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La vocation religieuse au travers du don de soi

 
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Bender.B.Rodriguez
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MessagePosté le: Dim Juil 08, 2012 2:31 pm    Sujet du message: La vocation religieuse au travers du don de soi Répondre en citant

Citation:


La vocation religieuse au travers du don de soi


Le Don de Soi


Avant tout, il faut comprendre ce qu'est la vertu du don de soi. Comment mettre en pratique cette vertu fondamentale qui crée le liant entre les membres de la communauté des Hommes. Dans la question fondamentale de cette vertu, une chose est essentielle, voire même préalable à toute réflexion. Cette chose, au centre même de tout ce qui peut être écrit est l'Etre. Il parait bien impensable de parler de don de soi sans parler de ce "soi" en question, ce "soi" qui en fait n'en est pas un. Car oui, l'on ne peut le résumer à une entité aussi peu singulière. Cette vertu, ciment de notre communauté, se reflète à travers un "moi". Pour aller encore plus loin, l'on peut ainsi affirmer que ce "moi" est à poser en face à face à l'autre, ce fameux pair, ce reflet de soi qui renvoie autant d'éléments nécessaires au développement de ce "moi". Pour comprendre, il suffit de se poser ces simples questions : que serais-je si j'étais seul ? Pourrais-je parler si j'étais le seul de mon espèce ? Serais-je moi si l'autre n'était pas "lui" ?

Le "moi" est donc la résultant de la vie dans la communauté des Hommes, il est également un reflet de la communication qui s'est établie entre chaque individu. Si nous sommes tous semblables parce que le Très Haut nous a fait de la même matière, nous a façonnés à l'identique, nous sommes pourtant singuliers et uniques, pourvus d'une âme créant ce "moi". Mais au delà de cette question purement philosophique, le "moi" se pose essentiellement en qualité spirituelle, le "moi" est cette âme qui anime le corps et le transforme en autre chose qu'une simple enveloppe vide. Cette âme, ce "moi" est finalement, l'image du Très Haut qui est le "moi" parfait. un passage du Mythe Aristotélicien traduit cela, des paroles du Très Haut inspirées et transmises à Oane.

Livre de la Création - Chapitre VIII - « La décision » a écrit:
"J’ai fait de ton espèce Mes enfants. Je fais maintenant de vos esprits des âmes. Elles se différencient des esprits des autres espèces en ce qu’elles resteront dorénavant les seules à être de nature supérieure, à tendre vers Ma divine perfection. Ainsi, je divise le temps en sept parties, appelées "jours", afin qu’à chaque septième jour, toi et les tiens vous vous réunissiez pour honorer votre père : Moi."


Ainsi donc, il s'agit bien là, au final de "donner au Très haut" puisqu'Il est le "Moi" parfait qui a fait de nous ce que nous sommes. Faire preuve de Don de soi envers l'autre revient à faire Don de soi à Dieu. L'Etre est donc bien au centre de ce qui est, car sans l'Etre, rien ne saurait être. Cela peut paraitre une évidence, mais ce n'est pas simplement l'individu en termes d'enveloppe ou d'âme qu'il faut concevoir cette vertu, non, il faut la concevoir en partant du moi comme âme parmi d'autres âmes, singulière et unique mais semblable et égale aux autres. C'est Aristote qui démontra l'importance pour l'Homme de vivre dans la cité. Un constat s'impose donc avant tout, pour pratiquer la vertu, il faut vivre avec les autres. Le don de soi, suppose de rendre une partie de ce "soi", qui en fait est un "moi", à l'autre. Il ne s'agit pas seulement d'un sorte d'attitude sacrificielle mais d'une volonté de créer un lien entre pairs, de fabriquer le ciment qui compose toute communauté, toute fraternité. Mais comment développer cette vertu comme il nous incombe ? Comment agir au mieux pour la mettre en pratique ? C'est encore l'archange Miguaël, archange du Don de soi qui le dit avec justesse dans la prière qu'il fit au Très Haut.

Saint Miguaël a écrit:
« Ô Dieu Très-Haut,
Père de l’humanité
Et Toute-Puissance divine,
Ferme mes oreilles
Aux tentations
Et ouvre mes yeux
A l’amour sans fin que tu me donnes,
Que je puisse donner à ceux qui doivent recevoir,
Aimer ceux qui doivent l’être,
En sachant toujours,
Que si je n’étais pas là,
Quelqu’un d’autre serait là pour le faire
Car c’est Toi qui parle par ma bouche
Et qui œuvre par mes mains.
Pardonne à mon frère et à tous les autres
Ils ne savent pas ce qu’Ils font. »


Le don de soi est donc cette vertu qui permet à chacun d'exprimer sa nature fondamentalement humaine, son caractère semblable aux autres, à son prochain. L'homme de Foi ou d'église n’échappe pas à cette règle puisque, avant d'être prêtre, évêque ou curé, il est homme. C'est donc tout naturellement qu'on retrouve cette vertu dans ce qui fait du clerc un être appartenant à la communauté. Mais cette vertu se trouve exacerbée dans sa vocation à conduire l'humanité vers son salut. Il est donc pertinent de réfléchir dans quelle mesure l'homme de religion exerce cette vertu et ce qu'implique son statut humain dans la pratique de sa mission ecclésiastique.


Le sacrifice du religieux, un don de soi pour le salut des autres


Il est primordial de se demander en premier lieu ce que signifie la vocation. Il s'agit de l'acte par lequel Dieu prédestine tout homme dans un rôle déterminé. Ce rôle constitue la finalité de son existence personnelle, ce pour quoi il est venu au monde. L'on peut alors se demander dans quelle mesure l'individu est libre d'embrasser cette vocation religieuse et si les contraintes de cette vie ne sont pas encore plus grandes que le simple don de soi. La question du sacrifice est posée car comme le signifiait Christos s'adressant aux apôtres :

Vita de Christos, chapitre VIII a écrit:
si vous choisissez de vous dédier à guider les autres sur la voie de l'Eglise, il faut alors que vous soyez prêts à lui donner priorité. Alors prenez de la distance par rapport à vos biens, à votre travail, à vos outils, dites au revoir à votre famille… Préférez la simplicité et l'instruction aux riches ornements et aux beaux atours. Car notre tâche nécessitera de sacrifier le bien personnel au bien collectif, mais en échange vous serrez sacrés parmi les enfants de Dieu.


Il s'agit donc bien d'un sacerdoce, cet état qui fait de l'Homme le berger qui conduit les brebis. Les religieux ont le privilège du sacré, ils sont les phares de la Foi sur l'océan de la sombre nuit de l'humanité. Chacun d'entre eux s'offre en sacrifice pour prier au nom du peuple et pour transmettre l'enseignement des prophètes et l'amour du Très Haut. Ainsi, comme Christos le disait si bien, l'homme de Foi, ce religieux qui s'est engagé à servir le Tout Puissant, devra affronter tous les affres de la rigueur de sa condition avant de recueillir les ors de son sacrifice.

Vita de Christos, chapitre VIII a écrit:
La route sera longue et tortueuse, le chemin rugueux, l’horizon lointain, la pente forte, mais le soleil qui brille guidera nos pas. Nous connaîtrons des difficultés, des disputes, des colères, des passions, des hésitations, mais l’amour et l’amitié nous uniront et Dieu nous portera.


Il n'est pas nécessaire de chercher plus longuement la question centrale qui doit guider la vie du religieux. Il s'agit bien entendu de la vertu puisque de celle-ci découle ce comportement sacrificiel. Cette vertu que Saint Benoit nommait noblesse d'âme et dont il conseillait de ne pas simplement s'en contenter. Exprimant la fragilité de cette noblesse face aux épreuves que l'être humain réserve à son prochain. En ces termes, il expliquait :

Hagiographie de Saint Benoit a écrit:
Il n’est de noblesse que d’âme, et c’est dans votre cœur qu’il vous faut être noble. Mais sachez que même ainsi, vous serez vulnérable, car la noblesse est souvent blessée par la bassesse.


Mais de vertu, c'est encore Aristote qui en parle le mieux. Même s'il ne parle pas des ecclésiastes puisque ceux-ci n'existaient pas encore à l'époque, ses enseignements et son message a un caractère transcendantal. Le prophète parle de l'Homme en tant qu'être vivant et nul homme d'église ne peut échapper à cette appartenance. Selon le prophète, la vertu ne peut se pratiquer qu'avec autrui, au sein de la communauté et non seul comme un ermite. Le mythe du religieux reclus dans son église pour la grandeur du Très Haut n'a donc aucun sens. Il se doit d'être aux côtés des siens comme l'expliquait le messager du Très Haut à l'ermite qu'il avait rencontré sur sa route.

Vita de Aristote, dialogues XII : l'ermite a écrit:
Être un humain, c'est vivre selon la vertu. Et la vertu est une pratique qu'on ne peut exprimer qu'avec les autres. Tu vis bien certes, mais tu ne pratiques aucune vertu puisqu'il n'y a personne avec qui tu puisses la pratiquer. Tu vis comme un ours, indépendant. Mais a-t-on vu un ours faire preuve de vertu ? Tu n'es pas un homme heureux puisque tu n'es même pas un humain. Un humain a des amis, où sont les tiens ?


Ces paroles relient également la vertu au bonheur et même, au caractère humain de celui qui vit à l'écart des autres, le privant ainsi, par essence, de toute vertu. Ainsi la vertu conduit-elle au bonheur et ce bonheur dépend donc des autres et de son appartenance à une communauté formée par ses semblables. Cette communauté qu'Aristote nomme "cité" et qui se rapporte à la communauté aristotélicienne pour les religieux, englobant fidèles et clercs, ne peut donc s’épanouir qu'au travers de la vertu. Ainsi, à n'en pas douter, l'homme d'église tout comme le simple paysan, atteint le bonheur au travers de ses liens avec les autres. C'est pourquoi ce passage citant encore une fois le premier prophète prend ici tout son sens.

VIta de Aristote, dialogues X : la morale a écrit:
Le bien de l’homme, c’est à dire ce qui tend à réaliser la perfection de sa propre nature, est donc une vie vouée à assurer les conditions de l’harmonie au sein de la cité. Or, le bien de la cité, est tout ce qui participe à son équilibre, puisque la nature de la collectivité est de se perpétuer. Ainsi donc, tu peux le constater, le bien de l’homme conduit au bien de la cité.


Le bien de l'homme serait donc de ce qui amène le bien de la cité. Cela signifie également que la vertu conduit alors au bien de la cité et que c'est uniquement dans la communauté que ce bien peut s'exprimer. Se dessine alors une sorte de cercle tirant vers la perfection dans laquelle Vertu, bonheur et bien commun sont tous liés. L'homme est au centre de ce cercle et ceux qui en sortent ne peuvent être vertueux. Il ne connaitront donc le bonheur et ne feront qu'amoindrir le bien commun en affaiblissant l'unité de la communauté. C'est d'ailleurs ce que Christos expliquait à ses apôtres en tenant les propos suivants :

Vita de Christos, chapitre VIII a écrit:
Si vous voulez vivre en groupe, dans l’amour de votre prochain et de la multitude, si vous voulez partager votre pain avec vos amis, marcher avec vos frères, alors venez à moi et suivez-moi. Dans ce cas, si vous tombez sur le chemin, un frère s’arrêtera, et vous relèvera.


La solidarité découle de cette vertu et contribue au bien commun et donc, au bonheur de l'individu. L’individu épanoui peut alors faire preuve de vertu et tendre à améliorer la "cité" en participant à son essor, à sa pérennité. IL n'existe pas d'autre système pouvant se démontrer aussi fidèle au message du Tout Puissant. Basé sur l'amour, la vertu guide l'Homme dans sa vie quotidienne.

Et le religieux dans tout ça ? Il n'échappe certainement pas à cette règle même s'il s'intègre dans une communauté au sein de la communauté des Hommes. L'amitié aristotélicienne au cœur de l'humanité. Souvent comparé au berger guidant son troupeau, étant ainsi en charge de protéger chaque membre, du premier au dernier, du plus jeune au plus âgé, avec pour seul objectif d'arriver à bon port, le religieux se doit d'être vertueux, bon, aimant. S'il oublie un membre, il brise l'unité de la communauté et l'affaiblit. S'il en favorise un au détriment des autres, il risque d'apporter jalousie, orgueil et colère, affaiblissant tout autan la communauté. Il est donc celui qui se doit d'être au dessus des bassesses de l'humanité alors qu'il porte en lui tous les stigmates de cette humanité. Il ne peut en effet se départir de son essence profondément humaine et imparfaite. En revanche, en s'éloignant de tout ce qui pourrait détourner l'indicible force qui le met en mouvement, en prenant ses distances avec ce qui fait de chacun un père, un mari, un fils, un ami, il s'écarte de la conception purement matérialiste du monde. Il se met également à distance de l'amour purement humain pour s'orienter vers l'amour spirituel et la lumière du Tout Puissant. Il existe ainsi une forme d’ambiguïté das la condition ecclésiastique puisque, de son propre chef, l'homme d'église se met à l'écart des siens pour entrer dans une autre communauté, celle des religieux. C'est ici que réside le risque majeur de notre siècle, que l’Église se coupe de la communauté en se repliant sur elle-même. La vertu ne peut se pratiquer sans les autres et la communauté religieuse, bien qu'étant une forme de "cité" ne peut s'épanouir à l'écart. Son rôle premier de guider l'humanité vers son salut ne peut illuminer les Hommes que si chacun des guides prend pleinement part à la vie de sa propre communauté de vie, son village, son duché, son comté, son royaume. En sommes, le risque est de s'écarter de cette vie au sein de l'humanité pour ne cultiver que la grandeur de la fonction pour l'amour du Tout Puissant et la gloire de son Eglise. La gloire de cette Eglise ne passera que par sa reconnaissance comme éternelle, sage, vertueuse et unique par l'humanité toute entière.

Monseigneur Bender.B.Rodriguez, Avril 1460.

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MessagePosté le: Sam Mai 01, 2021 2:39 am    Sujet du message: Répondre en citant

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Die religiöse Berufung durch die Selbsthingabe (Demut)


Die Selbsthingabe


Zuallererst müssen wir verstehen, was die Tugend der Selbsthingabe ist. Wie man diese grundlegende Tugend, die das Band zwischen den Mitgliedern der Gemeinschaft der Menschen schafft, in die Praxis umsetzt. Bei der grundsätzlichen Frage nach dieser Tugend ist eines wesentlich, noch vor jeder Reflexion. Dieses Ding, das im Zentrum von allem steht, was geschrieben werden kann, ist das Sein. Es scheint undenkbar, von Selbsthingabe zu sprechen, ohne von diesem fraglichen "Selbst" zu sprechen, diesem "Selbst", das in Wirklichkeit kein Selbst ist. Denn ja, es lässt sich nicht in einer so unsingulären Einheit zusammenfassen. Diese Tugend, der Kitt unserer Gemeinschaft, wird durch ein "Ich" reflektiert. Um noch weiter zu gehen, können wir sagen, dass dieses "Ich" dem anderen gegenübergestellt werden soll, diesem berühmten Ebenbild, diesem Spiegelbild seiner selbst, das so viele Elemente reflektiert, die für die Entwicklung dieses "Ichs" notwendig sind. Um dies zu verstehen, müssen wir uns nur diese einfachen Fragen stellen: Was wäre ich, wenn ich allein wäre? Könnte ich sprechen, wenn ich der einzige meiner Art wäre? Wäre ich ich, wenn der andere nicht "er" wäre?

Das "Ich" ist also das Ergebnis des Lebens in der Gemeinschaft der Menschen, es ist auch ein Spiegelbild der Kommunikation, die zwischen jedem Einzelnen entstanden ist. Wenn wir uns alle ähnlich sind, weil der Allerhöchste uns aus dem gleichen Material gemacht, uns identisch geformt hat, so sind wir doch einzigartig und mit einer Seele versehen, die dieses "Selbst" erschafft. Aber jenseits dieser rein philosophischen Frage ist das "Ich" im Wesentlichen eine geistige Qualität, das "Ich" ist die Seele, die den Körper belebt und ihn in etwas anderes als eine einfache leere Hülle verwandelt. Diese Seele, dieses "Ich" ist schließlich das Abbild des Allerhöchsten, der das vollkommene "Ich" ist. Eine Passage des aristotelischen Mythos übersetzt dies, Worte des Allerhöchsten, inspiriert und übermittelt an Oane.

Buch der Schöpfung - Kapitel VIII - "Die Entscheidung a écrit:
"Ich habe eure Art zu Meinen Kindern gemacht. Ich mache jetzt eure Geister zu Seelen. Sie unterscheiden sich von den Geistern anderer Arten dadurch, dass sie allein fortan von höherer Natur sein werden und zu meiner göttlichen Vollkommenheit tendieren. So teile ich die Zeit in sieben Teile, 'Tage' genannt, ein, damit ihr an jedem siebten Tag zusammenkommt, um euren Vater zu ehren: mich."


Letztendlich geht es also darum, "dem Allerhöchsten zu huldigen", denn Er ist das perfekte "Ich", das uns zu dem gemacht hat, was wir sind. Sich dem anderen gegenüber hingebungsvoll zu zeigen, heißt, sich Gott zu schenken. Das Sein steht also im Zentrum dessen, was ist, denn ohne Sein kann nichts sein. Das mag offensichtlich erscheinen, aber wir müssen diese Tugend nicht einfach als das Individuum im Sinne von Hülle oder Seele begreifen, nein, wir müssen sie ausgehend vom Selbst als einer Seele unter anderen Seelen begreifen, einzigartig und einmalig, aber ähnlich und gleichwertig zu anderen. Es war Aristoteles, der zeigte, wie wichtig es für den Menschen ist, in der Stadt zu leben. Eine Aussage ist daher vor allem wichtig, um Tugend zu üben, müssen wir mit anderen leben. Sich selbst zu verschenken bedeutet, dem anderen einen Teil dieses "Selbst", das ja eigentlich ein "Ich" ist, zurückzugeben. Es ist nicht nur eine Art von Opferhaltung, sondern der Wille, eine Verbindung zwischen Gleichgesinnten zu schaffen, den Kitt zu bilden, aus dem jede Gemeinschaft, jede Bruderschaft besteht. Aber wie können wir diese Tugend so entwickeln, wie wir es sollten? Wie können wir am besten handeln, um es in die Praxis umzusetzen? Der Erzengel Miguael, Erzengel der Demut, sagt es in seinem Gebet an den Allerhöchsten sehr treffend.

Saint Miguaël a écrit:
"Allmächtiger Gott,
Vater der Menschlichkeit
und göttlicher Allmacht,
verschließe meine Ohren
gegen Versuchung
und öffne meine Augen
für die endlose Liebe, die Du mir gibst,
die ich dann denen geben kann, die sie empfangen müssen.
Liebe die, die geliebt werden sollten.
immer wissend,
wenn ich nicht da wäre,
wäre jemand anderes da um es zu tun.
Denn es bist Du, der durch meinen Mund spricht
und mit meinen Händen arbeitet.

Vergib meinem Bruder und allen anderen
dafür, dass sie nicht wissen, was sie tun."


Die Selbsthingabe ist also jene Tugend, die es jedem Menschen erlaubt, seine grundlegend menschliche Natur, seine Ähnlichkeit mit den anderen, mit dem Nächsten zum Ausdruck zu bringen. Der Mann des Glaubens oder der Kirche ist keine Ausnahme von dieser Regel, da er, bevor er Priester, Bischof oder Pfarrer ist, ein Mensch ist. Es ist daher ganz natürlich, dass wir diese Tugend in dem finden, was den Kleriker zu einem Wesen macht, das zur Gemeinschaft gehört. Aber diese Tugend wird in seiner Berufung, die Menschheit zur Erlösung zu führen, noch verstärkt. Es ist daher angebracht, darüber nachzudenken, inwieweit der Mann der Religion diese Tugend ausübt und was sein menschlicher Status in der Ausübung seiner kirchlichen Mission impliziert.


Religiöses Opfer, eine Selbsthingabe für die Rettung anderer


Es ist wichtig, dass wir uns zunächst fragen, was Berufung bedeutet. Es ist der Akt, durch den Gott jeden Menschen in eine bestimmte Rolle prädestiniert. Diese Rolle stellt die Finalität seiner persönlichen Existenz dar, wofür er auf die Welt gekommen ist. Man kann dann fragen, inwieweit der Einzelne frei ist, diese religiöse Berufung anzunehmen, und ob die Zwänge dieses Lebens nicht noch größer sind als die einfache Selbsthingabe. Die Frage des Opfers stellt sich, weil, wie Christos zu den Aposteln sagte:

Vita de Christos, Kapitel VIII a écrit:
Wenn Sie sich dafür entscheiden, sich der Führung anderer auf dem Weg der Kirche zu widmen, dann müssen Sie bereit sein, dem Vorrang zu geben. Entfernt euch also von euren Besitztümern, eurer Arbeit, euren Werkzeugen, verabschiedet euch von eurer Familie... Zieht Einfachheit und Unterweisung reichen Verzierungen und feinen Kleidern vor. Denn unsere Aufgabe wird es erfordern, das persönliche Wohl für das kollektive Wohl zu opfern, aber im Gegenzug werden Sie unter den Kindern Gottes geheiligt sein.


Es ist also ein Priestertum, jener Zustand, der den Menschen zum Hirten macht, der die Schafe führt. Ordensleute haben das Privileg des Heiligen, sie sind die Leuchttürme des Glaubens auf dem Ozean der dunklen Nacht der Menschheit. Jeder von ihnen bietet sich als Opfer an, um im Namen des Volkes zu beten und die Lehre der Propheten und die Liebe des Allerhöchsten weiterzugeben. Wie Christos so schön gesagt hat, muss der Mann des Glaubens, der religiöse Mensch, der sich verpflichtet hat, dem Allmächtigen zu dienen, alle Qualen der Härte seines Zustandes ertragen, bevor er die Belohnungen seines Opfers ernten kann.

Vita des Christos, Kapitel VIII a écrit:
Die Straße wird lang und kurvenreich sein, der Weg rau, der Horizont weit entfernt, der Hang steil, aber die strahlende Sonne wird unsere Schritte leiten. Wir werden Schwierigkeiten haben, Streitigkeiten, Ärger, Leidenschaften, Zögerlichkeiten, aber Liebe und Freundschaft werden uns vereinen und Gott wird uns tragen.


Es ist nicht nötig, weiter nach der zentralen Frage zu suchen, die das Leben der Ordensleute leiten muss. Es ist natürlich die Tugend, denn aus ihr fließt dieses aufopferungsvolle Verhalten. Diese Tugend, die der heilige Benedikt "Seelenadel" nannte und von der er riet, sich nicht damit zufrieden zu geben. Ausdruck der Zerbrechlichkeit dieses Adels angesichts der Prüfungen, die der Mensch für seinen Nächsten reserviert. Mit diesen Worten erklärte er folgendes:

Hagiographie des Heiligen Benedikt a écrit:
Es ist der Adel der Seele, und jenes in eurem Herzen, welches euch edel sein lässt. Aber wisse, dass man dennoch verwundbar sein wird, denn Edelmut wird oft durch Niedertracht verletzt.


Aber von der Tugend spricht Aristoteles am besten. Auch wenn er nicht von Geistlichen spricht, da es sie zu dieser Zeit noch nicht gab, haben seine Lehren und seine Botschaft einen transzendentalen Charakter. Der Prophet spricht vom Menschen als einem lebendigen Wesen und kein Kirchenmann kann sich dieser Zugehörigkeit entziehen. Nach dem Propheten kann Tugend nur mit anderen, in der Gemeinschaft, geübt werden und nicht allein als Einsiedler. Der Mythos des religiösen Einsiedlers in seiner Kirche um der Größe des Allerhöchsten willen ist daher sinnlos. Er muss bei seinem eigenen Volk sein, wie der Bote des Allerhöchsten dem Einsiedler erklärte, den er auf seinem Weg traf.

Vita des Aristoteles, Dialoge XII : der Einsiedler a écrit:
Ein Mensch zu sein bedeutet, aus Tugend zu leben. Und Tugend ist eine Praxis, die nur mit anderen ausgedrückt werden kann. Sie leben gut, aber Sie praktizieren keine Tugend, weil es niemanden gibt, mit dem Sie sie praktizieren können. Du lebst wie ein Bär, unabhängig. Aber hat schon mal jemand einen Bären gesehen, der Tugendhaftigkeit zeigt? Sie sind kein glücklicher Mensch, da Sie nicht einmal ein Mensch sind. Ein Mensch hat Freunde, wo sind Ihre?


Diese Worte verknüpfen auch die Tugend mit dem Glück und sogar mit dem menschlichen Charakter desjenigen, der abseits von anderen lebt, wodurch er seinem Wesen nach aller Tugend beraubt wird. So führt die Tugend zum Glück, und dieses Glück hängt von anderen ab und von der Zugehörigkeit zu einer Gemeinschaft, die aus seinen Mitmenschen besteht. Diese Gemeinschaft, die Aristoteles "Stadt" nennt und die sich auf die aristotelische Gemeinschaft für die Religiösen, einschließlich der Gläubigen und Kleriker, bezieht, kann nur durch Tugend erblühen. Es besteht also kein Zweifel daran, dass der Geistliche, wie auch der einfache Bauer, durch seine Verbindungen zu anderen Menschen Glück erlangt. Deshalb bekommt diese Passage, die noch einmal den ersten Propheten zitiert, ihre volle Bedeutung.

VIta des Aristoteles, Dialoge X : Moral a écrit:
Das Gute des Menschen, d.h. das, was zur Vervollkommnung seiner eigenen Natur beiträgt, ist also ein Leben, das der Sicherung der Bedingungen der Harmonie innerhalb der Stadt gewidmet ist. Nun ist das Wohl der Stadt alles, was zu ihrem Gleichgewicht beiträgt, da es in der Natur der Gemeinschaft liegt, sich selbst zu erhalten. Sie sehen also, dass das Wohl des Menschen zum Wohl der Stadt führt.


Das Wohl des Menschen wäre also das, was das Wohl der Stadt bewirkt. Das bedeutet auch, dass die Tugend zum Wohl der Stadt führt und dass dieses Wohl nur in der Gemeinschaft zum Ausdruck kommen kann. Es wird dann eine Art Kreis zur Vollkommenheit gezogen, in dem Tugend, Glück und Gemeinwohl miteinander verbunden sind. Der Mensch steht im Mittelpunkt dieses Kreises, und wer aus ihm herauskommt, kann nicht tugendhaft sein. Sie werden daher kein Glück kennen und nur das Gemeinwohl schmälern, indem sie die Einheit der Gemeinschaft schwächen. Dies erklärte Christos seinen Aposteln mit den folgenden Worten:

Vita des Christos, Kapitel VIII a écrit:
Wenn ihr in einer Gruppe leben wollt, in Liebe zu eurem Nächsten und der Menge, wenn ihr euer Brot mit euren Freunden teilen wollt, mit euren Brüdern gehen wollt, dann kommt zu mir und folgt mir. In diesem Fall, wenn Ihr unterwegs fallt, wird ein Bruder anhalten und Euch wieder hochhelfen.


Solidarität entspringt dieser Tugend und trägt zum Gemeinwohl und damit zum Glück des Einzelnen bei. Das erfüllte Individuum kann dann Tugendhaftigkeit zeigen und dazu neigen, die "Stadt" zu verbessern, indem es an ihrer Entwicklung, an ihrer Beständigkeit teilnimmt. Es gibt kein anderes System, das der Botschaft des Allmächtigen so treu sein kann. Basierend auf der Liebe leitet die Tugend den Menschen in seinem täglichen Leben.

Was ist mit dem Religiösen in all dem? Sie entgeht dieser Regel auch dann nicht, wenn sie in eine Gemeinschaft innerhalb der Gemeinschaft der Menschen integriert ist. Aristotelische Freundschaft im Herzen der Menschheit. Der Ordensmann wird oft mit dem Hirten verglichen, der seine Herde führt und so für den Schutz jedes einzelnen Mitglieds verantwortlich ist, vom ersten bis zum letzten, vom jüngsten bis zum ältesten, mit dem einzigen Ziel, sicher am Ziel anzukommen, muss der Ordensmann tugendhaft, freundlich und liebevoll sein. Wenn er ein Mitglied vergisst, bricht er die Einheit der Gemeinschaft und schwächt sie. Wenn er ein Mitglied zum Nachteil der anderen bevorzugt, riskiert er, Eifersucht, Stolz und Wut hervorzurufen und damit auch die Gemeinschaft zu schwächen. Er ist also derjenige, der über der Niedertracht der Menschheit stehen muss, auch wenn er das ganze Stigma dieser Menschheit trägt. In der Tat kann er sich nicht von seinem zutiefst menschlichen und unvollkommenen Wesen entfernen. Indem er sich andererseits von allem distanziert, was die unsagbare Kraft, die ihn in Bewegung setzt, ablenken könnte, indem er sich von dem distanziert, was jeden Menschen zu einem Vater, einem Ehemann, einem Sohn, einem Freund macht, distanziert er sich von der rein materialistischen Auffassung der Welt. Er distanziert sich auch von der rein menschlichen Liebe und wendet sich der geistigen Liebe und dem Licht des Allmächtigen zu. Es gibt also eine Form von Zweideutigkeit im kirchlichen Zustand, da der Geistliche sich aus eigenem Antrieb von seinem eigenen Volk absetzt, um in eine andere Gemeinschaft, die der Ordensleute, einzutreten. Hier liegt die große Gefahr unseres Jahrhunderts, dass die Kirche sich von der Gemeinschaft abschneidet, indem sie sich in sich selbst zurückzieht. Tugend kann nicht ohne andere praktiziert werden, und die religiöse Gemeinschaft, obwohl eine Form von "Stadt", kann nicht in Isolation gedeihen. Seine primäre Aufgabe, die Menschheit zur Erlösung zu führen, kann die Menschen nur dann erleuchten, wenn jeder Führer voll am Leben seiner eigenen Gemeinschaft, seines Dorfes, seines Herzogtums, seiner Grafschaft, seines Königreichs teilnimmt. Kurz gesagt, das Risiko besteht darin, sich von diesem Leben innerhalb der Menschheit zu entfernen, um nur die Größe der Funktion um des Allmächtigen und der Herrlichkeit seiner Kirche willen zu pflegen. Die Herrlichkeit dieser Kirche wird nur durch ihre Anerkennung als ewig, weise, tugendhaft und einzigartig durch die ganze Menschheit zustande kommen.



Monsignore Bender.B.Rodriguez, April 1460.

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