L'Eglise Aristotelicienne Romaine The Roman and Aristotelic Church

[Eldwin]

Je vais très bien mon Père, merci de vous en enquérir. J'espère ne pas trop abuser de votre précieux temps en vous recevant chez moi. L'affaire n'étant pas très urgente je ne souhaite pas vous retenir si vous avez des choses plus importantes qui vous attendent ...

Il fit signe à Lisa de lui servir un verre d'eau, ce qu'elle fit, puis la jeune fille se tourna vers l'inquisiteur attendant qu'il lui dise ce qu'il voulait, ou ne voulait pas.
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[caleb le voyageur]

Caleb remercia la servante pour le verre d'eau..
Il le but tranquillement

Messire, je devrais avoir quelque temps à vous consacrer aujourd'hui..
Alors dites moi, qu'est se qu'un vieille homme comme moi peut faire pour vous
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[Eldwin]

A sa demande Lisa servit un verre d'eau à l'inquisiteur puis se retira, laissant les deux hommes seuls pour s'entretenir. Eldwin entama tout de suite la conversation.

Encore merci pour m'accorder de votre temps mon Père. Si je vous ai demandé de venir c'est car j'ai en ma possession un document écris qui pourrait s'avérer assez compromettant pour certaines personnes. Je voulais donc vous demandez conseil sur ce que je devais faire de ce document. Dois-je le remettre à votre congrégation ou bien m'en servir comme preuve dans un procès ou bien y a t-il d'autres options ? J'avoue ne pas très bien savoir comment m'y prendre ...

Eldwin, dans le même temps, repensa au trésor qu'il avait découvert en même temps que la fameuse lettre de l'évêque bourguignon mais se retint de sourire en repensant à cet heureux souvenir.
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[Eldwin]

Alors qu'un certain silence commençait à s'imposer suite à la demande d'Eldwin celui ci bu un peu d'eau et bougea dans son fauteuil pour attirer l'attention de l'inquisiteur qui s'était apparemment perdu dans ses pensées.
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[caleb le voyageur]

Caleb écouta attentivement les paroles du jeune homme


He bien messire, tout depend de ses documents
Cela dépend qui ils concernent, si ils sont recevables, si ils sont exploitables, etc etc etc
Montrez les moi, nous verrons se qui peu etre fait
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[Eldwin]

Eldwin sourit à la réponse de l'inquisiteur. Elle ne l'étonna pas, au contraire. Il lui répondit alors.

Comprenez bien que je ne souhaite pas montrer ces documents tant que je ne serai pas certain qu'ils auront l'utilité que j'attends d'eux mon Père. Il s'agit en fait d'une lettre, signée et scellée dans laquelle une importante personne dénonce les agissements d'une autre. L'auteur de la lettre, tout comme la personne mise en question dans celle ci sont des prêtres mon Père. La signature et le scel garantisse bien la validité du document, non ?
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[caleb le voyageur]

Oui certe..
Mais cela ne pourrait être un témoignage sans preuves, vous voyez se que je veux dire?
De plus, si je ne sais pas se que continennent ces documents, comment savoir le bon usage qu'il faut en faire?
Si cela concerne une faute de la part d'un clerc, il vous faut l'exposer à l'inquisition. Mais tant que je n'aurai pas vu ces documents, je ne peux rien vous garantir
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[Eldwin]

Et bien merci mon Père, je pense être à présent sûr de pouvoir faire bon usage de cette lettre. Je viendrais sûrement vous la présenter bientôt à la congrégation de la Sainte Inquisition, en même temps que je porterai plainte ...

Eldwin souriait légèrement en disant ces mots et en anticipant sur les futurs événements qui surviendraient grâce à ce précieux document qu'il avait retrouvé.
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[Eldwin]

L'inquisiteur ne lui donnant pas de réponse Eldwin sourit et lui dit.

Je ne vous retiens pas, mon Père, si d'importantes affaires vous appellent. Vous avez éclairé mes lanternes et je vous en suis très reconnaissant, encore merci.
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[Eldwin]

L'inquisiteur partis Eldwin avait finalement décidé de jeter le document au feu. Préférant faire acte de bonté en épargnant l'homme accusé par la lettre il décida de rentrer dans sa chère Touraine. L'air de Rome était lourd, et les personnes parcourant les rues de la Ville Eternelle fort désagréable. S'éloigner quelques temps de la vie romaine lui ferait du bien. Il emmena avec lui Maria mais laissa sur place Pierre pour gérer l'hostel particulier, il reviendrait à la nouvelle année ...
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[Eldwin]

Un carrosse traverse la rue dans la nuit. Il s'arrête devant l'hostel Vittorio, en descendent un homme et une femme encapuchonnés. Ils entrent dans la demeure de l'ancien évêque de Langres, les voilà chez eux.

Des cris dans la nuit ... ceux de la femme, à plusieurs reprises. Un homme qui fait les cents pas dans son bureau. A un certain moment le bonheur d'un père d'avoir un héritier, à un autre la joie d'un père d'avoir une fille à marier, et enfin la tristesse du mari veuf.

Le jour se lève. Un homme a perdu sa femme, deux orphelins sont nés dans la nuit.

Catherine d'Hesse n'est plus, le Très-Haut à rappelé la jeune femme à ses côtés. Eldwin d'Anet ne sait que faire, sourire ou pleurer, le voilà deux fois père et veuf dans la même nuit. Cynil et Elinor d'Anet sont nés, ce sont de magnifiques nouveau-nés, ils sont le fruit d'un mariage passionné, leur mère a succombée mais elle les a enfantés dans la félicitée.

Eldwin et Catherine avaient vécu plusieurs mois à Loches, suite à l'accident de Catherine et leur rencontre. Ces mois de vie commune avaient été un bonheur. Rapidement le Très-Haut avait béni cet amour sincère. Les jeunes fiancés étaient alors venus à Rome et avaient été mariés en toute intimité dans une petite église de la périphérie de la capitale du monde aristotélicien. Quelques semaines plus tard Catherine avait donné naissance à Cynil et Elinor, deux magnifiques enfants, malheureusement elle avait succombé à cet enfantement quelques heures plus tard, ayant malgré tout passé ses derniers moments sur Terre en compagnie de son mari et de ses enfants, dans le bonheur.

Eldwin se retrouvait ainsi avec deux enfants nouveau-nés, seul. Heureusement Maria, toujours fidèle au poste, avait pris en main son jeune maître, le déchargeant des jumeaux. La mort de sa bien-aimé avait bouleversé Eldwin. Il délaissa ses enfants, laissant tout faire à Maria. Il laissait ses enfants avec leur nourrice à Rome même lorsqu'il retournait en Touraine. Il avait été brisé à jamais par la perte de Catherine. Mais jamais il n'en voulu à quiconque, surtout pas à ses enfants.

C'est alors qu'il décida qu'il offrirait sa vie au Tout-Puissant, jamais plus il ne voulait avoir à souffrir comme il avait souffert à la mort de Catherine.
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[Eldwin]

La vie à l'hostel Vittorio était très changée depuis quelques jours. Les pleurs des nourrissons avaient remplacés le silence habituel des lieux. Néanmoins Maria assurait son rôle de nourrice à merveille, il était heureux de l’avoir avec lui. Mais impossible pour Eldwin de travailler correctement.

Milieu de matinée, et soudain, en provenance du bureau du jeune d'Anet.

Pierre ! Pierre !

Pierre accouru dans le bureau de son maître, et le trouva assis tranquillement, un verre à la main. Il lui avait fait peur pour rien ...

Oui, maître, vous désirez ?

Oui Pierre. Vous allez vous rendre aux palais pontificaux et faire savoir au secrétaire du cardinal Diftain d'Embussy que je souhaite une audience avec lui, en ma qualité de filleule de Son Eminence, et ne revenez que quand vous aurez une date et une heure Pierre.

Bien sûr maître, ce sera fait, je pars tout de suite.

Et Pierre quitta en hâte le bureau et l'hostel Vittorio pour se rendre aux palais pontificaux. Eldwin quant à lui fit mentalement une liste de noms. Qui allait-il choisir comme parrains et marraines ? C'est qu'il n'avait pas beaucoup d'amis ni de relations étant entré en société que depuis peu ...
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[Eldwin]

Pierre était revenu annonçant à Eldwin que son parrain pourrait le recevoir le lendemain. La nouvelle avait réjoui le jeune homme. Au cours de la journée, alors qu'il travaillait sur la traduction de textes anciens, lui revinrent à l'esprit ses découvertes et les lettres qu'il avait jeté au feu. Et l'obsession qui l'habitait ne le quitta plus. C'est pour quoi il avait décidé d'aller voir le vieux grec à sa tour d'astrologie.

Jean avait ramené son jeune maitre en hâte à l'Hostel Vittoria. Toute la maisonnée s'était réveillée en pleine nuit. Maria, qui s'occupait depuis tant d'années du jeune homme, était dans tous ses états. Elle mena à la baguette tout son petit monde en voyant servantes et valets à des tas d'occupations. Fort heureusement malgré l'agitation Jean eut la présence d'esprit d'aller chercher un médecin. Le brave homme fit tout ce qu'il put pour le jeune homme malgré son état.

Le soleil était haut dans le ciel lorsqu'Eldwin entrouvrit les yeux. Il était couché dans son lit et la lumière du jour illuminait la pièce. Tendant de se redresser la douleur à son épaule puis à sa jambe le rappelèrent à l'ordre. Il avait un bandage autour de la tête et sa jambe et son épaule avaient été immobilisées. La douleur était forte mais tout à fait supportable. Il se rappela instantanément les événements de la veille et un rictus mauvais se dessina sur son visage en repensant à Odoacre.

Il me le paiera !

Dit-il à haute voix et avec colère. Maria entra alors instantanément dans la pièce. Elle apporta au jeune homme de quoi reprendre des forces. Eldwin lui demanda comment ses enfants allaient, elle le rassura sur leur santé avant de s'occuper de la sienne. Pierre avait prit l'initiative de prévenir le parrain du jeune homme de son indisposition, sans s'étendre sur les causes de celle ci et l'assurant qu'il le verrait dès que son état le permettrait.

Le médecin avait déclaré qu'il devait rester alité plusieurs jours, ce qui permit à Eldwin de réfléchir moult choses et projets à mettre en place. Une fois rétabli il ne resterait pas tranquillement à attendre. Odoacre devait payer, mais bien d'autres également ...
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[Eldwin]

Plusieurs jours avaient passés depuis l'incident à la tour du vieux grec lorsqu’Eldwin reçut une lettre. Celle ci était vielle, très vieille. Le message l'apportant lui apprit qu'on lui avait remit il y a plusieurs années mais qu'il avait oublié de la transmettre. Eldwin avait préféré ignorer le mauvais travail du messager pour s'isoler dans son bureau et ouvrir cette lettre.

Il resta plusieurs heures enfermées dans son bureau sans que l'on sache pourquoi. Quand enfin il en sortit il avait une mine sombre et en même temps soulagée. Il ordonna alors de faire disparaître tout ce qui avait attrait à la famille d'Anet, blasons, inscriptions, etc. Et d'aller chercher des artisans.

La lettre qu'il avait reçu était une lettre, lui étant adressée à titre posthume, par Eléonore d'Anet, sa mère. Celle ci lui révélait qu'en vérité elle était sa tante. Que ses parents, Jules de Volvent et Lucia Marini avait été assassiné alors qu'il n'avait que trois et qu'elle l'avait donc recueilli et élevé comme son fils, préférant lui mentir pour son bien-être.

Ces révélations avaient soulagées Eldwin qui malgré tout par la suite se sentit comme orphelin, n'ayant jamais connu sa vraie mère ...

A présent quelque peu guérit il décidé qu’il était grand temps d’aller voir son parrain. Il avait d’importants choses à lui demander.
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[Eldwin]

Accompagné d'Azura Eldwin rentra chez lui. Il mena la jeune femme au petit salon où il l'invita à s'asseoir et appela Sarah, il boirait de l'eau, comme d'habitudes mais peut-être pas son invitée.

Prendrez vous quelque chose à boire ? Ou a manger peut-être ?

Même s'il allait quitter Rome pour un long moment, après le baptême de ses enfants, les cuisines n'étaient pas vide et à tout heure la cuisinière pouvait préparer de bons plats.
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