L'Eglise Aristotelicienne Romaine The Roman and Aristotelic Church

[Lorgol]

Le camerlingue, qui attendait en embuscade près de la chaire, s'avança pour la lecture...

Hum...

Mes chers frères et soeurs, je vous invite à écouter la parole d'Epistène, qui nous rapporta des faits et gestes de notre prophète Aristote, lorsque celui-ci se trouvait aux portes d'Aornos, en compagnie du grand Alexandre.

[Gregy]

Le nouveau Cardinal était resté à Rome pour assister à la messe dominicale avant de repartir en terrres hispaniques. Pour la premiére fois il réalisait à quel point l'Eglise qu'il servait était universelle et réunissait des peuples trés variés. Il médita en silence sur les paroles d'Epistène.


El nuevo Cardenal estaba en Roma paar asistir à la misa dominical antes devolver en tierres hispanicas. Por la primera vez se daba cuenta à que punto la Iglesia que servia era universal y reunia pueblos tan diferentes. El meditaba en silencio sobre las palabras de Episteneo.
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fides scutum nostrum est,
amor telum nostrum est

[Gedeon]

Présent pour la messe dominicale, le Premier Aumônier de France, joignit les mains et récita le confiteor :

Confiteor Deo omnipoténti, et omnes sanctis et vobis, fratres, quam peccávi nimis cogitatióne, verbo et ópere. Mea culpa, mea culpa, mea máxima culpa. Ideo precor omnes Sanctos, et vos, fratres, oráre pro me ad Dóminum Deum nostrum.

Amen

L'évêque de Nevers salua d'un signe de la tête silencieux les frères étrangers au royaume de France qui était présents. Il leur adressa également un sourire bien gêné pour leur répondre ne connaissant pas le langage dans lequel ils s'exprimaient.

La lecture faite par le Camerlingue retint toute l'attention de Gedeon. Il en apprécia le sens et de petits hochements de la tête exprimèrent son opinion par rapport à cette lecture. Le Premier Aumônier de France attendait l'homélie en relevant déjà les références du texte lu pour le prochain office qu'il dirait en Bourgogne.
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MER= Maison Ecclésiastique du Roy de France

[Sjnoel]

Sjnoel s'avança, pour s'adresser au puplic venu des regions néerlandophones, et parla pour faire l'homélie de la partie dictée.

Deze tekst, laat ons in het conflict verplaatsen tussen de stad Aornos en Alexander de Grote, waar Aristoteles en Epistenius zich bij bevinden. Aristotles zegt tegen de heer Epistenius, dat Aornos een verbannen stad is, vergeten door alle deugden... Daarom dat Alexander deze stad moet terug nemen, vor het goed van God. Deze zelfde situatie vind zich nu ook plaats te Genève, waar de Kruisridders hun leven in de strijd gooien voor God, Zijn Kracht, en Zijn Deugd, onze Deugd, die wij moeten volgen. Zoals Aristoteles zei, onze gemeenschap is glorieus, want zij is gedompeld in de deugd Gods. Vervolgens zegt hij, wij zijn de universele republiek van de geest. En ja, inderdaad. De ware deugd, hoort bij ons.
De Kruisridders voor Genève, strijden voor het Goede, het Ware. Het is een zware strijd, maar God stond Alexander de Grote bij, en zal dat voor ons ook doen.

Echter is het belangrijk, dat wij samen, met z'n allen, bidden voor een goede afloop, een goede afloop tegen het kwaad, tegen de afvalligen. Samen, alle volgelingen uit alle uithoeken van de Aristotelische Wereld, moeten samen hand in hand staan, klaar staan voor een betere wereld, een gemeenschappelijke wereld.

De Bisschop nam enkele passen terug, om het woord over te laten aan Zijne Eminentie Lorgol.
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[Pilske]

Après le homelie, Pilske a regardé autour de soi dans l'église. Il a souri. Il n'est pas toujours facilement à suivre un événement dans une autre langue. Les gens oublient ceci souvent. Pilske l'a oublié lui-même déjà.

Na de homelie keek Pilske rond in de kerk. Hij lachte. Het is niet altijd makkelijk een gebeurtenis te volgen in een andere taal. De mensen vergeten dit maar al te vaak. Zelfs Pilske heeft dit al vergeten.

[Lorgol]

Le cardinal s'avança de nouveau puis reprit, de sa voix la plus solennelle...

Hum...

Mes chers frères et soeurs, je suis attristé. Oui, en effet, attristé de constater à quel point certains de nos fidèles ont une culture aussi misérable de nos écrits saints. Parfois, j'entends dire de ci de là que les saintes armées ne seraient qu'une vulgaire troupe de barbaresques assoiffés de sang, et qu'ils se livreraient à leurs odieux penchant sous couvert de la parole d'Aristote. Mais en vérité, je vous l'affirme, ces gens là ne savent pas lire.

Oh, bien sur que le verbe nous incite à la compassion, à l'amitié, à la tempérance et à l'empathie. Evidemment, il s'agit la de la substance même de notre foy, et nulle cité ne peut durablement exister sans que ces principes ne soient scrupuleusement respectés.

Cela dit, il est des circonstances où il devient nécessaire de faire usage de la puissance armée, ainsi que nous l'enseigne le divin Aristote. Lorsqu'une république est viciée, lorsqu'à trop vouloir se conformer aux vertus, on bascule dans l'errance spirituelle qui conduit à l'hérésie, alors il faut faire usage du fer, car il n'y a qu'ainsi que peut être rétabli le juste et vénérable magistère de SS le Pape, sous lequel règne la paix et l'harmonie.

Aussi, mes chers frères et sœurs, j'en appelle à la prière, nos pensées devant accompagner les croisés, saintes armées et laïcs, engagés dans la lutte contre le vice.

Gloire au Créateur!

GLOIRE, GLOIRE, GLOIRE!

Le camerlingue se retira...

[Sjnoel]

L'Evêque d'Utrecht s'avança alors une fois de plus et répéta après le Camerlingue.

GLORIE AAN DE ZEER HOGE! GLORIE! GLORIE! GLORIE!
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[Zabouvski]

L'évêque d'Agen fut invité par Monseigneur Otto à se joindre aux officiants derrière l'autel. De là, il put pleinement apprécier la lecture et l'homélie prononcée par le camerlingue. L'évêque reprit alors ses dernières paroles en choeur avec l'évêque d'Utrecht qui faisait de même, mais dans sa langue.

Gloire au Créateur! GLOIRE, GLOIRE, GLOIRE!

Vint ensuite le temps de réciter le crédo, la prière de la foi. Monseigneur Zabouvski le dirigea une première fois en latin, comme il était de coutume pour les romains, puis en français, version avec laquelle il était plus à l'aise.

Credo in Deum,
Altissimum Omnipotentem,
Creatorem caeli et terrae,
Inferos et paradisi,
Ultima hora animae judicem nostrae

Et in Aristotelem, prophetam,
Nicomaqui Phaetique filium,
Missum ut sapientiam et universi
Divas leges errantibus hominibus erudiret

Credo etiam in Christum,
Natum ex Maria et Ioseph,
Vitam dedit ut nobis paradisi viam monstraret
Sic, postquam sub Pontio passus est
Propter salutem
Nostram martyr perivit
Consecutus est Solem
Ubi Aristoteles ad Altissimi dexteram eum expectabat

Credo in Divinam Actionem,
Sanctam Ecclesiam aristotelicianam, romanam, unam et indivisibilem
Sanctorum communionem,
Peccatorum remissionem,
Carnis resurrectionem
Vitam aeternam.

Tous ensembles, les fidèles de la basilique répondirent d'une même voix, et ce peu importe leur langue d'usage.

AMEN
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Archevêque de Bourges & Seigneur d'Aize

[Otto bismarck]

Après l’homélie, le Primat s’avança pour célébrer avec les fidèles la communion, comme Christos nous l’avait enseigné. C’était un moment important de la messe, où tous les aristotéliciens s’unissaient dans la prière pour consacrer le pain et le vin de l’amitié, symboles de la chair et du sang de notre prophète mort pour nous.

Frères et Sœurs,

Nous allons maintenant par la communion, nous rappeler le sacrifice de Jeshua Christos notre prophète, qui a souffert pour nous sous Ponce en ayant bâti notre Eglise. Lorsque les soldats romains vinrent le chercher, Christos s’adressa une dernière fois à l’un de ses apôtres en disant :

« Corpus meus multos supplicos accipet, ut anima vostra eos non accipenda. Ubi Altissimum laudabitis, panem et vinum amicitiae consecrate, signa carnis mea et sanguinis mei, ut sacrificio meo pro vobis nunquam oblivisceri. »

Mon corps va subir mille supplices, mais c’est pour que votre âme n’ait pas à les subir. Lorsque vous prierez le Très Haut, consacrez le pain et le vin de l'amitié, symboles de ma chair et de mon sang, afin de ne jamais oublier mon sacrifice pour vous.

Puis l'Evêque rompit le pain avec l'aide des deux cardinaux et le présenta aux fidèles



Maintenant que nous sommes rassasiés du pain et du vin de la réconciliation, je vous invite à entendre la prière universelle qui sera déclinée dans les langues de l'Eglise.
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Evêque in partibus de Damas
Ex Primat de France

[Otto bismarck]

Le Primat s'avança pour donner lecture de la version latine de la prière universelle

In latina lingua

« Hoc die Domini, Fidei mysteria vias nostras illuminent et eos qui in Nomine Suo patiuntur defendant. Pax Sua Justitiaque pro voBis laetitiae pacisque altae sit.»

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Evêque in partibus de Damas
Ex Primat de France

[Zabouvski]

L'évêque d'Agen communia avec les deux cardinaux présents, son primat et son confrère. Il prit un morceau du pain, fit une prière pour l'amitié puit porta ensuite la coupe à ses lèvres et la fit passer.

Une fois la communion faite, l'évêque prononça la prière universelle en français.

En ce jour du Seigneur, que le mystère de la Foy éclaire nos routes et protège ceux qui souffrent en Son Nom. Que Sa Paix et Sa Justice soient pour vous source de joie et de paix profonde.
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Archevêque de Bourges & Seigneur d'Aize

[Sjnoel]

L'invité hollandais, s'avança après Monseigneur Zabouvski. Il porta, tout comme lui le pain à sa bouche pendant la communion.

Il prononça ensuite la prière universelle dans la langue néerlandaise.

De hollandse genodigde, stapte naar voren na Monseigneur Zabouvski. Hij nam, net als deze laatste, het brood aan zijn mond voor de communie.

Hij sprak daarna het universele gebed uit in de nederlandse taal.

Op deze dag van de Heer, dat het geheim van het Geloof onze wegen mag verlichten en beschermen diegene die pijn lijden in Zijn Naam. Dat Zijn Vrede en Zijn Justitie voor u een bron van vreugde en innerlijke vrede mogen zijn.
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[Kad]

Le Vice Primat de France s'avança à son tour afin de prendre la suite de Monseigneur Sjnoel :

En Espanol :

« En este día del Señor, que el misterio de la Fe ilumine nuestras carreteras y proteja los que sufre en Su Nombre. Que Su Paz y Su Justicia sean para vosotros fuente de alegría y paz profunda. »

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[MrGroar]

L'archevêque de Bourges et Grand Prieur de l'Ordre Teutonique, MrGroar, était là lui aussi. Il priait depuis de longs jours pour le salut des âmes des soldats des Armées saintes qui étaient parties au combat contre l'hérétisme rampant de ces sombres lionceaux inspirés par le sans nom. Cette messe ne pouvait que ressouder la communauté aristotélicienne devant l'absurdité de ce groupe d'humains perdus dans l'erreur.

MrGroar s'avança aux côtés de ses frères et sœurs et prononça la prière universelle en allemand, rassemblant ainsi les peuples germanophones à tous ceux qui étaient présents. Et il était fier d'être ici et maintenant le représentant de toutes ces provinces dont la langue était le dialecte de la communauté teutonique. De nombreux membres étaient allemands à l'Ordre Teutonique, et Marienburg avait abrité (et abrite encore) leur première Commanderie.

« In diesem Tag des Herrn, beleuchte das Geheimnis des Glaubens unsere Straßen und jene schütze, die in Seinem Namen leiden. Seien Sein Frieden und Seine Justiz für Sie Quelle der Freude und tiefen Friedens. »
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Grotte de MrGroar (Cartes, Guides...)

[Griffes]

Quels mots choisir en cet instant… Vœux d’Amitiés entre les peuples… Prières de rédemption… Soutien par la Foi…
A son tour l’Evêque de Cahors avança et unit sa voix à l’Universalité de celles de sœurs et frères...

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+Greg0ry de Festigny, dit MonSeigneur Griffes