L'Eglise Aristotelicienne Romaine The Roman and Aristotelic Church

[cammassou]

CAmmassou avait été informé comme beaucoup de monde des funérailles de Son Eminence Ecaterina. Elle n'avait pas en mémoire le lieu où elle aurait pu la croiser, mais elle la connaissait au moins de nom. Quoiqu'il en soit, cette femme avait rejoint l'Eternel, et la jeune diaconesse avait décider de lui rendre hommage. A en juger par son titre, elle avait du mener une vie droite et c'était pour Cammassou, une manière à la fois de prendre exemple et de féliciter cette vie vertueuse.

Le hic.... c'était que tout se passait à Rome, et elle avait un mal fou à s'orienter dans les bâtiments et la ville. Fort heureusement, la basilique était ... digne de Rome, immense, aussi elle n'eut point de mal à la trouver.

Elle se signa, après avoir humidifier ses doigts dans le bénitier et prit place. Il y avait déjà beaucoup de monde de présent et ne connaissant pas grand monde, elle se fit discrète de peur de déranger ou de dire un mot qui serait déplacer par mégarde ou ignorance. Beaucoup de monde et pas des moindres étaient réuni : aucune envie de se faire remarquer, bien qu'on lui pardonnerait surement son erreur si elle en faisait....

D'un signe de tête, elle salua respectueusement Monseigneur Adso, Mon Père Uriel et le Grand Prieur Eloin, dont elle avait oublier quelle étiquette correspondait, voilà une des raisons pour lesquelles elle ne tenait pas à parler... Par peur de se mélanger dans les titres et étiquettes, sans parler de la bienséance qu'elle ne connaissait pas toujours....

[domi2309]

C'est le coeur empli de tristesse que le Capitaine Domi se présenta à l'office en la basilique romaine.

C'est apprenant la triste nouvelle qu'il avait enfourché son destrier et bravant froid, manant, pillards et autres,qu'il se retrouva là! consterné par le décés d'une personne chêre.

Il se présenta à monseigneur Uriel et salua ses amis d la Garde.
Moult lunes s'était passées depuis que le Capitaine avait quitté la Lorraine, pour servir ses pairs.
Domi n'avait su lui dire au revoir et donc, il le fit en demandant au Très-haut de l'accueillir auprés de lui.
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[/url] En le Très haut nous croyons.

[Feue Ecaterina]

Des cloches, des sons.............................. sans savoir pourquoi elle se serait attirée par ces sons.

Elle décida donc de se laisser happer par cette envie.
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[Bambou]

Bambou depuis la mort prématurée de sa sœur, était effondrée, cette fois si était la bonne, Elle lui avait fait peur plusieurs fois et elle en souriait même, elle avait cru une nouvelle fois à une blague d’Ecat mais là ça n’en était pas une, sa sœur était réellement décédée. depuis son mariage c’était la première épreuve qui venait ternir son bonheur.

Elle avait fait préparer les malles pour son mari et elle, pour plusieurs jours car la cérémonie avait lieu à Rome, et le voyage serait long. Une grande partie de la famille avait pris la route emmenant le corps de la défunte vers sa dernière demeure.

Le voyage avait été morose et silencieux, personne n’avait vraiment l’envie de parler, tous tristes à la pensée de la chère disparue. Les rares étapes qu’ils faisaient, étaient pour se reposer et se dégourdir les jambes, qui étaient ankylosées par les heures assis sur la banquette de l’attelage qui les emmenait.

Elle s’assoupit sur l’épaule de son Promu, depuis la mort de sa sœur il avait été d’une grande aide pour elle, il l’avait soutenu comme il avait pu, ca n’avait rien enlevé à sa douleur mais lui avait fait penser à autre chose.

Une fois arrivé à la cité éternelle, ils s’étaient arrêtés un court instant pour se rafraichir et se changer, elle entendit trois sons de cloche, l’heure était venue, elle prit son sac dans lequel, elle rangea des mouchoirs, son mari vint la chercher et ils partirent ensemble pour la basilique.

Ils entrèrent dans l’édifice, le bras de son aimé était la pour la soutenir, ils allèrent s’installer au premier rang là où se tenait la famille. Elle fit un sourire triste à son oncle déjà présent et s’assit.


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[Fleur.]

Fleur avait appris le décès de leur Primat, il y a peu et avait eu vent de la cérémonie des funérailles qui devait se tenir. Elle s'empressa d'aller y assister, en espérant qu'elle ne serait point en retard. Son Éminence Écaterina avait été de très bons conseils quand elle s'était sentie perdue quelques mois après le décès de son époux et grâce à ces derniers, sa vie avait changé du tout au tout. Elle avait d'ailleurs entrepris un long voyage à travers le royaume de France avec la personne pour laquelle elle nourrissait de merveilleux sentiments. Elle avait connu la Primat comme une femme engagée, sage et bonne conseillère, elle n'en revenait pas que le Très-Haut l'est rappelé à lui. C'est ainsi dans ses pensées qu'elle entendit le son des cloches, signe que la cérémonie allait débuter... aussi se pressa-t-elle pour rejoindre le lieu saint au plus vite.
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[marjolainne de reaumont]

Marjolainne avait appris la mort de sa fille Ecaterina par son frère Uriel et elle s était effondrée. Elle avait déja perdue son fils il y avait déja quelques années et là elle perdait une de ses filles
Sa fille Bambou avait été là pour la soutenir tout au long de ses derniers jours.
Elle avait fait préparé sa malle et sa calèche et elle avait rejoins son frère pour Rome ou devait avoir lieu l enterrement
elle s était arrétée dans une auberge pour prendre un peu de repos avant la cérémonie
Elle aimait tant sa fille même si souvent elles s étaient affrontées

Quand les cloches sonnèrent elle sut qu elle devait y aller ,elle remit sa voilette car ses yeux étaient inondés de larmes et elle ne voulait pas qu on la voit dans cette état. son chagrin était pour elle

Elle monta les marches et vit son frère ,elle ne voulu pas lui montrer son chagrin de peur de s effondrer maintenant et lui fit donc un signe de tête et entra lentement et alla s assoir à coté de sa fille Bambou et de son gendre
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[uriel]

Il était temps, plus que temps. Uriel aurait cru voir davantage de prélats, signe que les temps étaient de plus en plus durs, où que ce soit.
La place d'Aristote semblait parfois bien déserte, tout cela annonçait-il une finalité ?

Ainsi, il envoya un clerc sonner les cloches à nouveau, avant de remonter l'allée centrale.

Dong ... Dong ... Dong ...

Au passage il croisa des regards connus, ses élèves Jose_Enrique et Cammassou, le Père Hierulf, de Toul, Monseigneur Adso, Monseigneur Arzhel, son ami de toujours, le Capitaine Domi, une jeune fille qu'il n'avait pas l'heur de connaître et enfin, sa famille, en les personnes de sa nièce Bambou et sa grande soeur Marjolainne.

L'aube n'a plus de zéphir
Sous ses nuages dorés,
La pourpre du soir expire,
Sur les flots décolorés,
La mer solitaire et vide
N'est plus qu'un désert aride
Où l'oeil cherche en vain l'esquif,
Et sur la grève plus sourde
La vague orageuse et lourde
N'a qu'un murmure plaintif.

Arrivé à l'autel, il en fit le tour, puis embrassa l'assemblé du regard. Ses yeux tombèrent alors sur le cercueil.

Ainsi allait la vie, ainsi allait la mort, surtout, et face à celle-ci, tout un chacun était égal et bien dépourvu.

Il se décida - enfin - à débuter l'office.

Mes bien chères frères, mes biens chers soeurs, chers fidèles,

Bienvenue en ce triste jour ... enfin triste, tout est relatif.
Tristesse ... pour nous, car nous pleurons une cardinal de la Sainte Eglise, une femme de Dieu, une fille, une soeur, un amie, qui a tant fait pour nous, qui nous a apporté joie et réconfort.
Joie ... pour elle, car aujourd'hui, elle se trouve près de Dieu, en son Paradis Solaire.

Mais toujours est-il qu'Ecaterina nous manque ... et dans ces cas là, nous sommes enclins à nous tourner vers Dieu, Aristote et Christos pour crier notre désespoir, notre détresse ou notre colère.
Nous sommes alors tentés de reprocher à Dieu son silence et son inaction, et parfois même, nous l'accusons.
Or et au contraire, Dieu vit notre détresse avec nous et au plus profond de notre être.
Il est là, et Il souffre avec tous ceux qui souffrent, car par nature, nous faisons partie de Lui.
Il pleure avec ceux qui pleurent mais Il n'est pas la cause de nos misères.
Avec Lui, la vie triomphe de la mort, et le bien triomphe du mal, et là, se révèle Sa toute puissance.

Le premier archidiacre prit une coupe avec laquelle avait été puisée de l'Eau Bénite, dans le Saint des Saints de la Basilique, puis vint se placer au pied du cercueil et bénit ce dernier en l'aspergeant de gouttelettes de cette eau.

Après tous nos regards qui ont croisé le sien, qu’elle puisse enfin voir le Tien, Seigneur.
Seigneur ne détourne pas Ton regard de notre amie.

Après l’amitié qu’elle a reçu et qui a guidé sa vie, accorde lui l’amitié ultime qu’est la Tienne, Seigneur.
Seigneur ne détourne pas Ton regard de notre amie.

Après les peines et les larmes qui ont obscurci sa vie, illumine sa route pour l’éternité.
Seigneur ne détourne pas Ton regard de notre amie.

Seigneur, nous tournons vers toi nos espoirs à l’heure où disparaît le corps de l’amie qui nous est chère.
Accorde-nous l’espérance de la revoir auprès de Toi pour les siècles des siècles.

Amen.


Il soupira à nouveau, avant de se retourner vers l'autel, en serrant les dents ...

[Feue Ecaterina]

Ecaterina dont l'âme avait été rappelé en bas pour assister à ses funérailles sentit tout le poids du chagrin sur son vieil ami Uriel. Elle se tenait prés de lui pour lui apporter tout son Amour.
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[uriel]

Si il avait pu sentir sa présence, il en eût été plus que ravi, mais voilà, il n'était pas comme Dieu, omniscient.
Cela dit, il se mit à penser à Ecaterina ... que pouvait-elle bien faire au Paradis ... un instant une idée le traversa, et si elle faisait de la cuisine pour Aristote et Christos ... en espérant que son four ne tombe pas en rade. Quoique, au coeur du soleil, ce n'était pas la chaleur qui devait manquer.
Malgré ses pensées moroses de tout à l'heure, il faillit rire de celle-ci.

Il invita l'assemblée à réciter le Confiteor, la prière du pardon, si importante en ce moment car l'on allait bien parler de la vie après la mort, puis il dit alors le Credo ...

... invitant tout un chacun à l'imiter.

[Père Joce]

Le Père Joce devait assister aux funérailles de sa marraine.
Il savait ne plus avoir d'amis à Rome et il lui en coûtait de s'y présenter mais il n'avait pas le choix.

Pour la première fois depuis son ordination, il sortait en public en pantalons et chemise, sans sa vieille robe.

Arrivé à la basilique, il entra et salua Uriel.

Puis, il se recueillit, essayant de repenser aux bons moments passés en discussions avec Écaterina.

Silencieusement, il répéta le crédo à la suite d'Uriel, trébuchant toujours sur le même passage...

"en la sainte Église aristotélicienne, une et indivisible..."

Puis il attendit tranquillement, la suite...

[zahra.2]

La main qui ressert le médaillon donné par Uriel, Zahra le prend et l'approche de ses lèvres pour l'embrasser, et caresser la mèche rousse qui y était protégée, elle se dépêcha de l'accrocher à son cou , et s'inclina pour remercier le messager de la Sainte Cardinale, S.Ex Uriel, restant silencieuse de peur de laisser ses sentiments inonder son visage, elle va s'assoir pour suivre la cérémonie, tout en priant silencieusement pour la Cardinale.
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ô Seigneur et les saints aristote et compagnie (boulasse, gabriel, christos..) pardonnez moi, car j'ai souvent la flemme royale de venir jusque l'église, que je m'endors souvent aux ceremonies !
pardonne moi ou pas?!!!!
chasse mes 5% d'heretisme qui me possede et tout ça tout ça !

[Feue Ecaterina]

Ecaterina vint se placer prés de Zahra puis des larmes coulèrent. Elle déposa un baiser sur le front de son amie.
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[Epsonstylus]

Perdue dans le Royaume de France :

Voilà bien longtemps qu'Epson n'avait pas revu Ecaterina, depuis que l'une comme l'autre avait disparu de Franche-Comté. La rouquine était partie faire la guerre en Anjou, une première fois elle avait été blessée par accident par une armée du Maine, mais ensuite c'était sur les remparts de la ville d'Angers, que plusieurs carreaux d'arbalète virent déchirer ses chairs et l'immobiliser pendant plusieurs semaines. C'est dans ce contexte, qu'on lui avait appris la mort de son amie Ecaterina. Epson l'avait certes trouvée changée peut-être un peu vieilli mais elle n'avait jamais songé la perdre ainsi.

La comtoise aurait aimé pouvoir se rendre aux funérailles d'Ecat, mais elle n'était pas encore revenue du Royaume de France et sa santé demeurait très fragile. Assise dans l'église de Vendôme, elle priait en repensant à son amie, en retenant ses larmes, tandis qu'à Rome la cérémonie se déroulait.

[Adso]

Adso nota la présence de plusieurs de ses connaissances. Forcément, entre les comtois et les lorrains qu'il avait pu fréquenter de par ses fonctions en Franche-Comté...

Lorsqu'Uriel leur demanda de réciter la prière du pardon, il le fit du bout des lèvres (forcément, lui, il n'avait rien à se faire pardonner...). Puis il récita son Credo avec les autres.
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Cardinal émérite - Archevêque de Cambrai

[uriel]

Tout en tournant les pages du Saint Livre, Uriel salua les personnes qui arrivaient, en particulier son ami Joce, de Vaudemont.
Les feuilles volaient dans ses mains telles celles colorées qui tombaient des arbres, puis enfin, il s'arrêta, ayant enfin trouvé le passage si classique mais tant évocateur ...

il reprit alors :

Et Derrière eux, je voyais de vaste paysages idylliques. Tout resplendissait la beauté et donnait envie d’y rester pour l’éternité. Mais cela semblait bien vide. Je pouvais admirer les innombrables élus, peuplant le Paradis, sur le visage desquels s’affichait la béatitude. Voyant un tel bonheur emplir ceux qui avait vécu dans la vertu, je me réjouissais pour eux et espérait pouvoir les rejoindre.

Alors, j’entendis une voix dure et sereine me dire: “Ceux que tu vois ici sont ceux qui ont su gagner le Paradis, suivant la parole que J’ai confié à Aristote et à Christos. Mais sache que l’avenir ne sera pas aussi radieux pour tous”. Je compris que c’était Dieu Lui-même qui m’adressait ce divin message. Alors, les anges me laissèrent seul, en communion avec le Très Haut. “Regarde dans la flaque d’eau à tes pieds”, me dit-Il.

J’y vis alors un beau pays. La douce chaleur du soleil caressait les arbres des vergers, nourrissait les épis de blé, qui se dressaient, fiers, vers le ciel, et donnait tout son amour aux légumes, qui prospéraient. Plus loin, je pouvais voir les vaches paître placidement, accompagnées de moutons gardés par leur pâtre. L’agréable brise prêtait sa force au travail du meunier en faisant tourner les ailes du moulin.

il marqua un instant de pause :

Cette vision, le jour où - peut-être - nous gagnerons la Paradis ; les bons, les justes, les vertueux seront sauvés et vivront une éternité de bonheur au Paradis Solaire, en compagnie d'Aristote et de Christos ... mais ceux qui n'auront eu que fiel à la bouche, qui auront négligé ou rejeté la Voie de Dieu et se seront abandonné au péché, ceux-la se verront emmenés sur la Lune pour souffrir une éternité de tortures.

Certes, nous sommes faibles, nous les Humains, notre corps est faible, nous sommes prompts à la colère et à la gourmandise ... mais il ne tient qu'à nous de réfréner et refuser ces tentations, et quand bien même si notre âme est souillée, la confession peut la libérer, la nettoyer, car Dieu vous entend et Il nous pardonnera.

L'Amour, l'Amitié, l'Amour des autres, l'Amour de Dieu peut aussi libérer notre âme.
Son Éminence Ecaterina a, elle aussi, éprouvé beaucoup d'Amour et d'Amitié, et Dieu ne saurait rester indifférent à cela.

Mais je suis conscient que tout cela n'efface pas la douleur ni la perte d'un être cher.
Le mal nous ronge en cet instant, il nous semble qu'il sera toujours en nous.
Il paraît qu'il finira par s'estomper, ce mal, malgré une blessure toujours présente, mais surtout, en nos coeurs, notre Amie restera présente à jamais.


J'invite maintenant ceux qui le souhaitent à venir prendre la parole pour nous raconter des souvenirs, des mémoires sur notre Soeur honorée ce jour ...

Balayant l'assemblée du regard, il se demanda si l'un d'entre eux souhaiterait prendre la parole ...