L'Eglise Aristotelicienne Romaine The Roman and Aristotelic Church

[aurelien87]

Mgr Aurélien avait organisé les funérailles de feu Mgr alhysis avec son collègue de malines. La qualité du prélat défunt imposait que ses funérailles se passent à Rome. Mgr Aurélien arriva donc très tot à la basilique Saint Titus. Il avait quitté pour un moment son bureau de la primatie, laissant le soin à son secrétaire de terminer les courriers urgents. Mgr Aurélien alla vérifier à la sacristie que tout était pret, puis il fit sonner la cloche pour avertir les paroissiens de l'iminence de la cérémonie.

[Viccienzo]

le pere Viccienzo était à Rome lorsqu'il entendit les cloches sonner , il apprit le décès d'un monseigneur et prit donc le temps d'aller assister à ses funérailles , peut etre qu'il ne le conaissais pas pesonellement mais la mort d'un frere est toujours une grande perte pour l'Eglise.

il prit place dans la basilique saint Titus
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=> Ici reposera en Paix, Aymé notre ami et frère grégorien. <=

Chacun a son point faible, moi c'est l'amitié. (St Grégoire de Naziance)

[Petitjehan]

Des terres d'Olonne, en Poitou, à la Basilique Saint Titus le chemin était long rude et parsemé d'embuches nombreuses...

Néanmoins Jehan de Proisy-Fortunat anciennement dict "Petitjehan" n'aurait pour rien manqué les derniers honneurs rendus à sa tante, la douce Alhysis.

Sa bien aimée épouse, Leello, l'accompagnait cela allait de soit.
La famille viendrait aussi sans doute même si elle se réduisait de jour en jour à une peau d chagrin.

Aussi arrivèrent-t-ils juste avant que les cloches de sonnent ce qui les sauva de se perdre en cette ville inconnue où les robes des clercs mettaient, selon leur rang, des touches de couleurs sombres ou plus vives.

On avait dit à Jehan que Monseigneur Aurélien officierait et donc cela lui fit grand plaisir connaissant un peu l'homme pour l'avoir rencontré à plusieurs reprises.

Vêtu des plus sobrement Jehan tenait le bras de Leello en pleines relevailles et par conséquent il avait raccourci son pas...

Ensemble le couple entra dans l'édifice des plus impressionnant et se signa à l'entrée trempant leur main dans le bénitier.

Il allèrent s'installer sur un banc non loin de l'autel.
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[vanwolk]

Monseigneur Vanwolk entra dans la basilique s'agenouilla devant le maitre autel et gagna une stale dans l'immense chapitre, d'ou il prira pour le repos de l'ame de son frère consacré de Maline. De ca place il voyait la basilique se remplir doucement
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Eveque d'Agen,
Frère Lescurien,
Maitre de la Chapelle Royale,
Chapelain de l'Ordre Equestre du Saint Sépulcre,

[Thibaud de Leibundguth]

Monseigneur de Malines se préparait dans une petite salle adéquate, que l'on pourra nommer amèrement la sacristie. C'est quelque peu compliqué d'employer les mesmes termes que dans une église banale, alors que Saint-Titus est plus qu'un simple bâtiment. On était devant une merveille, et c'était un plaisir pour l'Archevêque de célébrer les funérailles de son prédécesseur en cette basilique.

Habillé de la mesme façon, et cela, presque tous les jours, l'homme de Dieu ne procédait jamais à de grands changements vestimentaires et gardait toujours les attributs qui confirmaient son statut épiscopal. Mais il est toujours plaisant de se contempler dans un semblant de miroir pour constater avec effarement ou non si quelque chose n'était pas bien mis en place. La mitre surmontée de la médaille d'Aristote cachait ses cheveux et empêchait les mèches rebelles de se dévergonder ; les derniers plis de son long habit avaient été enlevés avec soin et l'omophorion tapissait comme il se devait ses épaules.

Crosse en main, son corps se mouva jusqu'à l'extérieur de la pièce pour arriver auprès du chœur où il monta avec grasce les quelques marches. Thibaud ordonna avec légèreté à ce qu'on allume quelques cierges.

Les cloches se mirent à sonner. Le Primat vint le rejoindre et l'homme de Dieu le salua respectueusement. Ils attendirent tout deux à ce que les bancs se comblent avant de débuter la cérémonie.
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[Blanche30]

Blanche entra discrètement. C'était la première fois qu'elle assistait aux funérailles d'un haut personnage, et elle était quelque peu intimidée de se retrouver là. Mais Monseigneur Thibaud avait invité les conseillers à se rendre à l'enterrement, elle se devait donc d'être présente. L'Archevêque était déjà là d'ailleurs, en compagnie d'un autre homme d'église. Elle les salua d'un mouvement de tête, avant d'aller prendre place dans l'assemblée.

La jeune fille n'avait jamais vu aussi belle basilique. C'est dans ce genre d'endroit qu'on se sent tout petit, qu'on réalise que l'on n'est qu'une infime partie de l'univers. Mais de toutes petites parties pouvaient avoir de grosses responsabilités. Oh pas elle, son poste, tout en lui convenant parfaitement, n'était pas de ceux qui appellent le respect devant la charge de travail à accomplir. Mais elle aimait ce qu'elle faisait.

[Malone]

Rome ... Grand Tante Alhysis serait enterrée à Rome. Brrr ... que c'était loin des terres poitevines où résidait une grande partie de la famille !
Partie peu après Leello et Jehan et du même, Malone avait rapidement compris que voyager vers le Sud habillée en noir, c'était un acte de pénitence. Pourvu que la Grand Tante prenne la mesure, de là où elle était, de la chaleur qu'elle faisait endurer à la jeune fille dont les muscles se forgeaient déjà bien difficilement malgré l'entraînement.

Arrivée en ville, le carrosse d'Olonne devint plus difficile à suivre, et ce fut à grands renforts de latin bien mal baragouiné qu'elle atteint l'office après la sonnerie des cloches.

Une demoiselle s'installait, mais des funérailles n'étaient peut être pas des occasions pour rencontrer d'autres jeunes filles de son âge ... aussi rejoignit-elle sagement son parrain et Leello pour assister à l'office.

Bonjour !
Ca a été pour vous ? Lee, tu supportes la chaleur ?

Les mots étaient tout juste murmurés, l'énorme bâtiment raisonnait si facilement ... et toutes ces peintures, décorations ... quelque part, la jeune fille commençait à comprendre que ça avait peut être un peu plus de superbe que le Saint Karel de La Trémouille, finalement ...
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Malone Fortunat de Montbazon-Navailles - 15 ans

[*Bombadil*]

Thomas ne pouvait manquer cette cérémonie. Il avait travaillé quelques temps avec Monseigneur Alhysis et avait apprécié les instants passés en la compagnie de l'archevêque de Malines. Toujours discrète mais efficace, elle avait fidèlement servi le prélat de Reims, et l'Eglise en général. Et cela, c'était sans compter son investissement sur le diocèse de Limoges auparavant.
Il entra dans l'imposante basilique Saint Titus et alla s'installer dans les premiers rangs, puisqu'il restait quelques places de libres.

Même si Monseigneur Alhysis avait regagné le Paradis Solaire, il était regrettable qu'elle l'est fait si tôt, et si rapidement. Thomas aurait bien aimé la connaître un peu plus.
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Cardinal vieilli en fut de chêne

[leello de Proisy Fortunat]

C'est avec tristesse que Leello avait suivi son époux afin de l'accompagner pour cette épreuve.
Ils étaient présent pour dire un dernier au revoir a leur tante Alhysis, qu'elle n'avait eu que peu l'occasion de croiser. Mais elle lui avait toujours inspirer le respect.

Jehan avait été secoué par la nouvelle et c'est toutes affaires cessantes qu'il avait fait préparer l'attelage.

Sur les lieux, elle s'installa à ses côtés. Elle portait une robe sombre et tenait le bras de son époux, se recueillant en écoutant la cérémonie.
Peu à peu la basilique se remplissait. Puis Malone les rejoint et leur demanda à voix basse.

[Meileen]

Encore un déplacement. Mais non, pas pour un mariage cette fois. Plutot pour célébrer le départ d'une tante partie rejoindre les anges et la maman de Meileen déjà là bas. Les gens ont tous l'air triste, et elle comprend à quel point cela doit être dur. Elle aussi doit supporter l'absence de sa mère.

Sans dire un mot elle suit sa grande soeur Malone et s'installe près de Jehan et Leello, se serrant contre la jambe de son ainée.
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[Krystel Martin]

La discrétion même. C'était tout ce que l'écuyer de Paradis devait être.

Il était impossible à Krystel de sortir de Flandres, non parce qu'elle craignait quelque danger sur les routes, mais parce que son devoir le lui interdisait. Elle devait rester en Flandres, et elle y était restée. Il était cependant hors de question de ne pas être représentée, ne serait-ce que par un écuyer, à l'enterrement de l'ancien archevêque de Malines. La jeune fille avait donc mis la main au collet d'un licencié d'Ath, lui avait fait porter les couleurs de son fief de Paradis et l'avait envoyé en représentation à Rome, où il était arrivé, où il s'était perdu... où il avait fini par suivre le son des cloches pour trouver, presque par hasard, la basilique Saint-Titus.

Abasourdi par la taille de l'édifice, le brave homme se signa, puis entra dans la basilique et s'installa dans la nef. Bien en évidence, comme on le lui avait conseillé. S'il restait dans un coin sombre, ce n'était pas la peine de faire le représentant.

Le brave homme regarda alors autour de lui et siffla.

Diantre, que cette baraque doit être difficile à nettoyer !

Il ajouta un couplet sur les courants d'air et l'hôtel afférent, puis haussa les épaules. Ce n'était pas à lui de gérer ce genre de patrimoine, et Pardieu ! Encore heureux pour lui.

[Childebert de Bearn]

Le presque centenaire s'avança vers le cercueil d'Alhysis. Une fois devant il ferma les yeux et pria à voix basse.

Puisse Aristote te pardonner tes manques en Limousin.

Puis le vieil évêque sortit de la Basilique...
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[url=http://monasteredeargentat.actifforum.com/index.htm?sid=e62233d0440b754aa4d7847c7384f154][/url]

[Rosa]

La Blonde s'était habillée de noir. Une grande Dame n'était plus. Une représentante d'Aristote avait rejoint le soleil. Le voyage avait été long, épuisant, éreintant. Mais elle n'aurait pu manquer cela, rendre hommage, une dernière fois à Monseigneur Alhysis.

[Petitjehan]

La cérémonie des funérailles de feu sa tante durait. Certes un archevêque ne s'accompagne pas à sa demeure en deux coups de goupillon kil comprenait...

Trouvant le temps long, il songea à cette tante. Ils se voyaient rarement mais quelque chose les réunissait. Quoi? il ne saurait le dire et ce lui était toujours une joie de la voir arriver un peu perdue voire en retard. La pauvre se donnait à tant de choses tant de gens qu'il ne savait lui tenir rigueur de faire passer sa famille après.

La tâche est rude pour les clercs. Le Royaume est si vaste...

Jehan espéra que le reste de la cérémonie se passe bien.
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[Petitjehan]

Comment croire que les membres de l'Église tardent de donner les ultimes sacrements à l'une de leur servantes?
Le temps passait rien ne venait...
Le Fortunat commençait à avoir des fourmis dans les jambes à force de prier pour le repos de l'âme de sa tante trop tôt arrachée à l'affection des siens.
Patient il attendit encore un peu...
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