L'Eglise Aristotelicienne Romaine The Roman and Aristotelic Church

[Rehael]

Le prélat écouta avec attention, tout comme l'ensemble de l'assistance, les paroles du Roy. Celles ci étaient justes, et l'expérience avait donnée une grande sagesse au souverain français.

Avant que celui-ci ne regagne la nef, le Cardinal de Plantagenêt prononça quelques mots.

Majesté, vous avez reprit la tête de la délégation royale aux négociations de paix à un moment ou celles-ci étaient menacée par l'échec. En toute circonstance, vous avez fait preuve de justesse et de sagesse, sachant trouver des compromis tout en restant droit et ferme dans vos convictions.

Faire la paix nécessite bien plus de courage et de force que faire la guerre. Vous avez su en faire preuve, et votre règne restera pour la postérité celui qui connut le retour de la paix dans le Royaume de France.

Sur un geste de la main du Cardinal, un garde pontifical s'approcha, tenant sur le plat des paumes de ses mains un coussin brodé, sur lequel reposait une médaille. D'un geste ample, Rehael s'en saisit et l'agrafa sur le manteau du Roy Vonafred.

Majesté, en reconnaissance de votre action pour la paix, je vous remet la médaille de la Paix.

[chichi]

-Répondant à un Ordre Direct, de sa Supérieur et Préfette des Vidames de la Garde Episcopale, Monseigneur Asphodelle.
Le jeune Dignitaire Auxiliaire, se faufila, réussissant à entre apercevoir le Roy luy mesme.

A l'invitation du Cardinal Rehael, Childeric entama la prière.

Tu es la lumière qui guide mes pas,
Lumière parmis les lumières.
Flamme pure qui ne s’éteint pas
Tu ravive la foi de ton peuple.

L’amour que tu donnes est pur,
Il est merveille parmis les merveilles,
Il est plus précieux que l’or,
Mais ne s’acquiert pas par le mal.

Tu me protège et me garde depuis ma naissance,
Et m’as toujours comblé de ton amour,
Mais moi, pauvre pêcheur, j’ai quitté ton chemin,
Patient tu es resté à souffler à mon oreille,

Et quand j’ai bien voulu ouïr tes dires
Et voir ta main toute-puissante,
Je suis revenu vers toi, mon Créateur,
Tu es l’unique sens à ma vie.

Amen



-Puy il s'en alla se mettre dos à une colonne, attendant ces Frères et Soeurs, sans faire le moindre bruit, pour ne point troubler la remise de la Médaille de la Paix.

[tiss_]

Les mirettes de l'Archiduchesse de capter le regard du Roy...
Si aujourd'hui elle aurait pu lui parler, sans doute lui dirait-elle dit la même chose qu'il y a quelques mois...

Puis de scruter la basilique, Romains, Teutons et Ponantais...
Assurément Sa Majesté est sincère et l' Archiduchesse de ne point en douter.
Il n'en reste pas moins que l'homme est bien seul...

Attentivement ce qui suit elle écoute.

Médaille... bien entendu elle est méritée.
L'avenir n'en reste pas moins incertain, le couronné n'est malheureusement pas éternel.

_________________

[wilfred]

wil arriva discretement a la demande de son préfet des vidames,monseigneur Asphodelle,il se signa,s'assit et récita la priere avec tout le monde

Tu es la lumière qui guide mes pas,
Lumière parmis les lumières.
Flamme pure qui ne s’éteint pas
Tu ravive la foi de ton peuple.

L’amour que tu donnes est pur,
Il est merveille parmis les merveilles,
Il est plus précieux que l’or,
Mais ne s’acquiert pas par le mal.

Tu me protège et me garde depuis ma naissance,
Et m’as toujours comblé de ton amour,
Mais moi, pauvre pêcheur, j’ai quitté ton chemin,
Patient tu es resté à souffler à mon oreille,

Et quand j’ai bien voulu ouïr tes dires
Et voir ta main toute-puissante,
Je suis revenu vers toi, mon Créateur,
Tu es l’unique sens à ma vie.

Amen

ensuite il attendit la remise de la médaille au Roy de France
_________________

Vicaire général de Lyon et seigneur d'Ormoy

[Alleaume]

* Le Chancelier du Ponant pénètre à son tour dans la Basilique Saint Titus de Rome, il fût assez impressionné par la grandeur des lieux, et par la beauté de celle-ci, à vrai dire, il n'avait jamais eu encore l'occasion de venir à Rome, c'était la première fois qu'il mettait les pieds dans cette ville sacré, cette ville qui avait une histoire si forte et ancré dans les annales du monde, et sans doute pour les générations futures.

Alleaume aperçut le Roy de France et s'inclina devant lui, il n'osa pas se présenter afin de ne pas perturber le Roy dans sa méditation, il aurait sans doute l'occasion de le rencontrer plus tard.
Il s'avança alors, et salua les personnes présentes qu'il connaissait, il se demandait où se trouvait les Pairs de France, les membres de la Curia, à croire que le Roy gouvernait la France seul.. Il avait bien du courage d'être farcie de cette bande d'ingrats qui ne soufflent que dans le sens qui les arrangeaient.

Et le jeune Duc d'Argenton de penser.. Les Roys trépassent mais les incapables restent.. Petit soupire peu audible afin de ne pas perturber le Te Deum.. Et enfin, d'entonner à son tour le Te Deum en faveur de la paix... Et d'écoute le Roy Louis parler pendant quelques minutes, ses mots étaient justes, et il espérait qu'ils seraient le fruit de paroles sincères.. Mais il avait peur qu'il soit confronté à l'hostilité de ceux qui n'étaient pas présent ici.. Alleaume ne savait trop que penser de toute ça, il espérait que le Roy tiendrait promesse comme il avait fait jusqu'à présent, mais tout ne dépendait pas que de lui, il ne pouvait pas "tout"..

Il Murmura la tête baissée alors, afin que personne ne puisse l'entendre.. *

Puissiez vous avoir raison..
_________________

[Karyaan]

Vous venez avec moi !

Et d'incliner la tête en guise d'acceptation.
Parce que pour elle, toute volonté royale est un ordre. Et d'aller à Rome, croyez le, ça ne la réjouissait pas, mais alors pas du tout à la Sorcière.
Elle fit donc le voyage, petit pion dans la cohorte royale.
Vêtue comme à son habitude, de noir et d'anthracite. Cheveux noués en tresse. Couronne de Dauphin sur la tête et manteau qui va avec sur les épaules. Déjà qu'elle avait chaud d'être là, je ne vous raconte pas la fournaise pour l'hérétique. Amusant, à croire que plus les gens comme elle se rapprochaient de ces autres là, plus ils sentaient les flammes lécher leurs chairs.
Bref, il lui avait dit de venir, elle s'exécuta.

Entra à sa suite dans l'église. Entrée discrète. Elle le laissa s'agenouiller mais n'en fit rien de son coté. Oui, c'est mal, mais non, là, elle ne pouvait pas. Elle est incapable de jouer ce genre de comédie là. Alors elle attendit que Son Roy finisse ses grâces et se lève.

Saluant d'un signe de tête silencieux, les personnes qu'elle connait.
Se positionnant près de lui, légèrement en retrait. Et voilà qu'il fallait dire une prière.
Par tous les seins des Saintes... il veut sa mort. Non c'est clair. Il veut qu'elle perdre la raison !
Soupirant intérieurement, elle se crispa quelque peu et marmonna dans la barbe qu'elle n'a pas.

Tu es la lumière qui guide mes pas,
Lumière parmis les lumières.
Flamme pure qui ne s’éteint pas
Tu ravive la foi de ton peuple.

L’amour que tu donnes est pur,
Il est merveille parmis les merveilles,
Il est plus précieux que l’or,
Mais ne s’acquiert pas par le mal.

Tu me protège et me garde depuis ma naissance,
Et m’as toujours comblé de ton amour,
Mais moi, pauvre pêcheur, j’ai quitté ton chemin,
Patient tu es resté à souffler à mon oreille,

Et quand j’ai bien voulu ouïr tes dires
Et voir ta main toute-puissante,
Je suis revenu vers toi, mon Créateur,
Tu es l’unique sens à ma vie.

Quand le Roy fut appelé, elle resta immobile. Le laissant aller jusqu'à l'autel, bien contente de rester dans l'ombre hein. Parce que faut pas non plus déconner. Qu'est-ce qu'il ne lui fait pas faire, non mais j'vous jure.
On ne peut pas dire qu'elle était dans son élément le Dauphin de France là. Cependant, ses yeux balayèrent l'assemblée et finirent par se reporter sur son Monarque qui recevait honneur sous forme de médaille de paix.
_________________

Comme on m'attend au tournant, j'ai décidé d'aller tout droit - Message à France

[Dandolo]

Discret, autant qu'on puisse l'être. David n'est bien souvent qu'une simple ombre dans les ruelles de la Cité Romaine.

Les cloches de la Basilique ont résonné. Le Fidèle a répondu à l'appel, comme cela, par habitude et par curiosité. Défilé cardinalice et de dignitaires de l'Eglise, parade des Saintes Armées, certains plus humbles que les autres, mais exprimant égale piété. On célèbre la Paix. Pourquoi à Rome? Pourquoi pas en France, meurtrie dans sa chair par l'incurie des Hommes? Par solennité? Par neutralité? Par orgueil? Par humilité? La question restera sans réponse pour le Chevalier. Toujours est-il qu'il assiste à ce Te Deum et prie avec les autres Fidèles présents.

Frisson le parcourant quand se fait poindre l'audace de son Roy appelé au maître-autel. Sa Majesté est donc là, seule. La présence du Grand Maitre n'a pas été requise et cette vision le glace plus par effet de surprise que par peur pour l'auguste personne: ça pullule partout de tabards de divers Ordres, de tenues des Gardes aristotéliciens, et son inconscient n'a pas de crainte physique. David écoute, serein, son souverain. Il faut mépriser la guerre, oui. Elle n'est qu'un moyen et pas un but. "Harmonie"... Le mot est lâché deux fois. Et notre homme de se rappeler ce qu'Aristote a dit de l'harmonie des sphères, qu'il y a des gens qui se figurent que le mouvement de si grands corps doit produire nécessairement du bruit... Que c'est l'harmonie qui fait ne pas le percevoir... Et le philosophe de démonter que cette supposition est fort ingénieuse et fort poétique mais qu'il est tout à fait impossible qu'il en soit ainsi. Pour le Chevalier, la guerre est un déplacement de grands corps... Armées, paysans, débris flottants sur les rivières du monde... Et il n'est pas harmonieux. Il est au contraire assourdissant. On ne peut l'aimer.

Louis Vonafred, Roi de France, va reprendre simple place parmi les Fidèles et David peut alors apercevoir qu'il n'est point aussi esseulé qu'il l'a cru. Le Dauphin est là. C'est bien la moindre des choses.
_________________

[Sancte Iohannes]

« Une voix derrière la scène ... »

Le chevalier errant est de marbre, au milieu de l'affluence. Il feint d'entonner le Te Deum, remuant des lèvres qui n'accouchent que de syllabes mortes, laissant à la foule le soin de s'égosiller pour couvrir son mutisme. Posté à l'arrière, le front haut alors qu'en dépit de la paix, les mines sont fort basses, il distribue quelques salutations sous la forme d'œillades empreintes de considération. A l'Archiduchesse d'Anjou. A Smurf. A Datan. Au Roy. N'octroyant qu'indifférence aux autres, de façon volontaire ou non. De façon à ce que tout le monde soit dans l'impossibilité d'ignorer vers qui se portait son respect. Car il est de ces Hommes rares que la fureur et les bas instincts n'ont pas étouffé durant ces évènements sanglants, propres à dévoiler l'ignoble nature de l'humain quand se fissure le ciment de la civilisation.

[Louisvonafred]

[Datan]

Durant les prières l'âme cherche pardon et le corps se plie comme en offrande. Mais les yeux n'ont de cesse de sonder chaque mouvement, chaque regard, tandis que les oreilles captent les froissements et les pas que l'on veut léger.
A quelques pas, le Roy reçoit une médaille pour la paix, qu'il dédie aussitôt à ceux qui ont réellement oeuvré pour elle, des sacrifiés envoyés à la morts aux fols esprits qui y croyaient encore, l'épée à la main et le verbe diplomate. Facile à déclencher est l'acte qui engendre la guerre, bien plus dur est l'acceptation de la paix, faisant fit d'une fierté égoïste et s'arrangeant des concessions à faire.
Rien n'est impossible à celui qui veut.

Un regard, le silence revenu, un homme croisé dans des circonstances particulières et pour le Vicomte, une chance encore de découvrir ce qu'il ne connait pas, avide de savoir face à l'inconnu. Il lui rend un regard franc et de sincère respect pour cet homme de conviction, qui ne demande qu'à vivre dans son espoir à lui.
Il pense bien sûr à Sophie, à ses amis de Guyenne qui défendirent leurs amis durant cette paix ; prouvant qu'une parole donnée sous le serment des hommes a encore sur cette terre quelques valeurs. Par delà le Royaume on festoiera pour la paix, oubliant ceux qu'elle a laissée sur les chemins, en pièce ou bien vivant, morts ou effacés.

Si prière il devait y avoir face au Très-Haut : qu'il guide le pas de ses enfants, souvent trop prompts à chasser leurs ennemis en oubliant qu'ils sont eux aussi les ennemis d'un autre. Et s'ils cherchaient les différences pour s'en faire une richesse, au lieu de s'en servir comme centre de tout conflit ? Seulement si...
_________________

[Dotch]

Le Grand Maître de France était arrivée un peu tardivement en la Basilique Saint Titus. Cette fichue guerre elle l'avait vécu aussi depuis qu'elle était Grand Maître du Royaume de France, de bien plus loin que les hommes et les femmes qui étaient sur le terrain, et elle éprouvait satisfaction que tout cela soit fini.

Vêtu de sa robe parme, la blonde prit place au fond de la Basilique Saint Titus pour y réciter silencieusement la prière que le Cardinal prononçait.

Elle suivit avec la plus grande attention la suite de la cérémonie. La remise de la médaille de la Paix à Louis, homme qu'elle respectait qu'elle appréciait. Parfois, elle se dit qu'elle aurait aimé le connaître d'avantage, dans d'autres circonstance... Du fond de la nef, la De Cassel sourit aux dires du Monarque.

Elle le regarde rejoindre sa place au fond non loin d'elle.

Etait il venu accompagné ? elle n'en savait rien, il n'avait demandé à personne de l'accompagner pour cet office. La blonde décida d'aller se lever pour aller le rejoindre.

[Rehael]

Le Cardinal appela à présent le représentant de l'Alliance du Ponant, à venir le rejoindre devant l'autel de la Basilique.

Sa Grâce Alleaume de Niraco, Chancelier de l'Alliance du Ponant.

[Karyaan]

Debout, en retrait du Monarque qui avait rejoint sa place.
Regard qui se reporta sur le Grand Maitre de France, léger mouvement de tête en guise de salut.
_________________

Comme on m'attend au tournant, j'ai décidé d'aller tout droit - Message à France

[Alleaume]

* A vrai dire il ne s'y était pas attendu une seconde, son nom venait d'être cité, après celui du Roy de France, et il devait se diriger devant l'assemblée sur l'autel, tout prêt du Cardinal, afin de prendre la parole pour une petite intervention.. Le Duc d'Argenton allait devoir improviser sur le tas, car n'ayant pas été prévenu, il n'avait rien préparé..

Arrivé à hauteur de Rehael, il s'inclina respectueusement devant le haut représentant de l'Eglise, puis prit la parole d'une voix calme et forte. *

Votre Majesté, vos éminences, et tout ceux présents ici, je vous salut et vous adresse mes respects..

La paix enfin... Tout autant que vous êtes ici, l'avez voulus d'un profond désir, le Très Haut a su récompenser ceux qui part abnégation et dogmatisme on voulu avec ardeur une paix que bien trop encore ne comprennent point et réfutent.

Pourtant, nous sommes les gardiens d'icelle, et nous ne devons en aucun cas permettre que la paix se fissurent ou ne se brisent d'une quelconque manière que se soit. Les longs mois de trêves ont traduit le traité du l'Aventin, et n'oublions jamais Ô combien il a été difficile pour tout le monde d'imposer une trêve, d'arrêter le massacre de bien trop d'innocents, les pillages à répétitions.. Les pénuries de nourritures..
Pouvons nous tolérer que cette infamie ne s'abatte de nouveau sur le Royaume ? Nous avons le devoir de faire que ceci ne se produise point, le Très Haut nous donnent aujourd'hui la possibilité de nous réconcilier et d'avancer main en main, ne manquons pas la chance que nous avons de saisir cette opportunité..

Le Ponant souhaite remercier notre Sainte Église, d'avoir arbitrée les négociations en toute impartialité, et d'avoir permis la réussite de celles ci.

Remercier tout ceux qui en silence ont souffert, et ont bien été trop souvent oubliés, et je parle ici de nos amis de Guyenne qui ont tant sacrifiés sans jamais recevoir la reconnaissance qui leur revenait de droit..

Et afin de conclure, un merci à Sa Majesté, le Roy de France d'avoir tenu ses engagements jusqu'au bout et de ne point avoir céder à ceux qui par bellicismes lui recommandait de ne point signer la paix.


* Après avoir finit, il se retira, et reprit sa place sur le banc, et il attendit la suite, enfin s'il y en avait une, il n'en savait que trop rien, allant de surprise en surprise.. *
_________________

[Dandolo]

Même au prise avec une certaine émotion, le Guyennois ne put s'empêcher d'avoir pensée souriante en se disant que le diplomate ne parlait certainement pas de lui dans ses remerciements. Mais cette bêtise fut chassée par plus sérieuse considération évoquée aussi par le Chancelier du Ponant... Oui, ne gâchons pas tout.
_________________