L'Eglise Aristotelicienne Romaine The Roman and Aristotelic Church

[Izidore]

Un rapide messager de l'Ordre Teutonique était parti depuis de nombreux jours maintenant de Thorens en Savoie, Commanderie Générale de l'Ordre, où un parchemin lui avait été remis en mains propre par le Hochmeister.

Il avait voyagé rapidement, le plus rapidement possible pour le remettre à temps à qui de droit à Rome et l'afficher sur la place d'Aristote.




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[Bardieu]

Serait il possible de nous indiquer le lieu, mon frère ? Je n'ai jamais encore vu cette sainte relique, Le crane, issu des pillages de la capitale d'Orient et je souhaiterai me recueillir devant lui.
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En quoi la spiritualité d'Orient serait elle inférieure à celle d'Occident ?

[Izidore]

Le messager avait vu arriver un petit homme au ventre rond et au sourire jovial lui demandant où il pouvait apercevoir la relique.



Monseigneur, la relique sera visible place d'Aristote, le cortège de l'Ordre Teutonique est en route et leur arrivée à Rome est prévu le 15 de ce mois si ils ne rencontrent pas d'incident en route.
La relique sera donc exposée aux yeux de tous ici même, place d'Aristote, l'endroit portant sont nom semblant le plus adapté à cela.

Les cérémonies et l'exposition du Saint Crâne se poursuivront en la basilique Saint Titus.
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[Mun Von Frayner]

Arrivé seul depuis quelques jours afin de participer aux préparatifs de la cérémonie tout en attendant les détachements des différentes Provinces
Le Premier maréchal rencontra un des Bruder qu’il connaissait depuis plusieurs temps.
Le saluant d’un signe de tête
Bonjour mon Frère.
Heureux de vous voir en cette merveilleuse journée.
Cette procession sera splendide j’en suis certain.

Tournant son visage afin d’admirer la grandeur de la place .Il ne nous reste plus qu’a coordonner nos actions.
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[Arghun]

Venant Arriver de Lorraine pour les cérémonies majestueuses qui s'annonçaient, Arghun se rendit directement à la place D'Aristote pour y proposer ses services. Il fut bien surpris en arrivant la cérémonie était pour le 15 de ce moi et la sécurité n'avait pas encore été installée. Sur la place il aperçu cependant Le premier maréchal de la garde Episcopale. Il semblait prendre les choses en main comme a son habitude. Décidément s'était un homme sur qui l'on pouvait conter. Se mettant au garde à vous, Arghun salua son supérieur.

Mon Maréchal, je suis a vos ordre que puis-je pour vous aider.

Avec son sourire et se gentillesse habituelle il lui répondit

Ah enfin sergent, j'attendais impatiemment les renforts de la garde épiscopale. Bon il est urgent de sécuriser cette place. Dés demain il y aura foule. Les passants devront être contrôlés et les accès bloqués sauf aux personnes autorisées (Cardinaux, Chevaliers d'Isenduil, Hauts Dignitaires teutoniques et de la GE). Le but est d'éviter que des indésirables ne s'infiltrent. Nous ne pouvons prendre de risque avec une relique aussi précieuse icelieu.

Mon Maréchal, je vous propose de bloquer toute les issues de la place et d'y placer deux gardes afin que personne ne passe. On pourrait laisser les portes nord et est ouvert avec un service de garde renforcé et un ou deux capitaines qu'y pourraient trier les entrées car ils connaissent mieux les hauts-responsables qui peuvent entrer.

Bien sur bien sur sergent, mais vous oublier notre bon peuple qui doit pouvoir prendre place.

Arghun senti le rouge lui monter aux joues. Heureusement que le maréchal était là. Il avait toujours du mal à ne pas se précipiter.

Sergent prenez trois gardes avec vous et installé des barrières pour contenir la foule. Ils entreront par la porte ouest. De plus vous penserez à recruter des gardes pour les postuler tout les 10m le long des barrières afin d'éviter tout débordement.

A vos ordres mon Maréchal je pars tout de suite organiser cela

La tâche s'annonçait difficile mais Le sergent était près a relevé se défi. C'était le cœur léger qu'i s'apprêtait à servir le tout puissant
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[Hobb]

[Quelque part entre Thorens et Rome]

Le Seneschall surpomblait sur le flan gauche, la colonne de Teutoniques qui encadraient le chariot portant la Sainte Relique. Le Saint Crâne d'Aristote.
Deux Auxois avaient été attelés au chariot, ils avançaient de toute leur puissance. Beaucoup de Teutoniques utilisaient cette race de cheval pour les combats. Ils étaient véloces, résistants et lors des charges de la cavalerie lourde des Teutoniques ne marquaient aucune hésitation. Ils avaient le port noble une grande élégance toute naturelle.

La colonne était précédée des étendards, fanions de l'Ordre Teutonique. Les Croix Noirs imposaient respects et sur leur passage tous se signaient et suivaient du regard le chariot avec dévotion.
Hobb se dressa sur ses éperons redressa sa lance et fit un signe à son groupe pour continuer au rythme du chariot. Chaque groupe était commandé, comme il se doit;, par un "Blanc Manteau", Schwester ou Bruder, seuls habilités à porter cape blanche frappée de la croix Teutonique. Les Hauts Dignitaires avaient, accrochés à leur heaume, des plumes de paon. Hobb en portait sept.
Le harnois du Teutonique comprenait, outre l'armure à plates et le heaume, une épée teutonique au ceinturon, une masse d'armes et l'épée à deux mains accrochées au flanc du destrier (ou la hache). La lance se tenait droite. Les couteaux ou miséricordes accrochés au ceinturon. L'écu aux couleurs de chaque Teutonique sur le dos. Il y avait des archers et arbalétriers, des troupes à pieds. Rappelons que les Teutoniques étaient parmi les meilleurs forgerons de leur époque. Il le fallait bien pour atteindre tel degré dans l'art du combat.
Le cheval portait caparaçon.
Ils étaient de fins gérants de domaines et leur culture et amour du Verbe en faisaient d'excellents diplomates. Ils favorisaient la discussion avant le fer. Mais pas le compromis fallacieux.
La branche religieuse comptait des prêtres de grande valeur.
Et s'il n'en fallait nommer qu'un, comment ne pas penser à Monseigneur MrGroar, Ordenskaplan et qui avait tenu les postes élus de Hochmeister (Grand Maître) et Gross Hospittler (Grand Chapelain).
Rome approchait.
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Curé de Genève Maire de Genève (5 jours) - Dit "48%" ! Prince de Lausanne, Baron de Saltara

[Aranwae]

Arrivé à Rome dans la matiné afin d'y expédier ses affaires courantes, Aranwaë avoit eut cognoissance de l'évènement sainct par un aimable courlieu de Son Eminence Ingeburge.
Le vicaire, estimant ainsy estre en bonne place pour y voir la relique, se remembrait en son fort de grandement remercier Ingeburge pour cette délicate attention.

Il vit le Seigneur Hobb arrivant sur sa fière monture avec d'autres cavaliers de l'Ordre Teutonnique.
Certes il n'avoit poinct vu le prouvaire ou peut estre n'aura t il poinct voulut tourner cap pas iceste lieu afin de nulle apensée discortoise en pareil journée. Mais le prestre auroit donc voulut l'accoler comme du temps de leur amitié.
Son cuer s'estoit allourdi et la mine dure, il attendit la procession.
Il savoit en son fort la dernière foy qu'il vesnoit en Rome...

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Le Dogme

[jewak13]

Jewak arriva à Rome sur la place d'Aristote, pour proposer ses services dans la sécurité de n'importequel site pendant la cérémonie...Il aperçut alors le sergent Arghun et avança vers lui pour lui dire :

- Bonjour sergent Arghun, je suis ici pour proposer mes services là où je vous serai nécessaire !!!

[Mun Von Frayner]

[Préparatifs de la place Aristote ]

Le Premier Maréchal connaissait bien la place Aristote l’ayant nombre de fois arpantée et mesurée.
Bon nombre de choses devaient encore être fait, attendant les Gardes Episcopaux qui ne devaient tarder.

Sur les murs des Guisarmes de grandes tailles devaient être croisées sous un blason qui représenterait les prélats présents.
Les Corsèques devaient être installées et penchées légèrement vers l’avant come si des gardes invisibles les tenaient se trouvaient aux différents angles de la place.
Le Premier Maréchal voyait déjà, leur manche d’un brun comme s’il avait été huilé la lame centrale et les deux pointes le composant luisant aux rayons du soleil comme des centaines de reflet sur l’eau.

La tribune devait être terminée, quelques prélats arrieraient certainement, curieux de toute cetet agitation, tout en regardant un peu partout admirant certainement déjà l’avancement de la mise en place des lieux.
Au pied des tribunes les insignes des Provinces et blasons de l’Ordre Teutonique allaient prendre place d’ici quelques temps
Fermant un instant les yeux comme si elle étaient devant lui les détaillant intérieurement une à une
Auch parti : au premier de gueules à l'agneau pascal d'argent, la tête contournée, portant une bannerette d'argent, au second d'argent au lion de gueules armé de sable. Besançon :d'or, à l'aigle éployée de sable, entre deux colonnes de gueules.
Bordeaux De gueules à la Grosse Cloche d'argent château de quatre tours crénelées et couvertes d'argent, hersé et sommé d'un clocher du même portant une cloche aussi d'argent, le tout maçonnée de sable, surmontée d'un léopard d'or et posée sur des ondes d'azur mouvant de la pointe et chargées d'un croissant d'argent ; au chef cousu de France Bourges :
d'azur, à trois moutons passant d'argent, à la bordure engreslée de gueules. au chef cousu de France Embrun :d'azur à la croix pleine d'argent Konstanz :d'argent à la croix pleine de sable, au chef de gueules. Lyon :de gueules au lion d'argent au chef cousu de France. Narbonne :de gueules à la clef d'or posée en pal senestrée d'une croix patriarcale d'argent, au chef cousu de France. Provence :écartelé en un et quatre d'or aux quatre pals de gueules, à la croix d'argent sur le tout, et en deux et trois d'azur à un lion assis d'or, tenant de la dextre un étendard du même Reims: d'azur, semé de fleurs de lys d'or, à la croix de gueules brochante sur le tout Rouen : de gueules à l'agneau pascal d'argent, la tête nimbée et contournée, portant une bannerette du même chargée d'une croisette d'or, au chef cousu de France
Salzburg parti au premier D'or, au lion de sable, et au second armé et lampassé de gueules. Sens : d'azur à la tour d'argent maçonnée de sable, accompagnée de six fleurs de lys d'or ordonnées en orle. Tarentaise : de gueules à l'aigle d'argent Tours : De sable aux trois tours crénelées d'argent, essorées et girouettées de gueules, ouvertes et maçonnées du champ, au chef cousu de France Trèves : de gueules au saint d'or, la tête nimbée et contournée d'argent, portant une clef d'or et un livre de gueules Vienne : d'or à l'arbre de sinople portant une bannière d'argent : VIENNA URBS SENATORIA de sables


Des orangers et des citronniers devaient être amenés, plus d’une centaine qui devaient border les trottoirs guidant l’escorte vers la Basilique.
Leurs fruits orange et jaune comme des milliers de soleil contrastant avec les feuilles allongées d’un vert foncé, on pourrait sentir leur odeur ennivrante sucrée.
Mun espérait que le passage des bœufs et anes transportant les plantes ne donnerait pas plus de travail pour un balayage supplémentaire.
Ils devaient être déplantés dans les villages voisins et remis en pots de céramique rouge ou l’on pouvait y voir les armoiries du Saint Père
.
Sorti de sa vision de l’ensemble entendant la voix du Sergent Arghun, après l’avoir salué et remercié d’etre arrivé si vite, rapidement les ordres lui furent donnés.
Il était heureux de le voir depuis la dernière campagne d’Artois, fière de ses Frères de Lorraine .
Regardant le Sergent prendre les dispositions afin de faciliter le travail des Gardes pour la mise en place.

Nombre de valets et de laquais couraient en tous sens pour cette journée qui s’annonçait.
Les bras croisés le Premier Maréchal, le regard tourné vers la rue principale, se plaça au milieu de la place attendant les Gardes apporter leur aide à terminer les préparatifs.
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[Jackson21]

La longue colonne noire et blanche avait quitté une Commanderie encore fraîchement réveillée à l'aube. Quelques hommes seulement étaient restés en Savoie pour assurer la protection de Thorens et de ses terres, rageux certainement de ne pouvoir assister à cette cérémonie unique qui allait avoir lieu à Rome...

Voila plusieurs heures déjà qu'ils évoluaient à travers le massif Alpin, l'escorte était finement dirigée par les chefs de groupes et aucun ralentissement ne pouvait être toléré. Bien inconscient et suicidaire celui qui oserait s'attaquer au convoi Teutonique...

L'Erster Botschafter avait revêtu une cape de voyage brune ,simple mais suffisament chaude pour résister au climat montagnard et dont il se séparait rarement sur les routes. Sa traine retombait sur l'arrière de sa monture, ce cher Sarpedon ,habitué aux sentiers malmenés de Savoie.
Jack se trouvait à peu près en milieu d'escorte, non loin de la Sainte Relique qui était entourée et protégée par les Rittern et les Hauts Dignitaires de l'Ordre, l'Hochmeister ouvrant fièrement la marche.

Jackson se leva sur ses étriers et jeta successivement un regard à l'arrière de la colonne puis à l'avant, rassuré de voir que tout se déroulait bien.On n'entendait que le rythme saccadé des sabots et l'entrainement des roues des chariots.
Un sourire se dessina sur le visage de Voimhaut, Rome n'était plus très loin, le terrain allait être préparé par la GE, un grand évènement pour l'Ordre se dessinait à l'horizon...
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Ceins ton épée sur ta cuisse, vaillant dans le faste et l'éclat va, chevauche, pour la cause de la vérité, de la piété, de la justice.

[domi2309]

Domi présenta aux gardes chargés de la surveillance des lieux.
Bonjour mes amis, je viens de Trêves, je viens donner aide.
Heureusement la Sainte relique n'était encore point arrivée.

Il chercha un peu et trouva le premier Marechal Mun affairé à oeuvrer au bien de cet événement.

Bonjour Mon Maréchal, permettez-moi de vous donner main forte.
Puis-je former une petite escouade chargée de récupérer les chevaux afin de les mener ou herbes sechées et eaux fraîches les attendrons, nous tirerons des cordages derrière les murs afin de les attacher ou réquisitionner granges et écuries..
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[/url] En le Très haut nous croyons.

[cagi]

Cagi était sur la place, l'agitation commençait a se faire sentir, de nombreux garde épiscopaux étaient présents, attendant les ordres.
Il jeta un coup d'œil a sa droite, non loin le Maréchal de la garde discutait avec un membre de l'ordre Teutonique.
Il reconnu un garde qui venait de se mette au service du maréchal.

Bonjour Domi, une grande cérémonie se prépare, il va falloir ne pas se tromper, que tout se passe bien.
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[Mun Von Frayner]

L’attente ne fut pas longue, reconnaissant le Gonfanon de Trèves porté par le Sergent Domi et quelques pas en arrières Monseigneur Cagi de Bordeaux, Mun se dirigea vers eux.
Répondant au salut.
Sergent heureux de vous voir voyant la forme que vous avez, je suis certain que la routé s’est bien passée.
J’accepte votre aide comme toujours qui m’a été d’un grand secours depuis tous ces mois

Posant amicalement sa main sur l’avant bras droit du Sergent.
Votre idée de récupérer les chevaux je n’y avais pas pensé
plissant légèrement les lèvres.
Elle est très bonne.
Avec un léger sourire
Je ne les verraient pas rentrer dans la basilique.
Lâchant l’avant bras de Domi
Espérons que les gardes arrivent, il y a encore tellement à faire.

Mun se tourna vers Cagi
Merci Monseigneur d’être arrivé si tôt j’espère que vous avez pu trouver appartement. Bon nombre de fidèles occupent déjà les quelques auberges encore libres.
Le Premier Maréchal s’avança d’un pas vers Cagi comme pour lui murmurer.
Vous et le Capitaine Frédèric avez la charge de sécuriser avec nos frères de l’Ordre Teutonique l’escorte du Saint Crane et des fidèles lors de la procession.
Voyez vous des éléments aux quel je pourrais vous apporter mon aide ou des endroits
pointant du doigt les différentes rues menant à la place
ou nous devrions veiller plus.
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[killdragon]

L'aspirant vidame de Bretagne avait également répondu à l'appel et s'était empressé de faire parer son destrier ainsi que ses gardes.

Passant d'une escorte à un aussi long voyage, la fatigue s'accumulait et commençait à se voir sur le visage de Monseigneur Killdragon, mais sa motivation était telle qu'elle le poussait toujours de l'avant.

Suivant le cortège toujours aussi impressionant des Saintes Armées, il se présenta à son tour sur la place d'Aristote afin d'aider aux préparatifs.

Monseigneur Killdragon, prêt à aider.
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Premier Maréchal de la Garde Episcopale.Vidame de Bretagne.

[fabrizio05]

[Sur le parvis...Place Aristote.]


Un homme se tenait seul sur la place encore vide de tous occupants, vide de lourdiers ou gentils-hommes.En tenu d'apparat il se tenait à l'écart du grand bobant qui se préparait.

Son morione sur son crâne, une épée à ses côté et une cuirasse légère sur lui,et portant des estivaux aux pieds.Il se tenait ainsi au milieu de cette place dos au Vatican.

Seul son regard bleue errait devant lui, sans rien masquer de son attention, un visage froid et imperturbable guettant le moindre signe , le moindre péril.

Il se tenait là attendant le début de la cérémonie puis soudain derrière lui des bruits des bottes se firent dans son dos, sa dextre quitta la poignée de son épée, il tourna son buste vers les pas et vit en bonne arrois les gardes de la vidamie de Reims entrés dans un mouvement parfait sur cette place dans une colonne par deux. senestre ballant d'avant en arrière, portant sur l'épaule droite leur hallebarde.

Ils avaient fier allure sous leur uniformes et avançant dans un pas cadencer, leur capitaine avait le sentiment intime que bientôt ils seraient dans un acte de grand appertise sur un champ de bataille.

Mais le Capitaine Fabrizio ne montra rien de ses sentiments ou de ses pensées...non rien,lui seul auparavant sur cette place se trouvait maintenant le premier spectateur de voir les gardes épiscopaux et pontificaux de sa vidamie passés devant lui dans des ordres parfais et régies par une femme qui plus est.

Soudain un ordre jailli tout fort....Compagnie...Halte.
Suivie très vite par...Demi-tour ...droite.

Sans rien dire, un visage toujours froid, insensible,Fabrizio regarda tour à tour ses hommes dans un garde à vous stoïque sur cette place,puis leurs tenues afin d'y trouver à redire.

Mais aucun ne glissa de ses lèvres...non rien juste à peine un mouvement de sa teste esquissant de bas en haut un acquiescement afin que son Lieutenant prenne le relais dans des ordres brefs.

Ainsi personne ne pourrait émettre une quelconque gaille car devant ses yeux bleue et froid, il avait devant lui des hommes et femmes...des gardes épiscopaux de grand estoc.