L'Eglise Aristotelicienne Romaine The Roman and Aristotelic Church

[uriel]

[21 Septembre 1458]

Le vent de la mort, celui qui vous enlève les êtres chers un a un, éclaircissant autour de vous le cercle des vivants au fur et a mesure que la vieillesse attaque votre corps et affaiblit vos membres.

Ce jour devait venir inévitablement, comme il viendrait pour la plupart des humains, le jour du "dernier sacrement".
Uriel avait fait le voyage depuis Epinal, accompagnant le corps sans vie de sa parente et amie, Ecaterina ; bien piètre manière de prolonger la fait d'être encore à ses côtés, mais inexorablement venait le temps de la conduire en sa dernière demeure ...
Sombres pensées pour le Premier Archidiacre de Trèves, et pourtant il aurait du se réjouir ; la Cardinal était près de Dieu, maintenant, profitant du bonheur et de la félicité éternels, mais creusant dans le coeur des vifs une blessure qui ne se cicatriserait qu'avec le temps.

Nouveau soupir, pendant ce voyage qu'il n'avait pas effectué seul ; une bonne partie des habitants de Lorraine étaient venus avec lui, son épouse Sybille, et une bonne partie de sa famille, Marjolainne, Bambou ... les Réaumont de Lorraine qui comprenait mère et soeur de la dame en rouge ...
Les arrêts avaient été rares et silencieux, personne n'ayant vraiment le coeur à la joie.
Il se rappela alors cette phrase qu'une amie lui avait dit, récemment ...

Enfin, ils arrivèrent en vue de la Cité Eternelle, celle qui avait un pied dans le monde des hommes, mais aussi dans celui de Dieu.

La Basilique San Titus ...

... majestueuse, dominait la Place d'Aristote.
Point de temps pour s'arrêter voir le soleil se lever sur la coupole ; de bon matin, le convoi traversa la cité encore endormie puis Uriel alla se préparer.

Célébrer un enterrement à San Titus et celui d'une Cardinal de la Sainte et Immuable Eglise Aristotélicienne, quel honneur ... le dernier cadeau et la dernière volonté de celle qui avait été pour lui un guide, qui lui avait ouvert les chemins du clergé.
Pénétrant dans l'edifice sacré, il se signa et invita les porteurs du cercueil de le placer face à l'autel, puis à l'ouvrir ; lorsque le soleil se lèverait, dans quelques minutes, la lumière des vitraux viendrait éclairer une nouvelle fois son visage si pâle, et réchauffer son corps désormais si froid.
Il s'assit sur un banc, attendant ce moment ; les yeux fixés dans le vide, il sentit perler des larmes sur son visage, sa gorge se nouer et la douleur typique de la tristesse y apparaître.
Enfin, les premières lueurs de l'aube apportèrent une irréelle atmosphère dans l'édifice, tandis que rapidement, le soleil frappa les hauts vitraux, déversant ainsi sur le sol un flot de couleurs chatoyantes, aux bleus se mêlaient rouge et jaune ...

Uriel se leva, il était temps de préparer les cierges, l'autel et de se changer ... ce qu'il fit dans une pièce attenante, aidé d'un clerc, tandis que d'autres allumaient les chandelles et récoltaient la cire qui était tombée de la nuit.
Revenu à l'autel, il prépara ce dernier avec le linge adéquat, puis disposa son Livre des Vertus, récitant alors le Credo Aristotélicien à voix basse.

Le moment était venu ...

Dong ... Dong ... Dong ...

Trois fois la cloche fut heurtée, trois sons sourds qui se répendirent sur la ville, appelant ainsi les clercs, les fidèles et les croyants à venir rendre un dernier hommage à celle qui fut, un grande dame ...

[Tully]

L'Archevêque de Reims, était en avance pour l'enterrement de celle qu'il considéré comme son mentor, Son Éminence Ecaterina, il n'arriverait pas à se soustraire de rajouter un Feu devant tellement sa mort fût brutale... C'est donc en habit de ville tout en noir avec sa calotte violette, sa croix pectorale en or, il portait enfin une ceinture violette de soie lisse, symbole de sa charge d'Archevêque qu'il se présenta à l'entrée de la basilique Saint Titus de Rome.

Il semblait être le premier, il salua donc l'officiant

Bonjour Votre Grâce Uriel, le corps de Son Éminence... Ou est t-il ?...

Il demanda ca sur le ton d'une faveur, il voulait lui réserver un dernier hommage avant tout le monde, une prière silencieuse... Au pied du cercueil...
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[uriel]

A peine les cloches avaient-elles sonné que déjà les plus fidèles faisaient route vers la Basilique.
Uriel reconnût l'Archevêque de Reims et alla à sa rencontre ; arrivé près de lui, il s'inclina respectueusement, afin de le saluer.

Bonjour Monseigneur Tully ... tragique journée, n'est-ce pas ...
... le corps de son Eminence est là-bas ...

dit-il dans un souffle, se retournant légèrement pour désigner le cercueil qui avait été posé face à l'autel, de telle sorte que le visage puisse, comme si il avait été vivant, contempler une dernière fois le choeur et la Croix de Christos, qui dominait ce dernier.

Il s'éloignerait ensuite, respectant ce qu'il pensait être un souhait du clerc de passer un dernier moment avec Ecat'.

[Eloin]

La moniale parvint en place d'Aristote alors que les cloches venaient tout juste de s'ébranler au seing du clocher de l'antique et majestueuse basilique.

Eloin passa aux étuves faire un brin de toilette, afin de se débarrasser de la poussière des chemins ; puys se rendit dans une auberge dont elle se souvenait estre jà venue une foys, et dont elle gardait bon souvenir et bonne opinion. Elle loua donc une chambre pour la nuit a venir, se sentant trop fatiguée de ce long voyage pour repartir sitôt la cérémonie achevée, et installa son cheval dans une stalle garnie de foin propre et de deux sceaux : un pour l'avoine, l'autre pour l'eau. Contre quelques pièces, elle obtint du lad que son cheval serait convenablement brossé et entretenu durant son séjour.

Fin prête, la cistercienne traversa l'immense place ou se pressaient toutes couleurs d'aubes et d'étendards, gravit les quelques marches menant au parvis de Sainct Titus, observa un instant l'architecture du monument, puys entra.

Elle ne se souvenait plus de la dernière foys ou elle vint en ce lieu, mais la beauté des statues et l'immensité de la nef la saisirent comme si elle découvrait l'endroit pour la première foys de son existence.

La veufve se ressaisit, rejoignit un bénitier, y trempa deux doigts et se signa, puys alla s'installer sur un banc, au milieu de la nef, ni trop près, ni trop loin. On saurait bien la déloger si elle n'avait point choisi la bonne place, après tout...
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RIP 02.1467

[Floche]

Floche avait pris la route tout de suite quand elle avait lu la date et l'heure des obsèques de son Amie de toujours et cousine Ecaterina. Pendant le trajet, la lorraine se remémorait les moments vécus avec elle. C'est dans un combat contre la dictature que leur amitié avait vu jour. Elle s'était révélé fructueuse et cette collaboration avait abouti au but fixé.

Floche avait beaucoup regretté le départ de l'évêque pour la Franche Comté, Ecat savait dire non et se faire respecter au sein du Conseil Ducal, mais le dernier qu'elles avaient partagé avait été particulièrement anticlérical et elle comprenait ce départ. Ecat avait aussi tenu à revenir en Lorraine lors de son couronnement, Floche en avait été très touchée. Quand elle était duchesse elle avait d'ailleurs tenu à redonner une place à l'EA au sein du duché.

Elle aurait voulu continuer cette collaboration et vivre encore cette amitié avec cette grande dame à l'élégance et la répartie inoubliable, mais la maladie avait emporté son amie inexorablement.

Lorsqu'elle arriva dans les premiers à la Basilique San Tito, elle entra et avança dans l'allée centrale mais sans aller trop haut, elle voulait rester discrète. Elle était là pour un dernier adieu à celle qu'elle avait particulièrement apprécié et l'accompagner dans cette dernière prière commune. De loin elle vit l'Archidiacre Uriel et le salua d'un triste sourire puis elle s'agenouilla et se plongea dans la prière.
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[Elia von Strass]

La brunette avait perdu son sourire. Elle avait vu trop d'horreur dernièrement. Trop de morts l'entouraient... Et voilà qu'elle était présente aujourd'hui pour un enterrement.

Elle en avait même perdu sa robe rouge sang. Trop de sang versé. Même si la vengeance coulait encore dans son sang. Mais elle mangerait ce plat froid. Très froid. Comme un hiver lorrain!

Encore un, pensa-t-elle.

Après sa mère et sa marraine, encore une personne à qui elle avait beaucoup tenu. Elle se souvenait de la Cardinale depuis qu'elle était petite. Elle se souvenait des conseils qu'elle venait lui demander. Elle se souvenait des conseils que la femme d'Eglise lui donnait en échange.

Voilà une chose qu'elle ne pourrait plus faire...

Pourtant, en voyant Uriel, elle réussit à esquisser un maigre sourire. Il avait toujours été là pour elle et il était toujours présent. Il était une des dernières personnes sur qui elle pouvait s'appuyer. Avec son épouse, le duc de Vichy et l'actuel Duc de Guyenne. Voilà que son cercle d'amis avait diminué.

Ses pensées partir alors à la période où elle était arrivée de Guyenne. Juste après le décès de sa mère... Elle avait su se faire connaitre et avoir des liens avec nombre de personnes. Pourtant, pour la plus part, ceux-ci lui avaient tourné le dos. Comme bien d'autres. Dès qu'elle n'avait plus été utile, dès qu'elle avait osé dire non...

Pourtant, elle l'avait fait en son âme et conscience. Voilà au moins une chose avec laquelle elle était bien. Et pourtant, aujourd'hui, un de ses modèles était parti...

Arrivant à la hauteur d'Uriel :

Bonjour Uriel... Triste jour n'est-ce pas?

Puis tournant le regard vers l'endroit où devait se tenir le corps d'Ecaterina.

Puis-je lui dire un dernier au revoir?
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[fabala Leroy]

fabala arriva à la Basilique San Titus pour les obseques de cette grande dame, l'accompagner et lui rendre un dernier hommage
rentra, se signa, et alla se placer sur un banc et pria

[Tully]

Le Jeune Prélat, se dirigea sans un mot mais avec un sourire de gratitude envers Uriel sur le visage, vers le cercueil de Son Éminence Ecaterina. Il se signa puis s'agenouilla à même le sol.

Resquiat In Pace mon amie, que le Très-Haut t'accueille en son sein aux côtés des plus grands croyants de l'Aristotélisme au Paradis Solaire. Puis il ferma les yeux et se mît à prier avec ferveur.
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[uriel]

Alors qu'il allait contempler la Place d'Aristote du haut du parvis de San Titus, comme si cette vision allait lui enlever cette douleur, il rencontra la très respectée et respectable Mère Eloin, la Grande Prieuse de l'Ordre Cistercien, qu'il salua d'un signe de tête.
Il la remercia de sa présence, car pourtant, cet enterrement lui rappellerait celui de son frère Handek, qu'il avait célébré quelques jours plus tôt.

Une partie de la délégation Lorraine arriva alors, avec Fabala, la tribun religieux du diocèse de Toul, puis ce fut la Vicomtesse Floche, qu'il salua à son tour avec les égards dûs à son rang.

Vint alors la fille de son premier guide spirituel, celle qui l'avait baptisé, le premier décès qui l'avait vraiment marqué. Il l'étreignit.

Bonjour Elia, oui ... funeste journée, en effet.
Je t'en prie, vas la voir, le cercueil se trouve face à l'autel ... elle semble si paisible maintenant.

Il avait assisté aux derniers jours d'Ecaterina à Epinal, la fatigue l'avait gagné et elle s'était éteinte calmement, sachant ce qui l'attendait, de l'autre côté ...

[zahra.2]

Les jours s'étaient écoulées, la Zahra avait difficilement acceptée la mort de celle qu'elle considérait comme une mère secrètement , après tout si elle avait trouvé la foy n'était ce pas grâce à elle, la cardinale avait su être patiente, tolérante, face à une demoiselle plutôt hérétique , bornée, et dépendante à tous les excès qui peuvent exister.

Leur amitié avait toujours été sincère, un amour pour Dieu, un amour pour la Lorraine mais aussi une certaine façon de se soulager, que seul les seaux cerclés ou pas connaissaient, les maux d'estomac, la Zahra avait baptisé la cardinale rousse Sainte Vomitout et elle le valait bien, un surnom qui lui allait aussi bien que sa houppelande et ce rouge carmin qu'elle portait si bien, en parlant de rouge et de roux, la Zahra n'était pas tout à fait ivre ce jour là, elle s'était promis de se trouver quelques secondes de solitudes avec sa sainte Vomitout si dieu lui permettait et surtout si les curetons autour de la Sainte cardinale lui permettraient également; elle entra dans l'édifice, le voyage fût bien long de la Lorraine jusqu'ici, .....revenons au roux, un jour alors que son Éminence Ecaterina était encore en vie, dans un délire éthylique , la Zahra avait décrété que la Cardinale Rousse était une sainte qu'il fallait en faire des relique de cette si vertueuse dame; mais à l'époque il y avait eu un "hic", le diacre à l'époque Uriel avait soulevé un problême de taille, pour en faire des relique de la dame rousse, fallait que son âme quitte son corps, et ça....dans l'esprit de la Zahra c'était une chose in envisageable "pis quoi encore on ne tue pas ma rousse *hips* ma sainte elle doit rester en vie que je dis! je veux ses cheveux! en guise de relique pas besoin de lui arracher le coeur ou la main! juste ses cheveux! "*hips*, bref le destin avait était cruel pour l'alcoolique de Lorraine, et oui la sainte avait bien perdu la vie, et il lui restait aujourd'hui que quelques secondes pour réaliser son rêve ....... "

Elle salua les personnes présentes d'un simple hochement de tête, puis attendit qu'Uriel soit seul pour s'approcher discrètement de lui..... et lui murmurer ce qui suit :

/i]
-
Bonjour , ô frère Uriel, ..... je suis si.... il faut absolument que je vous demande une faveur, je vous en supplie....quelques seconde ô S.Ex Uriel, vous seul pouvez me comprendre....
[i]
La Zahra était désarmée comme d'habitude dans les lieux saints, puis avait une simple besace en cuir attachée à sa ceinture, elle la prit dans ses mains et en sorti , une petite lame fine, qu'elle montre avec discrétion à Uriel..

quelques minutes pour dire mes adieux à ma sainte Vomitout , ô S.Ex Uriel, éloignez donc les hommes qui l'entourent, je vous ai dit un jours, je veux une relique d'elle, j'sais bien que Rome c'est compliqué, qu'il faut tout un baratin pour en faire une sainte de ma Vomitout, mais laissez moi prendre une petite mèche de cheveux , que j'accrocherais à mon médaillon ... j'aurais aimé la savoir toujours en vie, mais du Paradis Solaire pour sur qu'elle nous protégera mieux, sauf que ces conseils nous manqueront ....

* elle baisse le regard un instant laissant s'échapper quelques larmes de tristesse qu'elle peinait à contrôler depuis quelques semaines déjà, pis reprend ses prières, car en gros n'était ce pas une prière qu'elle faisait là à Uriel? *
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ô Seigneur et les saints aristote et compagnie (boulasse, gabriel, christos..) pardonnez moi, car j'ai souvent la flemme royale de venir jusque l'église, que je m'endors souvent aux ceremonies !
pardonne moi ou pas?!!!!
chasse mes 5% d'heretisme qui me possede et tout ça tout ça !

[uriel]

Sur le parvis en train de regarder l'horizon, l'officiant regarda arriver une dame au port altier. La chevelure lui disait quelque chose, mais la démarche ... pas du tout. Eut-elle été titubante, à hurler à tue tête aux pigeons présents sur la place qu'il eût immédiatement reconnu la "mirabélisée", la Zaza Channel n° 1. Depuis la mort de SE, elle n'avait plus que touché modérément à l'alcool, sevrage inégalé dans sa vie pour une dame qui l'avait marqué.

Posant les yeux sur elle lorsqu'elle monta l'escalier, il écouta ses doléances et lui fit un pâle sourire.

Bonjour Dame Zahra, chère Prévote des Mares et Chauds.
J'entends bien votre supplique, mais je ne saurais autoriser cela pour une bonne raison ...

il regarda se décomposer le visage de la poivrote des maréchaux, comme ils l'appelaient en Lorraine, puis glissa une main dans sa poche.
Il en sortit un médaillon fixé au bout d'une chaîne. Présentant le bijou, il l'ouvrit, tel un coffre au trésor, et au coeur de ce dernier, l'on pouvait y voir une boucle de cheveux ... roux.

... voici pour vous.
Je vous attendais justement ici pour vous la donner.
Il se trouve que Son Éminence m'avait demandé de le faire, pour vous, peu avant son dernier souffle, comme un dernier cadeau de sa part.

Il prit alors la main de la Dame de Beaulieu dans la sienne et y posa délicatement le bijou, tandis qu'il refermait ses doigts dessus.
Uriel soupira ... repensant aux fous-rires qu'il avait eu avec Ecaterina lorsqu'il lui avait dit qu'il posait une option sur son corps afin de le conserver au cas où elle deviendrait une sainte, sa fortune serait alors faite et il pourrait redistribuer tous les bénéfices aux pauvres ...

[Jose_Enrique]

Le clergé du Royaume d'Aragon savait tristesse de la mort de Son Eminence Ecaterina. D'où était le siège de l'Église hispanique à Rome le diacre peut entendre les cloches de la basilique de Saint Titus. Il s'est enrôlé avec la vitesse et se rendit à la basilique de payer un dernier adieu à Soeur Ecaterina, à l'entrée de trouver une atmosphère de respect, mais aussi de tristesse. Visite de leur voyage dans le silence après la dernière religieux qui étaient entrés dans la basilique, ses pas étaient silencieux et leurs prières ont été soulevées au sublime, qui pourrait recevoir dans le soleil soeur Ecaterina. Il se tenait devant le cercueil où il reposait et tout en la regardant pesignaba, qui souhaitent son âme et aller à la rencontre avec le Tout-Puissant.

Après la dernière fois soeur Ecaterina était assise dans une rangée loin des fenêtres de la basilique. Le diacre est aussi dans un duel personnel, une personne très proche de lui était mort depuis environ un mois ... Dans le silence et d'attente pour frapper la messe, le diacre a prié le chapelet dans ses mains, d'où il pouvait voir le soleil briller venir sa lumière dans chaque coin, était là quand il a dit:

Coelix Luz Nostra Dux...
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José Enrique Saint O'cconnor,
Secretario Apostólico de España y Portugal,
Vicario de la Santa Iglesia Aristotélica.

[Hierulf]

Hierulf entra le plus discrètement possible.
Après s'être signé, il trouva une place près d'un pilier.
Incapable de prêter attention à son entourage, il se laissa aller à la méditation.

Qu'il est loin le temps où Ecaterina est venu mander conseil à propos de l'Église, en la bonne ville de Toul... Et pourtant! Cela se passait il n'y a pas si longtemps.

Ou alors c'est moi qui deviens vieux. Vieux et fatigué.

Qu'Aristote accompagne l'âme d'Ecaterina, qu'il la protège, et nous garde tous du mal.
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Sacristain de Toul

[Adso]

Adso entra dans Saint-Titus. C'était la première fois, à vrai dire, qu'il prenait le temps de passer l'entrée de l'imposante basilique. Il était trop débordé, d'habitude... Non pas qu'il l'était moins en ce moment, mais là, ce n'était pas pareil, c'était pour les funérailles de SE Ecaterina. Le cardinal avait été son archevêque à Besançon pendant de longs mois, il lui devait bien çà. Maintenant lui-même était archevêque... Le temps avait bien passé...

Il s'approcha pour jeter un dernier regard au corps : elle n'avait pas changé. Non pas que les embaumeurs aient fait du bon travail, mais... il faut bien dire que sur la fin... elle tenait un peu plus de la momie que de la jeune première.


Voilà-voilà... Pfouuuuuu... Cà en faisait des gens qu'il avait connu et qui s'en étaient allés rejoindre le Très-Haut... Adso se demandait si son tour ne viendrait pas bientôt... Le coeur un peu mélancolique, il alla s'asseoir au premier rang.
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Cardinal émérite - Archevêque de Cambrai

[Arzhel]

Entendant le son des cloches et n'ayant à dire vrai que peu de choses prévues ce jour, l'Archevêque suffragant de Rennes prit le temps d'assister à la célébration qui allait se dérouler.

Lentement, car encore souffrant de son membre enférieur gauche, il remonta la ploace d'Aristote pour atteindre la basilique. Il franchit l'imposante mais néanmoins acceuillante porte.

Il salua de la tête Uriel qu'il connaissait.
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