L'Eglise Aristotelicienne Romaine The Roman and Aristotelic Church

[Frère Bartolomé]

Depuis de longs mois, les Dignitaires et les membres de l'Ordre de Saint Lazare s'usaient dans un travail acharné. Il avait été porté à leur connaissance que certains membres du Clergé avaient entrepris une véritable campagne de désinformation et de propagande à leur encontre. On les accusait d'hérésie, de favoriser le pouvoir temporel par rapport au spirituel, et d'autres crimes aussi farfelus que mensongers.

Si on ajoutait à cela le fait que le pouvoir temporel semblait une fois de plus le regarder comme un gibier, destiné à augmenter sa puissance, il n'était pas étonnant que l'Ordre se fasse du souci... alors qu'il était si proche de ses objectifs !

En quelques mois, les Frères et Soeurs étaient passés d'une trentaine d'individus à deux membres isolés. Puis, ils étaient redevenus une bonne quarantaine de Lazaréens des deux sexes. Ils avaient prêchés, soignés, ouverts des ambassades, fais sans cesse davantage d'actes de charités, luttés contre les hérétiques et réparé des églises. De Clermont à Marseille, et même en Languedoc et à Gênes, ils oeuvraient pour la gloire de l'Eglise d'Aristote.

Et pourtant, certains de ceux qu'ils avaient jurés de servir et de protéger se retournaient contre eux, sans raison apparente. Il y avait là une manoeuvre politique évidente... mais les pauvres moines n'avaient pas la moindre envie de jouer ce jeu là. Il était temps de se montrer honnête, de parler franchement et de cesser de s'espionner et de se méfier les uns des autres. Il était temps que cesse la diffamation et la discrimination.

C'est pour cela qu'on avait envoyé Frère Bartolomé. L'homme était un moine tonsuré de cinquante deux ans : un vieillard. D'un naturel doux et conciliant, il n'était pas rompu à l'escrime politique, mais représentait pourtant l'homme de la situation.

C'est ainsi qu'après un long voyage depuis la vallée de la Durance, en pays forcalquiéren, le vieux moine copiste arriva en plce d'Aristote, monté sur un âne récalcitrant et vétu d'une bure élimée. Il fouilla ses robes, en sortit un parchemin et commença à lire.

- Pour... réoser... Non : réussir ! Oui, c'est ça : pour réussir... un ban... non, un bon ! Oh, zut, j'ai oublié mes lorgnons !

Le Frère secoua ses robes grises et ne retira une paire de lorgnons, qu'il pinça sur les ailes de son nez aquilin. Fronçant les sourcils, il reprit sa lecture :

- Pour réussir un bon ménestre à la cannelle : couper les légumes et les faire mijoter avec un bas-morceau de boeuf, deux bâtons de canelle, une cardamome noire et deux vertes, du poivre et... euh !

Le vieillard rougit, bafouilla une excuse inaudible et esquiva vite le document.

- Oh, non, ça n'a rien à voir avec la religion, ça... j'ai oublié de ranger la recette de Frère Boniface dans la bibliothèque, à côté du Taillevent ! Oh, Bartolomé, tu es plus distrait qu'un pinçon ! Où ais-je mis ce volumen ?

Le tonsuré édenté ouvrit sa besace et fouilla avec frénésie. Il en retira un rouleau de vélin, dûment scellé d'un cachet de cire verte. S'essuyant le front, il le déroula, s'éclaircit la voix et lu à voix haute... enfin, aussi haute qu'il le pouvait.

[Édoras]

Non, ils n'avaient rien à se repprocher. Trop longtemps, des aigles avaient tentés de faire passer les agneaux pour des loups, afin de mieux les emporter dans leurs serres, ensuite.

Ils partirent de Clermont d'Auvergne, et de Forcalquier, pour se réunir à Ganagobie. Puis, ils prirent la route vers Rome. Ne disait-on pas que tous les chemins y menaient ?



Ne craignant plus le mal de mer depuis qu'il avait emménagé à Marseille, Fra Edorazio guida hommes, femmes et chevaux vers le vieux port : on prendrait une cogue pour passer par l'eau, plutôt que par la montagne. La première escale se ferait à Savone. Edorazio di L'Escala était ambassadeur à Savone, pour la Provence. Cette contrée comptait nombre d'amis et d'alliés, il serait donc aisé de s'y nourrir et d'y loger.

On mit pied à terre au castel ëd Savon-na. Les chevaux reçurent du fourrage frais, les cavaliers du pain et du vin. L'ambassadeur Weissmatenn était un homme agréable, intelligent, et toujours prêt au dialogue. La soirée fut agréable... et l'on reprit la mer à l'aube, afin d'éviter la Toscane : Edorazio était toujours banni de Florence.

Enfin, le navire accosta dans un port du Latium. On débarqua...



~ Vendredi XVIII Juillet, peu après midi ~


- Allons, pressez le pas ! En nous dépêchant, nous serons à Rome ce soir ! Andiamo, a presto !
- Maistre, venez voir ! Il y a là un homme qui me parle en faisant des gestes menaçants, et... je ne comprend rien de ce qu'il me raconte !

Fra Edorazio sourcilla. Des gestes menaçants ? Le paysan semblait effectivement frénétique, mais il n'y avait aucune menace dans ses mouvements...

- Ce n'est rien, Sutha. Juste un peu de parla-mano...

" Che vuole lei, signore ?

S'ensuivit un dialogue à bâtons rompus. Finalement, le Frère soupira et se tourna vers les siens :

- Hé bien... nous ne serons pas ce soir à Rome. Cet homme a besoin de nous, pour sa fille qui a attrapé une mauvaise fièvre consécutive à une chûte.

" Notre devoir nous impose d'aider notre Prochain, avant nos propres intérêts. Nous irons chez lui. Il dit habiter un village pas loin de Civita Castellana, une ville forte de la Famiglia Borgia... nous ne serons pas loin de Rome.
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Fra Edorazio (Edorazio Pablo Michaëlangelo da L'Escala) - marquisard d'élite (IG : Edorazio)

Pourchassé par des sorciers, excommunié à tort après deux ans et demi de procès.
Dieu reconnaîtra les siens, l'EA le fera-t-elle aussi ?

[vitruvio d'agneau]

Vitruvio qui profité du trajet pour ramasser les simples qui lui manquer passer le plus claire de son temps temps à marcher sur le bord de la route le nez a ses pieds dans l'espoir de trouver un simple . Sa jument rise tranquillement le suivait attacher a lui par une longe, broutant tous se que Vitruvio ne ramasser pas .Du fond d'un buisson il entendit l'échange entre les membres de sont groupe et sentit qu'il était temps de presser le pas si une personne avait besoin deux . Dans ça hâte il se pris le pied dans une racine et trébucha a coté de la jument . Effrayé la bette parcouru dix mètres en traînant vitruvio au bout de la longe . Vitruvio se releva la bure couverte de poussière le sourire aux lèvres et dans la main une plante qu'il venait de cueillir devant son nez .

La jument avait repéré pour moi un pied de mauve et me la montré a ça façon . dit il en brandissant quelques fleurs . Reprenant son sérieux il ajouta en glissant dans ses fontes les fleurs .

Bien nous avons donc une jeune fille a soigner . Je vous suis .

[Suthasseenee]

Suthasseenee ressera la prise sur les renes de sa mule, fit une grimasse du coin de la bouche en regardant l' homme gesticulant qui continuait son monologue lancinant. Elle fit un signe de la main a Vitruvio qui se debattait avec sa monture et ses fleurs fanees.

_ Eh Vitruvio, oubliez donc vos mauves, il en reste que la tige de toute maniere, venez donc pres de moi, il a pas l'air dans son bon etat le monsieur la, il va se faire mal quelque part a s'agiter comme ca, gardez le a l'oeil pendant que je talone ma mule s'il vous plait.

Elle grimpa rapidement surr le dos de la bete recalcitrante, se pencha pour lui parler a l'oreille et la talonna sans brusqueries en lancant des encouragements.

_ Alle alle Jacynthe, en avant, va falloir meriter ton fourage, alle coquine, ne me laisse pas en plan maintenant avec un toscan hysterique!

La mule regarda l'homme vosciferant et gesticulant d'un air las et desinterresse pendant encore 1 minute puis commenca a avance sans grand engouement.
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Suthasseenee na Thonsatiri
Soeur Hospitaliere Mineure

[Esmerine]

Esmerine s’étant tant bien que mal remise de la traversée en bateau, suivait doucement sur sa monture, le reste de la délégation… Perturbée dans ses rêvasseries par le brouhaha provoqué par un père dont la fille est apparemment mal en point...Elle s’en approche et tente de le calmer en lui parlant doucement…

Bonjour, Je suis Esmerine, Novice de l’Ordre de Saint-Lazare …On va s’occuper de votre fille. Elle sera entre bonne main … Ayez confiance, tout ira bien!

Esmerine se tourne vers Suthasseennee et lui dit ...
On s'en occupe moi et Vitruvio...Nous l'escorterons jusqu'à chez lui et le calmerons...

Le paysan sembla s’apaiser quelque peu et ils prirent donc le chemin les menant vers sa demeure…
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[Suthasseenee]

_ Nous faisons donc comme cela, occupez-vous bien de la petiote, je prends de l'avance pour nous trouver une hostellerie a Civitta Castellana, je vous y attendrais tout les jours a midi pres des portes.
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Suthasseenee na Thonsatiri
Soeur Hospitaliere Mineure

[Suthasseenee]

Le chemin jusqu'a Civitta Castelana fut sans encombre, Suthasseenee mis a profit les quelques heures de routes pour apprendre quelques bribes de Toscan aupres du Frere Edoras, surtout afin d'oublier combien le dos de sa mule etait bien plus bossele que l'Auvergne dont elle venait.

_ Pouvez vous repeter "Bonjour, comment allez-vous?" s'il vous plait Frere Edoras?

_ Buongiorno, como sta? mais il faut que tu roules un peu tes "R" et que tu y mettes un peu de rythme quand tu parles le Toscan, c'est la langue du soleil il faut que tu en mettes dans tes paroles, que ca chante car c'est une langue expressive, accompagnes tes paroles avec des gestes elles seront mieux comprises et puis de la passion aussi, beaucoup de passion...

Suthasseenee regardait son Grand Maitre de biais et avec un expression des plus interrogatives sur sa figure.

_ Cote soleil je crois qu'on est deja bien fourni, d'ailleur vous devriez mettre votre capuche car il y a votre passion qui va finir par deborder a force de gesticuler comme l'autre fafouille hysterique.
AH MES AIEUX! on le voit bien que vous etes de retour chez vous, une puce qui decouvre un jeune chiot fait pale figure a cote, et maintenant voila la jeune novice naive qui va se faire corrompre une deuxieme fois, apres la sieste provencale et l'accent trainant aux senteurs de Lavande...

Elle soupira fortement, regarda le Frere Edoras puis elle fut prise d'un fou rire qu'elle eu peine a controle.

_ je vous prie de m'excuser Frere, ca doit etre le soleil, je vais mettre ma capuche car je ne sais plus ce que je dit.

Elle s'executa et repris sa lecon de Toscan en essayant d'appliquer ce que le Frere Edoras venait de lui dire, mais elle avait l'impression de faire une parodie mediocre et elle essayait d'ignorer le Grand Maitre qui avait peine a se retenir de rire.

_ Buongiorno, como sta? Va bene grazie, o si trova la chiesa? c'è un settore alberghiero?

Soudain une cloche se fit entendre, la mule dressa les oreilles et, hennissant a tue-te, partie au grand trot en manquant de peu de faire chuter Suthasseenee sous la surprise. Elle devait avoir faim la bougresse, avant elle se trainait et maintenant on ne pouvait plus la tenir.
Pas d'autres alternative donc que d'etre brinquebaler jusqu'au premier point d'eau...
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Suthasseenee na Thonsatiri
Soeur Hospitaliere Mineure

[Tocqueville]

Ganagobie ... Marseille ... Les membres de l'ordre de Saint Lazare s'avançait petit à petit vers Rome.
Le petit groupe lazaréen était en route pour une ville de la région du Lazio, comme la morale de l'ordre l'indiquait, nous nous devions d'aider notre prochain ...

Habillé de la robe noviciale de l'ordre de Saint Lazare, sur son cheval blanc, unique héritage de sa famille, le voyage se faisait long mais sans encombre.
D'un côté Fra Edorazio enseignait le toscan à une novice dont il ne connaissait pas encore le nom.
Armand, préferait rester à l'écart du groupe, la solitude était pour lui une excellente amie, elle lui permettait de réflechir tranquillement.
Beaucoup de projets envahissaient la tête de Armand, et ce voyage à Rome lui permettrait d'y réflechir plus amplement ...
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Novice de l'ordre de Saint Lazare.

[Suthasseenee]

Jacynthe, la mule, avait avale le dernier kilometre comme le meilleur des purs sangs arabes, mais la pauvre Suthasseenee ne fut point la plus emerite des cavalieres, cependant elle avait tenu bon et elle descendit, non sans joie, du dos de sa monture.

_ Outch! Qu'es-ce que ca fait du bien de marcher...

Elle se degourdit les jambes d'un pas legerement chaloupe, la monte n'est point un art qu'elle pratiquait bien souvent, la plupart du temps elle preferait charger ca mule et marcher a cote d'elle. Ell laissa la bete se desalterer en paix et regarda autour d'elle en attendant le reste de la troupe Lazareenne.

Elle etait sur la place du village en face de la typique petite eglise du 13eme siecle, la mule etait en train de "vider" l'abreuvoir comme un "boit sans soif" juste en face d'une des 2 auberges, l'autre etant juste en face, au moins il y aurait le choix, cependant celle devant laquelle elle se trouvait avait l'avantage d'avoir une petite ecurie, qui allait d'ailleur se remplir dans peu de temps...
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Suthasseenee na Thonsatiri
Soeur Hospitaliere Mineure

[vitruvio d'agneau]

Vitruvio monta rapidement sur la jument qui se cabra d'excitation et piaffa d'impatience . Vitruvio écouta Esmerine calma l'homme et sourie en le voyant s'apaiser . Il talonna orient ça monture et se mis a coter d'Esmerine

Esmerine si tu prend mes sacoches avec toi je pourrais prendre l'homme derrière moi . Il sourit a l'homme qui lui rendit timidement sont sourire . Comme ça on pourrait gagner du temps , qui je pense est précieux quand une vie est en jeu .

La jument frappa du sol avec ses sabot secouant la tête . Vitruvio resserra le mort pour qu'elle se calme .
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[Édoras]

" E' nato nella terra dei vespri e degli fagioli,
Tra Lucca e Siena parlava alla sua riunio'...
Negli occhi si leggeva la voglia di cambiare,
A voglia di Giustizia che lo portò a lottare..

Aveva un cognome ingombrante e rispettato,
Di certo in quell'ambiente da lui poco onorato..
Si sa dove si nasce ma non come si muore
E non se un'ideale ti porterà dolore...

" Ma la tua vita adesso puoi cambiare
Solo se sei disposto a camminare,
Gridando forte senza aver paura.
Contando cento passi lungo la tua strada.

Allora... uno, due, tre, quattro, cinque, dieci, cento passi !
Uno, due, tre, quattro, cinque, dieci, cento passi !...
Uno, due, tre, quattro, cinque, dieci, cento passi !...
Uno, due, tre, quattro, cinque, dieci, cento passi !


Il revenait chez lui.

Il Esiliato ne pouvait s'empêcher de hûmer l'air, comme s'il avait une odeur différente. Et d'ailleurs, n'était-ce pas le cas ? Ils n'étaient pas loin des frontières de la Repubblica Fiorentina, la Toscane étendue selon les Medici... l'herbe sentait presque les polpette, fagioli, fave, le basílico et toutes les bonnes choses dont il avait été gâvé durant son enfance de riche héritier unique, issu d'une famille bourgeoise (et même de petite noblesse) prospère de Firenze.

Etit-il pourtant de retour à la maison ? Non, pour deux raisons... la première étant qu'il était toujours exilé loin de sa ville natale, et de tout le dominion toscan. Et ce, parce que lors d'une bagarre de rue entre guelfes et ghibelins, il avait eu le malheur de poignarder le fils d'un des ministres de Cosimo il Vecchio. Oh ! il en avait pourtant tués bien plus, lors de ces échauffourées d'étudiants, qui prenaient souvent de l'ampleur lorsque la canicule estivale frappait trop les crânes déjà bouillonant des génies venus de toute l'Europe... et de tout le monde connu.

Mais ce meurtre là (si on pouvait encore appeler cela un meurtre : il s'agissait de frapper ou d'être frappé... et même de se battre pour son pays, d'une certaine manière) avait été de trop. Piero il Gottoso avait pris sa défense devant son père : il lui était utile, financièrement... et le Goûteux espérait pouvoir rappeler le jeune Di L'Escala pour l'utiliser ensuite à sa guise.

Il fut donc exilé au lieu d'être tué, et c'était une première raison valable pour ne pas être de retour chez soi, à quelques lieues à peine des terres florentines. La deuxième raison était plus étrange... il ne ne sentait plus chez lui. Sa maison, désormais, était en Provence. C'était le monastère de Ganagobie, c'était sa maison de Marseille, c'était le castel comtal d'Aix ou ses appartements dans le castel marquisal d'Avignon. C'était la Famiglia... celle qu'il avait construite, et non celle à qui il aurait du rendre des comptes.



L'Exilé soupira. Enfin ! il fallait se concentrer sur la mission. Il s'amusait beaucoup de voir Suthasseenee multiplier les phrases tordues et les erreurs.
La Novice Suthasseenee, qui serait déjà Soeur si le manque de prètres n'avait repoussé son baptême.

Le petit groupe était bien armé, comptait plusieurs guerriers de valeur dans ses rangs et un équipement adéquat. Une attaque n'était pas trop à redouter... et effectivement, ils arrivèrent tous sains et saufs à Civita Castellana. Le Grand Maître leva le poing.

- Pieds à terre.

" Signore Tedeschi, dovè la sua figlia ?
- Giace alla casa nostra, via della cóncia.

Le Frère réprima une grimace de dégoût et traduisit à ses Novices :

- L'enfant est couchée chez elle. Ils habitent la rue des tanneurs... gare à l'odeur ! Ca risque de puer la charogne bouillie ! Ceux qui veulent venir la soigner, avec moi. Pas besoin d'être trop nombreux...

" Les autres, négociez le meilleur prix pour loger tout le monde, ainsi que les chevaux. Ne vous inquiétez pas : un aubergiste est un marchand, il parlera la langue des Francs...
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Fra Edorazio (Edorazio Pablo Michaëlangelo da L'Escala) - marquisard d'élite (IG : Edorazio)

Pourchassé par des sorciers, excommunié à tort après deux ans et demi de procès.
Dieu reconnaîtra les siens, l'EA le fera-t-elle aussi ?

[vitruvio d'agneau]

Vitruvio se tenais derrière l'homme , il lui avait laisser la selle . La jument commencer a souffrir du poids des deux hommes . Il descendit et essuya l'écume autour de sa bouche . Dans le creux de ça main le versa de l'eau sortit de ça gourde . Civita Castellana était en vue , il marcherais en tenant la bride d'orient .

Ils marchèrent encore une vingtaine de minute quand Fra Edoras les fit s'arrêter . Il fallait se scinder en deux groupes . Vitruvio pris la parole le premiers en aidant a faire descendre le paysan .

Fra Edorazio si je peut vous accompagner , je pense que mes compétences en apothicaire cumuler au votre pourrais aider . il but a ça gourde en flattant l'encolure de la jument grise . Puis je suis née et j'ai était élevé dans les bordels de Venezia alors les odeurs de charogne ne me répugne pas .

Il sourit a l'homme en lui serrant l'épaule .
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[Suthasseenee]

Elle vit arriver le reste de la troupe lazareene qui, sur le signe du grand maitre mis pied a terre. C'etait la fin d'apres midi, la chaleur commencait maintenant a tomber, le village s'annimer de nouveau ca et la d'enfants qui se courraient apres, les conversations expressives des megeres locales attendant le retour de leurs hommes et qui commentaient l'arrivee d'une telle delegation. Voyant arriver un des leurs sur le cheval d'un inconnue crea tout un remous parmis les "Mamas", qui s'ecrierent de plus belle.

Le Frere Edoras ne preta point attention a toute cette agitation, alors que tous regardaient heberlues la marmaille qui se rapprochait dangeureusement et la troupe des caqueteuses qui s'agitaient maintenant comme des galines en furie. Nous etions maintenant le centre d'attention, comme si elle savait toute de quoi il s'agissait elles se signaient toute les 10 secondes comme si ca pouvait aide... ca ne pouvait pas faire de mal en tout les cas.

Le grand maitre ne perdit point de temps, il donna des ordres rapidement et demanda quelques volontaires pour soigner la petiote.

Citation:

Fra Edorazio si je peut vous accompagner , je pense que mes compétences en apothicaire cumuler au votre pourrais aider .

Vitruvio se proposa sans attendre, ce qui etait bon, lui aussi etait du "pays", bien qu'etant de Venise, et pouvait au moins comprendre les subtilitees de la langue locale ou au moins la parler...

_ Vitruvio, prenez donc Esmerine, vous faite plutot une bonne equipe et l'homme a l'air rassure avec vous, a moins que Frere Edorazio n'est besoin de mon assistance je me chargerai des montures et de negocier les chambres avec Armand et les autres.

Elle attrapa son houtre d'eau et bu a petite gorgees, quelques enfants moins timide que les autres venaient tourner autour d'elle, elle attrapa quelques croquets aux amandes fait a Ganagobi avant le depart et les distribua avec un large sourire et en lancant quelques bribes de Toscan.

_ Buongiorno! Buona sera! Como sta?

On ne pouvait deviner si ils riaient de l'entendre parler si niaisement ou si ils etaient surpris...
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Suthasseenee na Thonsatiri
Soeur Hospitaliere Mineure

[frère roger]

Un vieux moine pensif s'exclama à voix basse :

Mazette, ils sont obtus ou mal informés ces lazaristes du sud ... Ils devraient avoir compris avec les signaux envoyés par Rome que la curie cale fortement à leur sujet et que la décision de ne pas leur accorder de reconnaissance spécifique est prise et enracinée profondément.
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EVEQUE IN PARTIBUS D'HELIOPOLIS

[Suthasseenee]