L'Eglise Aristotelicienne Romaine The Roman and Aristotelic Church

[Philibert62]

[Dans la Basilique]

Jasdean, comme tous les soirs, ouvrait les portes et faisait sa ronde. Le clame, le repos, coutume quotidienne des gardes d'Aristote.
Il traversait la neffe vide, de bruit, de personne, de fidèles.
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[Mordred]

La lune, dans le ciel, luisait comme une montre,
Quand soudain, je ne sais quel soigneux horloger
S'étant mis à passer un coton nuager
Sur le boîtier d'argent de cette montre ronde,
Il se fit une nuit la plus noire du monde,
Et la place n'étant pas du tout illuminée,
On n'y voyait pas plus loin que son nez.(1)

L'homme encapuchonné se tourna vers le groupe :

C'est le moment !

Ils traversèrent tous la grande place déserte et froide d'un pas rapide. On n'entendait pas un chat.

Devant eux se dressait l'immense édifice religieux que les aristotéliciens nomme « Basilique Saint-Titus ». L'église était vraiment impressionnante et inquiétante dans l'obscurité environnante.

Ils arrivèrent contre la lourde porte de bois qui fermait le transept sud.
Mordred sortit une longue tige de métal de sa besace et se mit à l'introduire doucement dans la large serrure.

Il serra les dents.
Tout son corps était concentré sur ses gestes. Soudain, un petit « clic », suivi d'un « clac » lui fit comprendre que le tour était joué.
Il tourna lentement la poignée de bronze et poussa en même temps le battant qui s'ouvrit lentement.

Les ombres pénétrèrent à l'intérieur. Les hommes allumèrent leur lampe sourde.
Mordred leur lança à voix basse et sur un ton ferme :

Fouillez partout ! Ne négligez rien ! Mais concentrez-vous sur les pierres tombales dans le sol et les sarcophages !

(1) Edmond Rostand, Cyrano
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[Gaheris]

Cette obscure clarté qui tombe des étoiles,
enfin nous fit voir la raison de notre venue.
Saint Titus était la, comme cachée à notre vue,
Mais les hommes déja traversaient son voile.

Un bruit, puis deux, et Mordred nous appela à infiltrer la bâtisse...
Il ne fallait pas tarder pour trouver notre dû.



Bien compris, nous ne laisserons rien passer. Il ne doit pas être caché bien loin de toute façon.
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[Laholt]

Ombre parmi d'autres ombres, Laholt traversa sans bruit la place et attendit patiemment que Mordred s'occupe de la serrure, seul obstacle qui les séparait encore de l'intérieur de la basilique.

Une fois la lourde porte entrouverte, il se faufila à la suite de ses compagonns, et alluma une lampe de manière à éclairer juste le strict nécessaire.

Très bien. Je vais voir du côté des pierres tombales.

Il s'approcha de ces dernières et commença à les examiner lentement, une par une, attentif au moindre détail.
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[Enid]

Enid écoutait les indications de Mordred tout en resserrant sa cape autour d'elle. Elle avait froid. L'humidité de la nuit peut être... l'angoisse et l'excitation de l'instant sans doute aussi. Elle serra les dents afin qu'on ne vit pas ses lèvres trembler.
Elle leva la torche qu'elle tenait dans sa main droite, jusqu'à son visage et fit un signe de la tête signifiant qu'elle avait compris. Les hommes de son cénacle étaient prêts.
Prêts à mettre à sac une église s'il le fallait.
Certains d'entre eux étaient des hommes sans foi ni loi. Elle le savait. Mais, elle savait aussi qu'ils obéiraient aux ordres donnés sans questions posées pourvu qu'ils soient grassement payés.
Peu importait... la fin justifiait les moyens. Leur but était honorable. Leur quête louable. Elle espérait juste que le sang ne coulerait pas inutilement.

Toi... murmura t elle en désignant un homme encapuchonné debout derrière elle reste près de la porte... surveille que nous ne soyons pas dérangés... et toi... ordonna t elle à un autre un peu en retrait fais le tour des batiments et de la place. Veuille à ce que personne n'approche. Et vois s'il y a des portes dérobées au cas où nous devions partir rapidement.

Elle emboita le pas de ses compagnons et entra dans la basilique, et méthodiquement, elle entreprit d'étudier le sol.
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[Philibert62]

[à l'extérieur]

Jasdean quittait donc son travail. Il bailla. Morne journée à Rome ! Au loin il vît apparaitre quatre ombres(1) : Shakka, Lechevalier, Roxxon et le capitaine. Ils rigolaient entre eux. Jasdean accélérait le pas pour les rejoindre.

-Jasdean! Tu as finit ton office? Viens donc avec nous, on fait le tour des bâtiments et on rentre à la caserne.

Le petit troupeau se dirigeait donc vers la Basilique, sans se cacher, ignorant que des hommes y étaient entrés...

(1) : Mes hommes ne semblent pas motivé... Je les cite, et propose au reste de la troupe de nous rejoindre le plus vite possible... Vous êtes prévenu à la place d'arme...
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[LeChevalier77]

LeChevalier entourer de ces 4 collègue suivis son Capitaine et vit arriver Jasdean
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{[En Attente d'une Bannière]}

[Gaheris]

Gaheris parcouru la nef de long en large à la recherche de l'objet qu'ils convoitaient. Les différents mestres s'étant déja répartis des zones de recherches, Gaheris se concentra sur le fond de la Basilique ou se trouvaient des Sarcophages de Chevaliers...

Il chercha scrupuleusement la moindre aspérité, le moindre défaut témoignant d'une ouverture, pouvant servir de cachette...

Après avoir fouiller de fond en comble les quelques coffres présents autour de lui, Gaheris s'approcha du plus petit des sarcophages, et découvrit à sa base une petite encoche. Et lorsqu'il appuya dessus un mécanisme ouvrit un tiroir dans lequel se trouvait un petit chien sculpté tenant dans sa gueule une fleur.

Il venait de trouver ce que tous étaient venus chercher dans la Basilique.

Il s'empressa alors de prévenir Mordred de sa découverte, pour que celui-ci confirme qu'il s'agissait bien de l'objet recherché...
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[Mordred]

Mordred était du côté de la table d'autel en marbre lorsqu'il entendit l'appel de Gaheris
Gaheris semblait très excité et tenait quelque chose dans ses mains.

Il se précipita.

Tu l'as ! Uther sera content

Il porta ses doigts à ses lèvres, siffla un son bref deux fois. C'était le signal de la fin de la mission.
Ils allaient pouvoir repartir comme ils étaient venus.

Les ombres se précipitèrent vers la sortie.

Il ne semblait pas qu'il y ait du mouvement à l'extérieur.
Ils se faufilèrent dehors, les uns à la suite des autres et commencèrent à traverser la grande place.

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[perceval]

Perceval montait la garde près de l’entrée. Cacher dans un renfoncement, il surveillait la grande place déserte éclairée par la lune. Observant sans sourciller, il laissa ces compagnons chercher l’objet. Il savait où était sa place. Son arc cachait sous les replis de son long mantel sombre, il pris soigneusement une fléche qu'il encocha.

Un certain temps passa, puis il entendit un petit sifflement, signe de la fin de la mission. Il vit alors ces compagnons sortir et leur emboîta le pas, se fondant dans l’ombre son arc toujours à la main, flèche encochée, pret à tirer.
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[LeChevalier77]

Lechevalier trouvait le coin très calme et cela lui paru bizarre il vit au loin dans la sombre nuit a peine éclairer par la lune, la Basilique Saint-Titus , celle ci lui parraissez bien sombre d'habitude elle et éclairé mais là, la porte était entre-ouverte.
Puis surgis un groupe d'individus qui avais l'air préssé et dont l'un des hommes tenais un arc et une flèche
Puis il s'écria:

Mon Capitaine est-ce normal cette formation armée qui s'mpresse de sortir de la Basilique?

Son Capitaine lui fis signe que non

les 4 hommes étaient assez surpris de voir cela quand soudain un Clerc couru et trébucha dans l'escalier puis s'exclama avec une voix assez éffrayé

A moi la Garde!! ce sont des voleurs

En entendant cela les soldats présent déguainèrent leurs armes et accoururent pour s'affronter aux pilleurs

Un Combat s'engagea alors...
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{[En Attente d'une Bannière]}

[perceval]

Perceval entendit des bruits derrière lui, il se retourna et vit un clerc sortir de la Basilique en appelant la garde.

Se retournant de nouveau pour voir où se trouvaient ces compagnons, il vit surgir au fond de la place un petit groupe de gardes. La lame de leurs épées déguainées reflétait les pâles reflets de la lune.

Perceval arrêta alors sa course le temps d'encocher une flèche et de tirer.
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[Philibert62]

Les quatres gardes avançaient ensemble, halebarde en avant. Spectacle impressionant, la lune reflétait sa pâle lumière sur la lame des Haches.

Argh ! ! !

Par chance, une flèche sifflait à l'oreille du capitaine.
Son coeur s'emballe.

Depuis toujours, se battre fût pour lui un pas de plus vers les cieux. Mais cette flèche lui rappela comme il était simple de s'envoler vers christos.

L'Halebarde tendue vers l'arrière, il s'apprétait à frapper de toutes ses forces.
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[Gaheris]

La Mandragore était repérée... trop tard pour faire marche arrière ou fuir sans être vu.

Il fallait aller au combat tant qu'ils n'étaient pas encore trop nombreux...

Gaheris sortit son épée et son bouclier qu'il tenait accroché dans le dos, et se prépara à l'assaut.

Les flèches de Perceval les feront peut etre hésiter, mais il va falloir être pret, ces hommes ressemblent à s'y méprandre à des gardes de métier, ce n'est pas le contact qui doit leur faire peur...[i]
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[Laholt]

Laholt suivait ses compagnons lorsque retentit un bruit inhabituel, rompant le silence qui règnait dans la basilique.
Il vit, grâce à la pâle lumière de la lune, les hallebardes des membres de la garde papale. Rapidement, il les compta.

Quatre... murmura-t-il. Pourvu qu'il n'attende pas trop de renforts...

Il vit Gaheris à côté de lui qui dégainait son épée et en fit de même. Son bouclier léger lui semblait bien dérisoire comme protection, mais il devrait s'en contenter...
Il fit quelques lents moulinets avec son épée, pour essayer d'impressionner ses adversaires.
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