
    Wisse, dass die Zukunft der Welt nur von deiner Tugend abhängt. Es liegt an Ihnen, das Wort zu respektieren, das ich an Aristoteles und Christos weitergegeben habe, denn wenn Sie sich wie die Bewohner von Oanylone verhalten, wird Ihr Laster das Schicksal der Welt binden, die Sie so sehr lieben.


    Ysupso fügte sogar hinzu, dass es die Tugend sei, die über das Schicksal der Menschheit entscheiden würde.

    Buch der Endzeit, Kapitel IV - Das göttliche Gericht a écrit:
    Tugend muss jeden unserer Schritte leiten. Jeder muss sie an seinen Nachbarn weitergeben. Dies ist das Wort Gottes. Entfliehen Sie nicht dem weisen Weg seiner Hand, sonst kommt der Tag, an dem die Welt untergeht und wir alle gerichtet werden!


    Was kann noch gesagt werden? Außer, dass das Schicksal der ganzen Menschheit, ihr Heil, von der Tugend abhängt, die sie haben wird, von der Liebe, die sie dem Allerhöchsten widmen wird. Wer könnte also das Volk besser führen als ein treuer Anhänger des Aristotelismus? Durch den Glauben wird er tugendhafter handeln, geleitet durch das Spirituelle und den Klerus. Was ihn beseelen wird, wird das Gemeinwohl sein, und dieses Gemeinwohl kann nicht aus dem Glauben und der Tugend entnommen werden. Ein erleuchteter Anführer wird es verstehen, die Worte von Ysupso als Leitmotiv zu nehmen und sein Volk in den tugendhaften Schritten zu führen, wie Gott die Menschen durch die Worte seiner Propheten gelehrt hat.


  • Regieren heißt, Glaube und Tugend zu versöhnen


    Die Führung eines Staates, eines Herzogtums, einer Grafschaft oder einer Stadt kann nicht das Werk eines durchschnittlichen Menschen sein, der dorthin gekommen ist, weil es dort warm war, und der eine rein materialistische Vorstellung vom Leben hat. Der Herrscher kann kein Heide sein, der nicht weiß, was Tugend ist, ein Mensch ohne Glauben, da dies nicht zum Wohl des Menschen und des Gemeinwohls führen kann. Wie ich so rigoros gezeigt habe, kann der Herrscher nur ein gläubiger Mensch sein, der die Botschaft des Allerhöchsten und die Lehren der Propheten kennt. Nehmen wir das Beispiel des heiligen Ludwig, König von Frankreich, der einer jener aufgeklärten Herrscher war, die treu zu den Gläubigen standen. Er erhielt die Heiligung dafür, dass er in Tugend und Glaube gearbeitet hat. Hören wir ihm also beim Beten zu, wenn er sich Sorgen um das Languedoc machte.

    Hagiographie des Heiligen Ludwig, König von Frankreich a écrit:
    "Ich vertraue mich Dir an, Schöpfer aller Dinge.
    Du, der du die Erde dem Menschen anvertraut hast, damit er dir dient,
    "Hilf mir, die Dornenkrone zu sein, die den Ketzer von unserem Land fernhält,
    Hilf mir, das Land Languedoc vor dem Schatten der namenlosen Kreatur zu schützen,
    Lasst unsere Länder nicht leiden, wie Christos gelitten hat,
    Lass es dieses Mal unsere Dornen sein, die die Herzen Deiner Feinde durchbohren. "


    Der hl. Ludwig, König von Frankreich, wendet sich deshalb hilfesuchend an Gott. Er sucht das Licht seines Schöpfers, um sein Handeln zu leiten und sich als erleuchteter Herrscher zu verhalten. Dass ein Mann, der das Schicksal einer Nation in seinen Händen hält, sich auf seinen Glauben verlässt, um sie zu führen, ist ein Beweis für einen angeborenen Sinn für Tugend, für die Fähigkeit, sich selbst in Frage zu stellen und an Gott zu appellieren, als ob er seinen unvollkommenen Charakter beweisen und an die Vollkommenheit des Allmächtigen appellieren wollte.

    Um schließlich zu zeigen, wie eng Führung nur mit dem aristotelischen Glauben verbunden sein kann, möchte ich über Aristoteles' Traum von der idealen Stadt sprechen, der Stadt, die er nach dem Fall von Aornos erbaute. Diese Stadt bestand aus drei Kreisen, die drei Klassen von Bürgern entsprachen, wobei die Messingklasse aus den Erzeugern bestand. Die silberne Klasse, die der Soldaten und die goldene Klasse, die der weisen Führer der Stadt, von denen er in diesen Ausführungen spricht.

    Vita des Aristoteles, Dialoge XI - Der Traum a écrit:
    Die dritte Klasse der Einwohner ist die der Philosophenkönige, die goldene Klasse. Diese sind die ältesten [...] Ihr einziger Besitz ist die Vernunft, denn sie sind von ihrem irdischen Besitz befreit. Ihr Glaube an Gott ist ihre einzige Waffe. Sie veranschaulichen sich selbst durch die Praxis der Tugenden in der vollkommensten Weise. [...] bilden sie die Regierung der Stadt.


    Dies ist die ultimative Reflexion, wenn überhaupt eine nötig wäre, um zu zeigen, dass weltliche Führer nur treue Anhänger des Aristotelismus sein können. Ja, es ist ihr Glaube, der ihr Handeln leiten muss, denn dieser Glaube lässt sie tugendhaft handeln und führt sie dazu, an politisches Handeln für das Gemeinwohl zu denken. Die einzige Suche, die der weltliche Anführer haben muss, ist, die Gemeinschaft zu erhalten, sie lebendig zu machen und ihr Hoffnung und Zukunft zu geben. Wie kann man das tun, wenn man die Botschaft Gottes und die Lehren von Aristoteles und Christos nicht kennt? Wie kann man seine Leute zum Glück führen, wenn man das Konzept nicht versteht? Wenn man die Begriffe von Lastern und Tugenden nicht kennt, wie kann man dann nicht seine Gemeinschaft im Stumpfsinn versinken lassen und den Menschen dem schrecklichen Gericht Gottes zuführen? Auch wenn ich fest davon überzeugt bleibe, dass die Kirche niemandem auferlegen kann, seinen Glauben anzunehmen, um in die Funktionen der Leitung einzutreten, so ist es doch völlig abwegig, dass die Zügel eines Staates, eines Herzogtums, einer Grafschaft oder sogar einer Stadt in die Hände eines Heiden oder eines Mannes gelegt werden, der von Tugend und Gottesliebe nichts versteht.

    Geschrieben im Mai 1460 von Monsignore Bender Rodriguez.



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