L'Eglise Aristotelicienne Romaine The Roman and Aristotelic Church

[Melian]

La Place d'Aristote était l'objet d'une agitation certaine ce jour d'hui. Les Gardes pontificaux sécurisaient les lieux avec leur habituelle vigilance, tandis que des bancs, des écritoires et des sièges étaient disposés.

Allait s'ouvrir la procédure demandée par la Baronne Aryanha Farnezze en vue de statuer sur sa réhabilitation suite à son excommunication durant la dernière Croisade voulue par Sa Sainteté le Pape.

Melian avait donné les instructions aux Gardes, et veillait que tout se déroule au mieux. L'on vint l'informer que tout était en place, les nécessaires d'écriture venaient d'être installés. Ne restait donc plus que les protagonistes.
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[Makcimus.]

De l'alignement, de l'alignement.... À croire que le Pape en personne viendrait vérifier les distances et les intervalles. Le géant Lorrain était de service et les deux décuries sous son commandement étaient maintenant en place.

La première effectuant les mouvements de pieds fermes, sécurisant les entrées et le procès en lui même. La seconde, repartie en différents points sur la Place d'Aristote.

Les consignes étaient tombées la veille pour le lendemain et bon nombre de gardes étaient encore ensuqués. Les permissions de fin d'année avaient fait du bien à tous, mais maintenant il fallait se remettre dans le bain.... Enfin... Dans la garde et la sécurisation de Rome et des états pontificaux.

La voix rocailleuse s'éleva avec force..... GAAARRRRDE AAAAA VOUS !!! En un instant, le temps et les hommes se figèrent juste après que les manches des hallebardes eurent frappé le sol avec force. Avertissement visuel et sonore... La Garde Pontificale était à sécuriser la Place. Les cellules de la forteresse Kyréne avaient été ouvertes et prêtent à accueillir toute personne semant le trouble pendant les procès.
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[aryanha]

Et bien voilà, le jour J était arrivé.
Elle l'attendait ce jour, depuis longtemps, avec espoir, avec Foy et aussi avec appréhension.
Le voyage depuis la Bourgogne lui parut interminable. Peu d'arrêt, envie d'y être rapidement et peur d'y parvenir...trop de sentiments contradictoires en elle qui n'étaient dus que par l'inconnu de la situation.
Et puis Rome apparut.
Un sentiment profond fit battre son coeur à folle allure, elle était en Italie, elle la Vénitienne.
La place d'Aristote...elle passa sa tête au dehors de la litière, curieuse de tout. L'agitation se faisait sentir...était-ce pour son procès ? Dio mio, elle n'était pourtant pas une personne si importante.

Tout de noir vêtue, de sa coiffe à ses brodequins, comme le demandait sa repentance, Aryanha quitta son attelage. Elle sursauta en entendant la voix rocailleuse du chef de la Garde.
Elle pénétra dans les lieux...qu'allait-il s'y passer vraiment ? Elle se sentait si seule à cet instant. Elle pensa au Frère Ambroise de Franchimont qui l'avait rassurée.
Elle salua le secrétaire...était-ce cette personne qui lui avait écrit ?

Je vous salue Dame...
Sa voix était à peine perceptible...l'émotion...Il fallait qu'elle se reprenne.
Je suis Aryanha Farnezze.
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[Melian]

La Garde était en place et faisait le nécessaire pour la sécurité. C'est alors qu'une dame s'approcha et se présenta.

Le Bonjour Dame. Je suis le Chevalier Sénateur Melian de Ventoux.

Si vous voulez bien me suivre, je vais vous mener à vostre place.
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[aryanha]

Dans un bruissement de robe, Aryanha suivit le Chevalier Sénateur Melian de Ventoux. Sa place...elle qui est était juriste allait se retrouver de l'autre coté. C'était ballot !
Elle suivit maintenant il lui tardait que tout commence, elle était prête. Oh ça oui, elle était prête plus que jamais.
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[Rehael]

Le Camerlingue était déjà en place, installé dans le siège central de l'estrade réservée aux cardinaux qui présidaient au procès en réhabilitation. Le décès du Grand Inquisiteur l'avait obligé à reprendre le dossier, et il était présentement plongé dans divers documents, ses lorgnons chaussés sur le nez.

[Rehael]

Le Camerlingue fit signe à Melian de faire avancer Monseigneur Aegon.

[Adso]

Sur la demande du camerlingue, Adso entra dans la salle. L'air grave, il alla se placer sur l'estrade réservée aux cardinaux.
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Cardinal émérite - Archevêque de Cambrai

[Aegon]

Incertain d'abord de la signification du geste du Camerlingue, l'évêque d'Autun, qui comprit qu'on voulait qu'il s'avança, vint se placer devant l'estrade réservée aux cardinaux en charge du procès en réhabilitation.

Après avoir saluer révérencieusement les cardinaux, le prélat croisa les mains sur sa soutane.

Éminences, honorables juges, je me tiens à votre volonté.
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Mort le 20 février 1462. Resquiscat in pace

[Melian]

Ayant vu le geste de Son Eminence, Melian s'approcha de Monseigneur Aegon et le suivit tranquillement, avant de rester en retrait alors qu'il se présentait devant leurs Eminences.

Elle avait également salué Son Eminence Adso avec la déférence qui lui était due à son arrivé.

Elle attendit alors, en gardant un oeil sur d'autres arrivants potentiels.
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[Aristokolès]

Ayant participé de très près à l'affaire de Bourgogne, c'est un cardinal toujours aussi impassible qui se montra à ce procès présidé par son illustre confrère Rehael. Il cachait sa joie évidemment, de voir une brebie égarée revenir dans le troupeau.
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[Della]

Tant qu'à être là, puisqu'il allait se démêler peut-être une affaire dont les protagonistes lui étaient familiers, l'on vit traîner sur la Place, une Bourguignonne attentive qui de trouva une petite place sur la Grande Place, sagement.
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Della de Volvent

[Olivier1er]

De passage, le Baron apprit Fortuitement que le proces de la Baronne se deroulait icelieu. Curieux de voir le traitement qui va etre imposé a la Baronne, il se rapprocha et tomba.... Sur Della. A voix basse, chose qui ne lui etait pas familiere, le Baron salua la Duchesse.

- Duchesse Della, cela fait plaisir de voir un visage familier amical. J'en mire d'autres tout aussi familier qui le sont beaucoup moins.

Puis marquant une pause,

- je vous presente mes sinceres condoleances pour la douleur qui est votre. Si je puis faire quoique se soit en ces penibles moments qui puisse vous aider, vous pouvez compter sur moi.

Il n'avait point oser lui faire un baise main, ne sachant si cela etait convenant icelieu ou pour l'etat de deuil de la Duchesse.

[edit fautes et contresens]
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[aryanha]

Installée là où on l'avait conduite, Aryanha regardait entrer un à un...cardinaux, évêques et curieux.
Elle prit soin de saluer avec convenance chacun sauf...Olivier. Elle se demandait si il allait oser venir l'insulter encore une fois, pire lui cracher à la face. Un haussement d'épaules, après tout, comme d'autres, elle supportait ses vilenies depuis des mois alors un peu plus ou un peu moins, elle n'en avait cure. Elle était là...et cet instant elle l'attendait depuis des mois. Une décision mûrement réfléchie, de toute façon n'en avait-elle pas pris le chemin depuis 9 mois ?
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[Trixolas]

Rome, à nouveau.
Sa dernière visite remontait à la cérémonie pour les croisés de l'hiver dernier mais aujourd'hui s'il était là c'était pour une toute autre raison.
Il avait fait le chemin de Joinville en compagnie de la baronne, celle qu'il avait combattue cet hiver, celle qui aujourd'hui avait su retrouver son... amitié.

Et puis, sa venue était également intéressée. Une sombre histoire de four, de petits pains et de farine qui allait finir par se périmer à rester trop longtemps dans son sac.

Le joinvillois tâcha de se faire discret, même s'il connaissait la majorité des protagonistes de ce procès. Il fût d'ailleurs surpris d'apercevoir le baron de la Bronze. Lui qui n'avait de cesse de cracher sur Rome n'était guère à sa place icelieu et sa présence intriguait Trixolas.
C'est d'un coup d'oeil interrogateur qu'il le dévisagea avant de reporter son regard sur la baronne, un regard bienveillant l'assurant de son soutien dans cette épreuve.