L'Eglise Aristotelicienne Romaine The Roman and Aristotelic Church

[L'inommable]

Au son du glas, l'anti-dogme parfait quitta le lieu ou les champions du Bien se tenaient, devers un des leurs...

Les cierges s'éteignirent à son passage... Elle était venue chercher connaissance en son entier et le lieu était bien trouvé.

Renseignement obtenu, l'Inommablé pouvait mettre des visages sur ces voix qu'elle n'oublierait plus, ces voix qui commandaient les forces du Bien, contre ses hordes, ses chers petits...

Chasser le Bien qui est pire que le Mal... Sa cause était entendue et nombreuses oreilles écoutaient son message, de part toutes les contrées, même à Rome et surtout en ce lieu, pour son grand plaisir...
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[Epsonstylus]

Les cloches de la Chapelle Milites Dei venaient d’être sonnées, tandis que le cortège s'était arrêté sur le parvis et que les porteurs avaient conduit le cercueil jusqu’à l’autel.

Le Chevalier Epsonstylus ajusta sa cape sur ses épaules et changea d'attitude. Pas question de montrer un seul sentiment devant l’assemblée réunie en ce triste jour. Elle releva le menton et passa le portail, s’inclinant comme si elle avait posé genoux au sol, elle se signa, terminant sa courte prière par un baiser déposé du bout des lèvres contre cette croix qui pendait à son cou.

La rouquine s’avança d’un pas léger fixant des yeux le cercueil du Vénérable, un regard rempli de mélancolie, de regret mais aussi d’espoir ; derrière elle, Anna et les petits derniers.

Un bref coup d’œil circulaire sur l’assemblée, où elle aperçu bon nombre de ses amis et frères, puis son cousin Monseigneur Aurélien. La jeune femme eut un vague haussement d’épaules et un frisson, alors que des cierges s’éteignirent à quelques pas d’elle. Continuant sa route à travers les deux rangs parfaitement symétriques, elle se raccrocha au bras de son époux, l’assurant d’un sourire de soutien, bien qu’un léger vertige l’eût prise ; un trop plein d’émotions sans doute.

Epson rejoignit les premiers rangs où sa cousine par alliance le Chevalier Asphodelle, sœur de cœur aussi qui se tenait déjà. Discrètement elle s’installa à ses côtés, se signa de nouveau récitant une courte prière intérieurement et glissa sa main dans celle de son amie l‘espace d‘un instant, afin de lui montrer signe d‘affection.

Détournant les yeux du sol pavé, elle vit Son Éminence Ingeburge près de l’autel, parée de tous les attributs incombant à ses hautes fonctions. La jeune mère eut un bref sourire, repensant à la dernière cérémonie ayant eu lieu ici, en présence de ce même cardinal connétable ; sa Grâce Leg l’Ancien par ailleurs, y était aussi présent. Bien que cette fameuse cérémonie se soit terminée par une esclandre, ce fût un bon moment, plein de reconnaissance et d’honneur. Mais maintenant, ils étaient tous à nouveau réunis pour toute autre chose, alors que l’un des leurs venait de les quitter.

Personne ne savait vraiment quelle attitude adopte face à cette mort soudaine. Il était difficile de concentrer son esprit sur autre chose que de la peine. Mais quelle peine ?

La rouquine avait assisté à un débat, une fois, en Place d’Aristote dans cette Rome bouillonnante d’idées et de théologues...

La perte d’un être aimé, doit-elle faire l’objet d’une peine ou d’une joie ?

La mort, A craindre ou pas ?

Certains avaient répondu que la peine n’était autre que de l’égoïsme déguisé, les autres de l’Amour, une sorte de transition avant l’acceptation complète du dernier au revoir. Soit… ça ne changeait rien au problème.

Cependant, pour les aristotéliciens qu’ils étaient, les véritables croyants, il y avait de l’espoir…

Leg était mort, c’était un événement tragique et leurs cœur à tous étaient meurtris.

Leg était mort, c’était un événement important dans la vie d’un véritable aristotélicien, un passage entre la vie terrestre dont on a essayé d’en faire l’exemple le plus vertueux et cette pseudo nouvelle vie, remerciement de son dévouement à la vertu et à la Sainte Église aristotélicienne dans son ensemble.

La rouquine poussa un soupire et posa de nouveau son regard sur le pavé, se serrant tout contre son tendre Sabotin.

[RAPHAEL83]

En tant qu'Ambassadeur Royal ,Raphael83 se devait d'être présent pour les funérailles d'un si grand Homme. Certes , il ne l'avait jamais rencontré, mais c'était de son devoir. Raphael arriva malheureusement quelque peu en retard dans la chapelle.

Il chercha a voir s'il apercevait qulqu'un de sa connaissance.
Il vit le Vice Grand Ambassadeur Royal Val1a coté d'une dame qu'il avait eu l'occasion de rencontrer , Dame Espoire.

Il se mit donc ou il pu trouver une petite place et attendit la suite des événements tout en priant pour que le très Haut donne le repos eternel au défunt.


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Grand Chancelier de l'Ordre Equestre du Saint Sépulcre
Grand Maréchal des Logis du Roy
Officier de l'Ordre Raimondin

[Val1]

Val1 vit l'ambassadeur Raphael, il lui fait un signe et espérait pouvoir le rencontrer plus tard.
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[Jehan_D_Arcy]

Le colosse avait appris la nouvelle de la mort de son cousin Leg, en chemin de son ile, ou il avait passé sa jeunesse. Sachant l'homme un grand des Sanctes Armées et un serviteur du Tout Puissant inébranlable, il avait décidé de remonter en Savoie en passant par Rome.

Après moult renseignements , il arriva a la chapelle Milites Dei . Les funérailles de ce cousin qu'il n'avait point côtoyé ni même connu avaient commencées.

Il se signa et de son oeil unique perça la semi obscurité qui régnait pour trouver un endroit ou poser son séant. Mais la Chapelle était remplie. Il resta donc adossé a un pilier dans le fond .

Il ne connaissait strictement personne, mais s'en moquait bien , étant la pour honorer la mémoire du feu Chevalier Sénateur.
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[sabotin]

Les cloches avaient laissé entendre le glas funèbre qui annonçait le début de l’office. Un monde énorme avait afflué autour de l’édifice qui se remplissait à vue d’œil.

La Garde bressane souleva le lourd cercueil et passa sous la haute tenture sombre du porche, tandis que la foule impressionnée par tant de déploiement de sécurité de la garde papale et de la Garde épiscopale et l’espace laissé au mort, tenait toujours ses distances pour exprimer le respect et la grandeur.

Le bruit ayant couru qu’on verrait des personnages célèbres et puissants, de loin, la badauderie romaine mettait des noms sur des visages connus et reconnus, se groupant et causant de l’autre côté du parvis

Tandis que certains philosophaient encore sur le rien de l’existence, le Chevalier Sabotin. la mine défaite saisit le bras de son épouse Epsonstylus et avança lentement derrière le cercueil, à travers la nef obscure que des cierges allumés pointillaient tout au fond

Au passage il voyait des yeux rougis et quelques larmes couler renfoncées parfois à gros coups de mouchoirs

Les premiers rangs étaient réservés à la famille, ainsi qu’aux dignitaires et hauts personnages venus de tous les horizons. Les rangs suivants aux membres engagés dans les Odres miltaires et religieux des Royaumes, puis les amis qui voulaient rester discrets, les connaissances d’un jour et la foule anonyme méticuleusement filtrée par la garde.

Tous étaient venus là pour honorer la mémoire de feu Leg, dont le corps était à présent porté vers la lumière de l’autel aux pas mesurés des six gardes bressans

Lorsque son épouse fit un léger malaise, à peine perceptible par son entourage et lui serra la main, la soutenant et l’encourageant jusqu’à leur arrivée aux premiers rangs

Déjà Son Eminence Ingeburge prenait place devant l’autel et attendait avec solennité l’arrivée du cercueil. Elle avait revêtue sa tenue de Cardinal Connétable qu’elle ne mettait qu’à des moments exceptionnels.

Sabotin lui fit un salut qui exprimait son respect et sa reconnaissance.

Puis après un instant de prières près du cercueil, troublé à peine par quelques pas de retardataires il s’installa près de son épouse abaissant son regard sur le visage de son aimée.
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Sabotin de la Marche di Césarini
Chevalier de l'Ordre militaire d'Aristote
Grand Maistre de l'Ordre des Chevaliers francs

[neocor]

Neocor attendait cet instant... Il avait laissé entrer chacun, craignant de faire entorse au protocole... Il se dirigea vers les premiers rangs où une place Lui était réservée...

Grand fût son plaisir de voir Son Eminence Ingeburge officier. Il fit de petits saluts discrets à tous ceux qu'il connaissait. Sa tristesse était immense, la perte de cet ami de longue date le troublait bien davantage que ce qu'il laissait paraître.

Il garda sa crosse levée, et, le front appuyé sur le dossier de la chaise devant lui, il se mit à prier...

[Ingeburge]

La Garde bressane avait avancé, digne et impressionante, porteuse du cercuiel où reposait désormais Leg di Cesarini.
Ingeburge suivit leur lente procession attentivement, la gorge nouée.

La dépouille fut déposée sur le catafalque et elle s'inclina devant elle, avec sincérité.


Les cloches turent enfin leur mélodie de douleur et le Connétable de Rome prit la parole :
— Mes très chers frères, mes très chères sœurs, nous sommes aujourd'hui réuni afin de rendre un dernier hommage à Leg di Cesarini. D'aucuns le connaissaient comme le Chevalier-Sénateur, d'autres, certains comme l'ancien Duc de Savoie qu'il avait été, d'autres enfin, comme un serviteur de l'Empire. Le point commun entre tout ce qu'il représentait était qu'il s'investissait dans chacun de ses engagements avec son esprit et son cœur.
Aujourd'hui, nous pleurons tous un homme de valeur mais notre chagrin ne doit pas occulter la joie que nous avons eue de le côtoyer.

Elle joignit les mains et poursuivit :
— Avant de commencer cet hommage proprement dit, demandons sincèrement pardon pour nos fautes et faisons amende honorable.
Et, en ces instants où la mort a frappé un de nos proches, cette demande adressée au Très-Haut revêt une signification plus capitale encore :


Puis, elle continua :
— Récitons maintenant notre Credo, prière symbole de notre foi :


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© Crédits bannières : LJD Uter
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Morte deux fois en trois jours, vise le triplé

[Aranwae]

Aranwaë avoit suivi Neocor comme son ombre et se chut à ses costes silencieusement. Il chercha du regard Asphodelle ou Sabotin et les vit, non loin de luy, sur les bancs reservés à la famille.
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Le Dogme

[Awenna]

Toujours en retrait Awenna suivait le début de cérémonie, elle avait salué de la tête *Mylène* à son arrivée, toutes deux représentait la Garde Episcopale de Narbonne.

Je confesse à Dieu tout-puissant,
Je reconnais devant mes frères,
Que j'ai péché en pensée, en parole,
Par action et par omission,
Oui, j'ai vraiment péché.
C'est pourquoi je supplie Aristote et Christos,
Les archanges et tous les Saints,
Et vous aussi mes frères,
De prier pour moi le Créateur.

Que le Tout Puissant nous fasse miséricorde,
Qu'il nous pardonne nos péchés,
Et nous conduise à la vie éternelle,
Dans le paradis solaire.

Awenna commençait le Crédo avec toutes les personnes présentent en ces lieux.

Je crois en Dieu, le Très-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
le fils de Nicomaque et de Phaetis,
envoyé pour enseigner la sagesse
et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Trés-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotelicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Eternelle.
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[BlueJagd]

Frère BlueJagd qui ne connaissait que bien trop peu le défunt vint ici et allumant un cierge à l'écart il se plaça dans le fond de la chapelle et récita une prière durant que le cierge se consumait.

Seigneur Tout-Puissant, que Votre miséricorde s'étende sur notre frère qui vient de quitter la Terre ! Que Votre lumière divine luise à ses yeux ! Sors-le des ténèbres ; ouvrez ses yeux et ses oreilles ! Que Vos bons Esprits les entourent et leur fassent entendre des paroles de paix et d'espérance !
Seigneur, quelque indigne que nous soyons, nous osons implorer Votre miséricordieuse indulgence en faveur de celui de notre frère qui vient d'être rappelé de l'exil. Oubliez, ô mon Dieu, les fautes qu'il a pu commettre pour Vous souvenir du bien qu'il a pu faire. Votre justice est immuable, nous le savons, mais Votre amour est immense ; nous vous supplions d'apaiser Votre justice par cette source de bonté qui découle de Vous.

Amen.
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[ladycharmed]

Ladycharmed accompagné de ses Officiers avait pris place dans la travée qui leurs avait été désignée et c'est le coeur triste qu'elle venait dire un dernier Adieu à ce grand Homme qu'elle avait servi et admiré. Sa loyauté, sa tolérence, son équité et tant d'autres qualificatifs lui allant aussi bien lui avaient servi si non d'exemple , souvent de guide.

Elle était ici en tant que Grand Maistre de l'ordre Semper Vigilans et arborait les couleurs carmin et or. Sa Grâce lui avait dit un jour

[Epsonstylus]

Epson avait suivi du regard son Eminence Ingeburge et les derniers arrivants. Elle soupira. La cérémonie commença...

Je confesse à Dieu tout-puissant,
A vous mes frères,
Parce que j'ai beaucoup péché,
en pensée, en parole,
en action...

Puis tous récitèrent le Credo. Crispée, la rouquine, ne faisait que le mumurer entre ses dents, mais aucun son ne sortaient.Elle tourna la tête derrière le rang familial et vit Aranwae. De nouveau, elle soupira.

[Evann di cesarini]

Une foule immense pour un sentiment de vide et la raisonnance des coeurs en peine pour combler un manque...

Est ce que les statuts de marbre de la place romaine laisseront couler des larmes de sang lorsque les gens s'en seront allés ?

Est ce qu'au passage du cercueil, les oiseaux saisseront leur chant comme si la nuit était tombée ?

Est ce que les Montagnes de Savoie auront résisté en apprennant la triste nouvelle de sa disparition ?


Ce jour est un jour comme les autres, mais tout semble différent.

Au premier rang, par pudeur et par respect Evann évite les regards des siens et des autres. Les yeux rougis, l'instant lui semble beau, l'instant lui semble triste...

Alors que certains entament déjà le credo aristotélicien, le duc de Bresse ouvre la bouche mais aucun mot ne peut en sortir.

Et c'est d'une voix intérieur qu'il s'adressera ainsi à Leg...

[frère roger]

le vieux roger vient prier discrètement.
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EVEQUE IN PARTIBUS D'HELIOPOLIS