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[F]Les textes non dogmatiques - Témoignages -

 
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Kalixtus
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MessagePosté le: Mar Nov 16, 2021 8:40 pm    Sujet du message: [F]Les textes non dogmatiques - Témoignages - Répondre en citant

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Dernière édition par Kalixtus le Mer Oct 18, 2023 9:20 am; édité 1 fois
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Kalixtus
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MessagePosté le: Mer Oct 18, 2023 9:14 am    Sujet du message: Répondre en citant

Citation:


    Le prêche de Neajdalf

    Il y bien longtemps, je venais de dire ma messe dominicale, quand une foule, un peu bruyante pour ce lieu sacré, jeta au pied de l'autel un être aux yeux hagards et à la vêture des plus fantaisiste.
    Mes villageois parlaient tous en même temps, mais, je finis par comprendre que, s'il m'avaient amené cet étranger, c'est que pour eux il était possédé.
    Il disait que c'était sa première connexion depuis son ordinateur et qu'il cherchait la Faq ou au moins un guide pour l'aider à démarrer.

    M'approchant du pauvre hère, je me rendis immédiatement compte que c'était la première fois qu'il voyait un prêtre aristotélicien, ou du moins qu'il n'avait pas une bonne opinion d'eux.

    - Bonjour mon enfant, je suis, Neajdlaf ,le curé de ce village,
    Comment vous nomme-t-on ?

    - L'on me nomme Newbie, contrairement à mon apparence je suis un elfe magicien, à la recherche de l'anneau des anciens

    Un villageois m'interpella :

    - Vous voyez bien mon père, il faut appeler l'Inquisition, ou les exorcistes, il est possédé que je vous dis.

    - Du calme, mon fils, l'Inquisition a d'autres chats à fouetter, son but est de lutter contre les hérétiques reconnus et non pour brûler celui qui se perd un peu.
    Je sais que certains annoncent à l'enfant qui ne mange pas ses légumes que la méchante Inquisition va venir les brûler mais ce n'est pas son but ici. Quant aux exorcistes, attendons de voir ce qu'il en est de notre ami.

    Le vagabond, l'air toujours aussi perdu, cria :

    Bon alors on m'explique ? Et qui peut me donner un peu de sa confiance ?

    -Chaque chose en son temps mon fils. Pour vous prendre pour un elfe magicien vous devez réellement avoir eu un gros coup sur la tête. Alors écoutez l'histoire de nos royaumes.
    A l'origine du monde il n'y avait que Dieu immobile et plein d'amour, il a défini l'univers et accompli une série de miracles pour arriver à la création des animaux, des plantes et des humains. Donc soit vous êtes une plante, soit un animal, soit un humain.
    Ensuite Dieu n'a laissé la parole qu'aux humains et à une créature sans nom qui tente de pervertir l'humanité.
    Donc comme vous ne pouvez être cette créature qui n'a que la forme des ombres, vous ne pouvez être qu'humain.

    -Ah oui, je vois mais, si je le veux, je peux être magicien quand même ? rétorqua l'étranger.

    -Vous pouvez utiliser des tours pour divertir les foules mais aucun humain n'a de magie en lui. Certes, certains élus semblent bien avoir réalisé des chose prodigieuse, mais c'est grâce à leur foi en Dieu et non à une quelconque magie païenne.

    - Bon admettons, mais Moïse ? Il a bien fait de la magie, non ? Hein ! Là je vous tiens non ?

    - Je ne connais pas ce Moïse, j'ai bien lu des textes le concernant mais c'était des textes pour distraire les anciens, comme l'histoire de Noé et autres textes anciens qui circulent parfois.

    - Bien ils sont dans la Bible non ?

    - Pas dans celle de l'Eglise officielle des royaumes en tout cas. Je vais vous raconter notre histoire en quelques mots :

    Dieu créa l'univers. Dans l'univers, Il créa le monde. Et Il peupla le monde de diverses espèces de créatures. Mais chaque espèce se croyait la préférée de Dieu, sauf l'espèce humaine, car elle connaissait le sens de la vie: l'amour. Dieu récompensa alors les humains en les nommant "Ses enfants". Mais les enfants de Dieu s'abandonnèrent au péché, encouragés par une des créatures ainsi rejetées par Dieu, a qui Il ne donna pas de nom. Dieu punit donc Ses enfants en détruisant leur cité, et ils s'éparpillèrent. N'ayant pas compris la punition, ils s'inventèrent des dieux multiples. Alors, Dieu, pour rappeler aux humains le sens de la vie, confia Son message à Aristote. Et ce message trouva sa perfection avec Christos (parfois nommé Jéisus Chistos).

    Le vagabond demanda alors s'il devait oublier tout ce qu'il connaissait.
    Je tentai donc de lui répondre :

    - Si ce que vous croyez connaître n'est pas directement lié à l'histoire des Royaumes et que vous désirez intégrer notre vérité historique, il y a sans doute beaucoup de chose à oublier oui.
    Le plus simple est parfois de tout oublier et de remettre à jour ses connaissances par des textes validés du royaume. N'oubliez pas que vous n'êtes qu'un vagabond encore il faudra du temps pour vous instruire et devenir un érudit.

    Notre religion porte le nom d'église Aristotélicienne et est de source Aristochrétienne, c'est à dire qu'elle s'inspire à la fois des écrits d'Aristote, des Royaumes et de Christo.
    Son message est que pour se rapprocher de Dieu il faut se rapprocher du bonheur et trouver l'amitié aristotélicienne. Cette amitié n'est pas une amitié débridée mais une amitié respectant certaines règles dont la principale est qu'elle doit être désintéressée. Bien sûr, il y a différents type d'amitiés, mais vous trouverez ça dans nos bibliothèques où par vous même.
    Il y a dans chaque village un maire qui s'occupe de politique et de la gestion de la ville et surtout de son commerce. Il y a aussi un curé qui, lui s'occupe de religion et de la gestion de la foi des paroissiens.
    Le curé et le maire se doivent de collaborer au bien des citoyens et si l'un des deux juges que l'autre ne remplit pas sa mission, il peut intervenir pour tenter d'arranger les choses. C'est pour cela que certains maires s'occupent de religion et que certains clercs s'occupent de politique.
    Au-dessus vous avez le comte pour la politique et l'évêque pour la religion, mais vous découvrirez tout ça par vous-même, sachez juste que les guides politiques sont choisis par les citoyens lors d'élection, alors que les guides religieux sont nommés et révoqués par la hiérarchie de l'Eglise. C'est pour ça que si le peuple veut élire son curé comme Maire c'est le choix du peuple, et la hiérarchie de l'église ne ferra que veiller à ce que le clerc continue principalement à guider les citoyens sans oublier sa responsabilité de clerc.

    Le vagabond semblait avoir compris.

    -Ah oui, je vois, c'est plus clair déjà, et pour le reste que dois-je faire ? Pour manger ? Pour gagner ma vie ?

    - Cela, mon fils, est moins de mon domaine, mais voici une liste de documents qui vous aideront à trouver votre place.

    Liste de la Bibliothèque

    - Merci mon ami, je vais voir si je trouve ma voie, dit le vagabond en attrapant son sac et sa bourse. Je vais de ce pas prendre contact avec les villageois à la taverne pour leur montrer que je ne suis pas possédé... et qu'ils peuvent me donner leur confiance.

    Je souriais en le voyant partir, et je lui criai :

    -N'hésitez pas à me contacter en cas de besoin.

    J'ai appris plus tard que le vagabond était devenu un grand seigneur et que s'il n'avait pas rejoint l'église aristotélicienne au moins il n'avait pas d'idée préconçue sur elle et ne se laissait pas raconter n'importe quoi.
    Il faisait ses choix en connaissance de cause et non pour faire plaisir aux chimères de Hyérel.



    extrait tiré des " mémoires d'un curé de campagne, écrite par le père Neajdlaf en 926 ap JC"


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Kalixtus
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MessagePosté le: Mer Oct 18, 2023 9:15 am    Sujet du message: Répondre en citant

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    Acherpée, un des visages de la créature sans nom ?

    A) Témoignage retrouvé par Mgr. Gabriel de Culan dans la crypte de la cathédrale de Genève

    Mon nom est Roland-Pierre, je suis, en ce jour du 24 septembre 1274, curé en la bonne paroisse (illisible)., près de Genève. Le témoignage que je souhaite ici livrer relate des faits réels vécus par moi-même au début de l’été de la présente année. J’en garde aujourd’hui encore les traces en mon âme. Tout me laisse croire que je ne les perdrai jamais.

    Que Dieu te protège, lecteur de ce parchemin, car tu cours grand danger. J’ai été, moi aussi, insouciant comme tu l’es peut-être et grand peine m’en a coûté comme le récit qui suit te le fera comprendre.

    Le mois de juin, cette année, fut plutôt doux, et tandis que la plupart des paroissiens travaillaient à la fenaison des champs, je préparais les messes chaque soir avec la belle humeur que le Seigneur m’accordait. Ce fut mardi soir que le démon Acherpée fit, pour la première fois, parler de lui dans le village. Une jeune et belle fidèle, Ophélia, à la fin de la messe, est venue me trouver.
    « -Je vais partir jusqu’à la fin d’août » me dit-elle. J’en étais surpris, car c’était la fille d’un cultivateur et que je savais qu’elle aurait fort à faire pour ses champs durant l’été. Mais elle m’expliqua que c’était « pour la raison d’Acherpée ». Cette fois, j’étais tout à fait intrigué. Je suis allé rencontrer mon évêque, qui n’en savait guère plus que moi sur ce que pouvait être « la raison d’Acherpée. Le lendemain, alors que je prêchais sur la place du marché, je vis une femme l’air affligé, et son mari qui ne paraissait pas l’apaiser. Quand je m’approchai pour connaître son mal, elle m’expliqua qu’il la laissait seule avec leurs enfants jusqu’au mois de septembre, toujours « pour la raison d’Acherpée ».

    Cette fois, c’en était trop pour moi, et j’ai saisi par le bras l’époux défaillant.
    « -Qui est donc cette Acherpée pour la raison de laquelle tu pars ?
    - C’est une déesse plus puissante que tous les hommes de la terre. Elle explique l’inexplicable et permet bien souvent de progresser dans la vie. » me répondit-il.

    C’est alors que je compris qu’un démon sévissait parmi mes paroissiens, et que dans leur innocence, ils le prenaient pour une déesse capable de tout. Pour protéger mon église et la foi de ses fidèles, je demandai au mari de me conduire à Acherpée.
    « Tu ne peux la voir, car elle se glisse dans la vie des uns et des autres, parfois en s’annonçant, parfois sans prévenir. Elle vit au milieu des mésanges et aime la compagnie des piliers de taverne. C’est ainsi, par exemple, que le petit Jean-Jean, qui n’a jamais travaillé, a pu devenir conseiller du maire, parce qu’il le connaissait par Acherpée. Si tu restes assez à observer les mésanges, tu la trouveras. » Voilà l’énigmatique discours qu’il me tint en guise de réponse.

    Non sans crainte, pourtant, je le fis. Un grand arbre du jardin de l’église était connu pour abriter des mésanges. J’y allai et m’y postai sur une branche, prêt à tout voir, sans trop savoir à quoi m’attendre. Devant moi s’étendait le village et la beauté du Soleil qui l’éclairait.

    Mais c’est le plus inattendu des spectacles qui me frappa au visage : l’un de mes paroissiens les plus dévoués, le dénommé Damien, était en train de blasphémer des plus odieuses façons, et ceci en riant, tandis que son épouse, effarée, cherchait à comprendre en lui demandant « C’est Acherpée ? Ce ne peut-être Damien qui dit ces choses ! » Et le brave Damien, les yeux rougis par le délire, lui répondait « Oui, c’est Acherpée, et Damien va bientôt mourir, de toute façon, puisque je n’aime pas ce village ! »

    L’effroi me saisit alors, et je ne pus qu’intervenir.
    « Toi, démon Acherpée, laisse les paroissiens de ce village en paix ! Ils partent un à un pour te rejoindre, et je ne suis pas sûr d’en retrouver la moitié à leur retour en septembre. Tu sèmes la discorde en faisant rire les uns et pleurer les autres ! Tu tues des gens de qualité et porte au pouvoir des gens de faible mérite. Pars, démon visqueux, car le Très-Haut t’est supérieur en tout ! »

    Et le pauvre Damien, possédé qu’il était par Acherpée, riait de plus belle en s’éloignant, sans même prendre la peine de me répondre. Je ne le revis plus pendant près d’un mois, et il revint, comme si de rien était, en s’excusant d’être ainsi parti, mais en jurant de ne plus laisser Acherpée le dominer.

    Heureux de son sauvetage, je m’en allai voir Jean-Jean, qui était indûment devenu conseiller du maire. Bien décidé à attaquer le démon qui devait encore vivre en lui, j’entrai dans son bureau sans frapper à la porte. Je le vis alors en pleine dispute avec le maire. Il lui disait ainsi :

    « Acherpée, tu m’as promis que je serais maire ! » Et le maire désemparé lui répétait sans cesse « Je ne suis pas Acherpée, je suis le maire de ce village, et je ne peux te laisser ma place ! »

    Je compris que j’arrivais alors qu’Acherpée était déjà partie. Je parvins à raisonner Jean-Jean, qui était tout de même un brave garçon, et il jura de ne plus croire aucun mot qui viendrait d’Acherpée, et de surtout jamais en prononcer lui-même.

    Le dimanche suivant, je profitai de la messe dominicale pour mettre en garde tous les fidèles. Certains avaient été épargnés et comprirent qu’il fallait toujours veiller à ce qu’Acherpée ne puisse passer leur porte. Les autres, ceux qui s’étaient laissés avoir, avaient honte, mais retinrent la leçon. Seule la jeune Ophélia ne reparut plus au village, et son père en était inconsolable.

    Pourtant, pas plus tard qu’hier, j’ai reçu en songe des nouvelles de la belle Ophélia. Dans mon rêve, une mésange est venue me trouver, qui m’a dit ces mots, dont je me souviens en détail :
    « -Bonjour » me dit-elle d'abord, alors que je lui demandais
    « -Qui es-tu, qui parle à travers le bec d’une mésange ? » et l’oiseau de me répondre
    « -Acherpée, Ophélia est morte, mais sois sans crainte. Je ne voulais plus d’elle, je vais maintenant pouvoir aller dans d’autres villages et dans d’autres duchés. Adieu… »
    Comprends donc, mon pauvre ami lecteur, qu’à mon réveil j’aie voulu écrire ce présent témoignage pour te mettre en garde.

    Que Dieu protège Ses enfants, et qu’ils Lui soient fidèles à jamais.
    Roland-Pierre.



    B) Sermon de monseigneur Verty rapporté de mémoire par témoin

    Mes sœurs, mes frères, Le danger est grand, plus grand que l’on ne saurait l’imaginer, non pas guerriers de tous poils qui n’ayant rien compris à la vie sèment la mort, non pas les dirigeants de ce monde qui font la guerre par incapacité de faire la Paix, non pas l’orgueil démesuré de ces outres vides qui cherchent gloire dans les combats…Non ! Chers tous, un danger plus grave encore !

    En taverne, sous les halles et nos gargotes, dans nos courriers, accroché aux pattes de nos pigeons et de nos mésange c’est glissée la bête, hideuse, dangereuse qui nous amène à l’acédie et à l’hérésie….Elle est là ! Je n’ai, tout d’abord pas saisi de qui l’on parlait, quand j’entendais prononcer son nom, Acherpée…Puis l’entendant de plus en plus j’ai compris à quel point certains idolâtrent cette Acherpée. Oui vous tous qui êtes là Acherpée vous gangrène, vous fait perdre l’esprit, vous coupe de vos amis…

    Tel qui hier était votre ami, votre aimé ou votre frère d’arme, devient votre ennemi car Acherpée à fait naître un problème entre vous ! Telle qui hier vous appréciait devient votre ennemie car, « par Acherpée » vous aurez été salis… Sommes-nous bien conscient de la raison pour laquelle nous sommes tous là ? Vous tous ! Êtes-vous nés pour entendre des jérémiades Acherpée, pour entendre ou dire, des insultes, des ragots, des fantaisies, des plaintes, des sottises, des billevesées colportés par cette idole malfaisante et malodorante qui menace nos Royaumes ?

    Nous sommes tous, ici, en ce mois de mai 1457 pour être heureux dans l’Amitié Aristotélicienne.
    Alors mes chers sœurs et frères si vous n’êtes pas capables de résister à cette gangrène, éloignez vous des mésanges… et rapprochez vous de nouveau de la vérité. La vérité est la question que vous devez vous poser à chaque entrée en taverne, à chaque fois que vous ouvrez les yeux sur le monde. Pourquoi suis-je ici ? Pourquoi mon prochain s’y trouve aussi ? Certainement pas pour parler d’Acherpée.

    Je vous en conjure, cette soit disant déesse, aussi fourbe que mortelle, n’est que mensonges, les gens qui s’adonnent à elle sont des malades de la tête qui finissent par ne plus savoir faire autres chose que se plaindre et déverser sur les autres leur fiel et leur mal-vivre, fuyez là … Et si certains ne peuvent s’en départir, fuyez les… Pis que la peste noire.

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MessagePosté le: Mer Oct 18, 2023 9:17 am    Sujet du message: Répondre en citant

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    Ange Mont Général

    Un de mes paroissiens, un jour, vint me voir et me raconta un rêve étrange. Il affirmait avoir vu dans un rêve un ange.
    J’ai évidemment douté, douté de la sincérité du paroissien ou plutôt je n’ai pas douté de sa capacité à boire de la bière et du bon vin.
    Puis deux, trois paroissiens. Tous me répétaient des détails surprenants. Ils m’ont même affirmé avoir trouver des fruits juste après le rêve sous leurs lits !
    Le rêve semblait le même, mais j’ai réussit à en reconstruire un. Un ange, grand, coiffé et portant de magnifiques ailes s’adresse au songeur et lui dit en s’envolant « Vive le Québec libre ! » ou une autre phrase tout aussi incompréhensible « Je vous est comprit ! ».

    Soudain, lors d’une nuit, doutant de plus en plus de la santé mentale de mes paroissiens, cet ange m’est apparu dans mon rêve. Il ne m’a pas sourit. Il portait des habits d’une couleur châtain clair et, d’après ces propos, il m’a comprit.

    Me réveillant soudainement, je décidais de sauter du lit et je m’atteler à ma plume. J’ai écrit, écrit, écrit, non pas le rêve, mais ce texte, racontant une histoire de mon grand père, érudit de Constantinople. J’ai toujours pris cette histoire pour une hallucination, mais la description de mon grand père correspond exactement à ce rêve. Voici cette histoire que je raconte du fond de mon âme.

    Citation:
    Agranicos fût mon grand père paternel, il était un des professeurs de lettres dans la plus grande école de Constantinople, l’école impériale. Alors qu’il allait se rafraîchir le gosier après de longues palabres avec ses étudiants, il entra dans une taverne du centre de la ville et n’y vit personne, enfin, personne d’humain. Il y vit un ange. Un ange aux ailes parfaites. Il était d’une très grande taille, probablement plus d’un mètre quatre vingt. Un ange est supérieur aux hommes et cela se voit. Celui-ci buvait une boisson lentement. Une bouteille de verre avec une étrange appellation « Cognac » était juste à côté de lui. Chaque fois que son verre était vide, il le remplissait à nouveau.

    Mon grand père, homme de foi et de raison, se rapprocha de cette créature divine et commença à aborder une discussion. L’ange était habillé d’un costume vert clair. Deux étoiles brillantes était sur une coiffe étrange en forme de cylindre. Mon grand père indiquera plus tard avec fierté qu’il avait vu deux des astres qui brillait la nuit et qu’il était maintenant convaincu que les étoiles dans le ciel n’étaient rien d’autre que des anges. Il avait même émis une hypothèse farfelue pour moi à l’époque, mais aujourd’hui, je doute. Une constellation ne serait rien d’autre qu’un ange portant des étoiles sur sa coiffure. Le nombre d’étoile indiquerait son importance et sa proximité avec Dieu. Avoir moins de deux étoiles est impossible, car sinon, ce ne serai pas de constellation. Avoir plus de sept étoiles aussi, mais il n’arrivait qu’à dire qu’après sept étoiles, c’était Dieu lui-même.

    Les deux ailes dépassaient largement du costume et des ouvertures semblaient fait pour ça.

    Agranicos : La terre, si basse et si misérable, te salue, oh grand saint.
    Ange : tiens, un homme.
    Agranicos : ange est bien votre titre, votre nom.
    Ange : ah, non, si vous voulez m’appeler respectueusement, mon nom est, pour vous « Mon Général ».
    Agranicos : Mont General ? Pardon ?

    Le vieux Agranicos savait que beaucoup de personne était appelé par leur lieu de naissance. Mais il n’arrivait pas à localiser cette montagne.

    Ange : Mais enfin, je suis De Gaulle !

    Agranicos comprit enfin que cette montagne se situait en Gaule, loin vers l’occident, un pays qu’il ne connaissait pratiquement pas, hormis dans les livres.

    Agronicos : Mont Général, je ne voulais pas vous offenser, il est quand même assez rare de croiser un être d’une telle perfection sur notre modeste terre.
    Ange : allons, perfection ! J’ai raté ma vie, je l’ai mis au service de mon pays et voilà où j’en suis arrivé.
    Agronicos : vous avez été humain avant de devenir un ange ?
    Ange : mais bien sûr ! Mais aujourd’hui, que reste t’il de moi ? De mes exploits ? Par exemple, en 42, lorsque commença la guerre en Afrique et des unités de mon pays combattirent.


    Agronicos pensa à l’invasion, sous le règne de l’empereur Caligula de l’Afrique du Nord et aux combats sanglants. Ainsi donc, Mont Générale semblait être un officier romain.

    Ange : je ne parle même pas de 68 ! Ah, les étudiants qui se révoltaient ! Et partout, dans les rues de la capitale ! J’ai du faire un grand discours pour ramener les gens à la raison.
    Agronicos ne comprenait pas, il n’avait pas souvenir d’une révolte étudiante en 68 après Christos, peut être en -68, mais ça n’a pas de sens, l’ange aurait été trop vieux ! Le vieil érudit questionna l’ange.
    Agronicos : je ne comprends pas, mont général, une révolte étudiante à ce moment ?
    Ange : mais bien sûr ! Vous ne vous souvenez pas ?
    L’ange eu un moment d’hésitation et commença à se ressaisir. Sa bouche empestait l’alcool.

    Ange : ah, non, c’est vrai, vous ne pouvez pas connaître. Mais je repense encore, lorsque j'étais jeune ange à mon voyage au Qué-bec et, me souvenant des enseignements de l'archange Gabriel, vous devez le connaître, non, le grand archange ? J’ai répété les paroles : « vive le Qué-bec libre ! », un grand moment, nous avons libéré le Qué-bec sans coup frémir et il s'est mis dans son lit d'eau de mer.

    Agronicos : le Québec, où est ce que cela se trouve ?
    Ange : enfin, le Qué-bec est pas une terre, mais un navire.

    Agronicos était interloqué par ce mystérieux nom sortit de nul part. Il connaissait l'archange, mais apparemment, ce nom là ne lui était pas familier. Après quelque instant de réflexion et quelques rasades de boisson de l'ange, Agronicos réalisa que le Qué-bec était effectivement un navire raconté sur l'hagiographie de Saint Gabriel !

    Ange : ah et comme j’ai bien réussit en Afrique du nord en 58, lorsque le choses se sont corsées ! La guerre était déjà perdue mais personne ne l’avait comprit, surtout les militaires.
    Alors, j’ai dit, dans un grand discours en plein milieu de la capitale de l’Afrique du Nord « Je vous est comprit ! ».


    Agronicos mettait son incompréhension et tenta de rechercher une campagne romaine en Afrique dans ces années là. Il eu beaucoup de difficultés car la région n’était pas en encore pacifié.
    Soudain, il vit l’ange mettre sa main à l’oreille et parler dans le vide.

    Ange : oui allo ?... très bien… parfait… donc je pars immédiatement.
    Ange : désolé, la discussion fût très intéressante, mais je dois vous laisser, une nouvelle mission vient de m’être confier, je dois aider des jets d’ail à sauver une république et ce n’est même pas la cinquième.

    Agronicos le vit s’éloigner dans un grand mouvement d’aile au dessus de la capitale. Il passa extrêmement près de la coupole de Saint Sophie et s’éloigna vers le ciel.


    D’après mon grand père, les dernières paroles de l’ange furent « vive la république ! »

    Rapporté par monseigneur Bardieu

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MessagePosté le: Mer Oct 18, 2023 9:18 am    Sujet du message: Répondre en citant

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    Miracle en Guyenne

    Moi, André, gardien des geôles du fort du Hâ, souhaite que l'on mette par écrit mon témoignage de cette nuit, nuit à la fois terrible et magnifique, du samedi 12 au dimanche 13 décembre de l'an de grâce mille quatre cent cinquante sept.

    De loin, je vis un homme que je connaissais bien qui était souvent à la cathédrale de Cahors, il s'appelait Monseigneur Aqualung. Soutenu par deux gardes, il fut enfermé sans ménagement dans une cellule. Son visage était fatigué et il ne tenait pas debout. S'il avait été un ennemi de la Guyenne, il aurait été traité tout aussi bien. Son visage portait les marques habituellement faites par les gardes lorsqu'ils s'ennuyaient un peu et qu'un prisonnier faisait du raffut.

    Reconnaissant l'homme, je demandais à un des deux gardes la raison pour laquelle il avait été mis en prison. Le plus grand me répondit qu'il avait été condamné pour escroquerie à un jour de prison. Apparemment, le père Aqualung protestait contre le prix maximum imposé par la mairie, plus faible que le coût de production, et voulait un arbitrage du duché.

    Et ainsi, le père Aqualung nous était livré dans ce cachot. Je l'ai vu de mes propres yeux, complètement hébété par la manière absolument inimaginable avec laquelle il fut traité. Sa cellule était moisie et il y avait des rats. Je le voyais car les portes des geôles du fort du Hâ étaient faites de bois avec une ouverture en haut afin de surveiller les prisonniers.

    Les deux gardes partirent et je restais pour la nuit étant de garde. Je le voyais immobile dans sa cellule. Il griffonnait sur un but de papier. Cette action, naturelle pour le recteur de l'université de Guyenne depuis déjà plusieurs mois, me rassura. Ensuite, je le vit mettre le message sur un rat plus famélique que lui. Le rat déguerpit sans demander son reste.

    J'ai su plus tard, lorsque je vis le papier affiché à l'université situé quelques rues plus loin, que le message était le suivant :

    Citation:
    A tous mes frères et mes sœurs étudiants,
    Les jours passés dans ce cachot glacial et putride vont avoir raison de ma santé. Avec les heures qui passent, je sens s'écouler, peu à peu, tout ce qu'il me reste de vie.
    Je voulais, avant de mourir, vous dire un dernier adieu et témoigner du plaisir que j'avais eu, durant ces huit mois de rectorat, à travailler avec vous.
    Passés tous les petits accrochages que l'on a pu avoir ça et là, je suis heureux d'avoir pu tenir ce rôle durant tout ce temps.
    Il est temps pour moi d'aller rejoindre le Très Haut…
    Je le fait avec sérénité et confiance… ma tâche ici bas est accomplie…
    J'espère que vous trouverez rapidement mon successeur et je remercie Dame Ombres de m'avoir remplacé ainsi au pied levé…
    Adieu mes amis…


    Je continuais à dormir lorsque soudain, je vis une lumière éclatante sortir de la petite trappe servant à observer les prisonniers. Je me relevais précipitamment pour ouvrir cette petite trappe en haut de la porte. Je ne pouvais regarder tellement la lumière était aveuglante. Après quelques secondes pour acclimater ma vue, je distinguais une forme lumineuse ailée, belle. Non, belle aurait été trop commun, le terme plus juste aurait été : proche de la perfection. J'avais lu dans un texte que la beauté résultait des formes harmonieuses et c'est ce que je constatais de mes propres yeux.

    La forme ailée avait un aspect humain et je découvrais un ange. Celui-ci me vit et tourna la tête vers moi. Il mit sa main devant la bouche pour me dire de ne pas hurler à la mort. Mais c'était une précaution bien peu nécessaire, vu la panique qui m'avait gagné. L'ange parla à Aqualung, qui avait le visage complètement serein. Ses traits étaient comme détendus, car il avait la foi.

    L'ange approcha sa main d'Aqualung et prononça quelques mots :

    Citation:
    Ange : "Bonjour, Aqualung, je suis l'archange Michel, tu me reconnais ?"

    Aqualung : "bien sûr, oh grand archange !"

    Ange : "tu me mens Aqualung, tu n'as jamais fait une seule messe en mon honneur ! Par contre, tu as peut être vu une image de moi dans le livre des vertus."

    Aquanlung : "c'est vrai, oh grand archange, j'ai célébré tous les saints, les prophètes et une grosse partie des archanges, mais je t'ai oublié. Honte sur moi, pardonne-moi de t'avoir ignoré au long de ma courte existence."

    Ange : "Apparemment, la justice ne t'a pas oublié elle. Elle t'as mis dans ce lieu sinistre. Mais ce n'est rien, Aqualung, je suis venu te dire que le Tout Puissant a admiré ta vie et ton œuvre, proche des vertus. Il a observé, discrètement la justice guyennoise et le juge Zorgl te condamner, te mettre en prison pour aujourd'hui, jour de Dieu. Elle se repentira lorsqu'elle saura. Le Tout Puissant m'a demandé de faire cesser cette ignominie. Les Guyennois et en particulier leur duchesse, Melior, te font subir l'inimaginable. C'est pourquoi que je te demande de venir Aqualung."

    Aquanlung : "Comment grand archange ? Venir, moi ? Ma mission est-elle finie ?"

    Ange : "Oui, le Tout Puissant a décidé qu'elle était achevée. Il est temps pour toi de prendre ton dû, pour une vie de labeur au nom de notre Saint Patron, dans le paradis solaire. Viens Aqualung, que ton esprit quitte ce corps trop meurtri par les hommes et que la vraie justice, celle de Dieu, celle que je défends, soit présente et te rende hommage. Pour que ton corps ne soit pas tout de suite souillé par les impies à la botte des bourreaux, cette porte restera inviolée tant que ton âme n'aura pas terminé le voyage jusqu'au paradis solaire !"


    Un éclair apparut et enveloppa la porte d'une couleur bleutée. Brusqué par cette onde lumineuse inattendue, je m'effondrais pour m'évanouir.

    Quelques heures plus tard, je me suis réveillé en sursaut. Un homme en bas, complètement excité, demandait la libération immédiate du père Aqualung. J'eus des difficultés à le reconnaître, mais ses habits et les armoiries ne faisaient aucun doute, il s'agissait du père Bardieu, l'actuel évêque de Cahors, venu demander la libération du père Aqualung pour le jour du seigneur.

    Quelle honte je ressens aujourd'hui à la réponse que j'ai faite... j'ai du dire que la condamnation durait une journée entière et qu'il ne pourrait pas être libéré avant la fin de l'après midi. Le père Bardieu attendit en espérant pouvoir apercevoir le prêtre emprisonné.

    Lorsque l'heure de la libération arriva, je vis que le père Aqualung ne bougeait plus, un de mes confrères arriva avec les clés pour ouvrir la porte. Mais il n'y parvint pas. Il réessaya plusieurs fois la clé, puis une autre clé, puis toutes les clés de la prison. Aucune ne semblait fonctionner. Nous étions ébahis par ce problème. Alors que le temps passait et que le père Aqualung était allongé sans réponse à nos appels, nous décidâmes de prévenir le palais de l'Ombrière.

    La réponse fut rapide et cinglante, la porte devait être enfoncée. Antoine, le plus fort de mes confrères, prit une hache à la mairie et vint essayer de défoncer la porte. Puis Roger continua, puis enfin Aurélien, notre bourreau. Bref, nous fûmes bientôt quatre gardes à essayer de démolir cette porte à coup de haches, d'épées et d'autres objets coupants. A chaque coup que nous mettions, la hache rebondissait comme si elle avait frappé du fer. Le bois ne présentait aucune entaille et était aussi impeccable qu'au début...

    Après trois heures d'efforts, nous comprîmes l'évidence. La porte ne s'ouvrirait pas. Antoine et Roger continuèrent, les deux jours d'après, à essayer d'ouvrir la porte par les moyens les plus brutaux qu'ils purent trouver. Ils tentèrent de faire fondre la serrure avec du charbon chaud, ils tentèrent de faire un pivot pour dégonder la porte. Ils tentèrent d'enfoncer la porte avec un bélier. Rien n'avait pu y faire. Plus mes camarades frappaient sur la porte, plus elle se revêtait d'un aspect brillant, de plus en plus brillant d'ailleurs, jusqu'à atteindre un aspect proche du verre poli. Quand soudain, deux jours après, alors que nous avions perdu tout espoir, un clic se fit entendre et la porte s'ouvrit enfin.

    Nous nous précipitâmes pour aider le père Aqualung. Celui-ci était inanimé, mais n'ayant pas de médecin avec nous, nous ne savions pas s'il était mort. Il ne respirait apparemment plus. Les ordres du conseil ducal furent de transférer le père Aqualung dans la carriole du père Bardieu, qui attendait devant la prison depuis trois jours, pour qu'il l'emmène vers un endroit où des soins pourraient lui être prodigués.

    J'ai appris peu de temps après que le père Aqualung était décédé. Je ne sais s'il trouva la mort dans le cachot, mais il est très peu probable qu'un homme aussi vieux que lui, sans eau ni nourriture depuis trois jours, inconscient, dans une cellule infestée de rat, puisse survivre.

    Moi, André, demande le pardon pour mes fautes et me confesse pour avoir laissé ce si brillant recteur, homme "sage parmi les sages" et homme d'église, dans des conditions aussi déplorables. J'ai aujourd'hui ouvert les yeux et j'ai vu la vérité divine. Qui était cet ange que je ne connaissais pas ? Qui était cette mystérieuse créature sous le nom d'Archange ? Comment a-t-elle fait ? Pourquoi m'a-t-elle laissé assister à la scène ?

    Le Créateur a rappelé à lui le père Aqualung et a probablement voulu montrer à tous, les conséquences de l'enfermement d'un prêtre dans une cellule le jour de Dieu. Priver un clerc d'office pour la messe est une atteinte impardonnable à la foi. Je pense que beaucoup de personnes devront se confesser après avoir vu la puissance divine.

    Que le Tout Puissant accueille Aqualung dans le paradis solaire et qu'il fasse preuve de miséricorde envers mon pauvre exemple. Quelques jours après ces terribles évènements, nous avons reçu une demande de l'évêché de Cahors. Nous avons enlevé la porte polie et nous l'avons transférée jusqu'au palais épiscopal. Apparemment, l'évêque souhaitait que cette porte fasse partie du cercueil du père Aqualung.

    Tel est mon récit.

    Écrit par frères Bardieu et Bender.B.Rodriguez

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