L'Eglise Aristotelicienne Romaine The Roman and Aristotelic Church

[Frédéric Von Frayner]

C'est au galop sur sa jument Lavande que le capitaine Von Frayner arriva sur la place d'Aristote.
Revenant à peine d'une mission d'escorte en Lorraine, il avait été retenu à la citadelle de la Garde Episcopale pour se remettre au courant des dossiers en cours. Mais ayant pris connaissance immédiatement de la cérémonie qui se préparait, il avait immédiatement envoyé un pigeon proposant ses services.

Il devait maintenant trouvé Monseigneur Cagi et se mettre sous ses ordres.
Il arrêta sa monture et regarda le parchemin sur lequel le premier maréchal Mun Von Frayner avait noté quelques mots :

[cagi]

Cagi aperçu de loin le capitaine Frédéric Von Frayner, fièrement perché sur son haut destrier. Il scrutait la foule, recherchant ou recomptant les gardes présents. Il se dirigea vers le lieu de la place ou se trouvait le Capitaine, la procession n'était pas encore arrivé, ils avaient le temps de se mettre en place.

Hello capitaine, me voila, nous allons être ensemble durant cette procession et ne devrons pas perdre le Saint crâne des yeux. Allez aux écuries ranger votre fière monture, je vous attend ici même avec les gardes de votre province.
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[Chevreux]

[À quelques lieues de Rome]

Le cortège Teutonique continuait à avancer dans un rythme parfait.
à bien entendre, on ne pouvait distinguer qu'un seul pas mais ayant le bruit de 100 hommes.

Chevauchant auprès de l'Hochmeister de l'Ordre, Grand Maître de l'Ordre et Chevalier d'Isenduil tout comme lui, l'Ordensmarschall Chevreux portait l'oriflamme de l'Ordre. Après tout, il était aussi le Héraut de l'Ordre et il était de son devoir de porter haut et fier les couleurs de son ordre.

Au départ de Thorens, il avait mis sa cape de voyage, plus chaude que sa cape de cérémonie qu'il préférait mettre au dernier moment. En fait, sa charge d'Ordensmarschall l'amenait à devoir combattre à tout moment et il préférait la souplesse de sa cape de voyage, à la clarté de sa cape blanhe. Il avait également mis à sa ceinture son épée de combat, laissant son baudrier et son épée de Chevalier d'Isenduil attaché à la selle de sa monture.

Ils avaient voyagés ainsi depuis Thorens, sans trop d'encombres.

Lorsque l'Ordensmarschall vit les mur de Rome au loin, il fit sigre d'arrêter le cortège pour permettre à tous de s'abreuver un peu et de finaliser leur soins avant d'entrer dans la ville Sainte. Une fois à l'intérieur, ce ne sera plus le temps de penser à nettoyer sa cape ou à en revêtir une propre. C'est ainsi qu'il changa de cape, portant maintenant celle frapée de la Croix Teutonique. Il installa également son baudrier d'Isenduil, fixant son épée de combat à la selle de son cheval.

Après quelques minutes, il fit signe à son poursuivant d'armes d'approcher avec l'étendard de l'Ordre qu'il devait faire flotter au vent, de sorte que tous puisse être avisé de l'arrivée du cortège.

Vérifiant que tous étaient prêt, il fit signe à son Grand Maître qu'ils pouvaient tous reprendre la marche pour les quelques lieues les séparant de Rome.
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Ne sous-estimez pas plus faible que vous !

[Hobb]

Le Seneschall fut envoyé en la Place d'Aristote pour annoncer la colonne Teutonique convoyant la Sainte Relique, le Saint Crâne d'Aristote.
Il mit pied à terre arrivant sur la Place, comme il se devait pour tout cavalier qui n'était point Chevalier d'Isenduil ou Grand Maistre. Il enleva son heaume à tête de molosse Il chercha du regard le Premier Maréchal de la Garde Episcopale Mun Von Frayner. Il constata la présence des Gardes Episcopaux, tous à leur place et tenant avec intelligence la Place. Tout avait été organisé pour une sécurité maximum. Hobb opina du chef, d'ailleurs il n'en attendait pas moins de la Garde Episcopale, toujours efficace.

-" Pax Vobiscum mon Frère. Je suis le Seneschall Hobb Siegfried VonKorwald et je vous annonce l'arrivée imminente de la Sainte Relique.
Voilà le dispositif de la procession :

Tout d'abord le Hochmeister Izidore à cheval, puis
En deuxième position, les Hauts Dignitaires de l'Ordre, Verwalter Arakiriman, Gross Hospittler Bender.B.Rodriguez, Ordensmarschall Chevreux, Erster Botschafter Jackson21, Seneschall Hobb Siegfried VonKorwald.
En troisième position le Wärter der heiligen Reliquien (Gardien de la Sainte Relique) Gustavev aux côté du chariot exposant le Saint Crâne d'Aristote.
En quatrième position, autour du Saint Crâne, les Ritter (chevaliers) de l'Ordre.
En cinquième Position les Brüder et Schwestern et Ordenskaplan du Chapitre.
En fin de procession nos forces montantes de la branche religieuse et de la branche combattante, les Hospittler (apprenti chapelain), les Reiter (écuyers), les Neulingen (apprentis) et Bewerber (postulants).
Bien sûr à l'avant de la colonne se trouvera l'étendard Teutonique porté par la Reiterin Misselyzya, Poursuivante d'Armes, suppléant le Bruder Chevreux Héraut d'Armes.
Les Religieux Ordenskaplan, Hospittler officieront lors de la messe. Point d'orgue de la cérémonie.
Nous assurons la sécurité rapprochée du Saint Crâne, nous comptons sur La Garde Episcopale pour la sécurité immédiate et éloignée, personne ne devant approcher du chariot.
Avez vous, conseils ou injonctions Premier Maréchal Mun Von Frayner ? "

Hobb affichait un large sourire, il était très excité pour la suite, l'arrivée de la Sainte Relique.
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Curé de Genève Maire de Genève (5 jours) - Dit "48%" ! Prince de Lausanne, Baron de Saltara

[Frédéric Von Frayner]

Enfin, Frédéric vit le vidame arrivé.
Il mit immédiatement pied à terre.

[gustavev]

[À quelques lieues de Rome]

La charrette renfermant le précieux trésor de l'ordre teutonique, la relique du Saint Crane avançait péniblement sur les routes cahoteuses menant à ROME.

Le poids de cette charrette y était pour quelque chose le Wärter pour une question de sécurité avait fait confectionner des centaines de caisses identiques fermés par une grosse chaine et un cadenas, une seul renfermait la précieuse relique, la clef ouvrant le véritable écrin qui enfermait la relique avait été confié a un membre dont seul le Wärter en connaissait le nom.


La charrette poursuivait sa route précédée par les membres du Kreis le Hochmeister en tête, entourée de nombreux membres tenant la garde avec a leurs têtes le Wärter der heiligen Reliquien le Bruder Gustavev.

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Ambassadeur apostolique de Franche-Comté
Diacre Sacristain de VESOUL
Archiviste de l'Archidiocèse métropolitain de Besançon
Procureur ecclésiastique l'Archidiocèse métropolitain de Besançon

[Escalibur2]

Quelques jours plus tôt, la Grande Emissaire de l'Ordre Royal de la Dame Blanche à l'Ecu Vert avait reçu une invitation du Grand Maître Teutonique pour assister à l'exposition du Saint Crâne d'Aristote.

Le matin de l'évènement, elle était partie de la Commanderie avec quelques unes de ses soeurs pour assister à la cérémonie. Toutes avaient revêtu leur tenue d'apparât et portaient fièrement les couleurs des Dames Blanches. La foule se massait déjà sous la surveillance de nombreux gardes épiscopaux et attendait l'arrivée du cortège qui leur avait été annoncée comme imminente.
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Grande Emissaire de l'Ordre Royal de la Dame Blanche à l'Ecu Vert
Dame de Saint-Loup des Chaumes
Baronne de Saint-Christophe en Bazelle

[Thomas de Clérel]

Le Duc de Dun-le-Roy invité par le chef des teutons comme il aimait l'appeler ne se souvenant jamais du titre porter par celui qui dirigeait l'ordre teutonique..arriva au lieu indiqué à Rome en compagnie de son écuyer.

Thomas se demanda à quoi pouvait bien ressembler ces reliques dont on lui avait parlé et surtout s'il y aurait un peu de ripailles pour consoler les voyageurs d'avoir fait un si long voyage..
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(d'ailleurs le cœur est plus gros !)

[Bender.B.Rodriguez]

Le Gross Hospittler Bender Rodriguez (Grand Chapelain), chef religieux de l'ordre teutonique, avançait aux côtés des autres hauts dignitaires de l'Ordre. Suivant de peu la Reiterin Misselyzya, portant l'étendard de la maison teutonique et l'illustre Hochmeister Izidore.

Du haut de son cheval, luttant pour tenir droit comme un i sur les pavés des chemins de Rome, le Gross Hospittler jetait quelques regards derrière lui pour voir la procession.

Il fit un signe à son frère de sang, situé un peu derrière lui, le Wärter de l'Ordre Gustavev pour lui montrer son excitation pour un moment qui allait certainement être grandiose.

Bender n'aspirait qu'à une seule chose, enfin arriver aux abords de la place d'Aristote pour pouvoir descendre de ce canassons car il n'était pas tellement à l'aise avec ces bêtes, surtout sur un sol si plein d'aspérités.

Autour de la charrette, le Gross Hospittler apercevait la garde rapprochée de la relique, les Ritters de l'Ordre et derrière eux, les autres membres. Son regard s'arrêta avec bienveillance sur les membres de la branche religieuse qu'il avait particulièrement en haute estime.

A quelques encablures devant lui se dessinait les traits de l'entré de la place d'Aristote...
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[Nathanael77]

Le jeune écuyer du Duc de Dun-Le-Roy était aux anges. Pour sûr qu'il en faisait des voyages depuis son entrée au service de son Duc, tous plus instructifs et agréables les uns que les autres. Mais là il était franchement émerveillé, par l'endroit d'abord et n'avait de cesse de regarder partout et puis par les membres de l'Ordre Teutonique, qui étaient il faut le dire assez impressionnants à voir.
Placé à son habitude, trois pas derrière le Duc, il était curieux de voir cette fameuse relique dont on lui avait vaguement parlé mais, il se demandait assez prosaiquement tout de mesme, comment on pouvait être certain que ce crâne soit bien celui du Prophète Aristote, car quand on avait dû le trouver enfoui quelque part, après des siècles, son nom ne devait pas être marqué dessus. Puis haussant légèrement les épaules, en un geste familier quand il voulait chasser de son esprit une pensée importune, il se remit à admirer, cette place si célèbre à travers les Royaumes...

[Izidore]

[Je rappel que ceci est un RP prévu et organisé conjointement par l'Ordre Teutonique, la GEPR et Rome.
La place est remplie de gardes de la GEPR, toute action armée ou belliqueuse serait veine et même impossible étant donné les fouilles et les barages mis en place.
Merci de respecter donc la situation et de ne pas jouer au super héros pour gâcher la cérémonie.
Si quelqu'un veut faire quelque chose de non prévu avec nous et d'influant sur le scénario du cortège merci de me faire parvenir un MP pour en discuter au préalable et avoir mon accord.]







[Une des sept collines de Rome, à quelques lieues de la cité.]





Rome ... Ils y étaient enfin.

Des collines sur lesquelles ils se trouvaient ils pouvaient apercevoir la ville Sainte en contrebas. Quelques lieues encore et ils fouleraient la place d'Aristote.

Tous étaient à l'arrêt pour faire reposer et boire les montures, se rafraichir et mettre des vêtements propres avant d'entrer.
Du plus jeune membre de l'Ordre au plus ancien, l'excitation était visible sur tous les visages. C'était pour eux un immense honneur de garder et de protéger la relique du Saint Crâne d'Aristote et un plus grand honneur encore que de l'exposer aux yeux du plus grand nombre pour un événement tel que le renouvellement de l'Ordenskreis (Haut Conseil).

Izidore de Castelléo enfila par dessus ses braies une simple robe d'un blanc immaculé, sans aucune fantaisie, par dessus laquelle il passa à son cou ses colliers de fonction ; celui de la croix de Grand-Maître de l'Ordre bien sur mais aussi celui de l'étoile de rubis, marque des Chevaliers d'Isenduil. Sur le tout, Jackson l'aida à nouer sa cape de Bruder (frère), la fameuse cape blanche à la croix noire si particulière que seuls les membres du Chapitre pouvaient porter, ceux ayant passés leur Ordalie.
Il noua ensuite ses longs cheveux d'un blond doré en queue de guerrier. Il était le chef de l'Ordre mais il n'oubliait pas son rôle de bras armé de l'Eglise qui l'avait encore mené il y a peu sur les routes Franc-Comtoises en compagnie de ses frères et soeurs.

Alors son fidèle ami et écuyer lui amena Asphaloth, son pur-sang hispanique de 7 ans à la robe noir corbeau. Il allait toujours fièrement monté et le Hochmeister Izidore ne souhait pénétrer en Rome sur nulle autre monture que se soit. C'était celle-ci qui l'avait plusieurs fois tiré d'affaire et qui méritait tout autant que les autres membres de l'Ordre de participer à la procession.

Une fois en selle, ses deux écuyers lui apportèrent armes et heaume. Il rangea sa vieille lame dans une solide toile et l'échangea contre l'épée d'Isenduil que lui tendait Jackson et qu'il ceint à sa taille, il accrocha son bouclier de côté à l'avant de la selle. Marianne, elle, lui tendit son heaume qu'il glissa sous son bras gauche et il se retourna pour contempler l'état des troupes.
Les chefs de section réorganisaient les rangs afin que tous entrent dans le calme et l'ordre sur la place.
Quand tout fût en place, il prit la parole et s'adressa d'une voix forte à l'ensemble du cortège.



Mes chers Frères et Soeurs !

Bewerbers (postulants),
Neulings (apprentis),
Hosppitlers (apprentis chapelains),
Reiters (écuyers),
Ordenkaplans (chapelains),
Bruders et Schwesters (frères et soeurs),
Ritters (chevaliers),

Puis ramenant son regard vers les cavaliers se tenant immédiatement face à lui et reprennant plus bas...

Et vous, fidèles membres de l'Ordenskreis qui avaient su m'épauler pendant ce mandat.

Plus fort ...

C'est à vous tous que je m'adresse maintenant, devant la cité de Rome, but de notre voyage.

Nous sommes venus de Thorens en Savoie pour exposer notre plus précieuse relique : le Saint Crâne d'Aristote. Relique qui est à notre garde et qui ne sort jamais des murs de notre Commanderie générale.

Je compte sur vous tous pour faire honneur à notre Ordre, honneur aux Saintes Armées.
Je compte sur chacun d'entre vous pour qu'il n'arrive rien à la relique sainte.

Défilez fièrement, vous qui vous battez tous les jours que le Très Haut fait par la prière, le verbe ou le fer, vous qui offrez vos vies pour défendre la Foy, les fidèles, les lieux saints et Rome. Soyons dignes du privilège qui nous ai accordé de pouvoir célébrer nos cérémonies en la Basilique Saint Titus.

Goûtez à ce rare moment où l'on vous regardera peut-être avec le respect qui vous ai dû.

Vous êtes des enfants du Très Haut !
Vous êtes l'Ordre teutonique !
Vous êtes Rome ! *


DEUS MANUM DUCIT ! **



Puis se tournant vers la route qui s'offrait devant eux vers la cité Romaine, il mit en branle le cortège et ils arrivèrent quelques lieues plus tard aux portes de la ville. Les dernières consignes à respecter passèrent, seuls le Hochmeister et les Chevaliers d'Isenduil pouvaient rester en selle, les autres devaient tenir leurs montures en bride.

Les pavés Romains résonnèrent des pas cadencés des Teutoniques.





* à ne pas prendre au premier degré bien entendu ... A prendre ici dans le sens où les membres de l'Ordre prêtent serment Lige à Sa Sainteté le Pape.
** Dieu guide notre main
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[lily-jane]

Lily suivait la procession, elle était émue de participer à cet évènement et avancait doucement, à l'arrière.

Elle avait revêtu sa tunique de l'Ordre pour l'occasion, et tous ne formaient qu'un avec pour point central la relique sacrée.
Elle n'avait point aperçu sa soeur, mais avec le monde qui affluait, il serait étonnant qu'elle arrive à la voir.

Tenant sa monture en bride, elle suivit le mouvement, les yeux brillants d'émotion...
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En pleine partie de ramponneau avec Aristote
[img*]http://img813.imageshack.us/img813/1412/bannierelilyrome.jpg[/img]
Typhanie Casaviecchi? C'est moi en mieux ![Signature hors norme, merci d'y remédier]

[Jackson21]

[A quelques lieues de Rome]



Ils avaient traversés les Alpes sans trop de difficultés et étaient redescendus dans le triangle prospère de Gênes, Turin et Milan. Tous animés du même désir et de la même excitation, ils avaient finalement rejoint le Latium en fin d'après-midi.

Le Chancelier de l'Ordre s'était inquiétés tout du long de la santé des montures, ils avaient fait plusieurs haltes pour leurs permettre de récupérer, mais sans chevaux, c'est tout le projet qui tombait à l'eau. Ses inquiétudes s'étaient vite dissimulés, l'Ordre avait les meilleurs palefreniers de Savoie à n'en point douter, la richesse de leurs écuries n'était plus à démontrer tant ils s'étaient illustrés jadis par la grande force qui se dégageait de la cavalerie lourde Teutonique.

Jack tapota l'encolure de son trakhener noir d'ébène et replaca d'un geste de la main sa chevelure brune, sa main faisant office de peigne. Au loin, on distinguait déjà les remparts de Rome.

"-Nous voici arrivés mon grand..."

Alors qu'il s'était entretenu avec plusieurs Reiters et Hospittlers à l'arrière leur rappelant leur rôle durant cette procession, un sifflement venu de la tête et qui lui était destiné lui indiqua qu'il était temps de rejoindre le reste de l'OrdenKreis. Il lanca Sarpedon à un galop léger, remonta toute la colonne Teutonique et ne tarda pas à rejoindre son filleul, le Seneschall Hobb.

"-Et bien mon Frère, il est grand temps d'enfiler nos habits de cérémonie semble t-il !"

Jack sourit à son frère en lui donnant une tape amicale sur l'épaule et toute la colonne stoppa net sur une colline qui surplombait la Ville. Jack mit pied à terre et se dirigea vers son Hochmeister, ami et Frère, Izidore.
Il l'aida en premier à se changer et à revêtir ses parures qui illustraient son autorité et son rang.
Une fois ceci fait, il se prépara à son tour : il retira sa veste de voyage, et enfila son manteau blanc frappée de la Croix Teutonique, symbole de son appartenance au Chapitre, il y épingla la médaille de Saint Sauveur qu'il avait reçue il y a de cela plus d'un an.
En remontant à cheval, il enfila son heaume cylindrique à l'extrémité duquel se dégageait en bouquet aéré, 6 plumes de paons, signe distinctif des Hauts Dignitaires de l'Ordre. Son blason au bras gauche et son épée, Parangue, retombant le long de son flanc gauche, sa miséricorde à droite. Il avait également disposé sur le flanc droit de sa monture sa fameuse masse à quatre ailettes, destructrice dans les combats à dos de cheval.

Il replaça son manteau convenablement de telle sorte à ce que sa traine couvre entièrement l'arrière de sa monture.

Vint alors le discours de l'Hochmeister. Jack avait rarement été aussi ému qu'a ce moment précis. Loin de l'agitation des hommes et de la ville, dressé devant l'ensemble de l'Ordre Teutonique qui écoutait son Grand Maître, captivé et accroché à chacun de ses mots. Un frisson parcouru l'Erster Botschafter alors aux côtés de ses frères et sœur de l'Ordenkreis. Aujourd'hui était un grand jour, ils devaient honorer l'Ordre comme il se devait.

La devise de l'Ordre hurlé par Izidore déclencha un soulèvement général des cœurs et tous reprirent avec force la devise Teutonique.

"-DEUS MANUM DUCIT!"

La colonne se mit de nouveau en branle, direction Rome.
Jack ,en l'absence momentanée de son filleul qui venait de filer à vive allure prévenir la populace de l'arrivée imminente de la Sainte Relique sur la place d'Aristote, occupait la fin de la file des Hauts Dignitaires, juste avant le Wärter Gustavev qui gardait, alerte et nerveux les deux yeux sur le Saint Crâne. Les Ritterns, l'élite de l'Ordre était là pour veiller à ce que personne ne puisse toucher ou pire, dérober le Crâne. Il aurait fallu être fou pour entreprendre une tel projet.

Lentement, fièrement, la colonne noire et blanche pénétra au sein de la Cité Papale...
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Ceins ton épée sur ta cuisse, vaillant dans le faste et l'éclat va, chevauche, pour la cause de la vérité, de la piété, de la justice.

[dahud]

Le major dahud légèrement en retrait mais à coté de son lieutenant Flo s'arreta en même temps qu'elle au garde vous. Puis écoutant ce qu'elle venait d'ordoner il mis le reste des hommes en position repos le temps que son capitaine et son lieutenant lui confirme les ordres a venir. Gardant son halebarde à bout de bras sur le coté, il vérififia dun coup d'oeil que son groupe etait bien rangé et bien équipé. Vérification faite, il attendit patiament les ordres a venir.

[Deminerve]

[Place d'Aristote avant l'arrivée de ce qu'ils attendent tous.]

Deminerve avait reçu un nouveau pigeon, sa dernière expérience lui aurait fait abattre l'oiseau, mais en voulant donner l'ordre, il s'était aperçu que ce n'était pas une race propre à la Provence et que le contenu du message pouvait être important. Quelle ne fut pas sa surprise en découvrant que lui, inconnu ou presque de tous, était officiellement invité à l'exposition de la Sainte relique. Il ne s'attendait pas à voir beaucoup de provençaux, certainement Mateu, sa suzeraine peut-être (qui reste provençale malgré elle) qu'il ne pourrait retarder. Alors qu'il essayait de se faire une place, il vit Arwen, autre bonne surprise de la semaine, changeant légèrement sa voix, il s'approcha d'elle.

Hé bien, Comtessa, ma foy, je ne m'attendais pas à vous voir icelieu.

Lorsqu'elle le vit, il sourit simplement.

C'est quand même fou tous ces soldats, tu ne trouves?
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Sacristain de Toulon.