L'Eglise Aristotelicienne Romaine The Roman and Aristotelic Church

[estevan]

Estevan avait fait préparé la chapelle pour un nouveau futur baptisé. Il attendit tout le monde sur le parvis pendant que les cloches sonnaient.
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"I am painful but I assume" & " Je suis pénible mais j'assume"

[Merlin.de.Montbazillac]

Du moment où Sofie l'avait prévenu qu'enfin baptême allait lui être donné, il n'avait eu de cesse que de se rendre à Rome. Mais palsambleu qu'il avait été compliqué d'arriver jusqu'à la chapelle !

Le froid était vif en ce début de février 1468 mais la journée promettait d'être belle. Guidé par l'appel des cloches, il parvint jusqu'au parvis de la chapelle où attendait le Cardinal.

- Votre Éminence, le bonjour. Je suis Merlin de Montbazillac, le futur baptisé.

Il se demanda s'il devait baiser l'anneau épiscopal avant de décider de laisser au Cardinal le soin de le guider.

- Puis-je me permettre de vous adresser mes félicitations pour l'accession de votre fils au trône Impérial ?

Bien sûr, l'élection impériale ne suscitait pas le même engouement en France que celle du souverain, mais il s'y intéressait malgré tout et avait appris la récente victoire du fils du Cardinal. Il espérait que Laure connaîtrait sous peu pareille destinée. L'évocation de Laure, lui fit penser qu'il avait son certificat de baptême soigneusement conservé par devers lui, certificat qu'il tendit au Prélat.

[Sofie de Valmonte]

Les choses ne pouvaient pas être simple, pour baptiser sa presque fillote il fallait que le presque parrain le soit, de plus pour Jiveli cela semblait pressé depuis l'annonce de son futur mariage avec un parfait inconnu maigrelet et pauvre. Celui ci était remonté dans son estime grâce au port du chapeau qu'il portait à merveille.

Cette organisation qui semblait des plus compliqué au départ, s'annonçait sous de meilleurs hospices à présent grâce à Estevan qui était libre pour officier, ainsi peut être que dans la foulée dés Merlin purifié, ils allaient pouvoir baptiser Jiveli qui allait arriver.

Robe de velours simple, chapeau sobre de circonstance, même si on enterrait personne, elle salua son éminence et Merlin.

Bonjour votre Eminence c'est toujours un plaisir que de vous revoir, ici ou ailleurs et grand merci pour avoir accepté d'officier ces deux baptêmes.

Un billet avait été envoyé à Laure juste pour lui dire "Grouille toi, viens à Rome, amène l’obole et passe à la messe" Il ne restait plus qu'a ...

[estevan]

Le blond sourit en voyant arriver un homme à la chapelle Romaine. Il est vrai que s'orienter dans l’immense ville de Rome pouvait être assez difficile. Et ce malgré les nombreux panneaux indiquant l'endroit où l'on pouvait trouver tel ou tel édifice. Il est vrai que des prêtres, prélats et autres pèlerins venaient du monde entier pour visiter Rome. La capitale du monde Aristotélicien.

Le blond se tenait comme à son habitude sur le parvis accueillit alors le fidèle. Celui-ci lui donna son nom et il lui donna le siens par pure politesse.

Le Bonjour mon fils, ou en Breton Demat huhu. Je suis son Eminence Estevan de Mortelane, Cardinal évêque.

Estevan n'aimant pas qu'on lui baise l'anneau il enchaîna sur la question suivante.

C'est gentil pour lui mais je n'y suis pas pour grand chose. Si ce n'est qu'un père aide toujours autant qu'il peut son fils.

Merlin lui tendit finalement un certificat attestant que Laure était bien baptisé. Il n'en aurait jamais douté mais il n'allait pas refuser le document présenté par Merlin.

Je vous remercie tout est en ordre et je crois apercevoir la Duchesse Sofie qui arrive.

Elle était venu habillé des plus simplement. Mais la tenue la plus simple mettait toujours en valeur la Duchesse. Elle savait y faire pour paraître toujours si rayonnante avec sa chevelure rousse.

Le bonjour ma fille. Oui tant qu'il y a du monde qui veut se faire baptiser moi je le fais sans aucun soucis. Au contraire.

Devons nous attendre encore quelqu'un ? Son Altesse Laure par exemple ?
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"I am painful but I assume" & " Je suis pénible mais j'assume"

[Merlin.de.Montbazillac]

La simplicité du Prélat lui plut d'emblée mais il ne put s'y attarder que déjà Sofie arrivait, surplombée de l'un de ses horrib... superbes chapeaux. A n'en pas douter, une mode qui ferait école auprès d'une souveraine angloyse dans quelques siècles ; mais n'anticipons pas.
Toujours est-il que ce penchant inquiétait parfois ses amis. Dame ! Imaginez qu'un jour ses ennemis découvrent ce travers ! Il leur suffirait alors d'agiter un chapeau au bout d'une perche pour la ramener docilement jusqu'en Anjou !

Il la salua d'une inclinaison de tête et la laissa discourir avec le Cardinal. Attendaient-ils encore du monde ? Peu, à vrai dire. Il n'avait lancé aucune invitation laissant à Sofie le soin de prévenir Laure, par ailleurs fort occupée. Jiveli serait là, sans doute accompagnée par le malingre dont elle semblait s'être entichée. Un jeune gars sorti d'on ne sait où et qu'ils allaient devoir remplumer en six mois afin de le rendre présentable pour le jour des noces.
Six mois qu'ils devraient aussi mettre à profit pour terminer la culture de la fillote en pot et lui enseigner quelques notions de cuisine et de devoirs conjugaux. Qui enseignerait quoi n'avait pas encore été clairement défini par la marraine et le parrain et serait sans doute source d'ajout sur la liste 1984.

Mais pour l'heure, le baptême !
Dans la foule nombreuse, il cherchait les visages connus parmi ces centaines d'étrangers venus les uns pour affaires, les autres pour visiter le berceau de l'Eglise Aristotélicienne.
C'était la toute première fois qu'il venait à Rome et la ville lui parut plus lumineuse que ne l'était Paris, plus chaleureuse aussi.

- Vous avez de la chance, Eminence, d'oeuvrer dans une si belle ville. Les affaires du Royaume nous réclament en France, mais, à n'en pas douter, je reviendrai. Il parait que les côtes ligures sont parmi les plus belles du monde.

Papoter pour laisser le temps à Laure souveraine et à Jiveli doublée de son Ghlenn le temps d'arriver.

[Jiveli]

Rendez-vous dans l'église de Rome...

Ce sont vraiment de drôles d'oiseaux que ces deux là!! depuis ce matin, je tourne, je vire. Les églises, à Rome, il y en a pléthore, ça pullule, il y en a une à chaque coin de rue.

Alors, à chaque fois, je passe pour une imbécile, je rentre, je m'annonce, je questionne

C'est bien ici que se déroule la cérémonie?

Ben, les cérémonies, il y en a plein aussi. Pour ne pas paraître impolie, depuis hier, je me suis déjà farci 4 baptêmes, 2 mariages et 8 enterrements. C'est qu'on meurt beaucoup apparemment dans le coin! Bah, en même temps, avec toutes ces églises, on évite la queue pour sa mise en terre...

Alors, les baptêmes... oui, c'est mignon...Les mariages, c'est sympa. En général, les mariés ont l'air niais, les futurs beaux-parents, des deux côtés, se jaugent toute la cérémonie, les femmes regardent comment les autres femmes sont habillées. Mais au moins, au final, tout le monde a l'air plus ou moins content, il y a à boire et à manger. Les enterrements, que nenni, c'est pas drôle du tout!!! Puis, à la fin, pas de fête non plus.

Enfin, au moins, je la connaîtrai cette ville. On ne peut pas tourner la tête sans croiser un monument intéressant. A chaque monument, 15 personnes vous sautent dessus pour vous proposer des miniatures, des reproductions, des gravures. Toujours pour un prix modique. Je n'ai rien pris, non pas que je sois pingre, mais avec toutes les quêtes auxquelles j'ai participé, mon pécule s'est amenuisé.

Église numéro 36... je les compte maintenant. Je vais tenter d'être plus discrète pour éviter une énième cérémonie d'inconnus.

Je ne m'étais pas trompée!!

Tout le monde était de dos, mais je reconnaissais de loin le long manteau bleu de parrain et le chapeau... improbable de marraine. Encore un truc ignoble plein de rembourrage coloré qui achèverait de la noyer si elle tombait dans le Tibre qui n'était pas loin. La troisième personne en longue robe encore immaculée devait être le cardinal... comment il fallait l'appeler déjà? Sa Cardinale majesté, Sa future sainteté? Son éminente Seigneurie? Arf, après, je vais encore me faire enguirlander parce que j'ai dit une ineptie. Au mieux, ils me jetteront un regard noir qui en plus de me mettre mal à l'aise, ne me sauvera pas.

Heureusement, avec tout ces mariages, je me sens toute guillerette. Je ne sais pas si c'est les mariages ou le vin des banquets mais je suis sûre que ça va aller, j'ai confiance.

Coucou Aristote!!

...

Oui, oui, j'ai fait du chemin. Au fait, comment on l'appelle le monsieur en robe?

...

Ben, non, je ne tiens pas à gâcher mon baptême... Écoute, si tu ne veux pas m'aider, c'est pas grave, oublie, on va encore se disputer.


Je m'avançais tout en réfléchissant. Parrain et marraine parlaient bas, comme si ils complotaient. Heureusement, le Cardinal parlait suffisamment fort pour que je saisisse même de loin, des bribes de sa phrase.

... Bonjour mon fils, ou en Breton ... Je suis ...

Inutile de m'inquiéter du reste, il venait de me fournir la solution à mon problème, je ne risquais pas de recevoir de regard noir et désapprobateur de Sofie et Merlin.

Forte de ma nouvelle connaissance, c'est sans crainte que je m'avançais entre les deux rangées de banc jusqu’au Cardinal:

Bonjour!! Je suis Jiveli, je suis enchantée de rencontrer enfin le père de mon parrain!!
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[Ghlenn]

Le tourisme à Rome, en suivant Jiveli, n'était pas une sinécure. Munie d'un plan dont Ghlenn n'était pas sûr qu'elle tenait à l'endroit... ils avaient dû traverser la grande ville italienne, en long en large et en travers au moins une dizaine de fois. Mais Ghlenn, avec son regard amoureux, ne se plaignait pas, bien au contraire.

On peut ici d'ailleurs mentionner, pour les mauvaises langues, que Ghlenn n'était ni maigrelet, ni chauve, ni laid, ni petit. Pauvre, il l'était beaucoup moins, depuis que la future marraine de jiveli, Sofie et le futur parrain Merlin, avaient décidé de le vêtir et de lui donner un petit pécule pour démarrer dans la vie ! C'est ainsi qu'il suivait Jiveli comme son ombre, muni de braies, chausses, chandail et chapeau. Chapeau qui visiblement avait un certain effet sur Sofie. Jiveli lui avait d'ailleurs bien dit, "garde le tant qu'elle est là, on sait jamais".

Ainsi, ils déambulaient. Jiveli, dont le ravissement faisait plaisir à voir, s'enthousiasmait. "Oh, regarde la jolie fontaine !", "Eh ! T'as vu ce bâtiment ! Il est splendide !". Tu m'étonnes, Rome c'était quand même la capitale de l'ancien empire Romain... Ghlenn, qui n'avait d'yeux que pour Jiveli, suivait, s'extasiant quand il fallait s'extasier. A tel point que l'on se demandait lorsqu'il répondait "Ah, ça, c'est une merveille de l'architecture, avec ces lignes harmonieuses, ce soupçon d'innocence auquel se mêle une pincée touchante d'élégance", s'il parlait bien des bâtiments.

Toujours est-il que Jiveli ne perdait pas le nord, juste le sud, l'est et l'ouest. Ils arrivèrent ainsi, enfin au bon endroit. Ghlenn reconnu Merlin, qu'il vint saluer en lui serrant chaleureusement la main. Sofie, à qui il voulu dans un premier mouvement faire la bise, mais se ravisant se contenta d'une révérence en ôtant son chapeau. Puis le cardinal Estevan, dont il avait déjà entendu parler.

Lorsque Jiveli cru comprendre qu'il s'agissait du père de Merlin, Ghlenn ne pu s'empêcher de lui donner un petit coup de coude, discret et de lui murmurer.

Heu... ta pastorale doit être bien loin. Mon fils, ma fille, c'est comme ça que les curés appellent tout le monde.

Puis, enchainant à l'adresse d'Estevan,

Votre éminence, enchanté de faire votre connaissance.

[estevan]

Le prélat sourit à son interlocuteur discutant avec lui finalement en attendant que Sofie arrive. Ce qu'elle fit finalement. Ils furent donc très vite interrompu sans pour autant que cette discussion ne puisse se finir un jour.

Nous pourrons discourir sur la question à la fin de votre baptême mon fils j'en suis certains.

Il sourit à Sofie et dit alors.

Le Bonjour duchesse. Le plaisir est partagés et c'est enthousiasme que nous accueillerons pas un mais deux personnes nouvellement baptisé dans notre communauté.

Voilà qu'une jeune fille le salua d'un air bien décidé. Aussi fière qu'un soldat se présentant à son général. Sauf que la jeune fille venait de s’emmêler les pinceaux. Le prélat lui sourit tout en rigolant gentiment de la situation

Bonjour jeune fille je suis Estevan de Mortelane. L'officiant du jour mais point le papa de votre parrain. Simplement l'officiant de la cérémonie. A ce titre j'appel ainsi les enfants du très haut. Ma fille ou mon fils.

Il sourit encore plus lorsque le jeune homme qui l'accompagnait la repris en lui donnant un coup de coude pour lui dire que c'était pas ainsi qu'on l'appelait. Le blond sourit amusé alors qu'il le saluait.

Bienvenu mon fils et ma fille en ses lieux.

Je crois qu'il manque encore la princesse Laure non ? Où est elle ?
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[princesselaure]

Vous avez demandé une Laure ?! La voici !
Non mais quelle idée de lancer des baptêmes pendant une élection royale je vous le jure ! Qui a eu cette idée ?! Non mais si c'était un seul ! MAIS NON ! Deux baptêmes ! Un anoblissement ! A croire que la traître a la cote ou alors c'est la candidate. Bref quoiqu'il en soit on la veut partout. La voilà qui s'avance, Sofie et Merlin sont là ainsi que Jivéli et un charmant homme ! Car si elle connait son écriture, elle ignore sa frimousse ! Et enfin le plus beau des Cardinaux, Estevan.

Le bonjour à tous ! Désolée je papotais dans une annexe. Votre Éminence quel plaisir ! Sofie, Fillot !

Sofie-fillot, sofiellot... Bref

Jivéli et Jeune homme ! Le bonjour ! Je suis Laure Salmo Salar d'Orsenac !

Voilà comme çà c'est fait on peut passer à la suite ! Alors elle sera la marraine de Merlin qui sera le parrain de Jiveli... La mère de Sofie et la cousine de Ghlenn ! Non non on est pas du Nord on vient d'Auvergne !
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[Sofie de Valmonte]

Il aurait été étrange qu'elle fasse la bise à son éminence, mais un sourire lui était adressé, pas du tout mystérieux, pas énigmatique, pas ce genre de sourire niais non plus , juste un sourire de circonstance.

Alors qu'ils arrivaient tous au pas de course, elle trouva Ghlein plus en forme, il avait l'air .... Cet air que les amoureux connaissent bien, l'oeil torve, la bouche épanouie....Bref l'air heureux.

Laure enfin présente , rien ne semblait manquer à l'appel, la cérémonie pouvait débuter, le futur baptisé allait recevoir les sacrements pour devenir à son tour le parrain de la futur baptisée , mariée ... Oui tout se compliquait souvent avec eux.

[estevan]

La futur Reine de France venait d'arriver. Il sourit à Laure la salua et commença donc

Mes bien chers frères, mes biens chères sœurs, nous sommes réunis ici aujourd'hui pour un événement important qu'est le premier pas de chaque fidèle dans notre communauté. Aujourd'hui nous allons accueillir un nouveau membre parmi nous, une nouvelle enfant du Seigneur qui a trouvé la voie et s'y engage, lui permettant de faire un pas de plus vers la rédemption et le paradis solaire, ainsi que de vivre son amour dans les principes de notre Église et de l'Amitié Aristotélicienne.

Mais avant de faire cela pour notre bon Merlin.de.Montbazillac , et pour qu'en ce jour soit fait table rase du passé, je vous invite à confesser à notre Seigneur vos péchés et à vous en soulager. Faites maintenant pénitence et repentance de ces actes, de ces dires, ou de ces pensées que vous avez regretté. Dieu est Amour et Amitié, alors il nous permet de nous confesser et de demander le pardon et d'obtenir l'absolution. Il n'y a rien que le Tout Puissant ne peut pardonner.

Si vous pensez être un modèle de vertu, alors vous êtes prétentieux. Si vous pensez n'avoir jamais péché, alors vous êtes hypocrite. La créature Sans Nom est toujours là, tapi dans l'ombre, elle peut prendre toute les formes pour nous tenter, et nous faire sortir du droit chemin, de nous faire oublier l'amour. Elle prend parfois des formes étranges et trompent ainsi ceux qui croient en l'égalité des hommes, les détournant de l'ordre établi par le Tout Puissant. N'ayez pas honte de ce que vous êtes, n'ayez pas honte de votre situation. Vous êtes des enfants du Seigneur et Il a donné à certains un rôle plus important qu'à d'autre. Tous vont péché, et tous pourront trouver le pardon, que vous soyez croyant, fidèle, laïc ou prêtre. Vous devez en être fier, tenir votre rôle comme il se doit et adapter votre comportement selon la place que vous occuper avec ceux qui vous sont inférieurs, mais aussi ceux qui vous sont supérieur. Alors vous Lui rendrez honneur.

Mais jusqu'à ce que vous y parveniez, et Il sait que l'homme est par nature imparfaite... il aura toujours du mal à trouver le juste équilibre entre humilité et prétention. Je vous invite donc à vous confesser à travers la prière. Bien évidemment, je reçoit aussi en séances confessionnelles privés, horaires et lieux selon l'age du fidèle, discrétion assurée, aucune discrimination entre homme et femme.

Répétez après moi

Je confesse à Dieu Tout-Puissant, à tous les Saints, et à vous aussi, mes amis,
parce que j'ai beaucoup péché, en pensée, en parole, en action.
Je supplie tous les Saints, et vous, mes amis, de prier le Créateur pour moi.
Que le Très Haut nous accorde le pardon, l'absolution et la rémission de tous nos péchés.

Après ces quelques mots de prière, pour nous laver de nos péchés, que tous nous avons bien entendu prononcé en toute bonne foi et avec la ferme attention de ne pas trébucher à nouveau, il nous faudra témoigner de notre foy par le chant du credo Aristotélicien. Récitons donc, tous ensemble :

Puis vint le moment de réciter le credo.

Je crois en Dieu, le Très-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
le fils de Nicomaque et de Phaetis,
envoyé pour enseigner la sagesse
et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Trés-Haut.

Je crois en l'action Divine;
En la Sainte Église Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Éternelle.

Amen!
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[Merlin.de.Montbazillac]

L'arrivée de sa future marraine donna le signal de la cérémonie.
Le Cardinal n'aurait pu trouver meilleur prêche pour officier. Laure était sans nul doute pressentie pour un grand rôle, épaulée en cela par Sofie, quant à eux, ils étaient les soutiens indéfectibles, chacun à sa place, mais tous participants de cette grande épopée qu'il espérait victorieuse pour le bien du Royaume de France.
A la suite du primat, il récita le Credo.

Je crois en Dieu, le Très-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
le fils de Nicomaque et de Phaetis,
envoyé pour enseigner la sagesse
et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Trés-Haut.

Je crois en l'action Divine;
En la Sainte Église Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Éternelle.

Amen!

[Ghlenn]

Après avoir été gentiment accueilli par le cardinal, une dame richement vêtue fit son apparition. Laure de Salmo... Ah ! Ghlenn se figea... c'était pas la dame qui se présentait aux élections royales et à qui il avait écrit ? Genre... surprise ! Ghlenn lui fit une révérence sans prétention, se demandant s'il devait lui révéler son nom. Bah, de toute façon, elle finirait bien par le connaître, autant qu'il assume. Écrire aux gens est une chose, les avoir en face d'eux en est une autre. Fallait aussi qu'il n'oublie pas pour l'après cérémonie, il avait des questions à poser au cardinal, pour sa propre pastorale entre autre. Tête en l'air, Ghlenn ne voulait pas oublier. Il fit un nœud à son mouchoir.

Il écouta le début de la célébration. "vivre son amour dans les principes de notre Église et de l'Amitié Aristotélicienne." Il parlait de Jiveli et de Ghlenn là ? Heu... tout le monde semblait être au courant alors. C'est pas que ça l'embêtait, mais du coup il se sentait un peu à poil. Un moment d'inatention, quelques mots prit au vol... "je vous invite à ... vous ... soulager". Ghlenn chercha instinctivement des latrines du regard...

Oh ! On se concentre, l'instant est important ! Se confesser... ah oui, c'était une idée. Quelque chose d'un peu plus personnalisé que les confessions à la chaine dans les presbytères. Une question de plus pour tout-à-l'heure. Puis, vint la grande tirade. Ghlenn l'apprécia particulièrement, à tel point qu'un sourire naquit sur ses lèvres aux paroles du cardinal. Après quoi, il répéta en marmonant, comme le cardinal le demandait.

Je confesse à Dieu Tout-Puissant, à tous les Saints, et à vous aussi, mes amis,
parce que j'ai beaucoup péché, en pensée, en parole, en action.
Je supplie tous les Saints, et vous, mes amis, de prier le Créateur pour moi.
Que le Très Haut nous accorde le pardon, l'absolution et la rémission de tous nos péchés.

Puis, il enchaina en récitant le crédo.

[Sofie de Valmonte]

Laure arrivée la cérémonie commençait... Du bout des lèvres le crédo récité.

blablabla
Je crois en l'action Divine;
En la Sainte Église Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Éternelle.

Amen!

[estevan]

Le credo terminé, le blond dit alors.

Par coutume, lors du baptême, nous lisons un extrait du Livre des Vertus. Cette lecture, généralement extraite de la Vita de Christos, explique les origines et la raison du baptême que nous célébrons aujourd'hui. Je vous récite donc, du chapitre douzième, le pourquoi du baptême.