L'Eglise Aristotelicienne Romaine The Roman and Aristotelic Church

[Arthur de Nivellus]

Monseigneur Arthur de Nivellus qui s'était proposé à Son Éminence Monseigneur Rehael avait été sollicité afin d'officier les funérailles de Son Éminence Monseigneur Méléagant avec qui il avait beaucoup travailler à vienne en tant qu'évêque de Dié, et dans tout l'Archidiocèse en tant que Doyen du séminaire...Arthur était arrivé de bons heures, il souhaitait faire une dernière prière seul, dire quelques mots devant le corps, si Méléagant était son supérieur, il le voyait plutôt comme un ami...Les cierges étaient allumés, les portes ouvertes laissant entré le froid, des couronnes de fleurs trônaient sur les côtés du cercueil, mais le visage de Méléagant laissait encore paraitre un sourire large montrant l'homme joyeux et heureux qu'il était et qu'il est au côté de notre très Haut...L'église aujourd'hui peut pleurer, elle a perdu un homme de grande valeur, un homme qui s'est donné cœur et âme longtemps pour notre Sainte Église...

Arthur avait prit un des meilleurs vin de messe d'origine de Vienne, excellent vin qu'il avait conservé dans les caves de Dié à l'époque de son passage...tout était prêt, il n'y avait plus qu'à faire sonner les cloches et attendre que tout le monde arrive, demanda au jeune bedeau qui aidait souvent Arthur lors des offices avait l'honneur et le privilège de faire sonner les cloches permettant à l'évêque de se mettre sur le porche de l'église...cette fois ci et il aurait préféré d'autre circonstance, il avait l'honneur de le faire à la Basilique Sainte Titus...

[Dunpeal]

The archdeacon arrives with his acolytes standing by the sides of the main corridor of the basilica. The light flooded the building and Dunpeal's majestic cardinal suit reflected the yellow shine. Slowing coming down the corridor then in time greeting his brother Nivellus and taking a front seat.

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L'archidiacre arrive avec ses acolytes se tenant prêt les côtés du couloir principal de la basilique. La lumière a inondé le bâtiment et le costume cardinal majestueux de Dunpeal a reflété l'éclat jaune. Ralentissant descendre le couloir puis à temps saluant son frère Nivellus et prendre un siège avant.

[Estaphios]

L'Oriental avait fait le voyage jusqu'à la Basilique pour assister aux funérailles du saint homme qu'était Monseigneur Méléagant.

Monseigneur...où plutôt devrait-il dire Son Eminence. Mais quand Estaphios avait connu Méléagant, ce dernier était simplement Archevêque, et pas encore Cardinal. L'homme de Patra se rappelait aux bons souvenirs des moments passés avec l'homme d'Eglise, dans les villages savoyards. Chambéry, Belley, Bourg, Méléagant se plaisait à aller à la rencontre de ses ouailles, et le Curé Béarnais l'avait rencontré à maintes reprises dans les tavernes de ces bourgades. Un homme simple, blessé dans sa chair et qui par conséquent se déplaçait parfois avec difficulté. Mais une foi et une spiritualité....tout bonnement incroyables, qui donnèrent sans aucun doute envie à l'Oriental de devenir un homme d'Eglise à son tour.

Laissant sa monture aux écuries, il entra dans la Cathédrale: l'immensité du lieu fit frissoner Estaphios, peu habitué à fréquenter de telles grandeurs. Le curé avait choisi de se montrer comme Méléagant l'avait connu: un simple habit de voyage, la moustache frisottante et son bouclier noir, celui de l'Obsidienne. Seule la médaille noire d'Aristote montrait que l'Oriental était un clerc.

Le regard de l'Orthézien se dirigea vers le choeur, et il reconnu immédiatement son ami et mentor, l'Evêque Arthur. Arthur de Nivellus, qui avait permis à Estaphios de faire ses preuves, qui lui avait donné sa confiance. Oh, Méléagant aurait sans aucun doute aimé que l'ancien évêque de Tarbes officie en ce jour.

Ne voulant pas le déranger dans sa préparation, Esta' n'alla pas le saluer, et préféra plutôt prendre place parmi les bancs réservés aux membres du clergé.
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Curé d'Orthez
Etudiant au Séminaire de Vienne

[Terwagne]

Une arrivée discrète et sombre pour une femme qui se serait voulue plus discrète parfois.

Le regard baissé, plongée dans ses souvenirs avec le défunt, la Dame de Thauvenay fit son entrée dans l'édifice et chercha rapidement où était sensé s'assoir les conseillers ducaux.

Quand il lui sembla avoir trouvé, elle se dirigea d'une démarche assurée mais non moins lente vers là, et prit place, tout en se recueillant.

[Pénélope]

Le Gouverneur attendit un moment sous le porche avant d'entrer, puis ôta la neige de sa cape en se redressa dignement.
A pas feutrés elle se dirigea à l'intérieur de la Basilique tout en se signant et d'un regard circulaire eut vite fait de repérer la Dame de Thauvenay.

Sans chercher plus loin, elle prit place non loin d'elle et pria comme elle aimait le faire quand les lieux lui étaient propices.
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[valeries]

j'étais venus car même si le connaissait peu il m'avait marquée cet homme, c'était grâce a lui aussi que j'étais devenue diaconesse d'Annecy.
une rencontre heureuse, un homme a l'écoute et plein d'amour.
je me mis a prier avec toute la conviction de mon cœur j'étais troublée par le vide qu'il me laissait.
une larme perlais sur ma joue, une larme de vie.

[Bardieu]

A l'annonce de sa mort, le frère Bardieu était extrêmement choqué et peiné. La perte d'un si grand homme l'attristait au plus haut point.

Lorsqu'un clerc vint l'informer que la cérémonie de funérailles allait commencer, le frère Bardieu se dirigea lentement vers le saint édifice pour saluer la mémoire de l'homme.

Il se devait d'être présent. A plusieurs titres. En temps qu'évêque de son diocèse, il apportait la douleur des paroissiens à un grand homme de l'église.

En temps que recteur de l'ordre cistercien, il tenait à apporter la fraternité d'un ordre tout entier et le soutien spirituel en indiquant que par solidarité, une cérémonie d'hommage avait été réalisé à l'abbaye de Noirlac par les frères et le sœurs.

En temps qu'homme, il apportait toute sa foi et sa tristesse en cet instant de tristesse.
Il se souvint alors de la disparition du père Aqualung et se remémora la musique de la marche funèbre.
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En quoi la spiritualité d'Orient serait elle inférieure à celle d'Occident ?

[oiselier]

L'oiselier venait assisté aux funérailles de celui qui avait travaillé avec lui depuis qu'il avait été évèque. La place laissée a Vienne, semblait immense et en ce jour il dirait adieu au corps de cet homme de foi.
L'oiselier se décida a aller se placer a coté de Dame Pénélope, avec qui il travaillait pour le bien du duché et donc de son évéché.
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[Sainte Wilgeforte]

[RP que je dédie au joueur de Meleagant. Immonde petit lâcheur, tu vas me manquer plus que ce que tu penses !
Mais, puisque tu pars, cela vaut bien un RP et une bande-son.

En espérant que tu n’auras aucun remord et avec le plaisir d’avoir pu partager une dernière chose avec toi, je te souhaite de toujours prendre la meilleure des routes.
A.]



En sa résidence romaine, Wilgeforte rangea dans une de ses bibliothèques le rouleau de parchemin sur lequel elle planchait. Elle disait pour l’heure adieu à ses chers caractères grecs anciens.
Elle avait toujours adulé les livres. Dans sa plus tendre enfance déjà, elle avait senti qu’une grande histoire d’amour allait avoir lieu entre elles et les parchemins. Elle avait appris à lire et à écrire avec une rare ferveur, et la majeure partie de l’argent que lui fournissait sa famille sicilienne était alloué à l’achat de manuscrits rares. Sa nomination au Saint-Office lui avait enfin permis de vivre de sa passion, mais au-delà de toute espérance : cela avait décuplé sa soif des livres. De scripteur, elle devint secrétaire ; de secrétaire, théologue ; de théologue, préfète. Son métier était devenu sa passion plus que sa passion n’était devenue son métier.
Les livres étaient devenus ce qu’un mari est pour le commun des mortelles. Leur constance était rassurante, leur présence réconfortante. C’est sans réfléchir à ce qu’elle faisait que Wilgeforte avait, après le décès de Meleagant, plongé un peu plus dans les manuscrits. Le chagrin, réaction du cœur et des tripes, avait plus rapidement que ce qu’elle pensait fait place à une réaction dictée, elle, par sa raison et sa foi : l’oubli grâce aux livres — l’oubli, mais pas l’acceptation.
Mais il y avait eu un manque. Ce manque expliquait le défaut d’acceptation. Elle avait pleuré, elle avait hurlé, elle avait tempêté. Elle s’était calmée, elle avait pensé, elle avait accepté. Mais il manquait toujours quelque chose. Cette chose, c’était une période de temps où elle pourrait se montrer une dernière fois utile envers celui dont elle avait pleuré la disparition. Une période de temps où elle honorerait sa mémoire en prouvant à tous, Dieu le premier, que le défunt était une personne d’une assez grande vertu pour justifier une prise de strictes dispositions. Cette période était communément appelée « deuil ».
Wilgeforte se dirigea vers le vestiaire de sa résidence.

Déni, colère, marchandage, dépression, acceptation. Voilà quels sont les cinq stades d’approche de la mort.
Le déni avait été le plus évident de ces stades. Lorsque Meleagant tomba sur le sol de la cathédrale de Vienne juste après avoir l’avoir ordonnée, Wilgeforte se précipita vers lui. Meleagant était mort sur le coup, mais Wilgeforte avait poussé sur sa cage thoracique de nombreuses fois. Elle ne pouvait pas croire que Dieu avait décidé d’une telle fin pour cet homme d’une vertu aussi haute. C’était trop misérable. Ses voies étaient impénétrables, mais Dieu ne pouvait pas avoir de dessein aussi atroces.
Mais Meleagant mourut. Survint alors la colère. Qu’est-ce qui était passé dans la tête de Dieu, si tant est qu’Il en possède une ? Meleagant aurait pu mourir dans son lit, dans un accident de chasse, ou bien exécuté par des hérétiques. Tout aurait mieux été que ça ! Dieu était-il vraiment la bonté même ? Ne se laissait-il pas parfois tenter par quelque Empereur-Démon, bien plus persuasif que les Princes-Démons ? Comment accepter qu’une telle décision puisse être emplie de sagesse et de bonté ? C’était absurde !
Et pourquoi ne l’avait-Il pas choisie, elle ? Elle n’était rien, tout juste une petite fonctionnaire romaine vaguement compétente. Lui, en revanche, était tout : non seulement il guidait les fidèles d’une province ecclésiastique tout entière avec simplicité et efficacité, mais il siégeait aussi à la curie, où sa sagesse était certainement précieuse. C’est elle qui aurait dû mourir en la cathédrale, et non lui. Elle implora longuement Dieu sur ce point, marchandant le retour à la vie de Meleagant contre sa propre mort. Elle ne fut pas loin d’agir seule en se donnant la mort, pensant que ce péché mortel rendrait vie au cardinal.
Puis elle frôla la dépression. Mais n’y entra pas. Une dépression, dans le cas de la mort d’un être cher, passe forcément par le deuil — le deuil n’est d’ailleurs que la période où tous dépriment de concert. Or, Wilgeforte ne pouvait faire son deuil. Elle ne pouvait le faire car l’annonce de la mort ne tombait pas. Meleagant était mort fin octobre et, début décembre, toujours rien. Manque de médecins compétents, long débat entre l’âme et le corps, hésitation de l’âme ou de Dieu à en finir : les cardinaux avaient toujours un bon prétexte pour justifier ce délai. Mais, finalement, après deux mois d’attente que Wilgeforte avait vécu comme un passage dans les limbes, l’annonce tomba. Et Wilgeforte put faire son deuil. Elle le faisait toujours, d’ailleurs, et était donc toujours dans la phase de dépression. Quand en sortirait-elle ? Dieu seul le savait.
Arrivée à son vestiaire, elle retira ses habits d’intérieurs et noirs contre d’autres habits, plus élégants, mais toujours aussi noirs.

Elle se mira un instant. Ses cheveux naturellement noirs et ses habits occasionnellement noirs rendait son teint d’une blancheur inquiétante. Elle devinait déjà que certaines langurs trop bien pendues allaient faire courir des rumeurs d’acédie à son sujet. Descendant aux rez-de-chaussée, elle passa un châle — les frimas hivernaux tardaient, cette année, à quitter Rome. Elle s’avança vers la porte et fut aussitôt rejointe par deux gardes épiscopaux. Elle les remercia et leur dit qu’elle avait besoin d’être seule. Ils connaissaient bien Wilgeforte et savaient parfaitement que, si elle le leur disait, elle n’avait réellement pas besoin d’eux et qu’elle ne se laisserait jamais accompagner, aussi protestèrent-ils pour la forme seulement.
Et Wilgeforte de se déplacer, seule, dans les routes de Rome. Elle contempla toute l’effervescence habituelle de la cité éternelle. La vie reprend toujours ses droit, disait-on. Quand sera mon tour ? se demandait Wilgeforte. Elle croisa de nombreuses personnes connues. Elle se surprit de constater qu’aucune ne vint la trouver. Suis-je tellement effrayante lorsque je suis en deuil ? se demanda-t-elle alors. Ou bien y a-t-il une autre raison ? Les seules personnes qui osaient l’interpeller étaient des mendiants. Elle leur fit l’aumône, à tous. Et elle les encouragea à se faire baptiser, leur expliquant que telle était la condition d’entrée au paradis solaire, tous.
Elle arriva place d’Aristote, passage obligé pour tout qui souhaite se rendre à la basilique Saint-Titus. Passant à côté des prêcheurs qu’elle prenait autrefois plaisir à écouter, ignorant les scandaliseurs à la petite semaine qu’elle adorait remettre à leur place, ne se surprenant pas trop de croiser quelques hérétiques qu’elle chassait autrefois, ne prêtant aucune oreille aux marchands avec qui elle aimait négocier pour le simple plaisir de les faire enrager, détournant la tête du flot de personnes félicitant une affiche, accélérant le pas en passant à côté d’un troupeau de penseurs, elle traversa la place et atteignit la basilique.

Elle entra dans la basilique dont le taux de remplissage la surprit et s’assit le plus discrètement possible sur un des bancs.
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[aurelien87]

Mgr Aurélien se rendit dans la basilique Saint Titus pour un énième service funêbre. Bien de ses collègues, collaborateurs ou amis étaient décédés ces derniers temps. Il alla directement rejoindre les stalles des pélats, méditant sur les actions du défunt, et les moments où lui même avait travaillé avec ce dernier

[Arthur de Nivellus]

Arthur de Nivellus qui était devant le porche de la Basilique afin de saluer toutes les personnes présentes reconnus bien évidement beaucoup de gens qu'il côtoyait régulièrement qu'il en soit à Rome, où autre...

L'évêque laissa la porte ouverte afin de laisser entrer qui le souhaite...

Il s'avança vers l'Autel, triste d'avoir perdu un bon ami comme Méléagant...avec qui il a apprit beaucoup de chose et fait ses débuts, un Archevêque présent et ouvert à beaucoup de projet...un plaisir chaque fois qu'ils se rencontrèrent dans les couloirs de Vienne...

Arrivant à l'Autel, Arthur prit la parole devant toute l'assemblée, pendant ce temps, certaines personnes rentrèrent dans la Basilique pour comblé les quelques places vides restantes...

Mes amis.

Ce jour est peut-être en apparence triste. Mais rappelez-vous que toute notre vie doit se vivre afin que cette heure soit la plus heureuse d'entre toute: l'heure à laquelle notre esprit rejoins celle des plus vertueux de notre expérience terrestre. L'heure à laquelle nous rejoignons le paradis.

Nous sommes ici en l'honneur de notre ami et regretté Méléagant, qui a œuvré toute sa vie pour le bien de notre communauté aristotélicienne. Rendons-lui ce qu'il nous a si bien donné: récitons en son honneur le crédo aristotélicien, tous ensemble, et d'une seule voix:







[HRP] Pour les personnes n'ayant pas fait leur entrée RP...avec un peu d'imagination...vous êtes déjà à l'intérieur [/hrp]
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Je vie dans cette frustration de voir notre Sainte Église se faire dégommée par cette soif de pouvoir que les clercs subissent en imaginant avoir de la reconnaissance qu'ils n'auront jamais! Reconnaissance = remerciements des fidèles, oubliez un merci de la Curie ou des autres évêques! Curé, profitez et restez curé tant que vous le pouvez!
Moi j'ai connus l'époque où les cardinaux se sortaient les doigts du cul! (Jeandalf par exemple!)

[Sainte Wilgeforte]

Wilgeforte se leva et récita le Credo.

Je crois en Dieu, le Très-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
le fils de Nicomaque et de Phaetis,
envoyé pour enseigner la sagesse
et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyre pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Très-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Église Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Éternelle.

AMEN
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[Terwagne]

Elle s'était contentée d'un sourire silencieux à la Gouverneur en guise de bonjour, et n'avait pu s'empêcher de trouver scandaleux qu'aussi peu de représentants du Conseil ducal ne soit présent. A peine deux sur douze.

L'ApD non plus n'était pas représenté, mis à part par elle... C'était étrange, parce qu'au final elle était sans doute celle qui avait eu les moins bons rapports avec lui à l'époque où tous deux avaient fait partie de la même liste et du même conseil ducal.

Mais pour elle, tout cela ne comptait pas, au final. Elle estimait qu'on pouvait très bien ne pas partager les opinions et prises de position des gens tout en respectant énormément leur travail pourtant.

Sa présence le démontrait, et elle regrettait que d'autres n'en fissent pas de même.

D'une voix basse, se replongeant dans la cérémonie qui venait de commencer, elle murmura les mots.

Je crois en Dieu, le Très-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
le fils de Nicomaque et de Phaetis,
envoyé pour enseigner la sagesse
et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyre pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Très-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Église Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Éternelle.

AMEN

[Tully]

Tully entra sur la pointe des pieds, pour saluer une dernière fois, son ami le cardinal qui l'avait aidé après le décès de son parrain Gabriel de Culan.

Il s'assît en silence, se signa et récita avec les autres.


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[oiselier]

L'oiselier récita doucement le Credo, méditant sur la perte d'un ami, et la nécéssité de quitté cette terre.

Je crois en Dieu, le Très-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
le fils de Nicomaque et de Phaetis,
envoyé pour enseigner la sagesse
et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyre pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Très-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Église Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Éternelle.

AMEN
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