L'Eglise Aristotelicienne Romaine The Roman and Aristotelic Church

[Dame Zoélie]

Zoélie qui venait juste d'être ordonnée curé, et donc abbesse de la bonne ville d'Alby, n'avait pas encore eut le temps de se faire faire des tenues décentes et adaptées à sa nouvelle fonction. Lorsqu'elle aperçut son amie Seriella se glisser près d'elle, fière comme un bar- taba (une nouvelle espèce de poisson du Tarn ) elle reçut comme un choc en plein poumon.
Qu'elle est belle ! Qu'elle est belle ! Dans sa robe de soirée, on dirait que tout est prêt pour elle.....

Puis, la voyant sortir sa flasque de calva, l'abbesse réalisa que finalement tout ce qui se disait était bien vrai ! "tout change, tout bouge mais en fait tout est dans le tout et chaque chose a sa place ici toujours et à jamais".
Cette pensée lui procura quelque réconfort et elle commença à songer à la robe que lui avait promis son amie Aurea, la duchesse d'Arcy, qui se laissait aller ces temps à quelques travaux de cousette.
Elle avait également entendu la proposition de Seriella et guettait la réponse de Gédéon . Bien longtemps qu'elle n'avait causé à son vieil ami aussi.
Comment allait la maison royale ? Quelle intéressante question ! Mort annoncée ? Deuil non officiel ? Pourquoi tel secret ?
Mais, elle n'était pas de ces personnes qui ne dévoilaient que leur pensée sans permettre aux autres de s'y mêler.... Elle se pencha vers ses amis

Bien le bonjour à vous deux ! Comment allez-vous ? Avez-vous remarqué, mon cher Gédéon, la mise de notre Seriella ? Elle embellit de jour en jour, n'est-il point vrai ?
Il est toujours agréable de se retrouver en si solennelle occasion, ne pensez-vous pas ?
Elle chuchota à Monseigneur Gédéon
Savez-vous que j'ai franchi le pas, mon ami ? Je viens d'être ordonnée curé de la bonne ville d'Alby, en Toulouse. Je sais également que ma décision, je vous la dois un peu. Tant de temps a passé sous les ponts depuis nos premières discussions. Je vous en remercie, monseigneur, je peux me permettre de vous le dire.
Puis, elle se concentra à nouveau sur la cérémonie en cours
Et la princesse de Cologne ? Par ma foy, avons-nous jamais vu si belle personne ? Quelle prestance ! Et quelle présence !
La passation est magnifique.. Même si anguille est bel homme, aussi. Euh... pour qui aime les angles droits ! Mais tout de même ! Avouons -le! Rien a voir ici ... En tous cas la Sainte Eglise sait s'entourer de personnes de valeur.
Loué soit le Très Haut pour son attention vigilante !
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Mort/e....
Zoélie est TRES DCD - militante pour la réhabilitation du point virgule ;

[scarpia]

Tant d'amis étaient là en la Basilique. Monseigneur Scarpia les salua, s'étourdissant à ces poignées de mains et à ces embrassades sous le regard du Très-Haut.

La grande famille de la Sainte Eglise entourait de son affection le nouveau connétable, une sacrée bonne femme, virago plus souvent qu'à son tour, jamais florentine, efficace et attachante.
Sous son enveloppe charismatique qui soulevait bien des fidélités turgescentes, une fervente petite main de l'Eglise cousait, avec d'autres, le manteau immaculé de l'Aristotélisme.

Bardé de tout ces ornements, revêtu d'une riche chasuble, son corps vigoureux prenait les aises que sa robe de bure coutumière ne lui accordait pas.

La cérémonie commençait à peine, et déjà, le prélat avait quelque envie de courir, de nager, de mouvoir l'enveloppe que le Très-Haut lui avait si généreusement accordée...
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Evêque de Lausanne débouté par les hérétiques (Fribourg, Grandson, Solothurn),
Nonce honoraire, ex-Archevêque de Tarentaise, ex-curé de Lausanne

[MrGroar]

Son Éminence Ingeburge était arrivée sur scène telle une princesse, l'air semblant distrait par quelques pensées personnelles, l'allure nonchalante d'une femme qui connait sa réputation et qui n'use point d'une attitude tronquée au bénéfice de son égo.

MrGroar l'accueillit avec un sourire on ne peut plus fraternel et posa une main sur son épaule, d'un geste doux mais empreint de fermeté pour marquer la force que requise pour assumer la charge de Cardinal Connétable. De plus, il savait qu'elle avait traversé de nombreux longs et durs moments de tristesse dramatique tout au long de sa vie, des choses auxquelles peu de gens trouvaient de réponses suffisantes pour y survivre, il fallait être là pour elle dans ces moments et poser ainsi sa main sur l'épaule de cette femme était pour MrGroar comme lui envoyer un encouragement fort et sincère malgré la nature peu expressive de ce geste.

Il aurait tant voulu pouvoir aider tous ces gens dont la vie était déchirée de part en part, lacérée par des paroles ou des gestes aux conséquences désastreuses. Seulement il ne pouvait être auprès de tout le monde, il fallait accepter la mesure de chaque être humain et comprendre que seule l'union était un facteur de transcendance de l'Humanité en véritable Amour du Très Haut. L'union, caractère essentiel des Saintes Armées que Ingeburge allait maintenant diriger.

L'Archidiacre de Rome cessa de regarder la jeune femme dans les yeux et contempla l'assistance. Il eut un regard rapide et de type "morsique" vers le moine dénommé Prostate. De sa main droite il conduisit Ingeburge de façon à ce qu'elle se mette face à lui et à tous les Hauts Dignitaires des Saintes Armées, invita le Cardinal Anguillerusee à les rejoindre tous les deux au devant et commença la dite intronisation.

- Mes très chers amies et amis,

Son Eminence le Cardinal Connétable Angus achève ce jour d'exercer sa charge auprès de la Congrégation des Saintes Armées, conformément au Droit Canon et en conséquence de son élection par la Curie Romaine à la charge de Cardinal Grand Inquisiteur. Il achève ainsi un dur mandat qui lui a été confié par la Curie et pendant lequel de terribles évènements se sont déroulés, mais je vous laisse l'écouter personnellement.

Mon frère Angus, si vous voulez bien vous exprimer afin de sceller votre mandature!

MrGroar présenta le Cardinal de son bras et se recula de quelques pas.
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Grotte de MrGroar (Cartes, Guides...)

[anguillerusee]

L'ex Connétable s'avança, embrassa chastement la nouvelle connétable, une simple pression entre épaules pour ne pas trop froisser la Cardinale.
Il remercia d'un court signe de tête l'archidiacre puis s'éclaircit un peu la gorge. Il n'aimait pas les discours et il aimait encore moins les discours bâclés. Il sortit un petit morceau de vélin sur lequel il avait écrit son panégyrique.
- A vous tous, fidèles, clercs, prélats, hauts dignitaires des ordres aristotéliciens et amis, nobles et gueux, il nous est donné l'honneur de vous présenter la nouvelle incarnation de lesprit de Sainte Kyrène, qui nous a appris

Citation:

Chacun a sa place, le soldat a sa place de la même manière pour aider la construction de l’Eglise, mais il a une grande responsabilité. Car comme le bûcheron ne doit pas couper d’arbre si nul n’en a besoin, le soldat ne doit pas faire couler le sang inutilement. Comme le bûcheron n’a pas de haine contre l’arbre, le soldat ne doit pas avoir de haine envers son ennemi, et il ne doit agir que si la cause est juste et approuvée par Dieu. S’il combat sans haine, pour servir les desseins du Créateur, et respecte les jours de prières, il en sera pardonné.

Longtemps, ceux qui connaisset soeur Ingeburge l'ont pu voir chercher sa place. Marquée dans sa chair, brocardée, méprisée, elle a su montrer le fer en elle pour résister et le roseau pour plier quand nécessaire. Aujourd'hui, nous sommes heureux de constater qu'elle a trouvé sa place dans la congrégation des saintes armées, fruit de son travail et de son engagement, en sus de sa personnalité charmante.
Longtemps les saintes armées ont du subir l'opprobre pour avoir été les seules à oser agir en réaction à l'assassinat et au martyr de saint Lescure en Normandie. Longtemps servir l'église par les armes était sujet de lazzis et de moqueries face à la facilité de la vie des grandes compagnies qui portent le fer dans les chaumières. Nous sommes aujourd'hui fier de transmettre ce fardeau. Notre humilité nous pousse à rappeler que la situation des saintes armées est le fruit du travail d'arrache pied de son éminence Kreuz et des travaux du concile saint michel. Le droit canon rénové, la communication et la coordination améliorées par la mise en oeuvre du haut conseil et de l'état major, la réflexion sur l'intendance, la Garde Episcopale et Pontificale qui tient ses promesses, tout cela est sa réussite. Nous avons fait porter la voix de l'église en Helvétie et porté un rude coup , qui a montré aussi notre retenue malgré certaines erreurs et n'aurait pu aller bien plus loin sans démanteler la confédération. Car si il est facile de déclarer la guerre, il est encore plus difficile de retourner à la paix. Les Saintes armées, porteuses de valeur et de notre Foi, ne sont pas des brigands, ne sont pas là pour piller les mairies et prendre le pouvoir, mais pour garantir justice et respect pour les fidèles.
Mais il faut aussi rappeler certaines limites. Les saintes armées ne sont pas un électron libre. Les saintes armées oeuvrent à la demande et au service de l'église et ne bénéficient pas uniquement d'un blancseing pour leurs actions mais doivent servir l'église perinque ac cadaver, devant faire face au sacrifice ultime en temps voulu.
L'affaire des templiers nous a rappellé que l'éloignement, le manque de dialogue, les mesquineries quotidiennes, peuvent entrainer fracture et crise entre l'église et ses soldats.
Le pacte renouvellé entre les ordres et l'église lors de la cérémonie de cologne reste inchangé et c'est bien le message que souhaite porter la curie en nommant la nouvelle connétable. Notons par ailleurs que cette nomination a également été l'occasion de rappeller au conseil d'isenduil sa charge de modération dans ce choix.
Et maintenant ? Maintenant la voie est tracée. Tous savent que la route et droite et que la pente sera rude. Les royaumes sont à feu et à sang, les comtés peinent à assurer leur train de vie et maintenir l'ordre quand les nations se font la guerre pour des bouts de territoire, les peuples courbent la tête et espèrent des jours meilleurs.
Dans ce monde finissant, les saintes armées, sous la direction ferme et aimante de la curie et des assemblées nationales, sont l'ultime rempart face à la barbarie et au chaos, qu'il prenne le visage de compagnies de brigands ou de systèmes politiques étouffants et finissants, régnant par le cynisme et la violence politique.
Les Saintes Armées sont le réceptacle des valeurs princeps de ceux qui portent les armes. Honneur dans l'action désintéressée et gratuite , Fidélité à la parole divine et à la foi dans l'église et sa hiérarchie, mais aussi bras droit de l'église, comme le rappelle la bulle militia dei afin que vous ayez la plénitude du salut et du soin de vos âmes, vous pouvez adjoindre à votre collège des clercs et des prêtres, pour la célébration des offices divins et pour donner le sacrement ecclésiastique.
Les saintes armées ne sont pas que le glaive de l'église, elles en sont aussi la main droite et la jambe gauche, rassemblant fidèles et amis, dans le respect d'une régle et l'obéissance à l'église.

Pour incarner cette mission, vous avez maintenant un nouveau connétable, une nouvelle égérie pour incarner cette mission et ce message de l'église.
Maintenant je vous demande de vous agenouiller en signe de reconnaissance et de respect pour ce nouveau connétable lors de la remise des insignes de ses charges.

Joignant le geste à la parole, et content de ne pas avoir de carapace autour des jambes, le cardinal plie le genou et le pose délicatement sur un petit coussin apparu là par hasard, reprenant un peu son souffle et attendant la suite des opérations.
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Angus Cardinal Portzmoguer, Archeveque In partibus de Carthage

[Imladrik]

Ne pas prendre en compte

[Mayella]

Mayella se désespérait d'avoir une réponse de Sybille. Cette dernière semblait captivée par l'homme qui était assis à coté d'elle. Donc May s'était bien assise dans son siège, attendant la cérémonie.

Quand elle vit un homme approché d'eux. Elle le connaissait mais la dernière fois qu'elle l'avait vu, ce n'était qu'un enfant. Maintenant il était devenu un homme. Un bel homme même... Elle secoua la tête légèrement en réfléchissant à ses pensées. Le fils de la duchesse de Lorraine, mais à quoi pensait-elle... Des fois elle se le demandait.

Quand il fut arrivé à leur hauteur, elle lui sourit.

C'est un plaisir de vous revoir Chlodwig.

Elle rougit. Elle l'avait appelé par son prénom. L'avait-il mal pris?
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Ex évêque
Ex secrétaire apostolique
Ex baronne
Mais au final morte

[chlodwig_von_frayner]

Coup de coude à gauche, marche sur un pied à droite, grognements de tous bords… Ben oui l’arrivée d’un Chlodwig déchaîné passait rarement inaperçus Mais bon qu’importe, il s’en fichait royalement. Mieux, il s’en délectait. D’une oreille distraite, il écouta le discours de fin de mandature du cardinal qu’il aimait sans doute le moins. Il faut dire qu’il en vaait entendu de bonnes sur lui… Notamment, concernant un certain ordre de l’hermine… mais c’était trop vieux. Il se rappelait surtout et aussi que… un ami de sa mère, cardinal également lui avait dit ue cet homme avait été autrefois le pire adversaire des Ordres au service de l’Eglise. Il lui parut cocasse qu’en ce jour, il se plaise à rappeler l’opprobre dont il était l’un des plus habiles à en user. Mais la suite le faillit le faire s’écrouler de rire. Chacun de ses mots insultait les Saintes Armées. Mais peut être ne s’en rendait il pas compte. Il regarda autour de lui… personne ne bougeait, tout le monde souriait et certains, même, applaudissaient. Devant cette hypocrisie, il fut soudain décontenancé. Personne ne réagissait donc ? Tout le monde acceptait qu’on dise de soit qu’on était un pion que l’on faisait mourir à son gré ? Il se demanda si il ne devait pas quitter cette salle avant d’aller vomir devant la porte…

Mais non… il se rappela qu’il devait représenter sa mère la duchesse de Lorraine dont il arborait en ce moment les couleurs. Il eut un pincement au cœur… une fois de plus l’honneur était foulée aux pieds… il repensa à ce grand cardinal doté d’un sens de l’honneur immense… le prédécesseur de cet Angus… Tout se perdait, même l’EA… malgré tout ce qu’ils voulaient bien faire croire… Il continua donc son chemin vers sa sœur qui ne daigna même pas tourner sa tête vers lui; elle était en grande conversation avec un homme. Son sourire se figea alors… Intervenir ? Ou pas… Hum… pour une fois, il lui laissa le bénéfice… du lieu. Elle était dans une église… bon… il pouvait bien lui pardonner.

A son nom il se retourna… pour faire face à une femme (décidément) et jeune qui plus est ! Bon, plus vieille que lui, c’était sur (pas bien difficile en même temps), mais plutôt jolie, doux euphémisme. Où l’avait il déjà vue ? Lorraine… oui c’était sur… bon pas grandes solutions non plus… ce ne pouvait être qu’à la fête d’Alis… enfin fête… si l’on voulait… Oui ! La meilleure amie de sa sœur ! Maycouba… Maytruc.. May… May… Maye… oui c’était ça… Mayella ! Un détail avait changé depuis tout ce temps… rapide coup d’œil au ventre… Oui il avait dégonflé… Donc elle avait accouchée (mais nan elle était pas obèse !). Il s’inclina légèrement.

Tout le plaisir est pour moi, baronne Mayella… ou Mayella tout court peut être ? Comment vous portez vous depuis ce temps ?

[Mayella]

Ses questions n'étaient pas restée en suspend très longtemps. Et à son grand soulagement, il ne l'avait pas mal pris. Elle sourit. Niaisement pendant un court instant avant de se reprendre. Mais à quoi avait-elle la tête actuellement? Il faillait vraiment qu'elle se reprenne. Ce n'était pourtant pas dans ses habitudes. Elle ne se reconnaissait pas dans ses réactions.

Mayella, cela ira parfaitement... Et bien, je me porte très bien. Et vous même?

Elle n'osait pas vraiment bouger. Allait-il se mettre près de sa soeur, à coté d'elle, ou entre sa soeur et l'homme avec qui elle discutait, pour jouer au chaperon?
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Ex évêque
Ex secrétaire apostolique
Ex baronne
Mais au final morte

[chlodwig_von_frayner]

Banal départ de conversation… un peu piquant par moments certes. Et dire qu’ils engageaient la conversation dans une église, comme si de rien n’était… pas très sérieux tout ça. Mais bon… personne ne disait rien, le cardinal insultait allègrement son public sans que personne n’y trouve rien à redire… Si l’EA dérivait ainsi… pas de raisons que quelqu’un ne leur fasse la remarque.

Oh euuuuh… je vais… disons bien à présent… Ben oui… j’ai eu quelques… péripéties depuis la dernière fois.

Il chercha où se placer. Embêter sa sœur ? Bah, bien que l’idée ne manqua pas de piquant, il ne désirait pas s’interposer entre elle et l’inconnu. Elle lui avait déjà rendu un sacré service niveau cœur, il pouvait bien lui rendre la pareille au moins une fois.

Hum… eh bien, il semble y avoir une place à côté de vous, et comme… je m’en voudrais beaucoup de déranger Sybille lorsqu’elle est occupée, je me demandais si… à tout hasard, je pouvais m’y installer.

[Aaron]

Le cardinal fut heureux d’apprendre la nouvelle. Il faudrait sans doute du temps pour que tout l’appareil se mettent en branle, et les derniers événements survenus au Louvres, n’allaient pas aider la chose à avancer. Le prélat posa son regard sur le nouveau connétable de Rome qui allait être intronisé. Les différents intervenants essayaient de faire entendre leur voix. Il allait falloir se faire plus discret…

Il est vrai, en effet, que vous aviez octroyé des terres à l’archevêché de Tours. J’espère que vous n’aurez pas à souffrire de la présence du Héraut de Touraine lors de la cérémonie d’octroi…

Et l’archevêque sourit amicalement. Il avait dit cela sur un ton ironique en tentant d’adoucire les idées noires accumulées à propos de Saint Antoine.

Je suis heureux que vous ayez déjà évoquer la pacification de l’Ouest du royaume. Le décès de la reine et ses funérailles seraient peut-être l’occasion de bâtire un commencement de paix sur une trêve sacré de recueillement et de deuil... Monseigneur Poltau est parfois un peu direct, mais il est compétent et sait ce qu’il veut. Il n’a pas peur de déplaire en tout cas…

Ils scrutèrent ensemble l’assistance. La duchesse, le vicomte et le cardinal. Sentant qu’il monopolisait peut-être un peu trop la parole, le prélat s’adressa au vicomte bourguignon lorsque la duchesse se pencha pour lui parler…

Ma foi, il est vrai que j’avais plus l’habitude de diriger les cérémonies au devant de l’autel alors que la duchesse se trouvait dans l’assemblée, que de profiter du spectacle d’une cérémonie dans l’assistance…

Puis se retournant un instant vers la duchesse d’Amboise…

Et avec le nouveau grand aumônier qui nous semble plus présent que les précédent, je risque –hélas pensa-t-il – ne plus assurez de cérémonies officielles à Paris… Peut-être Saint Ouen, car cela me plairait… Mais me fondre dans l’assemblée me permet également de jouir de la vôtre (de compagnie)…

Il sourit avant de reprendre en s’adressant au vicomte.

Et vous vicomte, êtes-vous mobilisez sur un front ? Accompagnez-vous votre « amie » la duchesse d’Amboise, aux portes de la Bretagne ?
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Patriarche in Partibus d'Alexandrie

[shakka]

Arkin était arrivé avec le groupe de généraux Semper et le grand maistre de l'éperoN.
Nombre de visage lui était familier voire fraternel.Celà faisait un long moment qu'il n'avait plus foulé les dalles de la basilique qu'autrefois il gardait.
Les souvenirs de la Mandragore et du capitaine Philibert lui revenait en mémoire.Il sourait à l'évocation d'une fleche mal placée et a ses anciens compagnons d'armes...

Le semper s'avança silencieusement dans la basilique.La cérémonie n'était pas encore commencé et chacun cherchait un peu sa place.
Il aperçu Acar,son frère,son épouse,le grand maistre Franc ainsi que des membres de l'ordre.Il reconnu aussi de nombreux prélats qui venait rendre hommage au cardinal Ingeburge.Le Cardinal carmelingue Aaron,Mr groar et le chevalier sénateur Leg...
il ne pouvait tous les citer tant le monde était important.Néanmoins il nota la présence de Dame Zoelie.Il gardait en mémoire leur breve conversation un soir d'automne sur les murailles fanche.
Arkin s'amusa des efforts de Siriela pour ne gener personne...La gourdasse était un accessoire nouveau qu'il ne lui connaissait pas.

Les flammes des ordres s'alignaient aux cotés de celles des dignitaires de l'église et des gardes en place.
La cérémonie faisait honneur à l'évenement.

Le cardinal anguillerusée pris la parole et fit resonner les murs de l'édifice en un long discours.
Une réaffirmation de la valeur de l'église, de l'effort accompli...et à quel prix.

[edit...la fin]
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PRO FIDES E PATRIA

[AsdrubaelVect]

Au vicomte de Sombernon de répondre au prélat qui lui adressait la parole. Ses paroles étaient agrémentées d'un sourire, ce cardinal lui était agréable, et il le montrait bel et bien.

Non non... Je ne suis plus mobilisé sur un conflit... Je ne suis pas parti en Bretagne car j'étais à Genève combattant pour la Vérité sous les murs de cette ville... Et puis, je ne souhaite pas aller me battre en Bretagne, je n'aime pas cette guerre... Elle n'apportera rien... elle n'apportera sûrement pas la paix... Mais les erreurs des hommes se répètent.

Il hocha la tête pour appuyer son propos... La guerre ? c'était pourtant une chose qu'il aimait... quand elle avait un but moral !

La Bourgogne a été sujette à des troubles dernièrement, aussi, j'étais en première ligne pour tuer certains hérétiques ou autres brigands... En ce moment, nous traquons des lions de Juda... ceux-là même qui ont agressé deux prélats près de Dijon...

[absence jusqu'à lundi pour moi... et pour Morgwen aussi au passage ]

[Sybille_Von_Frayner]

[Mayella]

[chlodwig_von_frayner]

Il sourit à sa réponse… Parfait, au moins une sympathique compagnie puisque sa sœur ne semblait pas décidée à lui offrir la sienne, chose qu’il comprenait parfaitement d’ailleurs. Eh puis, ainsi il n’aurait pas à écouter en permanence l’hypocrisie ambiante. Il crut voir un peu de rouge monter aux joues de la baronne… hum la chaleur sans doute. Il était un peu fatigué par son voyage et ne voulut pas se prendre la tête pour une chose vraisemblablement issue de son imagination. Il la savait mariée et… plus âgée de que lui... Quand bien même… bref.. Elle en aurait eu d’autres.

Sa sœur s’aperçus alors de leur présence. Mince… il n’avait pas voulut la déranger… Elle se… oui c’était bien cela, elle se jeta sur lui et l’étreignit. Il lui caressa un instant les cheveux avant de l’embrasser. Cela faisait longtemps… tellement longtemps… elle changeait elle aussi… rien que physiquement ça se voyait. Ses courbes commençaient à naître et on la sentait plus affirmée encore qu’avant. Il sentit con cœur fondre et ses soucis s’envoler… enfin… elle « tait là… elle lui avait manquée… Présentation à un gars… Chlo le détailla avec une moue dubitative… duc de Bourgogne hein ? Hum… bon… il inclina très légèrement la tête comme il faisait à chaque fois.
Mes respects votre… Grace. Comme l’as dit ma sœur je suis son frère ainé. D’ailleurs j’ai passé pas mal de temps dans vos armées à Fougères. Les gens y sont forts sympathiques et les chefs en sont compétents. Dommage qu’on y soit mal payé… mais c’est le cas de toutes les armées royales. Le problème c’est qu’à force, les réserves diminuent…

Il acheva avec un sourire. La cérémonie commençait… Il glissa un « ne t’en fait pas je restes » à l’oreille de Sybille puis se retira légèrement vers sa chaise, laissant le duc de Bourgogne lui répondre à son gré. Il semblait sympathique au premier abord, mais comme tous les bourguignons également à savoir fier et raleur… un comportement normal en somme… Il jeta un regard à Mayella... hum... ils étaient biens proches tout de même... ses joues se colorèrent légèrement... pas convenable...