L'Eglise Aristotelicienne Romaine The Roman and Aristotelic Church

[Lorgol]

L'ambiance était lourde en cette soirée d'hiver au sein de la basilique.

Les cardinaux s'étaient réunis pour recevoir les serments des chevaliers du Temple qui souhaiteraient confirmer leur allégeance au Pape, et siégeaient gravement en chaire, derrière l'autel. Les cierges faisaient danser sur les murs de l'édifice des ombres inquiétantes qui ajoutaient au tragique de la scène, pendant que l'assistance attendait que cette triste affaire connaissance un dénouement heureux.

Le temps paraissait comme suspendu, alors qu'un novice vint souffler quelques mots à l'oreille du camerlingue. Lorgol se leva et d'une voix solennelle...

Il semblerait que messer Sencha demande audience. Il serait à nos portes. Qu'on le fasse entrer.

Deux gardes pontificaux ouvrirent la lourde porte de la basilique...

[Aaron]

Le cardinal Aaron s'installa...
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Patriarche in Partibus d'Alexandrie

[MaisseArsouye]

Maîsse Arsouye arrivât à son tour. Il s'installât aux côtés d'Aaron et Lorgol.
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[Sencha]

Sencha venait d'être mis au courant du fait que les cardinaux acceptaient une discussion.
Il espérait bien qu'une solution puisse être trouvé, malgré les doutes qui l'habitaient.
Mais au plus profond de lui, il savait qu'il était dans l'interêt du Temple et du Très-Haut que le Temple fasse preuve de bonne volonté et tente de trouver un compromis acceptable pour tous.

Il arriva le plus vite possible devant les portes de la basilique : le temps était compté.
Son arrivée fut annoncée et il attendit quelques minutes avant de voir les portes de l'imposant édifice s'ouvrir devant lui.
Il resta quelques secondes à se demander s'il devait attendre un quelconque signal puis avança dans la pénombre, comme attiré par les lumières des bougies.
Il s'arrêta devant l'assemblée de cardinaux et inclina légèrement la tête.

Eminences, je suis venu ici pour tenter de trouver avec vous une solution, un compromis permettant à nos deux entités de sortir de cette crise dignement.

J'aimerais avant tout commencer par m'excuser au nom de l'Ordre pour la manière dont nous avons agi.
Je suis évidemment bien conscient du fait que notre façon de mettre fin à notre allégence n'est en rien glorieuse ni respectueuse.
Croyez bien que nous n'avons point fait cela de bon coeur et que nous avons seulement tenté de sauver l'Ordre des menaces que l'on a proféré à notre égard.

Nous ne savions la réaction qu'aurait eu la Curie si nous n'avions changé d'allégence par la même occasion et nous avons donc seulement agi dans la précipitation que cette inconfortable situation avait engendrait.

Aujourd'hui, je suis ici pour, je ne sais comment à vrai dire, trouver une solution qui satisfassent à la fois le Temple et notre Sainte Eglise.
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[anguillerusee]

Attentif, ouvert à tout, le connétable de rome écoutait en pensant à ce qu'en dirait ses prédécesseurs.
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Angus Cardinal Portzmoguer, Archeveque In partibus de Carthage

[Ingeburge]

Ingeburge avait rejoint la Basilique Sainte-Titus afin d'assister à l'audience du Magister Templi Sencha et des éventuels renouvellements d'allégeance des Templiers. L'instant était grave et l'ambiance, assez lourde, s'en ressentait. Elle avait d'ailleurs frissonné quand elle avait pénétré dans l'édifice, l'air lui semblait glacial et les ombres projetées sur les murs ajoutaient à l'atmosphère pesante. Instinctivement, elle avait resserré les pantes de sa mante noire autour d'elle, dans un geste protecteur.

Après avoir fait une petite génuflexion, elle s'était faufilée jusqu'aux premiers rangs et avait pris place, attentive. Elle était venue à triple titre : Secrétaire des Saintes Armées, Primat du Sacrum Romanorum Imperium Nationis Germanicae mais avant tout comme simple fidèle. La nouvelle de l'anathème avait secoué la communauté aristotélicienne.

Quelques cardinaux avaient déjà pris place et Sencha fit à son tour son apparition. Elle écouta attentivement les propos du Templier, repensant tout à coup Cologne. Mais pourtant, elle ne laissa rien transparaître et l'air indifférent, attendit la suite.
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Morte deux fois en trois jours, vise le triplé

[MyriamLaGrande]

Myriam entra, afin d'entendre ce que son frère de sang et Grand Maître de l'Ordre avait à dire.

Elle se permit de se rendre aux premières loges, aux côtés de celle qui, à la cérémonie de Cologne avait laissé paraître son mécontentement au retard inévitable des Templiers.

Elle posa son regard sur celle-ci et avec toute son innoncence et simplicité lui fît un large sourire empreint de sincérité, pour s'assurer que la dame se souvienne bien d'elle, car Myriam ne l'avait point oublié. Myriam se détourna ensuite vers l'avant, car cela était dans son intérêt.

[MarcLancien]

Marc entra discrètement par une petite porte de la basilique. Le silence était impressionnant, l'ambiance lourde.

Il salua d'un petit geste ceux qui se tournèrent vers lui et s'assit humblement sur un banc du transept. Son regard se porta sur les dignitaires templiers qu'il ne connaissait que de réputation.

Comme Secrétaire pontifical, il se faisait un devoir d'être en état de transcrire ensuite dans les registres de Rome les décisions qui seraient prises ici.
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[Aaron]

L'archevêque de Reims s'avança au centre des stalles qui avaient été installées pour la réunion autour de la rupture d'allégeance du Temple. Ceci allait être la première choses sensée entreprise par l'Ordre depuis ce "jeudi noir" où il avait quitter l'Eglise. Il dit...

Ce débat s'ouvrant à l'extrême limite du temps impartit au Temple pour se rétracter, il est bien évident que la Curie suspend les effets du décret "Super Templum Anathema" jusqu'à nouvel ordre.

Cependant il est également bien évident qu'à la clôture de ce débat, si l'Eglise n'est pas satisfaite, conformément au décret, des sanctions seront prises sur le champ. Ceci n'est pas un sursis, mais une chance pour le Temple de se ressaisir...

Aussi, la possibilité pour les templiers de se rétracter personnellement reste possible ici même...

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Patriarche in Partibus d'Alexandrie

[anguillerusee]

- eh bien, quelles propositions le Temple peut il donc nous faire ? Et quelles garanties avons nous que cette fois ci, ces discours engagent le Temple sans voir un nouveau conseil dans trois mois revenir dessus ? Il y a quelques questions simples à régler . Pour ma part il convient de dissocier la forme et le fond de cette affaire.

Sur le fond :

• le Temple souhaite t il rester sous allégeance romaine ou cela lui est il devenu trop insuportable (droit canon exclu). Si la réponse est non, il convient de passer à autre chose.

• Si oui un léger aménagement du droit canon, gardant l'esprit de la réforme voulue la concile saint michel et la concertation avec les autres ordres, vous contenterait il ?

• Dans ce cas, quels sont les aménagements que vous jugez non négociables et irréconciliables avec les statuts de votre ordre ?

Sur la forme :

• le chapitre de l'ordre reconnait il avoir oeuvré dans l'ombre pour la réalisation de cette félonie, malgré les mains tendues de la curie et notamment la visite du cardinal lorgol et moi même à la villeneuve ?
• le chapitre reconnait il avoir failli à sa mission de guider l'ordre, dans un esprit de revanche personnelle éloigné des considérations normales devant présider au gouvernement d'un ordre sous allégeance pontificale ?
• de par ces aveux, quelles conséquences en tirez vous et comment envisagez vous de faire acte de contrition envers l'église et les fidèles pour cette félonie ?
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Angus Cardinal Portzmoguer, Archeveque In partibus de Carthage

[guidonius]

Guidonius prit place au fond de la salle, et écouta les premières déclarations de son Domunis Templi et les questions de Mgr Anguillerusée. Il esperait qu'un vrai dialogue allait s'instaurer et qu'une solution acceptable pour tous serait trouvée.

[Gandalf_Nim]

Gandalf avait tenu également à venir. Il écouta attentivement ce qui se disait...

[zizou13]

Zizou entra et vint s'assoir aux cotés de ses frères.
Il prit place et écouta.
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[Imladrik]

Imladrik entra lui aussi dans la basilique. Il espérait que les Templiers allaient revenir à la raison, ou au moins qu'un accord serait trouvé, ce qui n'était pas gagné. Mais au moins les discussions avaient-elles commencé, ce qui était déjà un pas de fait. Il vit que plusieurs membre du Temple étaient venus. Qu'elle était loin cette période où les discussions visaient à rapprocher les deux Ordres.
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[scarpia]

Monseigneur Scarpia écoutait. Il avait encouragé, avec Dame Zoélie, Monseigneur Sencha à s'expliquer devant leurs Eminences les cardinaux et à mesurer la gravité de la geste du Temple. Dame Zoélie s'était montrée fine diplomate...

Il joignit ses mains. Comme tous ceux qui étaient là, et qui pouvaient assister à cette explication en totale transparence, il avait le coeur ferme mais plein d'espoir.
Il pria en attendant la réponse du Temple qui se faisait attendre...
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Evêque de Lausanne débouté par les hérétiques (Fribourg, Grandson, Solothurn),
Nonce honoraire, ex-Archevêque de Tarentaise, ex-curé de Lausanne