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[RP] 7 juin 1457 - Funérailles de Leg Di Cesarini
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Auteur Message
Feetz



Inscrit le: 07 Juin 2009
Messages: 1

MessagePosté le: Lun Juin 08, 2009 6:01 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Au côté de Noria, à l'opposé de Brieuc se tenait Feetz.
Elle avait accepté naturellement de faire le voyage jusque là pour rendre un dernier hommage à ce Grand Homme qu'elle n'avait point connu.
Du peu qu'elle avait ouïe son nom, cet homme vénérable lui semblait hautement respectable. Et la jeune femme avait bien vite comprit la grandeur de ce sage en voyant la foule vêtue de noir se presser silencieusement vers la chapelle.

Elle compatissait à la douleur de tout ces gens, elle aussi avait connu la perte d'êtres chers...
Bien qu'ils n'étaient pas si grands et respectés si largement, ils étaient d'une importance capitale à ses yeux...
Elle restait silencieuse en suivant la marche funèbre, aux côté de ses compagnons d'armes et supérieurs de l'Ordre, essuyant une larme de temps à autre aux coins de ses yeux, en se trouvant bien sensible à la vue de milliers de visages écroulés par le chagrin...

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Jackson21



Inscrit le: 21 Déc 2007
Messages: 359
Localisation: Romont ~ Sémur ~ Sur les routes

MessagePosté le: Lun Juin 08, 2009 6:13 pm    Sujet du message: Répondre en citant

La cité éternelle... Le Grand Maître de l'Ordre Teutonique avait fait le chemin avec quelques membres de son Ordre depuis Thorens afin d'assister aux funérailles de feu le Chevalier Sénateur Leg l'Ancien.

Le cortège avait chevauché en silence et ils avaient pris leurs marques habituelles peu avant le début de la cérémonie.

Se présentant sur le parvis de la chapelle Milites Dei, les gardes pontificaux n'eurent aucun mal à reconnaitre l'Hochmeister et ce dernier n'eut aucun mal à trouver le Bruder Makcimus. fort convaincant en tant que garde Pontifical. Il s'approcha un instant de lui et le salua avec un léger sourire.


Pax Vobiscum mon Frère, je dois dire que cette tenue te va à merveille.
La sécurité avec toi aux commandes est assurée, j'en suis convaincu.


Sans plus s'attarder et quittant là son frère après une accolade rapide, Jack pénétra au sein de la chapelle et chercha vers les premiers rangs une place convenable pour suivre la cérémonie qui allait voir un grand des Saintes Armées partir définitivement...
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Ceins ton épée sur ta cuisse, vaillant dans le faste et l'éclat va, chevauche, pour la cause de la vérité, de la piété, de la justice.
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Kathy Kathe



Inscrit le: 27 Sep 2008
Messages: 23
Localisation: St-Aignan, Berry.

MessagePosté le: Lun Juin 08, 2009 7:17 pm    Sujet du message: Répondre en citant

On avait aidé la cadette à se vêtir et à coiffer ses cheveux en bataille. Les mains tremblantes de la p’tiote n’auraient même pas pu lacer le simple ruban de soie à sa longue tresse blonde, encore moins que son corps fragile n’aurait pu enfiler les lourdes étoffes de circonstance.

Les journées avaient été bien pénibles depuis que son papa les a quitté et qu’oncle Caleb avait aussi rejoint le paradis solaire. Le jour est venu de souligner la vie de son père, l’homme qui l’a guidé pendant ses seize années de vie, jour aussi venu de le porter vers le lieu de son dernier repos. Elle réflète un moment sur la vie avec lui. Kathy s’était laissé bercer de nombreuses fois par sa voix que ce soit pour l’appuyer en ses décisions, pour éclairer ses journées, pour juste discuter et parfois même rire avec lui alors qu’il lui racontait des histoires de son passé.

Kathy Kathe avait rejoint ses proches parents habillée d’une robe aux couleurs de l’évènement. D’un union familier, ils s’étaient rendu jusqu’à Rome. Noire vêtue, qu’un ruban vert enserre sa taille de cette couleur d’espoir, Kay se fond dans les rangs du cortège, très près de son grand frère. La cadette vit de l’espérance que sa famille va rester unie et cela avec la dignité et le respect d’autrui qui a été établi si étroitement au fils des ans.

La jeune femme marche entourée des siens, le cœur martèle sa fine poitrine ce qui à pour effet d’écourter le souffle de la jeunotte. Elle voit la peine, elle voit l’amour et elle voit la vie qui se poursuit. Trainant ses jupons dans une main, elle rattrape son frère qui a les traits lourds et démarqués de ses sentiments qui l’abritent. Kay s'accroche délicatement à son épaule. Un simple geste qui partage la douleur de cette grande perte.

Le cortège chemine, elle passe son bras sous celui de son frère et retient le flot de larme. Ses jambes suivent l’élan de ceux d’Evann pendant qu’elle immoblise ses grandes billes bleues marquées du rouge de ses émotions sur le haut clocher de la Chapelle Milites Dei. Ses doigts se replient à la manche de l’héritier, Kay penche la tête et bat ses longs cils. Dans ce ciel voilé de chagrin, un nuage tout blanc qui à l’air très douillet. Dans un naturel, un sourire s’étire à sa bouche et son cœur se détend sous l’amour qu’elle porte envers son père.
Papa est là ... chuchotte t'elle.
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Asphodelle



Inscrit le: 31 Aoû 2007
Messages: 1354

MessagePosté le: Lun Juin 08, 2009 11:41 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Elle embrasse d'un regard les visages blancs et gris, peinés et lourds de ses cousins, cousines...chacun avance comme il peut, le chagrin ne dévore pas encore leur regard tourné vers le passé, mais confiants en l'avenir.

Elle savait que malgré ses origines tourmentées, elle avait avec le temps, partagé son sang avec eux-tous...et une chose était sûre : si l'on n'osait leur faire du mal encore une fois, elle se sentira la force de se dresser et de faire connaître toute la grandeur de ce vice qui se déchaînant de sa vertue, éclatant éclat d'écarlate connue sous le nom de la "colère".

Repue et fatiguée des bassesses, des traquenards éhontées et magouilles puantes, des discussions indécentes et sans gêne dans les pièces closes, des hypocrisies masquées sous bonnes intentions et pleurnicheries des insensibles...Dieu!!! qu'elle en était lasse, lassée, lacée...

Sans le Vénérable et sa force, les personnalités se révélaient tout d'un coup derrière les ombres des murs, sans crainte, qu'ils pensaient....

Et pourtant maître-mot ce jour, pourtant!! Maître-mot ce jour était "respect" des morts!! "respect" de celui qui passe de Vie à Trépas...décence...et dignité...

Dieu!! qu'elle était lasse...mais Dieu!! que la lassitude rendait parfois plus déterminée à protéger ses "petits" comme la mère sortant ses griffes...et protéger la "morale" humaine et son honneur.

Décence, hommes de peu de décence...et dignité dans de tels moments...par Aristote.

Pourtant derrière elle, suivant le cortège : leurs amis, et tant de bons cœurs lui permettent de garder espoir en la bonté humaine et en son bon sens, amitié aristotélicienne et vrais sentiments.

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« Il n'y a pas de sens, il n'y a qu'un but »
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Aurea



Inscrit le: 19 Oct 2006
Messages: 3
Localisation: Bugey, Aarberg ou Bresse.

MessagePosté le: Mar Juin 09, 2009 4:45 am    Sujet du message: Répondre en citant

Gris.
Comme la couleur du ciel en cette journée. Les âmes sensibles auront vite fait de s'imaginer que le Très Haut lui même avait recouvert son ciel habituellement bleu moucheté de blanc d'un voile gris pour les funérailles du Vénérable.
Comme sa tenue confectionnée dernièrement. Il fallait être bien mis pour l'occasion. Leg aurait sûrement souhaité que sa famille fasse honneur à son nom, leur nom, et sa mémoire.
Comme l'étrange couleur métallique de ses yeux depuis ces derniers jours. Ils semblaient lancer les éclairs que le ciel ne leur envoyait pas. Fait exceptionnel, s'il en fut un. Ses yeux éteints, inexpressifs, depuis plus de dix années avaient retrouvés l'éclat de la vie. Oui, ses yeux s'étaient réveillés, et avec sa détermination.

Noir.
Comme la haine et le ressentiment qui ont envahis son coeur. Elle le savait. Tous le savaient. Leg n'était pas mort de celle qu'on appelle la "belle mort". Il était mort de l'acharnement et le traîtrise de certains des leurs. Déjà un pied dans la tombe, ils sont approché sournoisement et l'ont poussé, complètement. Et maintenant salissent son souvenir, ce qu'il a fait, ce qu'il a été. Comme il est facile de s'acharner sur un cadavre.
Comme son âme qui crie vengeance. L'assassin, le traitre, ne mérite que le déshonneur.
Comme la mort des traîtres qui seule pourra apaiser la colère de la Duchesse.


Sentiments bien peu aristotéliciens, mais ô combien humains.
Sentiments qu'elle n'avait pas ressentis depuis plusieurs années.
Sentiments qui occultaient tout le reste. Qui lui voilent la réalité du monde actuel. Qui lui voilent le chagrin de ses neveux, de l'épouse de Leg, de ses cousins. Qui lui voilent le mur de traîtrise qui s'approche inexorablement du mur di Césarini. Mais sentiments qui la font se sentir vivante. C'est dans le conflit qu'elle retrouve toutes ses capacités, sa combativité, sa volonté.
Leg qui se plaignait souvent qu'elle s'enfermait sur ses terres, restant parfois sans voir personne pendant plusieurs semaines, il aurait du lui trouver un ennemi et il l'aurait retrouvé telle qu'elle était autrefois.


Et elle avance ainsi, avec sa famille.
Sans penser à soutenir son filleul qui prend la succession de son père, lourde tache pour un jeune homme de passer après le Vénérable. Mais il le sait, il aura toujours le soutien de sa marraine, tante et suzeraine.
Sans penser à soutenir sa nièce, encore enfant, qui se retrouve orpheline d'un père, modèle et protecteur.
Sans penser à soutenir l'épouse, la veuve à présent, qui s'est muré dans son silence et n'a plus fait entendre le joli son de sa voix à personne depuis trop longtemps.
Sans penser à soutenir la petite Asphodelle qui voyait tomber les uns après les autres les quelques proches qu'il lui restait. Quoique la Duchesse ne se faisait point de soucis pour l'enfant d'Ujio. Elle avait la force des di Césarini, de ces Grands qui ne plient jamais face à l'adversité.
Sans penser aux cousins, cousines et neveux présents.
Elle ne pense qu'aux absents, ceux qui ont tués le Vénérable et qui devront payer pour ce crime.


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Neottie de Chenot



Inscrit le: 09 Juin 2009
Messages: 3

MessagePosté le: Mar Juin 09, 2009 11:53 am    Sujet du message: Répondre en citant

Elle marchait doucement, silencieusement. Neottie suivait le convoi, absente. La duchesse de Luserne était dans un bureau avec le duc Leg. Il lui parlait, la conseillait et la réconfortait.
Neottie avait une peine immense. C'était un grand homme d'un grande simplicité qui s'en était allé.
Présent et si discret à la fois. Il l'avait soutenu au loin, ne se manifestant que lorsqu'elle était perdue pendant son règne, sans jamais rien demander ni même souhaiter en retour, juste une phrase, un conseil. Une phrase, un conseil et il disparaissait, repartait à ses multiples occupations et Neottie retrouvait la force de continuer.
Neottie était toute de blanc vêtue, la couleur du deuil. Elle n'aurait pas pu prétendre avoir été l'amie du duc Leg cela eut été mentir, mais il était plus qu'une connaissance. C'était une relation indéfinissable comme celle qui la liait aussi à son épouse la duchesse Niac. C'était des gens qu'elle ne voyait pour ainsi dire pas. Qui semblaient vivre dans un autre univers qu'elle ne côtoyait pas mais chaque fois qu'elle a été perdue, se questionnant, hésitante. L'un ou l'autre arrivait avec leur sourire, leur conseil et puis repartait.
Que triste est ce jour. Que triste a été le jour où la nouvelle est tombée. Le duc Leg DiCésarini se mourait. Neottie avait refusé de la croire, il était si fort si..indestructible. Cela ne se pouvait et.. pourtant. Oui, pourtant il est parti les laissant tous.

Elle marchait doucement, silencieusement, la duchesse de Luserne.

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Lilou de Montmayeur



Inscrit le: 09 Juin 2009
Messages: 3

MessagePosté le: Mar Juin 09, 2009 12:48 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Lilou suivait elle aussi le convoi. Elle regarda Evann de dos avancait entouré par sa famille, il savait qu'elle était là, elle veillait sur lui pendant ce dur moment qui faisait parti du deuil.

Il était étrange comme dans ses moments terribles on arrivait à se souvenir des instants qui nous rammenaient à la vie du défunt. Elle se souvenait d'entretients que le General et le Venerable avaient eu ... Elle, se cachant derriére les portes pour les écouter. Curieuse ...

Elle venait ici au nom de son père, en son nom à elle, pour témoigner de toute l'affection qu'ils avaient pour ce grand homme.

La jeune baronne était triste, triste parce qu'elle voyait la douleur sur le visage de son bien aimé, triste de ne jamais pouvoir rencontrer celui qui aurait du devenir son beau père, triste de ne jamais pouvoir lui montrer combien elle pourrait rendre heureux son fils ...

Rien que par son nom, il faisait trembler ou sourire, il rassemblait les foules et chacun se taisait lorsqu'il ouvrait la bouche. Il était un tout ... Un si grand homme de Savoie. Elle admirait son père, mais elle l'admirait lui aussi.

La jeune femme était vétue comme à son habitude, sensuellement provoquante, portant le deuil d'une personne disparue.

Lilou ne quittait pas des yeux, Evann, le surveillant de loin, le consolant d'un regard, le protégeant en étant simplement là... Et elle suivrait toute la cérémonie ainsi...

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ramon



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Messages: 580

MessagePosté le: Mar Juin 09, 2009 12:55 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Ramon se devait d'etre present pour cette ceremonie d'adieu, non pas simplement par ce qu'il etait chevalier d'Isenduil, nin même par ce qu'il faisait parti d'un OMR, mais simplement car il avait une grande estime pour un grand homme.
Il avait revetu pour l'occasion sa plus belle tunique et arborait fierement le collier d'Isenduil, afin que le plus grand de tous soit fiere de cette grande et belle famille et pour pouvoir lui rendre un dernier hommage a la mesure du personnage qu'il etait.
Leg laisserai un grand vide dans le coeur de ceux qui l'apprécié.
Le chevalier laissa passer la famille du defunt et chemina d'un pas lourd derriere celle-ci.
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Chevreux



Inscrit le: 10 Mar 2008
Messages: 2048
Localisation: Dole (Franche-Comté)

MessagePosté le: Mar Juin 09, 2009 2:17 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Chevreux avait été informé pour les funérailles du Chevalier Sénateur, Leg l'Ancien.

Il n'avait pas eu beaucoup d'occasions de travailler avec lui, mais suffisamment pour avoir une très grande estime envers ce grand homme.

Aussi, il s'était libéré de quelques engagements pour venir assister à la cérémonie funèbre.

Il avait donc revêtu, par dessus sa plus belle tunique, sa cape blanche frappée de la croix Teutonique qu'il ne portait que lors des cérémonies. Il avait aussi revêtu le collier d'Isenduil, arborant la croix d'Aristote, et son baudrier avec l'épée d'Isenduil, seule arme qu'il s'autorisait à porter dans un lieu sacré. Après tout, c'est l'homme à qui il venait rendre hommage qui la lui avait remis, assistant la Cardinal Connetable lors de la cérémonie.

Il entra donc dans l'église et pris place là où étaient les autres dignitaires de l'Ordre Teutonique.

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Nolite haud magni facere imbecilliorem vobis.
Ne sous-estimez pas plus faible que vous !
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dodo45



Inscrit le: 07 Juin 2009
Messages: 1

MessagePosté le: Mar Juin 09, 2009 8:36 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Dans l'interminable procession s'était formé un petit groupe de Lames dirigé par leur Grand Maître, tous marchaient d'un pas lent, sans jamais s'éloigner les uns des autres.
Parmi eux, noyée dans la masse claire, se trouvait Dodo, le visage dénué d'expressions, elle marchait également en silence.
L'atmosphère était pesante, chagrin, deuil et surtout respect étaient de mise.

Malgré le fait qu'elle n'eut pas connu le prime chancelier impérial désormais défunt, la Dame d'Ivory se sentait happée par la tristesse..
Tous ces visages fermés, ces yeux emplis de larmes ne faisait qu'accentuer son malaise.
La Cavalière avait maintenant la gorge nouée..
Malgré son ignorance, Dodo savait pertinemment qu'un très grand Homme venait de rejoindre les cieux...

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acar



Inscrit le: 25 Nov 2006
Messages: 3614

MessagePosté le: Mar Juin 09, 2009 10:47 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Acar avait tenu à rendre un dernier hommage à son grand et respectable ami, Leg Di Césarini...

Il arrisva devers le parvis et observa le derouslement d'introduction du gisant, tout en restant à l'écart, ainsi que son aismée, dame Melian.

Acar avait eu moult grand moments de vie avec celui qui reposait, devers lui, à vingt coudées... Sous un beau ciel azuré.

Il avait esté un homme de grand courage, unissant sa famille, unissant son destin avec ceux des austres... Il se rappelait les longues discussions qui avait à chaque fois grand sens et qui lui procurait le soir venue, moult réflexions... Cela lui manquait desja.

Ainsi, ne point rentrer encore dans l'antre de lumière, c'était encore un peu la vie, qui continuait...

Ils passèrent devers les hauts tilleuls odorant allègrement, puis tournèrent de 45 degrés pour incliner le cortège dans la direction de la dernière demeure.

Il resta encore sur le parvis, ou la lumière éclaboussait les armures... L'image de son vieil ami, devers lui.

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Melian



Inscrit le: 05 Juin 2007
Messages: 8856

MessagePosté le: Mar Juin 09, 2009 11:08 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Cela ne finirait jamais. Jamais il ne leur serait permis de quitter le deuil tant les morts se suivaient. La jeune femme, de noir aux reflets pourpres vêtue, avançait au bras de son époux, ses longues boucles noires défaites tombant jusqu'à ses hanches. Ce jour serait enterré un grand homme, sage, présent pour les siens. Toujours le mot juste, l'humour bien placé quand c'était nécessaire.

Elle l'avait connu en temps que dignitaire franche, et cela avait été un honneur pour elle. Et c'est pour cela qu'elle avait tenu à être présente ce jour. En temps que dignitaire, en hommage à un grand homme s'il en est dont l'absence laissait un vide immense. Mais également en temps qu'amie de nombre des membres de la famille Di Césarini qu'elle voulait accompagner dans cette épreuve.

Elle regarda les deux jeunes enfants de Monseigneur Sabotin et du Chevalier Epsonstylus. Ils semblaient en pleine forme. Symboles de vie nouvelle face au gisant, tout comme l'était son fils resté avec sa nourrice, et son propre corps, réceptacle d'une vie nouvelle encore si petite qu'elle était invisible. La vie est là, elle continue. Mais sans Son Excellence Leg Di Césarini, elle ne serait plus jamais la même...

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georgepoilu



Inscrit le: 14 Mar 2007
Messages: 67

MessagePosté le: Mer Juin 10, 2009 1:45 am    Sujet du message: Répondre en citant

Sans connaitre le défunt, George avait tenu à être présent en soutien de sa fille Kathy.

il regarde passer le cortège et prie pour le salut de l'âme du défunt et que saint Arnvald donne le courage à ceux qui restent, de pouvoir supporter cette absence

_________________


19 mandats de duc de Berry
une seule passion: le Berry
une seule envie: tuer la catin de france (édit: oh elle est morte, norf de norf je n'aurai pas pu tuer armoria...)
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Christa



Inscrit le: 10 Juin 2009
Messages: 1
Localisation: Annecy

MessagePosté le: Mer Juin 10, 2009 4:15 am    Sujet du message: Répondre en citant

En compagnie du Grand Maître de l'Ordre Des Lames, du Sénéchal et des Lames présentes, Christa tenait à honorer la mémoire du disparu. Leg l'Ancien est trop connu en Savoie pour ignorer les épisodes de sa longue vie.

Elle l'a vu de près il y a peu lors de l'adoubement de Noria qui fut un moment très fort.

Les Lames toutes ensemble formaient un groupe compact, silencieux, grave. Tous s'installent en groupe pour suivre la cérémonie et les pensées de chacun allaient vers cet homme : Leg L'Ancien.

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aurelien87



Inscrit le: 11 Mar 2008
Messages: 3661

MessagePosté le: Mer Juin 10, 2009 11:09 am    Sujet du message: Répondre en citant

Mgr Aurélien entra dans la basilique. Il avait sa tête des mauvais jours. Le dernier compagnon de son père avait quitté ce monde, et, vraisemblablement il le suivrait sous peu. Tout l'aggaçait ce jour là, aussi bien l'absence d'invitation qui lui avait été envoyée, alors qu'évêque de Geneve, il aurrait du être invité en premier chef, le défunt faisant parti de ses paroissiens, et les dissentions de la famille Di Cesarini qui ne cessait de lui causer de grandes peines. Il alla s'installer sans mot dire, jetant à peine un oeil sur l'assistance.
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